Le Journal des Finances a invité Alain Lambert, en partenariat avec le Figaro, pour réaliser cette interview que vous pouvez découvrir en images sur le site du journal Le Figaro en cliquant ici !
Alain Lambert revient sur l’actualité fiscale dont les bienfaits du RSA mais aussi les conditions de son financement.
Nous serions heureux d’avoir vos réactions car notre hôte essaie de progresser dans la pédagogie en matière de finances publiques, alors que le matière est ingrate pour le grand public. Pourtant il est convaincu que si tous les Français ne crient pas d’une même voix : Arrêtez de dépenser sans compter ! », tout est perdu.
Vous pouvez également visionner la vidéo sur le site du Journal des Finances en cliquant ici ! [lien caduque]
Je tiens à préciser, sans aucune ambiguité, que lorsque je manifeste mon agacement contre les services de l’Etat, ce n’est jamais contre le Budget ni son ministre car ensemble ils sont comme des moines soldats assiégés par des ministères gestionnaires qui mesurent leur rang, leur standing, leur prestige à l’importance des dépenses qu’ils consomment. J’en reste indigné et n’arrive pas à cacher cette indignation.
on peut pas couper dans la dépense et se faire des copains
même si on veut faire ça gentiment
comme vous faites
Bonsoir chère Corinne, et cher Alain Lambert. Je tiens à réagir notamment à la phrase "la matière est assez ingrate pour le grand public".
Je crois sincèrement que la "pédagogie" ne doit pas tant se faire à l’égard des citoyens – très intéressés par définition par la manière dont on utilise l’argent public (voir notamment les succès littéraire des livres comme "la France qui tombe", "cet Etat qui tue la France", "le divorce français", "le grand gaspillage", "le grand gaspillage : rien n’a changé!" – qu’à l’égard du Gouvernement…Et de vos propres collègues parlementaires.
D’où la nécessité, à mon sens, de proposer (si vous y agréez bien sur) trois systèmes qui en mettant sous surveillance les élus et le Gouvernement, permettront aux citoyens de véritablement peser :
–Appeler à la transparence en matière de notes de frais…Et comme toute bonne charité commence par soi même…En "divulguant" les notes de frais du Sénat.
–Imposer (en tant que Président du Sénat) le respect de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen par les élus ! C’est nécessaire, d’autant plus depuis la révision récente, mais aussi important symboliquement.
–Proposer chaque année (avant le vote du budget) la rédaction d’un rapport du Sénat sur la situation des comptes publics et leur utilisation dans le cadre des réformes…Et l’éditer pour en faire prendre connaissance aux citoyens. A l’heure actuelle, de tels rapports existent peut être, mais ils n’ont qu’un impact limité. Alors que si le Sénat faisait son rapport, chaque année, avant tout vote du budget, il y aurait une pression des citoyens, une pression médiatique, et une pression également sur les élus.
–Rédiger, chaque année (avant toute "rentrée parlementaire" un collectif de propositions, là encore dans un ouvrage petit mais complet, à l’attention des citoyens. On le fait bien pour le livre blanc ou pour la commission Attali. Pourquoi, pour faire connaitre les propositions du Sénat – qui seraient en "concurrence" avec celle du Gouvernement, ne pas profiter de l’impact médiatique et populaire que pourrait apporter la promotion d’un tel ouvrage?
Si c’est les propositions d’un parlementaire parmi les autres, bof. Mais si ce sont celles d’une Institution, là cela aura du poids.
Juste une illustration … L’Etat emprunte chaque année entre 100 et 150 milliards d’€, pour honorer ses factures courantes et ses échéances. Qu’adviendrait il si cette ressource venait à faire défaut ?
Monsieur,
Du haut de mes 24ans, pro Sarkoziste depuis toujours (J’ai participé à l’augmentation du capital du 1er Juillet 2004 dans Alstom uniquement sur le conseil de l’Etat et ait crée une entreprise il y’a un an avec ma +value, entreprise qui est bénéficiaire et me paye depuis quelques mois mais je ne vais pas en rester car Mes Vosges natales ont besoin de connaître la croissance et le faste elle aussi, "on y travail!")
Je rêve secrètement de retrouver Le Président de l’avant campagne qui rappelle que la rigueur, c’est une bonne gestion des dépenses publiques et pas un propos mal employé.
Je sais que la politique actuelle n’est pas une politique démagogue mais d’investissement mais je suis convaincu en tant qu’entrepreneur qu’on investit pas sans argent.
C’est ce que fait l’état aujourdhui.
Pour conclure,
J’ai apprécié l’ensemble des propos tenus lors de votre intervention chez JDF, notamment sur la manière de tailler dans les dépenses pour prendre de la marge sans saigner davantage les clients.
Au fait, avec un état mal géré depuis le début des années 70 et une école nationale d’administration à 150 millions d’euros par an qui fabrique des mauvais gestionnaires ?
Ny’a t’il pas une dépense à réduire à cet endroit ?
Cdlt.
Yohann
bjr
devenu sans illusion, il faudra une grosse catastrophe (faillite, régime extrêmiste ) pour que nos hommes politiques réagissent. j’ai lu des choses sur les fonds souverains qui font frémir !!!!
ne pas oublier que les citoyens lambda doit aussi faire face à des dépenses quasi incontrolées des collectivités locales de tout bord.
et le mille feuilles des différentes structures toutes budgétivores !!
et le relative indulgence de la justice face à la délinquance en col blanc;
a+
M. Lambert,
vu votre intervention sur JDF. Tout à fait d’accord avec vous. Il faut que vous aidiez les épargnants. Comment peut-on obliger nos parlementaires à nous entendre sans attendre les prochaines élections ?
