Un débat légitime s’ouvre sur la question de savoir quelle voie est la plus démocratique pour choisir le candidat de la majorité sénatoriale à la Présidence de la Haute Assemblée. Est-ce un collège électoral exclusivement composé de sénateurs membres du Groupe UMP tout en sachant que celui-ci n’est plus majoritaire seul au Sénat ? Ou serait-ce un collège élargi aux autres sénateurs membres d’autres groupes et appartenant à la majorité sénatoriale ? Il y a des avantages et des inconvénients dans les deux hypothèses. Les UMP peuvent ne pas apprécier, en cas de scrutin serré, d’être arbitrés par les membres d’autres groupes. Et les membres d’autres groupes peuvent ne pas apprécier de se voir signifier un candidat choisi par les seuls UMP alors que ceux-ci ne sont plus capables de faire adopter le moindre texte sans l’appoint de leurs alliés qu’ils ne veulent pas associer à leur scrutin. En tant que citoyens bloggeurs qu’en pensez-vous ?
Merci de participer à ce débat de manière paisible et attentive aux arguments des uns et des autres. Une manière toute sénatoriale.
Je sais qu’Alain Lambert appréciera de connaître vos avis sur cette question qui l’embarrasse d’un point de vue démocratique.
Si les différents sénateurs qui appartiennent à la majorité présidentielle se retrouvent régulièrement pour voter les textes, il serait fort indélicat de les écarter de la désignation. Je pense que les sénateurs UMP sont en capacité d’ouvrir cette réflexion à leurs collègues. Pour que l’UMP désigne seule son candidat, il faudrait qu’elle puisse être majoritaire à la Haute Assemblée. Ce n’est pas le cas, alors n’est-il pas plus raisonnable de laisser de côté, un instant, l’étiquette? Nous parlons bien du futur Président du Sénat! je trouve même cela impertinent que de vouloir décider de son élection entre "amis". C’est à l’ensemble des sénateurs, de gauche comme de droite de décider et de voter pour celui qui pourra le mieux revêtir le costume. Rendez-vous le 1er octobre, et pas avant.
Avant d’aborder ce sujet, je souhaiterais savoir si Monsieur Lambert est tout a fait sur de vouloir se lancer dans le "bain" de la présidence du Sénat.
Il y en effet un aspect qui me semble très important : la vie familiale. Monsieur Lambert nous en fait d’ailleurs, à l’occasion, percevoir des bribes. Et puis…Aura t il toujours le temps de nous régaler avec ses photos, vidéos, et commentaires de la vie politique?
J’ai souvenir d’un certain Ministre du Budget très vivant, et sympa, devenu depuis Président du groupe UMP à l’Assemblée, et qui se prend maintenant, et c’est bien dommage, la tête avec sa fonction.
Je pose ces questions, car il est important d’avoir un "ancrage" familiale pour souffler, et de la "détente" pour espacer les temps de travail.
La France est une belle dame, extrèmement exigeante, et jalouse. Elle va demander beaucoup à Monsieur Lambert. Je pense que Monsieur Lambert doit en avoir vraiment conscience avant de s’engager. Après il sera impossible de revenir.
Pauline doit pouvoir voir son grand père de temps en temps !
Je pense que le dilemme dont vous parlez ne se pose pas réellement parce que l’élection du président du sénat qui aura lieu le 1er Octobre comporte 3 tours, et le 1er tour peut tout à fait jouer ce rôle de primaire et permettre de départager plusieurs candidats d’un même groupe politique.
D’un point de vue démocratique, la primaire UMP me semble être une très mauvaise chose parce que le groupe UMP est actuellement minoritaire au sein de la haute assemblée et il le sera encore plus à l’issue des prochaines élections sénatoriales. Néanmoins, la désignation d’un candidat par l’UMP au cours d’une primaire entrainera mécaniquement son élection à la présidence du sénat alors que son groupe n’est pas majoritaire.
