Je découvre à l’instant sur le site du Figaro.fr une Tribune que je souhaitais publier, en ces temps agités, entre l’Exécutif et le Parlement, au lendemain de la réforme de nos institutions. Je vous demande la faveur de lire attentivement ce texte et me dire en toute franchise et dans la sincérité la plus exigeante entre nous ce que vous en pensez. Vos commentaires auront une très grande influence sur la suite que je donnerai à mon engagement dans la politique nationale. Je n’ai guère utilisé, depuis l’ouverture de ce blog il y a déjà 3 ans, cette pratique pour connaître votre opinion. Si j’ai choisi de le faire cette fois, c’est parce que cela revêt la plus haute importance pour moi. Je compte sur vous pour votre réponse et également pour diffuser auprès de tous vos amis le lien sur le présent billet. Merci beaucoup d’avance. Fidèlement,
Pour lire tranquillement la Tribune : Cliquez-là !
Mais, surtout, revenez la commenter sur ce blog ! Merci.
S’il est avéré vraiment que la gauche ne peut cette fois l’emporter, je souhaite de tout mon coeur qu’elle vote pour M. Lambert et non pour un vieux renard de la vieille droite. Elle a une occasion unique d’influencer le vote et j’espère qu’elle va en profiter pour montrer qu’elle est constructive.
Eh les bloggeurs, on ne va tout de même pas manquer l’occasion unique qui nous est offerte de nous battre pour avoir un président du Sénat bloggeur. Nous serons les premiers dans le monde, cette fois. Allez on s’y met tous ?
Qui est le deuxième homme de l’Etat ? Je serai prêt à parier que pour la majorité des Français, c’est le Premier Ministre. Loin de dévaloriser le rôle de ce dernier, il est évident que, aujourd’hui, le Sénat a Perdu de sa grandeur et de sa popularité. Il faut à sa tête un homme neuf, prêt à mettre en place des idées nouvelles et qui fasse apparaître le Sénat non comme un contre-pouvoir, mais comme une force de proposition supplémentaire, ce qui est une véritable chance ! Etre le deuxième homme de l’état, ce n’est pas se situer en deçà du Président de la République, mais bien à côté ; comme Alain Poher, européen convaincu et secrétaire d’Etat au budget (comme quoi…) a su le faire avec de Gaulle…
Super l’idée de "petit électeur". Allons-y. Les petits électeurs que nous sommes veulent donner leur avis. Ecrivons à nos Sénateurs respectifs pour exprimer notre souhait.
C’est un vrai plébiscite !!!!!!
J’ajoute ma voix avec une petite interrogation.
Quand j’étais élu local, nous n’étions qu’une partie de conseillers municipaux à être "Grands électeurs"
Pourquoi donc, tous les élus d’une commune ne participeraient-ils pas à l’élection des Sénateurs ?
J’attends du nouveau Sénat, des propositions sur la simplification des missions des niveaux de pouvoir territoriaux, la transformation des intercommunalités en Super communes comme dans toute l’Europe, etc.. ; enfin tout ce qui permettra d’optimiser ces structures pour les rendre plus efficientes et lisibles.
Au Sénat, de montrer la voie de la modernisation.
Il en sera plus crédible auprès d’une majorité de Français qui ne sont pas ses électeurs.
M. LAMBERT vous êtes le seul à pouvoir réveiller le Sénat . Allez-y, vous le méritez non seulement par la consistance de vos propositions mais aussi par les valeurs que vous représentez. La France a besoin de vous.
Dans le brouillard institutionnel actuel, on est heureux de lire ces propos. Le Sénat peut avoir un rôle important et aider la France à "se relever". Les missions telles que la simplification du droit ou encore le chantier de l’organisation territoriale sont des priorités qui doivent être à l’ordre du jour. Comme il est rassurant de savoir que vous continuez votre combat pour l’efficacité de l’action publique…
c’est la première fois que je vois un sénateur ayant un programme pour le sénat. A un moment our le Président de la République contre l’avis de tous y compris de la CGT, veut instaurer une taxe (RSA) sur les économies des "petites gens", il est temps que le Parlement et notamment la chambre haute retrouve une autorité.
Mon cher Alain,
Je partage ta vision ambitieuse du Sénat, telle que tu l’as exprimée dans le Figaro samedi. J’en rappelle quelques points clé :
– l’autonomie du Sénat fera son autorité ;
– la simplification du droit limitera le bavardage de la loi ;
– la "maison des collectivités locales" doit être la maison de l’anticipation ;
– la démocratie a besoin d’un pacte majoritaire et ce pacte doit permettre des majorités d’idées.
Mes réflexions rejoignent ainsi les tiennes, elle prendront la forme d’une contribution au débat. J’y mets la dernière main et je te les passerai très prochainement.
Tu évoques à juste titre aussi l’élaboration du droit européen, je pense qu’il ne faut pas oublier, non plus, les exigences de l’action internationale nécessaires à notre compréhension du monde et à ses enjeux. L’été, avec l’Afghanistan et la Géorgie, vient de nous rappeler que le monde était dangereux et qu’il fallait être capable de prévenir les périls.
Avec amitié,
jpr
" chat eschaudez iaue creint " ( chat échaudé craint l’eau froide ).
Ne craignez-vous pas Monsieur Lambert que " les si gentils marquis de la Cour qui sont allés dire au Président que vous vous autoproclamiez Chef de la majorité " à propos du RSA, ne soufflent cette fois à l’oreille du Chef de l’état que "vous vous autoproclamez nouveau Président du Sénat "…
Méfiance… Méfiance !…
En créant le Buzz sur votre blog vous vous exposez aux critiques, aux attaques masquées, aux coups de Jarnac ?
Loin de moi l’idée de contester la légitimité de votre " éventuelle " candidature " mais il est évident que votre démarche est atypique, novatrice en la matière.
Elle risque donc fort de déranger, d’exaspérer, de gêner aux entournures… et donc de provoquer des réactions désagréables.
A moins…
A moins que vous ayez pris la sage précaution, non pas de lui demander son autorisation, mais d’informer au préalable le Président de votre initiative ?
Pour rebondir sur le post de JP Raffarin sur l’action internationale, et étant expat moi-même, j’ai pu constater sur le terrain lors de visite de ministres, et de délégations parlementaires des deux assemblées l’excellent niveau information dont ils disposaient et l’écoute attentive qu’ils portaient sur place.
