Quelques marquis zélés de l’UMP ont été promptement envoyés au feu pour rappeler à l’ordre les manants dans mon genre qui ne sont toujours pas emballés par le mode de financement du RSA. Ayant personnellement bénéficié d’un traitement de faveur, je me dois d’abord de m’excuser. Je n’ai, en effet, jamais prétendu parler au nom de la majorité présidentielle dans aucune interview, comme on m’a a accusé. Par ailleurs, je ne me considère pas comme le seul parlementaire courageux qui dirait clairement ce qu’il pense alors que les autres seraient des pleutres qui craindraient les foudres célestes au cas où ils viendraient à critiquer les propositions sur le RSA. J’espère simplement que chacun se sent totalement libre de donner son sentiment et de ne pas être enrégimenté.
En revanche, comme il m’a été permis de faire connaître librement les arguments qui me laissent vraiment dubitatif, sur la question de financement (et exclusivement là-dessus), je profite volontiers de cette liberté.
Tout d’abord, notre pays est devenu « champion du monde » des dépenses publiques dont le montant est d’environ (1.000 milliards d’euros). C’est au sein de cette sédimentation ancestrale de crédits pour financer des politiques devenues désuètes pour certaines, qu’il fallait puiser le milliard cinq nécessaire au bouclage. A défaut les réformes ne se feront jamais. Si personne ne veut faire le job, je veux bien m’y mettre comme parlementaire en mission.
Ensuite, il existe la prime pour l’emploi dont j’affirme, comme tous les rapports parlementaires qui se sont succédés depuis plusieurs années, le gaspillage insensé d’argent public qu’elle représente puisqu’elle touche un public qui pour partie ne l’attend pas, n’en connaît pas le montant, et la reçoit comme une aubaine. Il a été renoncé à la remettre dans le paquet de financement du RSA, c’est une double erreur, selon moi. Financière d’abord. Et d’organisation ensuite. Il y aura désormais deux dispositifs concurrents qui vont se chevaucher et accroître l’illisibilité du soutien à la reprise d’un emploi. Enfin l’argument qui consiste à dire que la gauche en aurait fait un casus belli. Et alors ? Sur ce sujet, elle sait parfaitement que le dispositif est nul. Elle s’amuse à faire de la dialectique avec, mais ne crois pas un mot de ses arguments. Puis compter sur elle pour faire la promotion du financement du RSA, tel qu’il est prévu, relève de l’optimise au mieux et de la naïveté au pire.
Voilà pour ce soir. On peut soutenir à fond l’idée du RSA et profondément regretter son mode de financement. S’interdire de le dire ne serait pas honnête et ne donnerait pas de la majorité le visage d’une communauté politique majeure et vivante au sein de laquelle le débat vit et s’éclaire à mesure des débats. Mais d’un régiment de godillots trompant consciemment le chef sur l’état réel de la compréhension des Français.
Alors, suite au prochain numéro. Pour ma part, je suis soulagé d’avoir pu faire les mises au point attendues et conserver ma liberté d’exprimer mon analyse économique et fiscale, au lendemain des annonces, puisque personne ne prend la peine de nous consulter avant !
Il serait bien dommage que le Président ne veuille pas vous entendre car ce serait la preuve qu’il ne peut plus écouter que c’en déjà fini du quinquennat. On me dit qu’il devient impossible d’en placer une quand on le rencontre et qu’il pense être le seul à tout faire sous l’oeil effaré d’un entourage muet et parfois désespéré, mais aux aguets pour le cas où une bonne place viendrait à se libérer.
Bravo pour vos interventions dans ce débat. Votre blog est une arme astucieuse pour faire entendre votre voix.
Et bravo aussi pour cette idée de parlementaire en mission. Dans le monde médiatique où nous vivons, ce serait une façon astucieuse de vous prendre au mot et de vous mettre au défi de délivrer ce que vous promettez. Car pourquoi l’ouverture ne se ferait-elle pas aussi en faveur d’un "mec sympa" qui se dit capable de dégraisser le mammouth ? Le jeu en vaudrait la chandelle, assurément. Et le "timing" commence à être bon. Enfin…
Il ne reste plus qu’aux Parlementaires de bon sens et soucieux du Bien national, d’utiliser à fond la révision constitutionnelle pour proposer et faire voter une autre solution de financement du RSA.
Ce sera un excellent test du bon fonctionnement démocratique de ce pays.
Le budget 2009 sera intéressant à suivre à travers votre blog.