Nous aurons donc dans ce cas un président du sénat représentant d’un groupe minoritaire et qui aura alors beaucoup de difficultés à obtenir l’adhésion d’une majorité de sénateurs pour l’adoption
d’ambitieuses réformes de structures essentielles à la modernisation et au développement de notre pays. Le meilleur candidat de l’UMP ne sera pas nécessairement le meilleur candidat d’une majorité sénatoriale élargie.
Pour parvenir à respecter au mieux ces deux critères de démocratie et d’efficacité, je pense que l’élection du président du sénat devrait se faire, comme le propose Alain Lambert, sur la base d’une majorité d’idées et dépasser les traditionnels clivages politiques des groupes parlementaires. Dans ce cas, les projets de tous les candidats
devraient être soumis directement aux votes de l’ensemble des sénateurs lors de l’élection du 1er Octobre.
Pour ma part, l’organisation d’une primaire au sein de l’UMP est donc à proscrire.
l’actualité plus ou moins récente montre que la France est gouvernée du 57 rue du Faubourg St Honoré et seulement de cette adresse. L’intérêt du mode de désignation du président des assemblées parlementaires est pour moi proportionnel à leur pouvoir, c’est à dire très limité
Tout d’abord merci M. le sénateur d’être attentif à notre point de vue.
C’est une question importante que celle des primaires au sein de la majorité présidentielle. En tant que responsable des Jeunes Centristes 72, jeunes du Nouveau Centre et jeunes favorables au rassemblement des centristes initié par Jean Arthuis, je voudrais d’abord rappeler que nous sommes des partenaires de la majorité présidentielle. Nous voulons être acteurs de la modernisation de notre pays en préservant notre indépendance politique.
Nous sommes favorables à des alliances, si elles se font dans la clarté et le respect.
Dès lors se pose la question des primaires. Pas seulement pour la présidence du Sénat, aussi pour la présidence des conseils régionaux.
Pour qu’il y ait partenariat, il faut bien entendu que nous puissions contribuer au projet, aux réformes, que nos propositions soient prises en compte. Il faut aussi que notre avis soit recueilli, par exemple sur le choix du président. C’est pourquoi j’approuve l’idée d’étendre les primaires à l’ensemble des groupes politiques de la majorité présidentielle.
Comme vous le soulignez, l’UMP ne peut constituer une majorité sans ses partenaires parlementaires. Ce serait donner un sens supplémentaire à l’ouverture politique que d’associer les autres groupes de la majorité à ces primaires. Nos militants et plus encore nos électeurs attendent de nous d’être acteurs de la majorité présidentielle, pas spectateurs d’un choix aussi important que celui de la présidence du Sénat. Les parlementaires UMP ne veulent pas que le parlement soit une simple chambre d’enregistrement, qu’ils comprennent que ce n’est pas non plus le souhait de notre groupe au sein de la majorité sénatoriale.
Je ne connais pas les modalités de vote. Quelqu’un pourrait-il m’éclairer sur ce sujet.
Merci et bon dimanche à tous
C’est tellement évident,compte tenu de l’actuelle composition du Sénat qu’il faille ,si primaire il doit avoir,au sein de la majorité,que cela ne se limite pas au seul groupe UMP qui n’y est plus majoritaire.
Continuez Alain Lambert de convaincre pour que le bon sens politique l’emporte chez vos collègues sur ce point.
Par ailleurs certains candidats à la présidence déclinent mot à mot,thème à thème ce que vous développez depuis quelques jours.
Je préfère quant à moi l’original,surtout qu’avec Alain Lambert nous avons l’assurance de la force de ses convictions, pour qu’ une fois élu,
il mette en oeuvre ce pourquoi il aura été élu .
Ces méthodes de primaire ne sont pas une bonne idée, restreinte ou ouverte
Souvenez-vous de la primaire pour les présidentielles au PS, c’était une horreur qui a bien contribuer à affaiblir le parti
Vous imaginez si le PS avait fait entrer toute la gauche dans sa primaire…
Etaler sur la place publique son linge sale n’est pas une bonne idée, ce genre de chose doit se régler en famille
Si vous pensez que votre heure a sonné allez y.