Vu le flot d’ânerie déversé par les média, notamment sur l’Afghanistan, et donc par conséquent le faible niveau d’information dont dispose les français pour se faire une opinion, il serait bon que les parlementaires communiquent beaucoup plus (et mieux !) sur ce sujet, disposant eux, d’information et de témoignage recueillit sur le terrain.
Il est affligeant, en écoutant les radios, ce matin que :
Les couacs gouvernementaux reprennent,
La pétaudière "Elysée et Matignon" s’est remise à fonctionner.
Tout va bien, quand, même puisque l’on vient de vivre à La Rochelle, le maelström socialiste est presque aussi destructeur que Gustav..
La France est riche de son impuissance et de son verbiage inutile !
Alain,
C’est certainement au coeur de ce que représente le Sénat, à savoir les territoires, le territoire, que tes compétences et ton expérience seront à leur meilleur emploi!
Tu proposes un projet: que les grands électeurs concernés par le prochain renouvèlement s’en imprègnent et donnent un mandat impératif au candidat au Sénat à qui ils apporteront leur voix, au delà des préférences partisanes!
Pour les autres départements, c’est à une interpellation et une mobilisation des Sénateurs qu’il faut procéder.
Voilà enfin un vrai programme de campagne pour les élections sénatoriales, puis pour l’élection du Président.
Les citoyens, les élus locaux doivent entrer en campagne,ta tribune a été publiée dans le "Figaro", il faudrait qu’elle le soit dans la PQR et dans les hebdos locaux……
Le débat doit s’installer dans tous les départements. Aucun citoyen, aucun élu local de base ne peut contester de bonne foi la pertinence de tes propositions, alors prenons tous notre part de responsabilité pour convaincre une belle majorité de Sénateurs de t’élire à la Présidence de la Haute Assemblée!
D’accord avec la plupart de ce que vous avez écrit. Je retiendrai un point qui m’intéresse plus particulièrement, c’est celui de l’expertise. Je suis un lecteur plutôt attentif des travaux de nombre de sénateurs et de commissions sénatoriales, et il m’arrive assez souvent de lire les compte-rendus des débats du Sénat.
Parce qu’il n’est pas immédiatement impliqué dans les querelles partisanes et soumis à au devoir de plaire à tout prix, du fait de son mode de renouvellement, le Sénat échappe aux formes les plus communes de la démagogie. Les débats qui s’y déroulent sont donc plus sereins, et le bien commun davantage ménagé.
Revers de la médaille, le Sénat s’aventure sans doute moins que l’assemblée nationale dans l’innovation politique ; mais, il examine et vote des textes souvent en connaissance de cause, généralement à la suite de l’exposé d’un rapport souvent complet et éclairant.
C’est à mes yeux une institution tout à fait complémentaire de la chambre des députés.
Je crois qu’un projet visant à "dépoussiérer" nos chers élus du seigle et de la châtaigne est un projet moderne et vivant pour notre démocratie…préserver les atouts du bicamérisme avec un Sénat, garant de la représentation territoriale avec ses mouvements dégagés de l’agitation court-termiste de l’AN, tout en injectant des doses de dynamismes dans son fonctionnement interne, cela ne peut être que soutenu! tradition et modernité, un équilibre à trouver en somme!
M. Lambert,
Félicitation pour cette tribune. Synthétiser la question de l’existence même du Sénat (remis en question régulièrement), pour lui redonner une raison d’être au regard du plus grand nombre, en fixant quelques objectifs, est un travail délicat.
Or pour réaliser ces objectifs, il faut une légitimité supérieure à toutes les qualités que vous possédez (et elles sont très nombreuses). C’est la légitimité que possède le président de la République pour mener les réformes. C’est celle que possède le président même du Sénat pour réformer l’institution qu’il préside. J’espère donc que vous vous présenterez au "plateau" et que la majorité des sénateurs ait l’intelligence de vous élire. En tout cas, vous pouvez compter un soutien de plus. Vos combats pour l’inscription d’un plafond d’endettement dans la constitution, sur l’évaluation des normes et de la simplification du droit en général sont, même s’ils peuvent parfois paraitre éloigné du quotidien, les plus utiles, à mon humble avis, pour les jeunes générations (parole de jeune).
J’espère aussi qu’une fois ces objectifs réalisés, il y en a d’autres de prévu comme celui que la Sénat devienne la seule chambre représentative des collectivités territoriales et qu’il y ait une interdiction de cumul entre un mandat local et un mandat de député, pour faire de l’assemblée nationale la chambre du contrôle. Les parlementaires votent trop souvent en fonction et pour le territoire pour lequel ils sont élus avant de voter "intérêt général".
DE QUI SE MOQUE-T-ON ????????
http://www.lalibre.be/breaking_n...
France: croissance en berne, les clignotants au rouge pour le déficit !!!!!!!!
Voilà des mois que sur ce blog Alain Lambert, AB Galiani et quelques un des contributeurs lançons des cris d’alerte sur les déficits, les prévisions bidonnées, l’absence de rigueur de gestion; les fausses réformes et ……. l’autisme présidentiel continuait.
Après des mois passés au balcon, Noël se passera au tison si le fioul reste encore abordable
@ L’hérétique
Tout à fait d’accord avec vous ! Le Sénat contribue à la fois à la profondeur des analyses, à prendre du recul, à calmer le jeu en période d’échauffement et permet le dialogue extra-partisan.
Je suis un grand amateur de ses travaux
Votre tribune est intéressante mais il manque un point , pourtant vital, à votre analyse.
Pourquoi l’UMP qui promettait en 2007 une démocratie exemplaire ne réforme t’elle pas le mode de scrutin du Sénat ?
L’institution que vous defendez tant a pourtant une terrible tare : elle ne représente rien si ce n’est elle même tant son mode de scrutin est injuste !
Songez que le Senat n’a jamais connu l’alternance, pourtant au vu des différents scrutins qu’a connu la France , la gauche aurait du y être majoritaire quelques années.
Bien que conscient que certains sénateurs font leur boulot, le Sénat n’évoque pour moi qu’une anomalie démocratique réactionnaire qui ne représente qu’elle même.
