Le Gouvernement nous soumet à rude épreuve actuellement. Chaque jour que Dieu nous offre nous vaut la promesse d’une nouvelle taxe ! Jusqu’alors, je restais serein puisque je savais qu’en démocratie l’impôt ne pouvait être voté que le Parlement. J’affutais simplement mes outils pour modérer l’ardeur fiscale qui semble s’être soudain emparée du système, quand les textes viendraient devant nos deux chambres. Que nenni ! Voilà que notre impayable ministre Borloo voudrait légiférer par Ordonnance en matière de fiscalité écologique. Le Figaro nous en informe dans un article d’hier. C’est décidément à n’y plus rien comprendre. Nous sommes à peine rentrés de Versailles où nous avons voté une réforme de la Constitution pour renforcer les droits du Parlement. Et voilà que le Gouvernement veut déjà nous supprimer ceux pour lesquels nous avons été institués. Comprenne qui voudra ou qui pourra. Pour ma part, je signerai tout recours au Conseil Constitutionnel qui viendrait à contester cette méthode législative qui, dans ses principes, a perdu tout sens démocratique. Vous pouvez compter sur toute ma vigilance pour nous épargner cette nouvelle aventure fiscale.