Faites le sans l’aval de vos pairs qui sont soumis à l’exécutif et à tous les compromis possibles
vous le savez bien
La décision c’est à vous de la prendre selon vos convictions.
Comme Marini qui y croit.
Vous devez en parler avec lui, c’est le seul à y croire.
A votre place j’irais car la situation des finances publiques va encore se dégrader et vous êtes un des seuls avec Marini à en avoir conscience.
Vous pouvez jouer un rôle positif dans un mauvais moment de l’histoire du pays.
La réponse est dans la question.
L’élargissement est une manoeuvre politique qui profite à celle ou celui qui bénéficie du report de vote externe à la majorité.
C’est une manoeuvre du type que j’exècre car elle consiste à se débarrasser du candidat naturel au profit d’un opposant.
Mais en définitive, je m’en fiche comme de mon premier biberon, parce que je ne suis pas concerné …. ou de si loin …..
La réponse est dans la question.
L’élargissement est une manoeuvre politique qui profite à celle ou celui qui bénéficie du report de vote externe à la majorité.
C’est une manoeuvre du type que j’exècre car elle consiste à se débarrasser du candidat naturel au profit d’un opposant.
Mais en définitive, je m’en fiche comme de mon premier biberon, parce que je ne suis pas concerné …. ou de si loin …..
La réponse est dans la question.
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Mais en définitive, je m’en fiche comme de mon premier biberon, parce que je ne suis pas concerné …. ou de si loin …..
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C’est une manoeuvre du type que j’exècre car elle consiste à se débarrasser du candidat naturel au profit d’un opposant.
Mais en définitive, je m’en fiche comme de mon premier biberon, parce que je ne suis pas concerné …. ou de si loin …..
La réponse est dans la question.
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La réponse est dans la question.
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C’est une manoeuvre du type que j’exècre car elle consiste à se débarrasser du candidat naturel au profit d’un opposant.
Mais en définitive, je m’en fiche comme de mon premier biberon, parce que je ne suis pas concerné …. ou de si loin …..
Il me semble que les primaires, entre les candidats d’un parti, favorisent le(s) candidats de l’appareil. S’il s’agit de primaires au sein d’une majorité réunissant plusieurs partis, à quoi bon? Mieux vaut, dans votre cas, rechercher une majorité d’idées autour d’un projet et vous présenter librement.
Mais, au cas où vous seriez élu, quelle sera votre attitude par rapport à vos autres mandats? Par rapport à votre liberté de ton concernant la dépense publique?
AL se trouve face à un vrai dilemme.
Si son parti maintient le principe d’une primaire, il risque de ne pas être choisi comme candidat et ne peut plus alors se présenter en indépendant. S’il se maintenait dans cette hypothèse, il serait alors considéré comme un dissident et aurait peu de chances de passer.
S’il veut être sûr de pouvoir se présenter pour défendre ses idées, je ne vois qu’une solution c’est de quitter l’UMP et de se présenter sous une étiquette de rassemblement, il risque alors aussi d’être battu mais au moins il aura essayé.
Je verrais plus de panache et de cohérence à adopter cette deuxième attitude.
Et que risquerait-il à jouer complètement la carte de l’indépendance ?
@ Vous posez la question essentielle : Comment faire vivre ses idées quand vous pensez, sans excès, qu’elles sont essentielles pour votre Pays. Vous êtes enfermé entre des fidélités contradictoires : celles à l’endroit de vos convictions qui justifient votre engagement, celles à l’endroit de vos amis, car derrière les groupes parlementaires ce sont des personnes qui vous font confiance et qui se fait une certaine idée de la pratique politique de groupe. C’est à s’arracher ses derniers cheveux. Pour l’intant peu importe ma personne, allons-y à fond sur les idées !
Pourquoi pas un intermédiaire entre les deux (collège exclusivement UMP ou élargi) : faire émerger une liste de plusieurs noms (entre 1 et 3) par un collège élargi puis éventuellement, si aucun nom ne se détache, ou si la majorité ne se retrouve pas dans le résultat, un second tour ne faisant intervenir que les noms qui ont eu la préférence du collège.