PARIS, 3 sept 2008 (AFP) – La création d’un revenu de solidarité active (RSA) pour lutter contre la pauvreté est saluée par 74% des Français, mais plus de 60% d’entre eux n’approuvent pas le mode de financement retenu, selon un sondage réalisé par l’Ifop pour le quotidien gratuit Metro à paraître jeudi. Selon le sondage, 74% des personnes interrogées estiment que le RSA constitue un « assez » ou « très bon » dispositif pour améliorer la situation des personnes en situation de pauvreté et d’exclusion, tandis que 26% le jugent « assez » ou « très » mauvais. En revanche, seules 39% des sondés disent approuver le mode de financement retenu pour lancer ce RSA, une taxe annuelle de 1,1% sur les revenus du patrimoine (loyers) et de placement (assurances-vie, actions). Et au total, 61% ne l’approuvent pas, surtout les employés (70%) et les ouvriers (65%), mais aussi plus de la moitié (51%) des professions libérales, et cadres supérieurs.
Le sondage a été réalisé sur un échantillon de 1.010 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas (âge, sexe, profession..) par questionnaire autoadministré en ligne, du 1er au 3 septembre.
im/ei AFP
Qu’en pensez-vous ?
Jeune chef d’entreprise, (24ans),
Je suis pour un système Britannique qui pénalise ceux et celles qui peuvent travailler mais qui ne travaillent pas pour des raisons de confort plutôt que pour un système qui remercie l’effort.
Le travail est à mon sens un devoir plus qu’un droit dans un pays développé tel que la France.
Je termine mon propos en indiquant que j’ai fortement apprécié votre intervention sur JDF notamment lorsque vous indiquez que "Rigueur" n’est pas un gros mot.
En effet, une entreprise qui disposerai d’un situation comptable similaire à celle de l’état ferait mieux d’être gérée trés rapidement avec rigueur.
La rigueur, c’est le sérieux dans la gestion, tout simplement.
Cordialement.
En toute logique , est-il normal de faire payer un impôt à celui qui travaille pour que son voisin puisse reprendre un emploi ,et de plus pour ,en finale ,gagner autant que lui et peut-être même plus. Soyons sérieux.
La réinsertion doit être encouragée ; en effectuant plus de contrôles et en faisant quelques économies il est certain que l’on aurait pu financer ce projet sans problème, mais il faut le vouloir … et il est certainement moins difficile de créer un nouvel impôt "idéologique"
Bravo YOHANN , ton commentaire est plein de bon sens, mais notre Gouvernement en a t’il encore ?
Je suis pour le système suisse avec une commission de citoyens qui jugent de l’opportunité de donner des aides aux faibles revenus sur étude de dossier individuel notamment ceux qui choisissent délibérément un mode de vie asocial, refusent de travailler, on manifestement des ressources non déclarées etc.
je suis pour le système anglais ou la notion de plafond de ressource est étendue au patrimoine du bénéficiaire, par exemple l’attribution d’un logement social est impossible à qui possède un patrimoine suffisant pour se loger
je suis pour le système portugais de cotisation forfaitaire aux régimes de sécurité sociale car plus on gagne plus on gagne
etc
etc
Comment ne pas réagir devant un Gouvernement aussi entêté qui préfère continuer, dans une indifférence totale , à gaspiller, en donnant n’importe quoi à n’importe qui, plutôt que de reconnaitre qu’il s’est trompé, il persiste et signe , chaque jour on en remet encore une nouvelle couche, est-ce que N.S. ne parvient plus à maintenir ses troupes ou est-il devenu ,à ce point , différent de l’homme que nous avons élu en fonction de ses promesses ?
Le malheur dans tout ça, c’est que notre plongeon continue et , sans être de nature pessimiste , il est à craindre que nous ne soyons pas au bout de nos surprises?
La grande majorité des Français est d’accord pour aider les sans emplois à retrouver dignement un travail. La grande majorité des Français est aussi d’accord pour partager un État qui assure une certaine répartition des biens et des richesses pour le bien de tous. Mais ceci ne veut pas dire gaspillage, surtout quand on prend aux Français l’argent qu’ils n’ont plus en pure perte. Plus on paie de prélèvements obligatoires, moins nos responsables se sentent tenus de gérer la dépense publique avec rigueur.