Tant que ce point n’aura pas été réformé (et celui qui réussira pourra réellement se qualifier de démocrate ) , toute autre analyse du Sénat revient à accepter ce couteau dans le dos de la démocratie.
J’ai consulté dans la journée de nombreux amis. Ils pensent tous que vous êtes le meilleur candidat, alors allez-y. Ils sont intéressés par votre programme, il ne faut donc pas tarder à continuer à le développer. On veut donner notre avis.
Monsieur Lambert,
Vous aviez très certainement votre réponse et tous ces commentaires viennent confirmer une attente ?
Merci monsieur Lambert de nous redonner espoir, il y a urgence.
A vous le libre arbitre.
Cordialement.
Bon courage pour redresser la France.
@ Emmanuel
Vous confondez l’AN et le Senat. Le plus important pour le Sénat est la qualité et la compétence de ses membres, quelqu’en soit son mode de désignation.
Le Sénat est un conseil des sages. Il n’est pas l’émanation de l’opinion française.
Si le mode de désignation du Sénat était semblable à l’AN, alors il ferait doublon et ne servirait a rien.
On peut imaginer un mode de désignation plus ouvert ou different. Pour l’instant, le Sénat represente les terrioires.
Et il ne faut pas oublier que c’est l’AN qui a le dernier mot.
Je viens de lire la tribune d’Alain Lambert, dans le Figaro du 29 août dernier. J’avoue que je me retrouve dans la plupart des points évoqués par le sénateur de l’Orne.
Je suis un lecteur plutôt attentif des travaux de nombre de sénateurs et de commissions sénatoriales, et il m’arrive assez souvent de lire les compte-rendus des débats du Sénat.
Parce qu’il n’est pas immédiatement impliqué dans les querelles partisanes et soumis à au devoir de plaire à tout prix, du fait de son mode de renouvellement, le Sénat échappe aux formes les plus communes de la démagogie. Les débats qui s’y déroulent sont donc plus sereins, et le bien commun davantage ménagé.
Revers de la médaille, le Sénat s’aventure sans doute moins que l’assemblée nationale dans l’innovation politique ; mais, il examine et vote des textes souvent en connaissance de cause, généralement à la suite de l’exposé d’un rapport souvent complet et éclairant.
C’est à mes yeux une institution tout à fait complémentaire de la chambre des députés.
Réponse à Alain Lambert
PAR NICOLE BRICQ
http://WWW.COMFINANCES.FR/INDEX….
A l’approche du renouvellement sénatorial du 21 septembre et dans la perspective de mise en oeuvre de la réforme constitutionnelle, le sénateur Alain Lambert (UMP) fait des propositions (Le Figaro des 30-31 août) destinées à la majorité sénatoriale et s’adresse aussi à la gauche. Il évoque ainsi "pour des thèmes spécifiques", la possibilité d’ouvrir à la gauche le pacte majoritaire au nom de "coalitions d’intérêt général".
Il serait intéressant qu’il en précise les thèmes. Les suites législatives du Grenelle de l’Environnement en feraient elles partie par exemple ? Après tout, la gauche sénatoriale n’avait pas boudé sa participation dans le suivi de son élaboration.
Alain Lambert fait référence à l’image de la LOLF qui caractérise l’état d’esprit de cette ouverture où, au sein de commissions spéciales, droite et gauche parlementaires avaient proposé au gouvernement de Lionel Jospin les termes de la Loi. J’ai fait souvent référence à ce travail, dont le gouvernement de François Fillon aurait pu puiser son inspiration pour préparer la réforme institutionnelle, après le travail des experts du comité Balladur.
Enfin, il insiste sur les actions de contrôle et d’évaluation de l’exécutif qui "doivent ignorer toute considération partisane". Sans doute, mais nous avons encore en mémoire les débats sénatoriaux lors desquels les collègues UMP sont restés sourds à nos amendements pour que l’opposition ait des droits propres et un non pas des aumônes de la majorité. Le sénateur Alain Lambert a fort à faire pour convaincre ses collègues de l’UMP.
Nous apprécierons sur pièces les intentions proclamées.
@BS :
Non je ne confonds pas même si le mode de scrutin de l’AN est lui aussi hautement contestable. (21 députés "Nouveau Centre" alors que ce parti ne représente quasiment rien, j’ai cru à une blague).
Vous dites que le Sénat représente les territoires. C’est archi faux. La preuve, ce que vous appelez les territoires sont à gauche , or le Sénat est de droite réactionnaire et conservatrice parce que son mode de scrutin sur représente de manière énorme les villages.
Je ne juge pas ici les opinions des villages. Mais leur surpoids très excessif dans les votes fait du Sénat non pas une assemblée de sage mais une anomalie grave de notre démocratie. Une sorte de gloubiboulga qui n’a que pour but d’assurer à la droite une majorité inamovible. (Les prédictions les plus optimiste parlent d’un retour de la gauche en 2014 !!!!!)
Bien sûr, tout ceci n’est pas la faute d’Alain Lambert ou des sénateurs en général mais leur faute a été de constitutionnaliser avant l’été ce mode de scrutin sans autre raison valable que d’assurer la majorité de leur idée pour quelques années de plus.
Aujourd’hui le Senat a surement des esprits mais pour moi en tant que chambre législative, le Senat trahit la démocratie. Peu importe ce qu’elle aura apporté à la France, le couteau qu’elle lui plante dans le dos par son mode de scrutin restera gravé dans l’histoire comme une des pires fautes politique de la démocratie française.
En plus n’oublions pas qu’en tant que chambre, le Senat doit refléter l’opinion française. (on ne rit pas !!!! ) Une chambre des sages, on appelle ça une haute autorité machin ou bidule et son avis n’est que consultatif.
Enfin non je ne prone pas de faire doublon avec l’AN, on peut imaginer beaucoup de modes de scrutin. Equilibrer l’actuel par exemple, ou pourquoi pas, soyons fous, une proportionnelle intégrale ? Quoi de mieux pour répresenter enfin tout le monde tout en conservant le scrutin majoritaire de l’AN ?
Ces idées ne sont pas de gauche ou de droite. Mais aujourd’hui elle sont taboues par réflexe politicien. Le jour où un candidat au plateau osera s’attaquer à ce problème, eh bien on aura sacrément avancer.