Merci
@ AB
la ressource ne fera pas défaut, il va simplement payer sa dette de plus en plus cher, jusqu’au jour ou après avoir tout vendu….
@ Annie
Le Sénat ne peut pas être celui qui vote les ressources et les dépenses et aussi celui qui les contrôles. Sinon il fermera les yeux sur tout ce qui l’arrange. Les sénateurs sont aussi des élus locaux qui défendent des intérêts particuliers; Il faut un principe d’indépendance du normalisateur
Ce travail est celui de la Cour des Comptes.
Il faudrait pour que tout marche normalement :
1 – définir des principes de gestion des deniers publics (pas de déficit ni de dette sauf en temps de guerre, ne jamais voter un prélèvement ou un engagement sans qu’il ait été chiffré et ses conséquences sur l’endettement décrites par un expert indépendant, définir la notion de prélèvement confiscatoire au sens du droit à la propriété en terminer avec la notion de budget annuel etc…)
2 – définir les sanctions applicables en cas de non respect des regles (inéligibilité, pénal pour les personnes qui présentent des dossiers mensongers, créer la notion d’abus de bien public égale à l’abus de bien social et le pénal équivalent etc.)
3 – donner le pouvoir à la Cour des comptes de saisir un juge si elle relève une irrégularité punissable
Depuis l’empire romain la puissance publique gère l’argent public sans aucune règle financière, sans comptabilité à la juste valeur, avec des couches de conflits d’intérêts superposées, sans obligations ni de résultat ni de transparence, sans sanctions, c’est donc tout à fait normal que ce soit n’importe quoi
Alain Lambert disait hier que l’Etat est incapable de connaitre la situation des finances publiques (entendes le niveau de sa caisse) avant un délai de deux mois. Il n’y a aucune entreprise ni aucun ménage qui fonctionne comme ça.
La grande majorité des Français est d’accord pour aider les sans emplois à retrouver dignement un travail. La grande majorité des Français est aussi d’accord pour partager un État qui assure une certaine répartition des biens et des richesses pour le bien de tous. Mais ceci ne veut pas dire gaspillage, surtout quand on prend aux Français l’argent qu’ils n’ont plus en pure perte. Plus on paie de prélèvements obligatoires, moins nos responsables se sentent tenus de gérer la dépense publique avec rigueur.
La question du financement du RSA n’est pas perdue. Celle de la réforme de la dépense publique non plus. C’est à chaque Français de s’impliquer dans le débat en faisant savoir – par courriel ou par courrier – ses opinions fermement et directement auprès de Nicolas Sarkozy, de François Fillon, de chaque ministre, des conseillers des ministères, de son député, de son sénateur, auprès des responsables de partis, des journaux et des journalistes.
Bien sûr, ça demande un peu de temps. Mais c’est le moyen le plus efficace. Celles et ceux qui ont tout à gagner du statu quo misent sur notre mollesse et notre inertie.
Aujourd’hui, il ne suffit plus d’élire des gens sur des discours et de leur laisser ensuite libre cours dans l’exercice de leur mandat. On n’élit pas quelqu’un comme si on lui accordait une "green card" lui donnant le droit de vivre à sa guise les ores de sa charge comme un privilège. Aujourd’hui, nous attendons de nos responsables et de ceux qui int en charge le bien public la tenue des engagements et des résultats concrets.
L’efficacité et le courage de nos hommes politiques, la rigueur de la gestion des administrations dépend de notre niveau d’exigence et de notre capacité à leur faire savoir.
@ Yohann
l’Ena ne forme pas des gestionnaires,
mais l’elite de l’administration
dont le métier est le pouvoir, sur un modèle quasi militaire, romain, pas la gestion
qui a des bonnes réponses pour toutes les questions
et dont le principal passe temps est de bloquer l’arrivée à sa place de gens qui démontrent leurs capacités par la réussite et non par un diplôme
Ton idée est bonne également pour l’école des ponts, etc…
Point n’est pas besoin de créer un nouvel impôt pour financer le RSA.
Il suffirait soit de réduire d’un millième les dépenses de l’Etat, soit, si vraiment c’est trop difficile, d’alléger d’un dixième les avantages accordés l’an dernier par la loi TEPA.
Avantages dont l’intérêt économique est impossible à démontrer.
Ce n’est pas au Gouvernement d’imposer le financement du R.S.A. mais au Parlement d’en décider. Il importe donc que les Députés et Sénateurs manifestent leur volonté et leur indépendance à ce sujet et ne se comportent pas en " godillots".
Il est bien évident aussi que si un Gouvernement n’est pas capable de trouver quelques milliards d’économies sur un budget de plus de 1000 milliards, il ne lui reste plus qu’à démissionner.
Si le Président de la République s’en tenait à son rôle, à sa fonction, et faisait plus confiance à ses Ministres et à ses Conseillers, en exigeant plus d’eux s’ils n’obtenaient pas les résultats promis, il ferait sans aucun doute moins des " bourdes " que lui reprochent légitimement tant de Français. Mais il lui faudrait ainsi " tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de s’exprimer", ne pas tout ramener à lui, ce dont il semble incapable.