Faisons l’hypothèse que Nicolas vous propose cette mission. Vous avez réfléchi aux risques, très élevés. Vous savez qu’il sera facile pour quiconque voudra résister à votre zèle, d’organiser des fuites tendancieuses pour déconsidérer vos efforts. Cela fera mal, très mal.
Faisons l’hypothèse que vous estimiez néanmoins que l’enjeu mérite une telle prise de risque. Alors il vous faudra être bien assisté, un profil rare (mais on en connaît…). Et là, il faudra se retrousser les manches, la jouer fine et ne pas craindre les mauvaises odeurs.
La voie sera étroite mais c’est un très beau projet. Continuez…
De nombreuses entreprises ont créées une nouvelle fonction:
Le "Cost killer"
Ce personnage ou service, passe en revu et dans le moindre détail toutes les dépenses de l’entreprise, en mesure l’efficacité, cherche de meilleures options et taille allègrement dans la dépense inutile et optimise la dépense utile.
A quand une commission parlementaire de "Cost killing" ?
Première mission :
Trouver dans la dépense publique de quoi financer le RSA sans nouvel impôt.
Merci Monsieur Lambert pour votre courage.
Il doit y avoir le feu du côté de l’UMP car hier soir nous avons reçu un e-mailing avec vidéo de F. Lefebvre, annonce chat avec M. Hirtch pour répondre aux nombreuses questions que nous nous posons. J’ai comme l’impression que je ne suis pas la seule à avoir renvoyé ma carte UMP.
Ils sont complètement autistes. Ce n’est pas le RSA que nous remettons en question – encore qu’il faudrait vraiment des garde fous – mais son financement.
Sur RTL hier, Martin Hirsh avouait que la décision avait été prise en petite comité avec NS, lui-même, le Premier Ministre et Eric Woerth. A l’avenir ils feraient bien de prendre soin d’inviter les présidents de groupe et commissions de finances des assemblées avant de prendre une décision.
Monsieur Lambert, je ne comprends pas pourquoi, en préambule de ce billet, vous écrivez " je me dois d’abord de m’excuser "…
Mais vous excuser de quoi ?
Et vous excuser au prés de qui ?
Je vous ai bien écouté dans vos différentes interventions radio ou TV, je vous ai bien lu.
Pas une fois vous n’avez prétendu ou laissé entendre que vous parliez au nom de la majorité présidentielle.
Vous exprimez en toute liberté votre opinion, vos idées.
Et qui plus est vous ne vous contentez pas de critiquer, vous lancez des pistes de réflexion sur le sujet, vous proposez d’autres solutions de financement pour le RSA dont vous ne remettez nullement en cause l’intérêt.
Qui pourrait dire le contraire ?
Alors vraiment vous n’avez aucune raison de vous excuser.
Continuez à secouer le cocotier ( en prenant toutefois bien garde à ne pas prendre une noix sur la tête ) !
NDLR : Merci infiniment de votre témoignage qui vaut d’autant plus que vous vous exprimez souvent sur ce blog de manière libre et pas toujours dans mon sens, ce qui est bien naturellement votre droit. Mais figurez-vous, qu’en la circonstance, ce sont toujours les si gentils marquis de la Cour qui sont allés dire au Président que je m’autoproclamais Chef de la Majorité et que je parlais en son nom etc. Qui croyez-vous que le Président a, ans un premier temps, cru : ma parole ou celle des marquis ? Celle des marquis bien sûr ! Plus d’une demi-heure d’explications téléphoniques ont été nécessaires pour dissiper le mal entendu. En revanche, comme à chaque fois, le Président approuve totalement que chacun puisse librement donner son point de vue, c’était le sens de mon billet d’hier soir. Quand je vous dis qu’il faudrait que les gouvernants quittent de temps en temps Versailles (Pardon l’Elysée) pour venir à la rencontre des gens simples, je sais quel profit ils en tireraient !
Indépendamment de ce qu’on pense de vos idées, Monsieur le Sénateur, vos efforts pour conserver votre liberté de parole sont tout à votre honneur. Encore plus quand on est d’accord avec vous.
Rebondissons avec BS : quand proposerez vous la création d’un cost-killer issu de la représentation nationale ? Pourquoi pas lancer une pétition à grand échelle à ce sujet ? N’y a t’il pas un outil dans la révision constitutionnelle qui le permettrait ? Ce serait un moyen, hum, indirect, de mettre le nez de vos collègues qui hésitent à s’exprimer (et de notre président qui hésite à économiser) dans… le nœud du problème. Peut être même des millions de français pourraient ils se retrouver sur ce sujet simple (à comprendre, à exprimer) et somme tout assez consensuel.