Je déclare clos le premier débat sur l’autorité et l’indépendance du Sénat ! Je vous propose de le conclure par la résolution suivante : Je m’engage à renforcer l’autonomie et donc l’autorité du Sénat. Sans nier « le fait majoritaire », socle de 5ème République, j’affirme mon attachement absolu à l’indépendance de la Haute Assemblée vis à vis de l’Exécutif, afin qu’elle ne soit plus utilisée par lui comme une sous-Assemblée-Nationale. A défaut de contestation cette résolution sera considérée comme adoptée. Merci.
Je vous propose d’ouvrir le second débat figurant au billet sur la simplification du droit ci-dessous :
http://www.alain-lambert-blog.org/index.php?2008/09/02/1895-bloggeurs-participez-au-projet-pour-une-grande-presidence-du-senat-de-la-republique-le-senat-doit-il-faire-une-priorite-de-la-simplification-du-droit
Et de revenir déposer vos commentaires ici pour conserver une unité au débat. Je sais cela ne semble pas simple, mais c’est quand même mieux ainsi. Merci.
Cher Monsieur Lambert, avant même toute "simplification du droit" qui semble t il pour vous signifie mettre fin à l’embonpoint législatif, serait il possible que vous preniez l’engagement "d’intéresser" les parlementaires à leur mission?
Certaines personnes, il n’y a pas si longtemps, on parlé de l’absentéisme des députés, et de la possibilité de mettre des sanctions financières pour le Parlement en cas d’absentéisme. Visiblement, alors même que les citoyens y sont favorables, naturellement les parlementaires sont contre, on ne peut que comprendre pourquoi.
Quand il arrive dans l’Hémicycle, c’est au Premier Ministre, et à ses Ministres, de communiquer intelligemment pour que les sénateurs
comprennent tout du discours du Ministre, qu’ils aient, oui ou non, une expertise dans tel ou tel domaine. Si vous voulez, un Ministre, c’est un peu un maître d’école. Quand il fait un projet de loi, ce sont les élèves parlementairess qui doivent comprendre ce qu’il leur dit, et non pas simplement les premiers rangs « d’experts ».
Si on explique un projet de loi avec des termes « techniques », connus des seuls "experts" immédiatement, les sénateurs « plongent » et c’est bien évident qu’ils finissent par lire la gazette du coin, en ne faisant plus attention à ce qu’on leur énonce.
En revanche, si le Ministre fait l’effort d’expliquer simplement, ou si "l’expert" sénateur fait l’effort d’utiliser des termes simples, les parlementaires s’intéresseront à la discussion.
Il ne faut pas s’étonner de l’absentéisme des parlementaires, dès lors que ce qu’on leur dit est incompréhensible. Pourquoi venir à des séances où l’on entend du charabia, et où le seul « passe temps » consiste à huer ses adversaires politiques ? Les parlementaires sont comme des élèves dans une classe. Si le cours est inintéressant, si le cours est difficile à comprendre, si le cours est ennuyeux, et que le seul « passe temps » consiste à discuter avec ses camarades de classe, comment voulez vous que les élèves y trouvent de l’intérêt ? Si les discours des Ministres sont destinés à des experts, si les discours des Ministres sont pleins de « difficultés » comment voulez vous qu’ils s’y intéressent ? Et qu’accessoirement, ils puissent défendre leurs concitoyens ? Peut on défendre quelqu’un ou quelque chose, quand on ne connaît pas l’ennemi ?
Je pense qu’il est très important de « sensibiliser » l’Exécutif, sur cet aspect des choses. Et le Législatif aussi. Pour une simple raison : après, la loi, elle s’applique aux citoyens ! Qui sont, c’est le moins qu’on puisse dire, intelligents, mais pas pour autant experts en tous les domaines étudiés par les parlementaires.
Quand on prend la Constitution française, que remarque t on ? Qu’elle n’est pas « technique », qu’elle est compréhensible par tout un chacun, pour que les citoyens, quels qu’ils soient, s’y retrouvent, et sachent, qui fait quoi, comment, pourquoi, dans quelles conditions. En d’autres termes, la Constitution énonce clairement comment nous sommes gouverner.
Je suis toujours très choquée quand j’apprends qu’un sénateur ou un député taxe certains citoyens de « fraudeurs ». Fraudeur au système fiscal…J’invite tous les parlementaires à lire le Code Fiscal…On verra après si c’est si « simple » que çà, quand on a pas une « culture fiscale » de respecter chaque alinéa de la loi, d’autant plus quand certains de ces articles se contredisent entre eux. Et on peut trouver cela dans chaque texte de droit.
Systématiquement, « l’Etat » part du présupposé que les citoyens ont au moins dix heures par jour, pour se plonger dans la « fiscalité pour les débutants », « le JO », « le droit du travail et ses évolutions sur les cinquante dernières années », la « Justice et ses évolutions », etc. Ou bien, alors, les citoyens seraient tous, dans leur ensemble, des citoyens dotés de tellement de qualité, qu’ils auraient une connaissance exacte et précise du fonctionnement de toutes les Administrations, de tous les secteurs d’activité, etc. Comment fait on respecter une loi illisible, incompréhensible, avec de nombreux rappels ?
Cela peut paraître bête, mais il faut toujours, quand on fait une Loi, se rappeler à qui elle s’adresse. C’est d’ailleurs la même chose dans toutes les professions. Un enseignant qui fait cours pour se faire plaisir, ne se fera pas comprendre de ses élèves. C’est d’ailleurs pourquoi, systématiquement on lui demande de « s’adapter » à ses élèves, en évaluant leur niveau de difficulté, en leur donnant diverses méthodes, afin qu’ils comprennent le cours. Un chef d’entreprise explique à ses clients pourquoi son produit est le meilleur, mais surtout il donne à ses derniers, un « mode d’emploi » pour utiliser le produit, qui certes contient des termes « techniques » mais aussi une explication, claire, précise, et en plusieurs langues, pour que ce dernier n’ait pas besoin de faire appel à un « expert » pour comprendre comment « fonctionne » le produit qu’il achète. Autrement dit, le produit « s’adapte » au consommateur.
Il n’y a qu’en politique où on n’a pas encore compris que ce ne sont pas les citoyens qui doivent comprendre la loi, même s’ils n’ont pas forcément la « culture » pour. Mais bien les « politiques » qui doivent faire comprendre aux citoyens, leur projet, comment il s’organise, et bien sur les lois qui instituent ce projet.