A JP
oh que non, cher JP …
Le ressource va faire défaut le jour où des doutes apparaitront sur la solvabilité. En fait, ce pourrait partir d’une dégradation de la note financière de la France, couplée à l’absence manifeste du gouvernement en place à s’imposer aux groupes d’interet. Les investisseurs vont demander une prime de risque qui va aller croissante, et c’est la spirale … C’est après qu’on se demandera ce qu’on vend. Et quelles réformes il faut mettre en place dans l’urgence.
Il y avait une grande et belle idée en souhaitant remettre dans le circuit du travail ceux qui en ont été privés ou qui ne souhaitent pas spécialement s’y remettre, c’était un beau projet, mais malheureusement terni par la maladresse et la courte vue de ceux qui en ont prévu le fiancement .
Essayer de faire pleurer les chaumières au lieu de prévoir une diminution des dépenses et une meilleure gestion des finances publiques , ça ne passe pas, et en plus dire que ce sera certainement la plus grande et belle réalisation du quinquénat c’est franchement se moquer du peuple .
Ce n’est en aucun cas le fond qui est critiquable , mais la forme qui est condamnable, c’est ce qui a d’ailleurs suscité autant d’incompréhension et mis le feu aux poudres et réveillé une certaine inquiétude pour ce qui concerne les surprises à venir ?
Les Conseillers de N.S. ne sont franchement pas à la hauteur de la situation ; et là aussi il y aurait peut-être un petit ménage à prévoir.
A AB Galiani et JP
De toute facon, les investisseurs étrangers savent à peu près combien ils peuvent espérer de la vente des actifs de la France. Si les ressources fiscales se tarissent (par exemple si plus de Francais s’expatrient 🙂 ), ils fermeront les robinets, car ils savent que la vente de ces actifs ne les remboursera que pendant peu de temps, et ensuite ce sera la faillite. Donc, le gouvernement ne vendra pas seulement pour rembourser la dette (les interêts seront toujours là), mais aussi pour assurer les dépenses de fonctionnement actuellement financées par l’emprunt. Autant dire que la ruine est l’affaire de quelques années.
@ à AB, oui le spread de la France monte déjà la prime de risque se traduit en taux, la France va payer sa dette de plus en plus cher
Hélas vous avez complètement raison, la politique actuelle n’anticipe rien de cela, on prendra des mesures de ventes d’actifs tardivement
mais ce que nous disions au mois d’aout est que le prix des actifs varie dans le temps
et ceci est encore plus désolant de voir que la sphère publique ne valorisant pas ses actifs à la valeur de marché n’est pas capable de chiffrer ce que l’attente lui coute
la baisse des prix de l’immobilier qui arrive par exemple dévalorise tout le patrimoine public, les logements HLM seront plus difficiles à vendre or on compte sur eux pour financer les engagement du plan national de rénovation urbaine sous forme de fonds propres
autre exemple pour les actifs industriels, la baisse des prix de l’énergie c’est la baisse de l’action EDF,
enfin ce que je veux dire c’est qu’on anticipe rien du tout en termes de gestion bilancielle, donc agissant sous la contrainte on fait de mauvaises opérations
A Nicolas
Oui, il y a une sorte de consensus exprimé par le marché qui est tout à fait capable de juger les Etats et leur volonté de parvenir, la capacité d’un Etat à se contracter peut être grande, c’est impressionnant de voir les retournements des Etats qui le décident, la vente des actifs baisse la dette et son cout bien entendu, le contrôle des bénéficiaires d’aides sociales permet de limiter les déficits (au Canada la santé publique a fait un énorme retour en arrière), mais tout cela demande une évolution profonde des mentalités
ce qui est terrible avec la France est l’absence de prise de conscience par ses décideurs et du travail à accomplir et comme vous le dites de la réalité du risque de faillite
car de nos jours l’Etat ne peut plus bricoler les taux d’intérêts, payer en monnaie de singe etc.
Bravo pour votre clairvoyance.
Il semble que le gouvernement ait peur d’accepter des vérités économiques.
les économistes indépendants internationaux s’accordent sur le fait que l’ISF, par la fuite des capitaux, fait perdre 1% de PIB par an à la France alors que l’on va avoir uniquement 1% de croissance en 2008. La perte de revenu qui en résulte pour l’état l’oblige à lever 10% d’impôt en plus pour ceux qui restent. L’augmentation de l’impôt sur le capital immobilier et d’assurance vie prévue pour financer le RSA ne peut qu’inciter à de nouvelles évasions fiscales et expatriations de ceux qui ont mis de coté pendant toute une vie pour vivre décemment leur retraite et se sentent spolié.
En résumé comme le dit le journal libération "Virage à gauche de Nicolas Sarkozy" j’y ajouterai que ses électeurs se sentent trahis.
@ Bruno
Virage à gauche ? Mais alors, ça veut dire "plus de pauvreté" et "plus de chomage" ?
A Nicolas Suede Il n’ y a rien à attendre d’une vente des actifs de l’Etat (et non de la France : ce n’est pas la meme chose) hormis les actifs "hors exploitation", c’est à dire ceux qui ne sont pas utiles à l’activité de l’Etat.