Je serais ravi de participer à une telle croisade…
Sachant que nombre de proches du Président SARKOZY lise ce blog, j’utilise votre intermédiaire pour lui envoyer cette adresse: merci aux lecteurs qui le côtoient de lui remettre de ma part.
Monsieur le Président,
Comme plus de 53% des Français, j’ai voté pour vous en mai 2007. Certes, je ne vous connaissais pas personnellement. Mais votre engagement réitéré à mener une politique volontariste de rupture et de redressement de la France, en précisant solennellement : " Je ne vous décevrai pas", "Je ne vous trahirai pas". Vous avez également annoncé que vous seriez le président du pouvoir d’achat.
Si de nombreuses réformes ont été effectivement engagées, plusieurs ne m’ont pas convaincu. Par exemple, celles des régimes spéciaux, pour lesquels il semble bien que les avantages iniques par rapport au régime général perdurent à la charge de la collectivité. Par exemple, cette propension récurrente à assortir chaque innovation d’une nouvelle taxe.
Car ce qui me préoccupe, quinze mois après votre élection, c’est l’absence de réforme ambitieuse de la dépense publique. La France cumule les handicaps:un déficit budgétaire chronique depuis trente ans, une dette qui s’accroit sans cesse, la charge des intérêts qui obère notre capacité à investir. Pire: les prélèvements obligatoires augmentent toujours plus. Ils sont parmi les plus élevés d’Europe.
Tout ceci, vous le savez et depuis longtemps. Audits et rapports se sont multipliés, concluant tous sur la nécessité et l’urgence d’une véritable réforme de la dépense publique.
Alors, Monsieur le Président, permettez-moi ces deux questions:
1. Pourquoi, quinze mois après votre élection, aucune réforme d’envergure n’a été décidée et mise en œuvre pour optimiser et réduire la dépense publique?
2. Pourquoi chaque nouvelle mesure est assortie d’une nouvelle taxe ( déjà huit pour 2008), alors qu’il y a matière à redéployer dans les dépenses existantes et, en tous les cas, des gisements d’économie considérables connus de tous qui restent intacts?
Monsieur le Président, à dire vrai, j’ai l’impression d’avoir été trahi.
Monsieur le Président, il est urgent d’arrêter de prendre aux Français l’argent qu’ils n’ont plus, d’autant que la situation économique de la France ne s’en trouve pas meilleure.
Monsieur le Président, il est temps de décider de diminuer sensiblement la dépense publique.
Comme beaucoup de Français, nous avons maintenant besoin de preuve que la confiance que nous avons placée en vous, Monsieur le Président n’a pas été trahie.
Puissiez-vous , Monsieur le Président, écouter et prendre en considération cette supplique d’un simple citoyen qui perd espoir.
"Mais figurez-vous, qu’en la circonstance, ce sont toujours les si gentils marquis de la Cour qui sont allés dire au Président que je m’autoproclamais Chef de la Majorité et que je parlais en son nom etc. Qui croyez-vous que le Président a, ans un premier temps, cru : ma parole ou celle des marquis ? Celle des marquis bien sûr ! Plus d’une demi-heure d’explications téléphoniques ont été nécessaires pour dissiper le mal entendu."
On croit rêver !
Continuez Monsieur Lambert, à garder votre liberté de parole (mais faites attention à vous quand même).
J’attends les explications embarrassées de Patrick Devedjian demain soir au grand jury rtl !
Sur son blog, JP Raffarin me répondait que c’était (LE RSA) une bonne mesure qui nécessitera des amendements parlementaires pour protéger les revenus moyens.
Comme vous le disiez si justement depuis le début, une nouvelle usine à gaz quoi !
Toujours la même chose : pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer.
@ Dominique M. Si vous avez une réponse, partagez-la avec nous !
Le Parti radical présidé par Jean-Louis Borloo a appelé fermement l’UMP à soutenir le Revenu de solidarité active (RSA), rappelant que ce dispositif contesté dans les rangs du parti majoritaire, était "une réforme exigée par les radicaux".
"Là-dessus, les radicaux doivent être entendus et respectés", a averti le secrétaire général Laurent Hénart, à l’ouverture des travaux de l’université d’été des "valoisiens", devant plus de 500 élus ou militants réunis jusqu’à dimanche à Montélimar (Drôme). Le Parti radical est associé à l’UMP. "On a presque l’impression, jour après jour, que la gauche porte la réforme et (…) que l’UMP en tout cas a bien du mal à l’adopter", a déclaré le député de Meurthe-et-Moselle, proche du ministre de l’Ecologie.