Voilà ce qu’écrivait, en 1848, un certain Louis Napoléon Bonaparte, à l’intention des citoyens : « le prélèvement de l’impôt, écrit il, peut se comparer à l’action du soleil qui absorbe les vapeurs de la terre pour les répartir ensuite, à l’état de pluie, sur tous les lieux qui ont besoin d’eau pour être fécondés et pour produire. Lorsque cette restitution s’opère régulièrement, la fertilité s’ensuit, mais lorsque le ciel, dans sa colère, déverse partiellement en orages, en trombes et en tempêtes les vapeurs absorbées, les germes de production sont détruits et il en résulte la stérilité…C’est toujours la même quantité d’eau qui a été prise et rendue. La répartition seule fait donc la différence. Equitable et régulière, elle crée l’abondance ; prodigue et partielle elle n’apporte que la disette. » Et plus loin « Il en de même d’une bonne ou mauvaise administration, poursuit il en des termes forts modernes. Si les sommes prélevées chaque année sur la généralité des habitants sont employés à des usages improductifs, comme à créer des places inutiles, à élever des monuments stériles, à entretenir au milieu d’une paix profonde une armée dispendieuse comme celle qui vainquit à Austerlitz, l’impôt, dans ce cas, devient un fardeau écrasant, il épuise le pays, il prend sans rendre…C’est dans le budget qu’il faut trouver le premier point d’appui de tout système, qui a pour but le soulagement de la classe ouvrière ».
Ici, pas d’explications longues et peu compréhensibles. Ici, pas de blabla, mais un raisonnement plein de bon sens, avec des comparaisons simples, qui correspondent parfaitement à la population française de l’époque. Ici, pas de glorification de Napoléon, au contraire, une sorte de mea culpa de la part de Napoléon III, qui a bien compris que les folies guerrières de son oncle, ont eu pour conséquence la perte de confiance de la population. Ici, une compréhension des événements : là où Louis Philippe, ne voyait en la classe ouvrière qu’une sorte de modernité des jacqueries, ou une conséquence du « travail » sur les populations de la mère de Henri V, le futur deuxième Empereur des Français, qui avait lu l’ouvrage de Sa
inte Hélène, et les diagnostics de son oncle sur la Révolution, entrevoyait un problème semblable à celui qui s’était posé en 1789.
Ci-dessus, Louis Napoléon Bonaparte expose déjà les principes d’une véritable politique des revenus…Qui ne s’adresse pas à l’intelligentsia de l’époque, mais à l’ensemble de la société. Le petit neveu du grand Napoléon, n’a pas oublié que le plus important lorsqu’on parle, ou qu’on écrit, c’est de se faire comprendre par tout un chacun, par le patron aussi bien que l’employé ou l’ouvrier, l’homme aussi bien que la femme, le petit enfant aussi bien que l’adulte.
Autant dire que s’il y a un effort conséquent à faire c’est bien celui là. Il faudrait donc qu’avant tout projet ou proposition de loi, le Ministre ou le parlementaire, trouve un « mode d’emploi » pour expliquer aux parlementaires la logique de la loi qu’il propose, et qu’une fois que l’on est certain que tous les parlementaires ont compris, on vise à bien clarifier la loi, pour qu’elle soit tout simplement « intelligible » par tous les citoyens.
Pourquoi faut il le faire?
Parce que quand la loi n’est pas claire, se contredit, est "poussièreuse", n’est pas appliquée complètement, ou est sujette à des interprétations diverses et variées, que se passe t il?
Et bien…La jolie loi élaborée par nos gentils parlementaires…Et aussitot interprété non correctement par les Ministres…Finie finalement par soit être appliquée de travers, partiellement, ou pas appliquée du tout. Tout le monde finie par faire son petit bonhomme de chemin, en rusant entre les obstacles.
On veut que la France redémarre? Et bien on fait la chose suivante : on arrête de demander aux parlementaires de devenir des experts, car ipso facto, ceux ci en oublient que les lois sont censées être les mêmes pour tous…Et que les citoyens, parce qu’ils sont égaux en droit, doivent pouvoir, en n’ayant pas le BAC ou avec BAC + 10 comprendre la loi tout simplement !
Prenez simplement le système fiscal français et néerlandais : l’un est simple, l’autre compliqué. Et le simple n’est pas le français. Et après, on s’étonne que les citoyens, par obligation, "fraude"!
Changez les lois, rendez les "intelligibles", et la France ira mieux.
à Emmanuel
Non, le Sénat ne doit pas nécessairement refléter l’opinion française. Vous créez de la sorte un conflit de légitimité ingérable.
Le fait démocratique est assuré par l’AN qui a le dernier mot.
Après, on peut discuter de son mode de désignation. On avait parlé de rapprochement avec le Conseil économique et Social.
Pour simplifier le Droit :
Il paraît que des lois votées par les deux Assemblées restent inopérantes car les Décrets d’application n’ont jamais été rédigés.
Je suggère d’introduire une règle dans la Constitution :
Tout nouveau projet de loi ne peut-être mis en discussion au Parlement tant qu’une loi votée depuis plus de 3 mois n’a pas été mise en application par le Gouvernement.
Mon cher Alain,
Je te souhaite beaucoup de courage et de convictions pour aller au bout de ta démarche. Car il faut désormais aller au bout de ta démarche et te déclarer candidat à la Présidence du Sénat. Tu as toutes les qualités pour être un excellent Président de cette institution à laquelle tu as déjà beaucoup apporté. Je n’ai pas l’impression que les autres prétendants aient les mêmes capacités, et ils n’y ont pas accompli le même travail non plus.
Tu peux compter sur tes amis alençonnais et ornais pour te soutenir (moralement) dans cette entreprise ; ne nous ménages pas, nous serions frustés ! Le chemin sera difficile, les courtisans s’employant à le miner. Mais le mayennais, fils de cordonnier, a le cuir dur et il sait faire des pas de géant !
Tu as ton mon soutien.
à Hervé : très bonne idée, que je soutiens fortement. Sauf que pour l’Histoire des trois mois c’est peut être insuffisant. Disons six mois.