La question du financement du RSA n’est pas perdue. Celle de la réforme de la dépense publique non plus. C’est à chaque Français de s’impliquer dans le débat en faisant savoir – par courriel ou par courrier – ses opinions fermement et directement auprès de Nicolas Sarkozy, de François Fillon, de chaque ministre, des conseillers des ministères, de son député, de son sénateur, auprès des responsables de partis, des journaux et des journalistes.
Bien sûr, ça demande un peu de temps. Mais c’est le moyen le plus efficace. Celles et ceux qui ont tout à gagner du statu quo misent sur notre mollesse et notre inertie.
Aujourd’hui, il ne suffit plus d’élire des gens sur des discours et de leur laisser ensuite libre cours dans l’exercice de leur mandat. On n’élit pas quelqu’un comme si on lui accordait une "green card" lui donnant le droit de vivre à sa guise les ores de sa charge comme un privilège. Aujourd’hui, nous attendons de nos responsables et de ceux qui int en charge le bien public la tenue des engagements et des résultats concrets.
L’efficacité et le courage de nos hommes politiques, la rigueur de la gestion des administrations dépend de notre niveau d’exigence et de notre capacité à leur faire savoir.
De plus en plus d’investisseurs étrangers deviennent propriétaires des plus belles proprités de France, avons-nous tout simplement commencé à vendre notre argenterie ? il est bien évident que les Français ne plus assez riches, d’ailleurs , on les a gentiment incités, par le biais de l’impôt "idéologique" à aller voir ailleurs ! seuls les bons moutons restent encore à tondre , et après ?
Je pense que ce sondage illustre deux choses ; les Français sont prêts à consentir à des efforts…Mais seulement, et seulement si….L’effort est partagé.
Or force est de constater que la plupart du temps – et l’équipe actuelle n’y coupe pas – les "politiques" demandent aux citoyens de faire des sacrifices sans en faire.
C’est la politique de "fais ce que je dis, pas ce que je fais". On en a des illustrations tous les jours.
Prenons quelques ex. Il est normal que le chef de l’Etat et les élus de la nation disposent de tous les moyens nécessaires a leurs charges. Mais, qu’ils les augmentent chaque année, alors que le pays souffre, est endetté comme jamais, est particulièrement énervant, sinon provoquant.
De la même façon, il aura fallu attendre cinquante ans de Vème République pour que la Cour des Comptes soit désormais autorisée à ausculter le budget de l’Elysée et celui de l’Assemblée ! On est bien loin du rapport Necker qui révélait le montant des pensions des courtisans, les dépenses du roi et de la reine, "l’argent de poche" des princes de sang, le coût de la guerre, etc. Ou de la "transparence" (au commencement) des "notes de frais" des députés de 1789…Rendues publiques par le biais du Moniteur !
Les élus, en France, sont de grands adeptes du « Faites ce que je dis mais faites pas ce que je fais ». L’administration est sommée de se réorganiser pour économiser huit milliards d’euros avant la fin du quinquennat, mais ceux qui lancent ces réformes et les votent semble s’exclure de l’effort collectif !
C’est une attitude qui est consternante, d’autant que les élus ne se rendent pas compte de l’effet désastreux que cela provoque chez les citoyens : la "légende" des élus rentiers vient de là. Le 21 Avril 2002 aussi. Et je suis prête à faire le pari avec vous que si les élus se montraient plus vertueux, les citoyens adhèreraient plus facilement aux réformes, accepteraient plus facilement les sacrifices à consentir, et…Frauderaient moins. Sinon plus.
La gestion pour le moins dilettantes du budget de l’Elysée comme les privilèges des députés (retraites en béton et distribution discrétionnaire de subventions) contredisent la rigueur affichée. Les caisses sont vides…Mais on continue de s’amuser comme à Versailles on dansait alors que le pays s’enfonçait dans la détresse et la misère.
Incontestablement, c’est sous les ors du Sénat qu’on vit le mieux. Son président depuis 1998, Christian Poncelet, s’y trouve d’ailleurs si bien qu’il n’exclut pas, à 80 ans, de rempiler à l’issue des élections de Septembre.
La République entretien un monarque au palais du Luxembourg
Comme la Reine d’Angleterre, le président du Sénat à sa liste civile. Négocié très discrètement avec les questeurs de cette même assemblée, le budget dévolu à Christian Poncelet n’est pas rendu public mais il atteindrait environ 2,5 millions d’euros. De quoi employer une vingtaine de domestiques dans deux appartements de fonction, là au cœur du palais l’autre en face du Sénat, mais aussi de garnir sa cave de grands crus (8 500 bouteilles), financer force diners et coktails (600 000 euros de frais de bouche par an) et voir du pays (350 000 euros de voyages).