Combien vaut une Univertsité ? L’idée de la vendre implique déjà qu’elle doit cesser son activité = liquidation avant fermeture ;
Ensuite, une Université vendue dans l’urgence pour payer les créanciers, c’est – 35 % ; et en plus il y aura des travaux de mise en etat : c’est encore – 35 % … Bref, elle n’est cessible qu’au tiers de sa valeur.
La seule chose qui interesse les créanciers (rappelons le pour l’essentiel étranger), c’est l’aptitude de l’Etat à lever des impôts. Or celle ci s’étiole. La récente taxe va pénaliser l’investissement, alors qu’on aurait pu être plus drastique sur les très injustes régimes spéciaux de retraite ou sur les administrations inutiles. Bref on décourage ce qui nous enrichit collectivement et on encourage ce qui nous appauvrit collectivement.
Bonjour,
Je lis dans le "canard enchainé"
RSA "double ponction"
Ce prélévement de 1,1 % sera apllicable dès le 1er janvier2009 alors que le RSA ne sera effectif que le 1er juillet. Soit un an de taxation pour 6 mois d’allocation"…
Comme quoi la lutte contre la pauvreté sert aussi à réduire celle de l’état.
Pouvez vous confimer l’info, qu’en pensez vous ?
Pourquoi a t on toujours des infos parcellaires, les détails ne sont jamais dévoilés ce qui donne l’impression de cuisine interne. Le citoyen est encore pris pour un nigot !
Cela fait les choux gras du canard….
Bon dimanche
Après votre interview par le Journal des fiances publié dans le Figaro, je tiens à vous dire combien j’ai apprécié votre façon d’exprimer avec lucidité et clarté ce que je ne faisais que ressentir. Adhérent à l’UMP mais bafoué par lui par cette décision de financement du RSA, il m’est agréable de constater qu’il existe encore dans mon beau pays, des personnes qui se démarquent d’une politique d’inspiration nèo-bolchevique : sus aux capitalistes (même modestes), qui ne le sont devenus que par leur travail et pour se protéger contre la baisse de leur revenus la retraite venue. Merci.
A AB Galiani
Je parlais des actifs "hors exploitation", comme les différentes propriétés immobilières de l’État. Ce que vous dites sur les universités est aussi vrai dans leur cas (vente en catastrophe=marchandage et baisse drastique du prix). La cession de ces actifs n’implique pas de perte à long terme, tandis que celle d’une université implique moins d’étudiants, et donc moins de créateurs de richesse potentiels. Donc, même si le coût est difficilement évaluable, la vente d’une université représenterait plutôt une perte à long terme, ce qui je pense est sous-entendu dans votre deuxième paragraphe.
Quand vous dites que la seule chose qui interesse les créanciers, c’est l’aptitude de l’État à lever l’impôt, vous me rejoignez quand je disais que ce n’est pas cette cession qui les encouragera à continuer à prêter à la France, et qu’ils diront stop à l’annonce du tarissement à plus ou moins long terme des recettes fiscales. Néanmoins, n’y ayant pas de petit profit, ceux-ci exigeront tout de même le produit de ces ventes.
Voici quelques commentaires postés sur notre site :
Calculs : Financement du RSA
M. LAMBERT a su exprimer avec une clarté remarquable l’enjeu d’une gestion saine et intelligente des finances publiques.
Christian : STOP A L IMPOT
… 11 MILLIARDS DE FRAUDE SOCIALE….. ne serais ce pas par là qu’il serais bon de commencer ?!
A méditer
kiki67 : leur but…
Leur but est de nous foutre à poil et ils vont y arriver. A nous de réagir et de trouver la bonne parade pour qu’ils ne touchent pas à notre argent qu’on a difficilement mis de côté pour notre retraite !
En attendant et pendant qu’on a encore quelques Euros de côté, surveillons les promotion sur les tentes Queshua car bientôt, on en aura besoin.
La France sera bientôt à plat et ne se relèvera pas.
Gérard : Il faut l’inviter plus souvent
Pourquoi on ne voit pas plus souvent à la télé, il est excellent. Il ferait un bon Président du Sénat. Allez messieurs les sénateurs, un peu de bon sens.
Mathilde : Sarko-Lambert feraient une dream team
Le Premier est bouillant d’énergie mais totalement désordonné. L’autre est un roc impassible incroyablement structuré. Il faut en faire une équipe. L’un à l’Elysée l’autre au Sénat ou a Matignon. On se demande pourquoi Sarko ne l’utilise pas alors que c’est son vieux copain. Il a peur qu’il soit trop sérieux.
Michel : Et si Raffarin soutenait Lambert pour le Sénat ?
Monsieur le Premier Ministre,
J’ai beaucoup de respect pour vous mais nous n’allez pas réussir la conquête du Sénat, cela crêve les yeux. Comment vos amis les plus fidèles n’osent-ils pas vous dire la vérité. Votre obstination est grave car elle va priver le Sénat de son meilleur élément c’est à dire Alain Lambert dont les qualités sont tellement évidentes que même les Gaullistes voteraient pour lui et de nombreux socialistes aussi d’ailleurs.
Je vous en supplie ne vous entêtez pas. Réfléchissez et donnez sa chance au meilleur et vous vous grandirez aux yeux des Français qui vous le rendront en vous redonnant votre chance ailleurs.
Je compte sur votre réponse.
Merci d’avance.
