Philippe Marini , Rapporteur Général du Budget au Sénat, publie une Tribune très intéressante sur le « Sénat de la Réforme » dans le quotidien « la Tribune ». Nos positions sont voisines, pour ne pas dire identiques, sur de très nombreux sujets puisque nous avons travaillé ensemble au sein du « nouvel élan pour le Sénat », Sujet éternel qui ne trouve jamais de débouché responsable. Il ne cache pas ses idées et je les partage. J’imagine que ce n’est pas le cas de tout le monde. Ce billet devrait donc donner lieu, entre nous, à des débats intéressants qui ne doivent cependant pas vous détourner de ceux que nous menons simultanément sur la « refondation » du Sénat, terminologie pour laquelle je penche plutôt. Mais c’est une question de nuances plus que d’avis différents. En tous cas, le Sénat fait l’objet d’une vraie attention de la presse, c’est un vrai plaisir et un immense encouragement.
"ce n’est pas le cas de tout le monde" écrivez-vous. Pourriez-vous être un peu plus explicite ?
On a déjà vu, ici, Jean-Pierre Raffarin tendre sa sébille (non sans oublier de signaler que lui, au moins, avait une expérience internationale…).
Donc le club des refondateurs du Sénat semble faire tâche d’huile. Non ?
Philippe Marini a été excellent, il vous cite, il s’inscrit dans la lignes des travaux menés par votre équipe
il se montre tout à fait déterminé, excellent.
Je crois qu’aujourd’hui nul ne peut faire seul, regardez comme Sarko se plante avec son systéme napoléonien
Les encouragement "Alain Lambert président" me paraissent dépassés
faites équipe si vous voulez vraiment faire des choses.
Il faut impérativement que vous fassiez élire une équipe et que ni l’un ni l’autre ne soyez le Fillon de l’autre
Ce même jour, Philippe Marini s’exprimait sur le sujet, dans " Le Figaro " ( ITW d’ Olivier Pognon ). Sans vouloir chercher la petite bête j’ai relevé dans ses réponses des propos qui, à mon humble avis, pourraient prêter à confusion :
A la question " Qu’est-ce qui vous a incité à vous placer aussi sur la ligne de départ " ( aprés gérard Larcher, Jean-Pierre Raffarin et Jean-Claude Gaudin ), il répond :
" Ce n’est pas une démarche personnelle, c’est une démarche d’équipe… Je suis, avec Jean Arthuis, Alain Lambert, Hubert Haenel et Dominique Leclerc, à l’origine du groupe de travail " Un nouvel élan pour le Sénat "… Pour nous, le fond prime la forme. Nous voulons convier nos collègues à prendre en main l’avenir du Sénat…"
Philippe Marini, qui est donc le premier membre de ce groupe à annoncer sa candidature à la présidence du Sénat, ne se pose-t-il pas ainsi en leader ou tout au moins en représentant du groupe, excluant ainsi ( par solidarité ) toute candidature d’un autre membre ?
Qu’en pensez-vous Monsieur Lambert ?