La chambre du Sénat prend aussi en charge 25 conseillers et 17 secrétaires, les 15 Peugeot 607 de fonction qui promènent tout ce petit monde, et bien entendu l’indemnité du président de 180 000 euros par an.
Mais soyons juste. L’assemblée nationale défend son régime de retraite très spécial, elle. Dans sa juste lutte contre les régimes spéciaux de retraite la majorité parlementaire à oublié d’en épingler un : le sien. Un seul mandat de députés de cinq ans ouvre en effet le droit de 1 550 euros par mois, l’équivalent de ce que perçoit en moyenne un salarié du privé au terme d’une carrière complète. Pour financer ces charentaises en or massif les députés se votent les subventions nécessaires (53 millions d’euros en 2007) au renflouement permanent de leur caisse, puisque leurs cotisations ne couvrent que 12% des prestations versées.
A la présidence de la République les primes ont augmentés de 11%
En 2007, les dépenses de l’Elysée ont augmentées de 8,4%, trois fois et demie plus vite que celle de l’Etat. Le palais n’est pas réputé pour la précision de sa gestion car « l’Elysée n’est pas organisé pour lister ses dépenses et encore moins pour les gérer ! » peste le député socialiste René Dozière, spécialiste de ces questions au gouvernement (il espère toujours obtenir le coût détaillé du voyage en Chine de Novembre dernier).
Depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy les effectifs sont passés de 960 à 1045 personnes, car le Président a renforcé la sécurité (de 65 à 80 policiers) et le staff de conseillers (de 91 à 117 contractuels).
La rémunération moyenne de ces derniers est passée de 36 000 à 42 000 euros et leurs primes ont été revalorisées de 11%. Enfin, M. Sarkozy s‘est déjà agrandi : et loue de nouveaux locaux au 22 rue de l’Elysée (400 000 euros par an) et à réquisitionner l’hôtel de Marigny jusqu’ici réservé aux hôtes de marque, pour loger la dizaine de hauts fonctionnaires qui planchent sur le projet d’Union Méditerranéenne.
L’Elysée et Matignon ont beau crié que les caisses sont vides et que la France est en faillite, il n’en demeure pas moins que l’un et l’autre sont d’accord pour voler dans des jets flambant neufs. Mise à la disposition de la présidence et du Premier ministre, la flotte aérienne et gouvernementale va être totalement renouvelée dans les cinq ans. Une urgence, n’en doutons pas !
Les deux Airbus A319 actuels seront remplacés par des A330, dont l’un devrait être aussi bien équipé que le fameux Air Force One du Président des Etats-Unis. Six jets flambant neufs (4 Falcon 2000 et 2 Falcon 7 X, le nec plus ultra de l’aviation privé) se substitueront par ailleurs à la flotte actuelle de Falcon 50 et 900 entré en service dans les années 1980. Pour limiter un tant soit peu les dépenses les anciens modèles seront revendus d’occasion mais l’opération devrait tout de même avoisiner les 300 millions d’euros.
A ses dépenses pas forcément toujours "nécessaires", se rajoute les 145 millions d’euros de subventions distribués sans contrôle au Parlement…Lequel aurait sans doute pu recevoir plus vite les comptes de l’Elysée…Si lui même n’était pas aussi méfiant à révéler l’emploi de cet argent…Laissant au passage les citoyens, les journalistes, et les partis style FN s’imaginer ou faire croire à la constitution de caisses noires dans les Hémicycles.
Tous les ans, l’Assemblée et le Sénat s’allouent une « réserve parlementaire » : 90 millions d’euros aux députés et 55 aux sénateurs, qui donnent à chaque élu une sorte de « droit de tirage » sur le budget de l’Etat pour financer des infrastructures ou des associations dans sa circonscription. Des députés décrochent plus de 100 000 euros, d’autres 30 000, et les novices ignorent parfois l’existence du système. Il n’existe aucune liste publique des projets financés. La encore, le Parlement qui exige la transparence de tous…Peut difficilement être crédible en ne pratiquant pas cette charité en commençant par lui même.
Sans doute une nouvelle manifestation de la rupture ! Délaissant la Citroën C6 blindée achetée par Jacques Chirac il y a trois ans, Nicolas Sarkozy se fait livrer une nouvelle Renault Vel Satis. Plus longue de 25 cm que le modèle de série, le véhicule sera aménagé en bureau roulant avec sièges en cuir, ordinateurs et équipement
de communication dernier cri. Le coût? C’est on même posé la question à l’Elysée?