Proposition un tantinet différente :
quand la ministre de la Justice (par ex) propose une loi :
1) Une commission d’élus (toute tendance : c’est important) est chargée de vérifier qu’une loi antérieure n’existe pas, et que si telle est le cas, est ce que la loi s’est vu octroyée les décrets d’application lui correspondant.
2) Si la loi existe, le Ministre doit dire pour quelles raisons il souhaite la modifier. Attention, il doit y avoir une vraie explication. Pas seulement : parce que l’actu, parce le Président veut, parce que j’ai besoin d’un coup de com, etc.
3) Le Parlement demande à un rapporteur (si possible de la loi antérieure) d’expliquer la loi. Le Parlement décide, si oui ou non, il souhaite modifier la loi, ou si le texte actuelle suffit à répondre aux inquiétudes du Ministre.
4) Si un projet de loi vient devant le Parlement, après ces procédures préalables, la loi ancienne est "éjectée" des textes parlementaires. La loi nouvelle supplante l’ancienne.
5) Une commision parlementaire fait état devant la Ministre des lois votées mais non encore mises sous décret. Si parmi celles ci se trouvent des lois votées depuis plus de six mois, le Ministre se voit interdire, jusqu’à mise en oeuvre des lois antérieures qu’il a défendu préalablement, l’entrée dans les Hémicycles, et par la même interdire de défendre son projet, jusqu’à amélioration de ses "prestations" de "suivi" de la loi.
6) Si plusieurs Ministres présentent un même projet de loi, s’il y a en a parmi eux qui ne sont pas exemplaires dans le suivi, l’examen de la loi est remise à plus tard.
7) Tous les six mois, les parlementaires qui ont été rapporteurs du projet de loi ont un quart d’heure de questions pour voir où en sont les décrets.
8) Quand un Ministre prend un engagement "d’évaluation" de la loi qu’il présente, le Parlement décide au 2/5 de la tenue d’une "assemblée extraordinaire" au cours de laquelle la Ministre passera sur le gril.
9) Si la loi évaluée est "bonne", elle est validée pour cinq ans, si elle est considérée comme "innéfficace", "mauvaise", etc. Poubelle !
Est-il bien décent dans ce concert de louanges que moi, simple citoyen, scribouillard, blogueur, je me permette d’écrire que le texte d’Alain Lambert ci-dessus, s’il contient quelques idées intéressantes, me paraît au total bien fade, assez corporatiste et ne répondant pas aux défis qui se posent à la Haute Assemblée… ?
Reprenons les cinq objectifs.
Le premier « renforcer l’autonomie et donc l’autorité du Sénat » : pourquoi pas ?
Je ne sais d’où, par qui cette autonomie serait menacée, quelle réflexion, quel rapport conduit à placer en premier ce point : peut être s’agit il seulement d’un propos de circonstance,
d’une forme de complaisance face aux souhaits de reconnaissance des sénateurs.
Le second, la simplification du droit, recueille ici un large écho.
J’y adhère, bien sûr, mais il y a loin de la coupe aux lèvres…
La tâche de simplifier les lois, les codifier est dans le programme de tous les gouvernements,
de toutes les majorités depuis vingt ans. Je ne sais pas si le Sénat est le mieux placé, le plus à même de fournir le lourd travail d’épluchage, de désenpilage des textes…
En tout cas je lui souhaite bon courage et bonne chance sur ce point.
Le troisième relève aussi du vœu maintes fois formulé, toujours difficilement réalisé. Souhaitons en effet que le Sénat sache effectivement s’impliquer dans la préparation et l’application de la législation communautaire.
Le quatrième objectif porte sur l’anticipation de l’évolution des territoires. Ce point crucial, difficile, est en effet plus que jamais à l’ordre du jour mais je trouve Alain Lambert trop modeste pour la Haute Assemblée sur ce point. Avec, comme il le souligne des sénateurs dont l’expérience, la compétence sont incomparables en ce domaine, le rôle de cette chambre devrait être, me semble t il plus qu’un « lieu d’échange entre les différentes collectivités »,
une instance de contacts, de débats, il pourrait, devrait prendre la responsabilité de propositions, même si le sujet est conflictuel. Le Sénat n’est pas seulement un cénacle !
Le cinquième objectif est ambitieux : Alain Lambert le qualifie de « révolution copernicienne » : constituer des « coalitions d’intérêt » qui dépassent les logiques majoritaires. Cela impliquerait sans doute aussi un partage de responsabilité, de pouvoir entre les différents groupes, majorité et opposition, qui ne sera pas facile, mais qui mérite d’être tenté.
Le paragraphe suivant, qui semble poser comme « condition préalable » des aspects d’adaptation des moyens, de valorisation des Sénateurs, m’inquiète car on croit pouvoir y deviner un projet d’augmentation des dépenses…Ainsi la communication du Sénat a vu, je crois ses crédits très largement accrus ces dernières années sous l’impulsion de son président, elle dispose d’une chaîne de télévision, elle a exposé sur les grilles du Luxembourg,…
son budget est –il vraiment une difficulté ?
Si l’on veut rapprocher le Sénat des citoyens, des français il y a me semble t il des réformes plus cruciales à envisager par exemple, tout simplement disposer d’une séance télévisée de questions d’actualité comme à l’Assemblée, peut être sur un rythme,avec un format différent…
Mais au-delà, la composition, le mode d’élection du Sénat me paraît être un vrai obstacle à ce
lien avec les citoyens : la scrutin par liste contribue à mettre au Sénat des «anciens » en reconnaissance de services rendus, parfois sans grande attention à leur présence effective et laborieuse, leur valeur ajoutée…
Le cumul des mandats devrait rapprocher élus et administrés mais soyons clairs, le citoyen voit d’abord l’élu local dans le sénateur-maire, il s’inquiète peu de son travail parlementaire.
Passons sur le fait que ce mode d’élection, du fait de la surreprésentation des communes de moins de 1000 habitants (par ailleurs citées comme une peu glorieuse exception française),
a toujours été à droite même lorsque les collectivités locales sont de gauche…
Revoir le mode d’élection, limiter le cumul des mandats, en nombre de postes et en durée,
tout cela ne figure pas sur les programmes des « présidentiables » du Sénat.
Au-delà, la question de l’augmentation actuelle du nombre de sénateurs est encore moins posée pas plus que la possibilité de mutualiser des moyens, des ressources entre le Sénat et le Conseil Economique, Ecologique et Social, voire avec l’Assemblée.