Michel
Etienne : Lambert est l’homme qu’il faut au Sénat pour consolider Sarkozy
Quand on écoute Lambert, on est rassuré. Quand on écoute Sarko on a peur. Il faudrait que Sarko comprenne qu’il faut des gens qui rassurent à ses côtés sinon cela va mal finir. Lambert semble le meilleur pour cet exercice. Il est même trop loyal car j’ai été furieux qu’il vote la constitution. Même si j’ai bien compris ensuite que c’était sa voix qui avait permis de faire la différence. Il reste que si Sarko le laisse au placard, je ne voterai plus jamais pour lui. Au fait, les journalistes semblaient satisfaits sur le plateau. Estiment-ils qu’il connaît bien son affaire ? On ne leur demande pas de nous dire pour qui ils votent mais cela nous aiderait de savoir comment ils jugements techniquement leurs invités. On pourrait pas faire une système de notation ? Merci M. Lambert, présentez-vous au Sénat et si les UMP ne veulent pas de vous, changez de crémerie vite fait. Ils ne vous méritent pas.
Lucien Issoire : Alain Lambert doit devenir Président du Sénat
Mais pourquoi les Sénateurs ne le choisissent-ils pas comme Président
C’est un pédagogue extraordinaire. Puis il a une autorité naturelle et une bonhommie rassurante.
L’image du Sénat est tellement dégradée que l’on ne comprend pas qu’il ne saisisse pas l’occasion unique de redorer son blason avec Lambert. Qui connaît assez le Sénat pour nous expliquer ils ne l’ont pas choisi il y a 4 ans quand il s’est présenté contre Poncelet ? C’est incompréhensible.
nordies : bravo
dans tout ce monde politique médiocre enfin un homme compétent et s’exprimant avec intelligence et compréhension pour le citoyen de base non initié a la finance. bravo sarko devrait prendre de la graine
duraton : il faur taxer les classes moyennes ,c’est la qu’il y a de l’argent….
les commentaires me font generalement sourire ,car la taxation ne peut pas s’arreter vu que le cout de l’immigration est permanent .mais allez faire comprendre ça aux gens!!!!!!!!!
N.S. ne semble absolument pas affecté par ce que pense son électorat, apparemment il ne doit plus se souvenir de sa promesse "la rupture" mais c’est peut-être là qu’il fallait savoir lire entre les lignes, la phrase n’était certainement pas terminée? "je vous promet la rupture et des surprises".
Quant à son amitié sincère pour M. Lambert ….. ??? il n’aime pas la contradiction.
Ce que je ne comprends pas chez Sarkozy, c’est qu’il ne se rende pas compte que les petites gens trouveraient moins choquant de supprimer l’ISF que d’instaurer sa taxe supplémentaire de 1,1 % dont les super riches vont être exonérés. Mais auprès de qui diable prend-il conseil ? C’est de la folie furieuse. Il brûle toutes ses cartouches en faisant monter au créneau ces pauvres ministres qui n’en croient pas un mot mais qui obéissent comme des automates. C’est du suicide politique.
Voici à nouveau des réactions :
un peu d’humour : sondage
je ni comprends rien aux sondages, ce que je peux dire c’est que chez-moi en 2007 sur 4 personnes vivants au foyer les 4 voix ont étaient pour sarkozy pour un changement, mais vu la continuité dans le changement ces 4 votants sont perdus pour sarkotaxes en 2012 et que ce soit la gauche, l’extrême gauche ou droite qui l’emporte, de toute façon nous sommes des poulets, toujours prêts à être plumés !
ps : je ne suis pas protéger par le bouclier fiscal, loin s’en faut, mais je vois souvent sur ce forum, que ce n’est pas normal que les riches ne paient pas pour le RSA, moi je ne suis pas d’accord avec cela, car même si les riches payaient, cela ne me rendrai pas plus riche pour cela, c’est à l’état de faire des économies, plutôt que de créer des nouvelles taxes ! en disant, je prends mes respnsabilités, je crée un impots nouveau! ou il faut être courageux pour mettre un nouvel impots en service !
si dans votre foyer vous dépensez plus que vous ne gagniez, croyez- vous qu’a la fin du mois votre patron va vous augmenter ?
Stéphanie : Excellente intervention (comme d’habitude)
Il est plaisant pour nous, novices en matière budgétaire ou fiscale, d’entendre une allocution qui allie à la fois la technicité et la simplicité des termes employés. C’est cela qui est important.
Par ailleurs, il était effectivement indispensable de préciser qu’être défavorable aux propositions faites de financement du RSA ne signifie pas être également défavorable au RSA.
Cela fait bien longtemps que ce RSA aurait dû être institué dans notre pays afin d’enrayer un tant soit peu la culture de l’assistanat…
seb : Mr Sarkozy:Mr Lambert est le Président qu’il vous faut pour le Sénat!
Monsieur Lambert est un fabuleux pédagogue! Enfin une explication accessible à tous sur des sujets trés complexes. Je suis sur que le Président Sarkozy aurait tout intérêt à ce qu’Alain Lambert devienne président du Sénat. Un homme de réforme, un homme qui pense à nos retraites et qui affirme avec courage une ligne qui n’est pas celle que tous les moutons de l’UMP nous distillent à longueur de journées! Je suis complètement d’accord avec son explication sur le RSA. Une bonne mesure, un mauvais financement. Espérons que Nicolas SARKOZY aura l’audace de confier à Mr LAMBERT un nouveau financement!
Jean-Yves : Pourquoi Sarko se méfie de Lambert ?