Des sénateurs ont deux voitures avec chauffeur, une à Paris une en région. 23 des 331 élu du Luxembourg disposent chacun d’une «voiture de dignitaire». Un privilège réservé à la crème : le président, les 6 vice-présidents, les 3 questeurs, les 6 présidents de commissions et 7 responsables de groupes politiques. Ce sont 24 Peugeot 607, Citroën C6 et Renault Vel Satis (de 45 000 à 53 000 euros l’unité) que bichonnent, dans la cour les chauffeurs de la maison.
Organisés en tamdem (car ils sont aux 32 heures, pour 2 300 à 5 000 euros par mois), ces pilotes multiplient les trajets haletants : Sénat-aéroport, Sénat-restaurant.
Bien sûr, les élus pourraient aussi utiliser la vingtaine de voitures à disposition de tous, prendre un taxi (remboursé) voir s’aventurer dans le métro munis d’un pass gratuit. Ou encore…Emprunter la SNCF qui offre gratuitement le voyage à tous les élus.
Mais, en province ils ont souvent pris de mauvaises habitudes : 47 sénateurs sont aussi présidents de leur Conseil général, où ils ont droit à une limousine du même acabit … Quand aux autres, ils dépensent souvent leur indemnité mensuelle de « frais de mandat » ( 6 141, 33 euros ) chez un concessionnaire auto.
Que représenterait ces efforts? Rien, si l’on regarde à l’aune des économies réalisées. Mais symboliquement, l’impact serait démentiel !
Or, rien ne peut se faire sans confiance. Et sans…Solidarité vraiment…Nationale.
Bonjour,
Merci M LAMBERT pour votre courage politique pour vous opposer à la une pensée unique et consensuelle: augmenter les taxes pour servir les moins aisés.
Je suis conseiller en gestion de patrimoine, et je peux vous assurer que le financement du RSA va conforter les chef d’entreprises cédant leur entreprise de partir sous de meilleurs cieux. Nous avons vu partir les grosses fortunes, je peux vous assurer que c’est au tour des classes aisées maintenant de prendre la poudre d’escampette. Si demain, il ne reste que les classes moyennes pour tirer le pays vers le haut économiquement, cela ne va pas durer bien longtemps.
En conclusion, le financement du RSA st une mauvaise décision économique, politique et assure le passage de la gauche aux prochaines élections par un dégôut des classes moyennes. Quand l’effort est récompensé par un coup de gourdin, on sait ce qui arrive !!!
A bon entendeur !!!!!
Trés bien renseignée Annie. Heureusement qu’Olivier Besancenot fait partie de cette même classe politique autrement la révolution française bis ne serait pas loin….Pauvre France au sens propre et au sens figuré . Solidarité est un mot qui a été galvaudé et dont nos hommes politiques ne connaissent plus le sens; A part le pouvoir et l’argent ils nes connaissent plus grand chose de la France et des Français.
Terminons par une note optimisme : il ne reste plus que quatre ans pour avoir d’autres élections.
En attendant au travail pour payer tous ces gens
Pour chaque député nnon réélu les Français devront payer 417 120 Euros soit 60 mois x 6952 euros d’indemnités. Les ouvelle indemnité chômage des députés ! Gageons qu’il en est de même au Sénat, voire en pire.
La méritocratie au sommet de l’Etat n’est pas pour demain. Le porte parole du Président est…Consul à NEW York. Cela s’appelle une planque dorée. Plusieurs parlementaires battus aux municipales…Se retrouvent "inspecteurs de l’Education Nationale" ! Bien entendu…Ils ont des salaires supérieurs à ceux des "inspecteurs" en question moyens.
JL Debré avant de partir a fait voter une loi adoptée à l’unanimité (qui a dit qu’il était difficile d’obtenir un consensus gauche droite !) et dans le silence complet afin qu’un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour selon info sur site Assemblée nationale en net mensuel 5178 euros, brute 6 952 euros. Dans le même temps, la "majorité" UMP nous fait de jolis discours, et votent des lois…Sur les vilains chômeurs qui ne prendront pas le travail qu’on leur propose (mais s’est on posé la question de savoir si ledit "emploi" existe? Et si un recruteur est prêt, par ex, à employer pour une mission de secrétaire un cadre supérieur? Un botaniste? Ou un spécialiste de la réforme de l’Etat?)