Les Sénateurs prêchent la bonne gestion mais en donnent bien peu l’exemple…
Malheureusement, la non-exemplarité des puissants constitue un puissant facteur de démotivation, une excuse facile pour tous ceux qui cherchent de bonnes ou mauvaises raisons de ne rien faire.
Deux points de comparaison :
-aux USA, les Sénateurs sont 100 (les députés « représentants » 435),
ils partagent le même bâtiment, utilisent les mêmes services d’information, de logistique…
-au Canada la réforme fiscale, souvent citée en exemple par nos politiques, a, je crois, commencé par une cure d’austérité sur les traitements des ministres et parlementaires …
Il y aurait encore beaucoup à dire : on pourrait aussi s’interroger sur le fait que le Président du Sénat soit amené à prendre la place du Chef de l’Etat en cas d’empêchement de celui-ci, alors qu’il est un élu indirect, relativement peu connu, en général assez âgé, et que rien ne prépare à cette tâche…
Je ne suis pas sénateur, pas même élu, on ne me demande pas mon vote, ni même mon avis,
je me permets cependant de dire ici les questions qu’en tant que citoyen, j’aurais aimé voir traiter dans cette bataille qui s’est ouverte pour la Présidence du sénat.
Bon d’abord, je suis de droite et je n’aime pas du tout les socialistes.
Mais je considère choquant que le mode de scrutin fasse que le sénat est toujours à droite. Est ce normal ?
Mon épouse a été élu pour la première fois conseillère municipale de notre commune de 3500 habitants.
Je croyais qu’elle figurerai parmi les grands électeurs.
Nada, il y en a, mais ce sont qualques uns, des anciens …
tout celà me fait plus penser, à tort peut être, à magouille et cie, qu’à un mode de scrutin démocratique.
C’est de la que tout le reste découlera, la réforme du mode de scrutin des sénateurs, non ???
Je suis un fervent lecteur et à l’occasion commentateur de
l’excellent blog de l’Hérètique d’où vous nous invitez à lire votre article
et à le commenter.
Centrer la présidence du Sénat sur l’exigence d’indépendance
vis à vis de l’exécutif me semble effectivement essentiel !!
Peut-on y croire ? Les abus dans ce domaine étant tellement
nombreux, en particulier depuis 1 an et 3 mois, que l’on pourrait
craindre que ce soit une habitude qui apparaitrait légitime !!
En tout cas, bien que pensant que les abus d’intervention du
pouvoir ayant lieu dans tellement de domaines qu’il serait plus simple
d’envisager d’en changer, pour ce qui concerne le Sénat, votre position
me parait effectivement très logique et courageuse.
Je vous prie de croire en la sincérité de mes propos et en
mes sentiments respectueux.
Quel plaisir de voir autant de messages déposés et surtout autant de soutien et d’enthousiasme !
Même si j’avoue avoir été un peu moins présente dans les commentaires ces derniers temps, je n’en ai pas pour autant oublié de passer lire les billets et d’adhérer toujours autant aux propos d’Alain Lambert.
A l’instar de Cabaleur (que je salue au passage), je pense qu’effectivement Alain a toutes les qualités pour accéder à la présidence.
Si les qualités intellectuelles sont indiscutables, il y a aussi ce franc parler et cette absence de langue de bois qui font vraiment du bien !!
Si ses méthodes de gestion financière étaient appliquées, la France n’aurait-elle pas de biens meilleurs jours devant elle ?
Donc, à n’en pas douter, Alain lambert est LE candidat pour la tête Sénat !
Comment redonner au sénat ses lettres de noblesse ? L’institution est déja un poil à gratter du gouvernement non pas seulement du fait que l’UMP n’y ait pas la majorité absolue, mais surtout par le travail législatif qui y est opéré….Mais ce travail est mal connu et peu reconnu par les Français.
Les ministres qui pensaient que le passage de leur texte devant la haute Assemblée serait une promenade de santé, s’en mordent encore les doigts!
L’election d’un Président charismatique, indépendant mais consensuel, opiniâtre et compétent me paraît incontournable si l’on ne veut pas voir le Sénat disparaître : je ne peux malheureusement voter mais sinon je voterai pour Alain Lambert que je soutiendrai s’il décide de se présenter.
L’absenteisme au Sénat est plus flagrant qu’à l’Assemblée..même les questions d’actualité ne font pas recette . Redonner de l’ambition au Sénat, le voir reconnu et l’imposer comme une institution incontournable est surement le défi de la prochaine présidence afin que les sénateurs eux-même retrouvent de l’interet à leur mission
Pour rester dans le thème de la simplification des lois et de leur superposition, il serait d’abord utile de ne pas légiférer à chaud, chaque fois qu’un évènement se produit…Le plus souvent, dès la promulgation de la loi, on s’aperçoit de son imperfection et on doit la modifier toujours par voie législative..Bien évidemment les décrets eux, mettent au mieux un an avant d’être publiés si tant est qu’ils le soient
il serait aussi indispensable que les lois ne portent pas le nom d’un ministre..;Jusqu’à preuve du contraire, la LOLF ne s’appelle pas la loi Lambert …Cela éviterait que chacun veuille laisser sa marque dans l’histoire (de façon ephémère d’ailleurs puisque le ministre successeur s’empressera de modifier la loi afin de lui donner son nom)
Les lois se superposent, se chevauchent faisant la joie des juristes : si les assemblées faisaient leur travail en refusant tous les amendements d’ordre règlementaire, un grand pas serait déja fait : mais c’est vrai que pour cela il faut un Président d’Assemblée qui n’hésite pas à décider et à trancher…
L’évaluation préalable de chaque texte paraît une bonne idée : il faut cependant laisser le temps aux parlementaires de s’y atteler…
La simplification de la loi pour l’avenir est indispensable mais il serait aussi urgent d’effectuer un toilettage pour ne pas dire un profond nettoyage des textes existants : ce qui a été fait pour la loi de finances devrait être fait dans les autres domaines : donner ce rôle au Sénat lui permettrait de retrouver sa vocation de chambre des sages…
J’envoie ce mail un peu tard…mais la vie politique avec laquelle j’ai pris un peu de recul m’a laissé cependant comme "séquelle", quelques insomnies..(mais pourquoi les parlementaires travaillent-ils toujours la nuit??)