Encore certains qui ne comprennent, ou ne veulent pas comprendre que ce n’est pas le RSA qui est contesté mais son financement.
Le Parti radical présidé par Jean-Louis Borloo a appelé fermement l’UMP à soutenir le Revenu de solidarité active (RSA), rappelant que ce dispositif contesté dans les rangs du parti majoritaire, était "une réforme exigée par les radicaux".
"Là-dessus, les radicaux doivent être entendus et respectés", a averti le secrétaire général Laurent Hénart, à l’ouverture des travaux de l’université d’été des "valoisiens", devant plus de 500 élus ou militants réunis jusqu’à dimanche à Montélimar (Drôme). Le Parti radical est associé à l’UMP. "On a presque l’impression, jour après jour, que la gauche porte la réforme et (…) que l’UMP en tout cas a bien du mal à l’adopter", a déclaré le député de Meurthe-et-Moselle, proche du ministre de l’Ecologie.
Encore certains qui ne comprennent, ou ne veulent pas comprendre que ce n’est pas le RSA qui est contesté mais son financement.
Le Président semble avoir une très haute estime de sa petite personne et décide ,en fait , de tout tout seul car il ne tient absolument pas compte de ce que peuvent ressentir les citoyens sans histoires, travailleurs et bons payeurs, la France se réveille et beaucoup se sentent trahis , quant au premier Ministre ne serait-il pas tout simplement un "béni oui oui" qui n’ose pas contredire son supérieur sous peine peut-être d’être remercié !
La confiance est partie, le brouillard s’installe , dommage d’avoir toutes les cartes en mains et d’en faire un aussi mauvais urage.
J’apprécie Monsieur Lambert votre commentaire à mon post qui me confirme que votre blog est un lieu d’échanges libres et sincères.
Et quand un hôte de votre qualité prend le temps de faire participer les citoyens à la réflexion politique, sociale et économique de notre pays, avec un vrai dialogue, un discours clair, beaucoup de pédagogie et souvent de l’humour, on ne peut que le saluer et l’en remercier.
Mais qu’attend donc le Président de la République, soit pour vous confier une mission de confiance soit même, si nécessaire, pour vous séquestrer à l’Elysée
( ou à la Lanterne à Versailles ) afin de vous avoir en permanence sous la main pour le conseiller utilement ?
Si non, afin qu’il puisse effectivement rencontrer un peu plus souvent des gens simples, décidez-le à venir nous voir en Alençon.
Au sujet du RSA toujours, G. Carreyrou dans le Parisien. Très bien.
http://www.francesoir.fr/politiq...
Au sujet du RSA toujours, G. Carreyrou dans le Parisien. Très bien.
http://www.francesoir.fr/politiq...
Pour appréhender ce genre de problème , il aurait été normal que les parlementaires, plus proches de la réalité, soient davantage impliqués et écoutés .
Le retour à l’emploi devrait être une chose normale et non pas banalisée par des taxes , alors pourquoi ne pas prévoir une autre taxe pour encourager les salariés à conserver leur emploi !!! etc.. etc… Notre Président serait-il à ce point limité pour avoir recours à de telles idées.
Petite interrogation ? parmi les R.M.Istes il y a beaucoup de personnes à aider et qui sont capables de travailler, mais que fera t’on des autres , incapables ou ne souhaitant pas travailler ? la l’assistanat peut vous aider, mais aussi vous détruire et vous marginaliser , pourquoi n’a t’on pas fixé une durée maximum du droit au bénéfice de ce RMI, et mieux encore pourquoi ne pas essayer d’anticiper en enrayant ce phénomène dès son début par le biais par ex. d’heures à effectuer correspondant au montant de l’allocation, cela aurait eu le mérite de conserver ces personnes dans le circuit travail.
De nombreux emplois sont à pourvoir, mais délaissés pour des raisons diverses et variées ? les proposera t’on ?
Donnons-nous R.V. un an après la mise en application , et là il est fort probablement que l’on s’apercevra qu’une somme importante a été dépensée pour peu de résultat.