Quand le chômeur lambda doit lui répondre à deux offres sinon adieu les allocs…Le député…Lui…Peut en refuser pendant x temps…Une fois revenu à la vie "ordinaire"…Puisque ses indemnités durent cinq ans! Chômeurs de luxe les battus des élections ! Et autrement plus coûteuses (par tête) que celle des chômeurs lambda.
Heureusement…La loi est la même pour tous…Qu’elle protège ou qu’elle punisse. On ne voit cependant pas pourquoi, avoir êté un élu de la Nation donnerait droit à de tels privilèges à la sortie du mandat. Serait il plus dur de se faire embaucher chez Auchan comme caissier quand on est ancien parlementaire que lorsqu’on est étudiant en botanique?
Un privilège d’autant plus scandaleux que le "recadrement" dans la vie active est possible, comme le prouve l’ex de Ministres ou députés sinon sénateurs, sortis de la "politique"…Et qui travaillent aujourd’hui à des postes autrement plus rémunérateur que celui de la grande majorité des Français. Qu’on ne me fasse pas croire qu’il soit plus difficile pour un député, en utilisant son "réseau" (qui est très large, vu le nombre de personnes qu"un député, au cours d’une législature est amené à rencontrer) de trouver un travail, que pour un jeune sortie récemment de la fac de lettres, et qui à ce titre n’a probablement pas un grand réseau.
Pourquoi ce dernier n’aurait il pas droit, pour se réinsérer, d’indemnités aussi prolifiques que les anciens élus du Peuple?
Dans la politique du "faites ce que je dis, pas ce que je fais" il est interdit à des enseignants par ex de faire autre chose que leur activité d’enseignant…Alors qu’il est tout a fait possible de cumuler les mandats. Ainsi donc, un enseignant doit il sacrifier éventuellement une remontée de son pouvoir d’achat…Pour être toujours présent devant ses élèves, et favoriser ainsi l’apprentissage par tous les Français des "enseignements" qu’on souhaite leur faire accroitre…Mais un élu, lui, peut cumuler tous les mandats qu’il souhaite, et cela même si cela nuit au pays…Comme le prouve notre dette publique monstrueuse, résultante, en grande partie, de "l’absence" des élus au Palais Bourbon et au Luxembourg (je dis bien au Palais Bourbon et le Luxembourg…Et non dans les Hémicycles : un parlementaire peut ne pas être en séance dans l’Hémicycle pour peu qu’il travaille en commission, ou qu’il soit en mission pour le Sénat par ex. En revanche, est il préférable que l’élu passe son temps à signer des autographes dans sa commune…Alors que l’on s’attaque au budget des finances nationales, un thème qui aura évidemment des répercussions sur l’avenir du pays?)
Une précision : certains élus arrivent à "cumuler" intelligemment. C’est à dire qu’ils jonglent habilement avec leur fonction nationale et locale, en se donnant des priorités, en utilisant leurs "assistants" parlementaires, ou leur "collistier" pour être tenus au courant des événements. Ces élus là, par ex, assistent à toutes les réunions sur le budget, aux réunions de groupe sur telle ou telle thématique au cours desquelles ils font part de leur proposition, assistent à des groupes de travail, et se gardent du temps pour leur mission locale.
Ces élus là, à mon sens, démontrent qu’ils sont "matures" pour faire plusieurs choses à la fois. Mais il y a les autres élus…Qui prennent une fonction nationale…Puis s’en désintéresse. Ceux là ne s’organisent pas intelligemment. Résultat? La France en pâtit.
Comme l’ont avoué, sur les trente dernières années, les parlementaires : "la pratique du cumul des mandats tient en partie aux facilités qu’offre aux parlementaires la détention d’un mandat local et a fortiori l’exercice d’une fonction exécutive". En clair, tant qu’il y aura de l’argent à se faire, il y aura cumul.
D"où à mon sens la nécessité de ne pas restreindre le cumul en lui même, mais le cumul en revanche, des indemnités. On verrait ainsi qui cumule dans le but louable d’agir pour la France, tant sur le plan local que national, et qui par contre ne le fait que pour l’argent.
Cela permettrait de la même manière de répondre à la question du "statut de l’élu" serpent de mer de nos "politiques". En effet, à l’heure actuelle, le mandat de maire est le moins bien rémunéré. Et pour cause : la France c’est 36000 (et des poussières) communes. Des petits villages, des petites villes, et quelques grosses agglomérations dans le tas.