Tout simplement parce que c’est le seul qui a conservé sa liberté de parole : exemple, la constitution, le RSA etc. Tous les autres sont des béni oui oui qui ne pensent qu’à leur carrière. Il faut promouvoir Lambert. C’est au Figaro de le faire s’il est un journal de liberté et aussi un journal qui croit à la valeur du travail et de l’épargne. Nous allons suivre désormais sa ligne éditoriale !
Calculs : Financement du RSA
M. LAMBERT a su exprimer avec une clarté remarquable l’enjeu d’une gestion saine et intelligente des finances publiques.
De souche alençonnaise et "compatriote" de Monsieur Lambert, je souscris pleinement à l’analyse de notre "Honorable Parlementaire" concernant cette nouvelle proposition de taxation du capital pour financer le RSA.
Ce sont toujours les Français moyens, de plus en plus moyens, force est de le reconnaître, qui vont encore faire les frais de cette mesure et subir une nouvelle baisse de revenus liée à leur épargne (assuance-vie, pour l’essentiel) et basée sur l’effort et le long terme.
Trouver un financement pour le RSA, rien de plus facile: réduire "le train de vie de l’Etat" (logements et véhicules de fonctions injustifiés, réduction des budgets de fonctionnement de nos ambassades à l’étranger, reventes de bâtiments administratifs ect…) Diminution de certains financements inhérents au budget de fonctionnement de l’Europe, notamment des aides communautaires souvent détournéees (en Roumanie, par exemple)…Mais le politiquement correct nous interdit de dire la vérité… C’est scandaleux pour les Etats Membres, dont la France qui finance près de 20% du budget de fonctionnement de l’Europe et qui ne peut rien dire quant à l’utilisation des fonds communautaires.
Comme beaucoup de nos concitoyens, je suis totalement "écoeuré", à tel point que j’envisage sérieusement de m’expatrier à l’étranger pour ne plus subir ce système basé sur "une taxation tous azimuts" suivi d’une redistribution immédiate. Après le RSA, cela va être "les écolos taxes" pour satisfaire "les bobos" qui soutiennent à fond Borloo.
A quoi l’effort sert-il en France ? A quoi cela sert-il de se serrer la ceinture en permanence pour en arriver à ce résultat ?.
En souhaitant que votre voix puisse être entendue lors du prochain débat au Sénat concernant le RSA mais également que vous soyez candidat à la Présidence de cette Assemblée qui aura besoin, non pas de la "carpette Raffarin" qui devra être remisée au grenier mais d’un élu de votre compéténce, capable de dire non aux projets gadgets de Sarkhozy et autres projets de réformes souvent mal ficelés ou jamais conduits à leur terme.
Michel Saffray
Outre le fait que ce mode de financement du RSA est injuste puisqu’il touche qu’une partie des français et pas les plus aisés, le fait que cette mesure présentée comme « la réforme phare » ne puisse trouver d ‘autre mode de financement que par la création d’une nouvelle taxe me pousse à craindre pour l’avenir, à refréner mes dépenses.
C’est avant tout un échec pour les finances publiques et un aveu d’impuissance pour le gouvernement, impuissance à réformer, à gérer le budget.
Si le gouvernement ne peut pas dégager 0.5% de son budget pour la principale réforme autant dire qu’il ne veut rien faire, si ce n’est de s’adonner à la facilité….
(personnellement j’ai un dernier gain à faire sur mon budget pour compenser les nouvelles taxes, c’est la cotisation UMP 2009)
A Michel :
Si, la France peut demander des comptes aux fonctionnaires de l’UE, directement (par le biais des citoyens) mais aussi indirectement (par le biais des parlementaires Français)
Pourquoi?
Parce qu’en 1789, des parlementaires vraiment très intelligents, et visionnaires, ont inscrits dans une Déclaration des Droits, que les élus comme les citoyens pouvaient demander des comptes à tout agent public sur son Administration, l’agent faisant partie de la "force publique" financée par les contribuables Français.
Ce pouvoir de "contrôle" de la "nécessité de la dépense publique", et du droit de tous de pouvoir obtenir des "comptes" de la part des élus comme des fonctionnaires (qu’ils soient européens ou Français voire mondiaux), le Parlement européen ne l’a pas. Mais nous si (merci la Déclaration!)
L’Union Européenne donne aux citoyens une "citoyenneté" qui ne supprime pas la citoyenneté nationale, mais s’y rajoute. L’Union Européenne est un ensemble OVNI qui n’a pas de nature juridique précise, et qui a ce titre est un peu comme une grande "association" à laquelle la France participerait. Les "responsables" de la Commission, du Parlement européen, etc. Sont tous des fonctionnaires, payés en partie, mais payés quand même, par les citoyens Français.
Comme le Parlement Français est seul à décider de l’utilisation qui peut être faite des deniers publics français…Il a évidemment la possibilité d’exiger qu’on lui rende compte sur la situation financière de l’UE, sur la gestion de la participation financière française, et sur l’emploi et l’efficacité des politiques européennes.
La question est de savoir si…Le Parlement le fera. Et là, rien n’est plus difficile à croire. Quand on voit que les élus ne s’intéressent pas au budget national…Qu’en ont ils à faire qu’on détourne l’argent des citoyens, au sein de l’UE?
Je suis tout a fait d’accord également sur la mauvaise foi du Gouvernement actuel qui prétend ne pas pouvoir faire des économies sur le "train de vie" de l’Etat. Comme on dit les petits ruisseaux font des grandes rivières.