Bravo pour cette tribune que j’imagine volontiers comme étant une plateforme électorale.Il est vrai que pour l’élection du Président du Sénat,nous ne sommes pas habitués.
Mais venant de vous Alain Lambert,on ne pouvait imaginer cette élection sans une profonde réflexion quant à l’avenir des missions de cette Institution ,voire quant à son existence même.
Avec ces 5 objectifs,vous montrez aux citoyens ce que peut être le Sénat et en quoi son existence est déterminante pour la République.
Maintenant, il faut porter ces idées et les faire aboutir!
Nous Alençonnais, vous savons déterminé avec un sens aigu de l’intérêt général.Vous êtes respecté à Paris pour votre charisme ,vos concitoyens apprécient l’indépendance de votre pensée et de votre propos mais aussi et surtout votre volonté d’agir.Vous montrez dans votre carrière politique un vrai sens du dialogue et une capacité reconnue à transgresser les clivages.
Toutes ces qualités,et j’en passe,ne sont-elles pas celles que l’on attend demain d’un Président du Sénat qui ferait de cette Institution le modèle politique qu’attendent les français?
Alors Alain Lambert,portez vous-même ces idées novatrices;vous êtes largement dans les temps pour présenter votre candidature car je sais votre goût pour sortir du bois tardivement.
Ainsi la reconnaissance locale que vous n’avez pas eue récemment,Paris saura vous la donner et nous tous alençonnais et ornais en bénéficierons largement.
Merci et bon courage.
Voici en effet une plate forme de candidat au perchoir du Sénat. Rien d’étonnant que vous ne fassiez aucune allusion au mode d’élection inique des "Pairs de France"que sont devenus les sénateurs comme au 19ème siècle. "C’est important pour moi" écrivez vous ,je ne suis pas sûr que votre candidature à la présidence du Sénat le soit pour notre pays
En plusieurs circonstances, j’ai eu la chance de voir de près Alain Lambert endosser des hautes responsabilités.
Sa méthode a toujours été la même : préparation intensive, consultations élargies, concentration sur un nombre limité de sujets, ceux où il jugeait urgent et possible de faire bouger les lignes, mise en oeuvre avec l’appui d’équipes soudées et motivées. C’est comme cela que je comprends, aujourd’hui, sa démarche de "refondation" du Sénat.
Sur ce blog, on sait que cette méthode a toujours réussi. Les résultats ont été au rendez-vous, sur les objectifs annoncés. Une démarche claire, pédagogique, conviviale, du courage et de la conviction qui, au total, ont donné à la France un supplément de fierté et à beaucoup de français le goût de la modernité.
Deux exceptions cependant : son départ prématuré du gouvernement de J.P. Raffarin et l’échec d’une première candidature à la présidence du Sénat. Peut être parce que certains ont estimé que gouverner, c’était gesticuler et devenir le deuxième personnage de l’Etat, c’était se mettre aveuglément dans la roue du premier.
Si ces idées tiennent toujours le haut du pavé dans les palais à Paris, Alain Lambert ne pourra pas aller jusqu’au bout de sa démarche. Mais je lui fais toute confiance pour évaluer le risque.
Espérons que ses collègues voteront pour lui, car il le mérite. espérons qu’ils entendront notre attente, car nous voulons du changement.
Il serait en effet bien utile que les lois soient moins "bavardes" ; trop de détails font perdre l’esprit de la loi, voire alimentent les polémiques, je pense notamment au droit familial et au droit du travail.
Les grandes idées s’expriment en peu de mots, ensuite il faut faire confiance à l’usager.
Les sénateurs apparaissent les mieux placés pour oeuvrer à la clarification de nos lois, leur expérience leur permet de mieux appréhender les sujets, de les dominer, et donc de les présenter simplement, sans alourdir les textes de détails inutiles.
C’est un travail exigeant, mais tellement utile pour favoriser la confiance, la liberté et l’action.
Oui, il serait nécessaire que les sénateurs se donnent les moyens de communiquer davantage ; par exemple lorsque les textes sont en discussion entre l’Assemblée et le Sénat, ils pourraient expliquer les motifs de leurs refus, amendements et acceptations, être pédagogues.
Ainsi le Sénat montrera une image plus claire de son travail, il sera de ce fait mieux écouté et respecté, et son autonomie ira de soi.
Ces bonnes idées vont dans le sens du rajeunissement du Sénat, et de sa crédibilité.
Je déclare clos le deuxième débat sur la simplification du droit !
Je vous propose de le conclure par la résolution suivante :
Je m’engage à imposer enfin la conduite du chantier de la simplification du droit. A refuser de voter les textes bavards, instables, tatillons, baignés de langage technocratique et de méthode bureaucratique. A rendre à notre appareil normatif sa dignité, son efficacité, pour redevenir le modèle qu’il a été dans le monde, il y a 2 siècles. Et pour mesurer nos progrès, je m’engage également, si je suis élu, à faires abroger 1.000 textes inutiles, dès la prochaine année législative qui commencera le 1er octobre prochain.
A défaut de contestation cette résolution, elle sera considérée comme adoptée. Merci.
Je vous propose d’ouvrir le troisième débat figurant au billet sur la législation communautaire ci-dessous :
http://www.alain-lambert-blog.or...
Et de revenir déposer vos commentaires ici pour conserver une unité au débat. Je sais cela ne semble pas simple, mais c’est quand même mieux ainsi. Merci d’inviter vos amis au débat. Bien cordialement.
Je déclare clos le 3ème débat sur la législation européenne !
Je vous propose de le conclure par la résolution suivante :
Je m’engage à imposer le Sénat dans l’élaboration de la législation européenne et le contrôle de son application afin que le gouffre entre la règle européenne et les besoins de nos concitoyens cesse de se creuser. Je transformerai la délégation pour l’Union Européenne en Commission Permanente du Sénat, lui donnant mandat d’anticiper sur tous les textes en préparation, garantir le dialogue avec le Commission et le Conseil, et saisir la Haute Assemblée à titre conservatoire des dispositions inquiétantes qui viennent menacer nos intérêts nationaux vitaux. A défaut de contestation cette résolution, elle sera considérée comme adoptée. Merci.