Etre le maire de Bordeaux permet donc de se consacrer à son mandat local, là où le maire d’Issy les Moulineaux devra, pour vivre, cumuler avec un mandat national. Ou à défaut, une place au niveau du département, de la région, qui lui octroiera non seulement des revenus mais aussi un tas de privilèges: . appartement de fonction (spacieux, bien sûr), voiture (de forte cylindrée) et chauffeur (de maître).
Pour sortir de cette situation (si l’on s’en donne la peine) il n’y a que deux moyens : supprimer le nombre des communes en les grandissant (communauté de communes) c’est ce qui a été tenté sans réel succès (le contribuable paye non seulement la commune, mais en plus la communauté de commune, puisqu’au lieu des économies prévus par le plan de décentralisation on a assisté au contraire à une inflation des dépenses locales, notamment sur le plan du fonctionnement), soit on crée un statut de l’élu qui répond à cette question.
Dans le même genre d’idée, les élus se plaignent souvent de leurs manques de moyens pour controler intelligemment le Gouvernement. Sauf que précisément, c’est le Parlement qui se vote une "dotation" sur laquelle le Ministère des Finances n’a pas droit de regard. Preuve que les élus rechignent, visiblement, à faire leur travail correctement.
Néanmoins, il faut rester réaliste. Les élus n’auront jamais les crédits des élus américains. Pour une raison très simple : lesdits élus sont moins nombreux. Autrement dit, là où en France on mesure la Démocratie à l’aune du nombre de parlementaires…Les USA mesurent, eux, cette Démocratie, au nombre de moyens dont disposent les élus pour accomplir leur tâche…Y compris si cela nécessite une diminution des élus.
Les parlementaires américains sont certes mieux rémunérés, mais ils son
t moins nombreux (quatre fois moins de parlementaires qu’en France pour une population autrement plus importante…Et éparpillée sur le territoire) ne cumulent pas et tiennent davantage compte des souhaits de leurs électeurs. La France ne doit-elle pas entretenir moins de parlementaires, mieux les payer, et limiter ainsi la tentation du cumul ?
Entre plus de moyens mais moins de parlementaires et autant de parlementaires mais moins de moyens…Il faudra choisir.
Dans l’édit de convocation du 24/01/1789, le nombre total de députés à élire pour le royaume était de 1.200, dont 300 pour le clergé, 300 pour la noblesse et 600 pour le tiers-état.
A la proclamation de la République, les parlementaires décidèrent de diminuer leur nombre, tant par solidarité nationale, que par souci de recueillir la popularité des Français.
Et en 2008?
Le CPO (Cour des comptes) estime la fraude fiscale et sociale entre 29 et 40 milliards d’euros (dont 70 % de fraude fiscale) en précisanr qu’il s’agit d’un montant « plancher » qui n’intègre ni les irrégularités ni l’évasion fiscale internationale.
Alors que l’ effectif des contrôleurs du fisc a diminué de 10% en 8 ans, la mondialisation, la rapidité des échanges, la liberté de circulation des capitaux favorisent le développement de cette fraude, au service de ceux qui tirent leurs revenus de placement et de spéculations bourisères, surtout ceux qui disposent de placements et/ou de sociétés à l’étranger.
Donc les moyens de financer le RSA, il est facile de les trouver, cher LAurent CGP, sans faire prendre aux classes aisées la poudre d’escampette, et sans écorner les laborieuses économies des classes moyennes ou prolétaires, mais en faisant respecter la loi par les fraudeurs, c’est-à-dire justement, cher JP, "ceux qui choisissent délibérément un mode de vie asocial, refusent de travailler, ont manifestement des ressources non déclarées etc."
marche plus ce blog
sabotage ?
C’est franchement déconcertant et déroutant de s’apercevoir que N.S. et son Gouvernement continuent comme par le passé, l’impôt, toujours l’impôt, tout le contraire de ce qui a été promis et de ce qui permettrait une probable relance.
Le R.S.A n’aurait-il pas tout simplement été pensé pour se donner bonne conscience ??? mais à quel prix en décourageant une autre partie de salariés. La financement du R.S.A. est maladroit , cela frise même un certain manque de respect vis à vis de ceux qui se lèvent tôt le matin et ce depuis longtemps ! ce n’est pas forcément le montant de cet impôt qui est critiquable mais c’est sa symbolique.