J’ai déjà cité, et vous le faites aussi, les nombreux moyens autres qu’on aurait pu trouver pour financer le RSA, sinon l’intégralité des propositions tant présidentielles que parlementaires du quinquennat. Mais les élus sont souvent partant pour la politique du "faites ce que je dis, pas ce que je fais".
A se demander si la "droite" française, notamment, n’aurait pas la nostalgie de l’Ancien Régime, et dans ce but ferait tout son possible pour que le pays aille dans le mur. Histoire que les Français, faisant le compte entre "financer une Monarchie française" et "financer l’Etat républicain" se disent qu’il est finalement plus économique, et plus "vertueux" d’opérer un retour aux sources?
Avec pourquoi pas, histoire de tenir tout de même compte des leçons du passé, une charte d’engagements du futur roi du style : budget alloué chaque année voté par référendum ? Transparence des notes de frais du monarque et de sa famille? Limites aux actions dudit Monarque en matière militaire et économique? Ect.
Je rappelle qu’en grande partie, les citoyens Français se sont soulevés, en 1789, comme en 1848 du reste, parce que le régime paraissait injuste, non vertueux, sinon arbitraire.
Faut il que les élus – gardiens de la République – passent leur temps à donner des arguments contre la République?
A quoi bon la République…Si le personnel politique requiert de vivre comme sous l’Ancien Régime
J’ai l’impression que notre président aime à prendre à contre pied l’opinion en flattant la gauche (nomination de gens de gauche au gouvernement, mesures sociales, fiscalisme….).
Il espére peut-être rallier à lui l’electorat socialiste pour les futures échéances électorales.
Mais je pense qu’il fait un mauvais calcul, car les gens de gauche ne voteront jamais pour lui et il va perdre son electorat de droite qui se sent de plus en plus trahi.
Y aura t-il un jour dans ce pays un homme politique qui assumera le fait d’être à droite???
Nouvelles réactions :
MITAINE : Bravo , Monsieur Lambert
Il faudrait quelqu’un de votre expérience pour venir secourir le pays
avant qu’il ne coule ……..
Loauda ‘ancien du BTP : Une taxe de plus !
A croire que aux mimistères ils ne savent que faire çà ! et les économies alors ? vous ne savez pas ce que c’est ? Il vaut mieux préssurer ceux qui n’en pauvent déjà plus ! c’est plus facile !
Un peu de pitié SVP
labor : L’ouverture bon ou mauvais ?
Si "l’ouverture" de M Sarkozy, c’était prendre les curables de gauche pour leur faire comprendre par l’exemple que la pensée de droite est la plus profitable pour tous, à commencer par les plus démunis, c’était peut être une bonne idée. Par contre, si c’est pour abandonner ses convictions par peur de l’affrontement, c’est une lâcheté autant qu’un mauvais calcul à terme.
Cela fait longtemps qu’en médecine on a abandonné le remède favori des médecins de Molière : LA SAIGNEE et pourtant en politique, en France malade du socialisme, on en est encore là ! Les Diafoirus modernes sont tout aussi ridicules, aussi pédants qu’incompétents.
romatou : AU PAS DE SENATEUR
ET DIRE QUE LES SOCIALOS NOUS DISENT QUE LE SÉNAT NE SERT À RIEN SI CE N’EST À PANTOUFLER
Quand on écoute le sénateur Lambert et ses intentions on est de tout coeur avec lui pour que la nouvelle constitution lui donne plus de pouvoir pour se faire entendre aupres du gouvernement qui est devenu autiste et qui n’entend plus ses anciens électeurs qui iront à la pêche aux prochaines élections.
Brennus : Excellent
A. Lambert est un homme posé et pondéré, parfaitement clair dans ses explication.
On peut surtout retenir qu’en réunisant les directeurs financiers des administrations pendant une demi-heure avec obligation de résultats on trouve dix milliards d’économie sur 1000 milliards quand même). Que dire s’ils y passent la matinée!
Trop compliqué pour l’Elysée et Matignon…
un peu d’humour : sondage
je ni comprends rien aux sondages, ce que je peux dire c’est que chez-moi en 2007 sur 4 personnes vivants au foyer les 4 voix ont étaient pour sarkozy pour un changement, mais vu la continuité dans le changement ces 4 votants sont perdus pour sarkotaxes en 2012 et que ce soit la gauche, l’extrême gauche ou droite qui l’emporte, de toute façon nous sommes des poulets, toujours prêts à être plumés !
ps : je ne suis pas protéger par le bouclier fiscal, loin s’en faut, mais je vois souvent sur ce forum, que ce n’est pas normal que les riches ne paient pas pour le RSA, moi je ne suis pas d’accord avec cela, car même si les riches payaient, cela ne me rendrai pas plus riche pour cela, c’est à l’état de faire des économies, plutôt que de créer des nouvelles taxes ! en disant, je prends mes respnsabilités, je crée un impots nouveau! ou il faut être courageux pour mettre un nouvel impots en service !
si dans votre foyer vous dépensez plus que vous ne gagniez, croyez- vous qu’a la fin du mois votre patron va vous augmenter ?
J’ai entendu ce matin que Mr Copé allait réfléchir sur le RSA à la suite des nombreuses contestations.
ATTENTION : ce n’est pas le RSA qui est en cause. Tout le monde s’accorde pour dire que c’est une bonne mesure, qui aide nos concitoyens, et nous mêmes ou nos enfants dans une période difficile tout en luttant contre l’assistanat.
C’est le financement du RSA qui est profodément injuste. Il pénalise les gens qui travaillent et qui ont fait des efforts pour faire quelques écomies.
C’est bien la gestion publique qui est en cause, l’argent distibué n’importe comment, sans que l’économie générale en profite, le gaspillage dans les ministères, le manque de cohérence dans les dépenses.
Il faut savoir quelle société nous voulons. Il nous faut protéger notre économie, et aussi la protection sociale de façon raisonnée, sinon, nous risquons d’évoluer vers une société ou ce sera la foire d’empoigne, ou les plus riches seront très riches et où il ya aura des mendiants dans les rues comme en Inde . Seulement, les français n’ont pas la soumission des indiens, ni la croyance qu’ils ont mérité leur situation du fait de leur karma et il y aura des révoltes. Est-ce cela que nous voulons.
Bon courage Mr Lambert pour continuer de défendre notre système économique et la paix sociale.
@ AB Galiani et Nicolas_Suede
1 – pourquoi cette notion d’actifs "hors exploitation", ça ne veut rien dire, Carrefour n’est pas propriétaire de ses locaux mais il les exploite, le statut de locataire est bien plus adaptable que celui de propriétaire, surtout quand on est face à la plus grande révolution technique du bâtiment depuis le néolithique qui arrive avec l’énergie 0, le 0 co2 etc. qui va couter des fortunes (non provisionnées bien entendu, je ne sais pas si vous avez une idée de ce que va couter le passage à 50 kwa/m2/an pour les 5 millions de logement sociaux que l’Etat finance, et pour tous les locaux qu’il occupe)
ça n’a pas de sens de faire un refus dogmatique : la sphère publique locataire pourra aura au moins se consacrer à sa mission au lieu de laisser partir en ruine ses actifs immobilier
2 – AB Galiani, vous vous trompez complètement, on peut trouver 500 milliards d’actifs publics à vendre facilement (5 EDF ça se trouve en une heur dont la moitié en immobilier) – enfin leur valeur baisse tous les jours en ce moment – c’est suffisant pour réduire le cout de la dette d’une bonne vingtaine de milliards, pour réduire le déficit de moitié
Ainsi la politique budgétaire de réduction des dépenses aura moins de mal à prendre le relai
Faites donc les calculs
JP, essayez de vendre 500 milliards d’actif rapidement sans faire baisser les prix …
Ceci dit, faire porter l’immobilier par le privé, génerait de la trésorerie pour l’Etat (1 fois, lors de la cession). mais, non seulement on ne remet pas en cause le mécanisme d’endettement, les déficits récurrents, mais en plus on les aggrave, car l’Etat devenant locataire devra payer des loyers …
Pareil pour EDF : cédez en une partie et vous réduisez le déficit d’une année. Et l’année d’après ça repart !
quelques points par rapport à l’interview video d’alain lambert
sur la forme :
toujours brillant .
un détail…il faut que les français « sachent » et non « savent »…
plus important : la taxation n’est pas tant celle de l’épargne que des revenus de l’épargne…
sur le fond :
ces revenus de l’épargne restent au total moins soumis à prélèvements obligatoires que ceux du travail : autour de 30% pour le capital, plus de 40% pour le travail…
un rapprochement des taux n’est pas absurde au nom de la « neutralité fiscale et sociale » : un revenu est un revenu quelle que soit son origine et doit être taxé de la même manière…
on peut aussi, c’est vrai s’intéresser aux dépenses avant d’augmenter les recettes…
la méthode proposée par Alain Lambert est amusante : les DFI ont toujours beaucoup d’idées d’économies, souvent irréalistes, parfois coûteuses à court terme,
mais cela vaudrait le coup d’essayer…
je vais apporter mon concours à ce concours d’idées simples et efficaces pour diminuer la dépense publique…
Et si l’on commençait par diminuer la taille du Sénat,
au lieu, comme aujourd’hui, d’augmenter son nombre de membres…
on pourrait par, exemple, le ramener à 200, le double des USA pour une population quatre fois plus petite…
combien de dizaines de millions d’euros économisés?
ou fusionner une partie de ses services logistiques avec l’Assemblée Nationale (là aussi comme le Congrès américain) , diminuer son budget "communication", par exemple en fusionnant les deux chaînes parlementaires, plus prestigieuses que populaires…
un peu moins de décor et beaucoup plus d’efficacité pourrait aussi s’appliquer ici…
voilà peut-être ce qu’Alain Lambert pourrait exiger dans le programme du futur président du Sénat….
@ AB Galiani
bien entendu le désendettement doit aller de pair avec un programme de remise en equilibre du budget, que devenir locataire n’est jouable que s’il y a rationalisation de l’emploi des locaux
mais il ne faut pas dire qu’on ne vend qu’un coup
on ne s’endette qu’un coup également
si l’Etat devient riche par la suite il pourra à nouveau acheter des biens de prestige et manger du caviar dans de l’argenterie XVIII°
mais tout se calcule en taux
ce qui n’énerve est le conservatisme rural : on ne vend pas son patrimoine
c’est fait, quand on est couvert de dette on a plus rien
Il y a quand même un engagement à tenir : celui de la dette à 60% du PIB. Il va bien falloir faire quelque chose