On débat sur le financement du RSA par une augmentation d’impôts payé par les "riches". Le JO de jeudi ou vendredi dernier a annoncé la création d’un nouvel impôt sur les cartes grises. Ce n’est plus un nouveau prélèvement (ou dépense : que ce soit une taxe ou une redevance, de toutes façons je dois payer) obligatoire par quinzaine, mais le rythme de ces créations devient quotidien. Je me demande pour qui je pourrais bien voter lors du prochain scrutin
Merci M. le Président de faire la charité avec mon argent et celui de mes concitoyens : cela nous délivre du souci de chercher à quelles bonnes œuvres nous pourrons donner, et pour quel montant. En plus cela vous permet à bon compte de changer l’image "bling bling" d’il y a un an contre l’image de l’homme généreux que vous êtes
Cher Monsieur Lambert, pourriez vous me communiquer le nom des "marquis"? Ceux ci semblent oublier que :
–vous êtes parlementaire, et à ce titre vous vous exprimez en mon nom et plus généralement au nom du peuple Français. Dès lors, il est parfaitement ridicule d’aller rapporter que vous parlez au nom du parti (1000 personnes grosso modo?) quand il est bien plus noble et intéressant de s’exprimer au nom de 62 millions de citoyens.
–vous êtes mon parlementaire, et à ce titre, je suis seule à décider, en association avec mes concitoyens, si vos propos expriment bien ma pensée. Et c’est généralement assez le cas.
–vous avez, reconnu constitutionnellement, un mandat non impératif, et un libre arbitre. Si les citoyens l’acceptent, pourquoi des "marquis" pourraient ils remettre en cause une telle évidence?
Mon rôle de citoyenne consiste à vous protéger, quand des crétins dans le genre des marquis osent s’en prendre à vous. Croyez bien qu’ils vont m’entendre.
Vous avez trois rôles à jouer :
–faire la loi
–controler la nécessité de la dépense publique
–représenter le peuple souverain ce qui nécessite de pouvoir s’exprimer librement.
3 remarques à propos du RSA :
1 – Son mode de financement ne me choque pas. S’il s’agit d’aider des personnes à faibles revenus, qui peut les aider sinon ceux qui ont de quoi payer ? Ce qui choque c’est le cadeau qui a été fait par la loi TEPA et l’institution un an après du RSA. En particulier le fameux bouclier fiscal qui peut exonérer les plus riches du financement du RSA.
2 – Il était prévu de remplacer la PPE par le RSA, c’était une bonne idée, les deux dispositifs poursuivent le même objectif et le premier est pour le moins illisible. Pourquoi avoir cédé à l’opinion alors que les élections sont si loin ?
3 – Le RSA, je n’en connais pas les détails, mais cela devrait être un dispositif temporaire dans le principe (comme le RMI et les logements HLM). C’est-à-dire un coup de pouce pour se remettre en selle, pas une prothèse donnée à vie.
Cher Alain Lambert,
Nicolas Sarkozy est-il devenu social-democrate? Je me mets à la place de ses électeurs. Ils doivent être sacrement désorientés. Ou est la rupture tant promise? Pourquoi la RGPP tarde-t-elle a donner les résultats espérés? Enfin des questions de nature plus strictement économiques: Ce prélèvement sur les produits de l’épargne doit-il être considéré comme un impôt ou comme une cotisation sociale? Pensez-vous qu’il aura des conséquences directes, et négatives sur le financement de l’économie (du logement social via le Livret A?) et donc à terme sur la croissance que notre cher president disait vouloir aller chercher "avec les dents"…
Bien cordialement.
Sylvain Attal
Au lieu de créer un nouvel impot, même en l’entourant de diverses bonnes excuses, ne pourrait on pas financer le RSA, et autres politiques publiques, en faisant disparaitre ce que j’appelle, pour ma part, les "machins", comprendre : observatoires, commissions, grand etablissement, etc. ?
Pour la petite histoire, voici listé tous les machins qui pourraient être supprimés, tant ils ne servent en réalité à pas grand chose si ce n’est qu’à augmenter la dette de la France déjà insupportable.
D’autant que certains de ces machins ont été créés uniquement pour pouvoir placer les petits copains de promotion, ou certains politiques sans postes, sans parler des retours d’ascenseurs et autres services du même genre.
Mais vous jugerez par vous même :
en lisant les adresses (coût de la location et du pas de porte),
en découvrant les dirigeants (pour imaginer les retours d’ascenseur),
en comptant le nombre de salarié ou de fonctionnaires employés (pour faire une évaluation des salaires),
etc., etc.,
Même problème pour les multiples associations qui ne devraient pas recevoir de subvention sauf éventuellement à concurrence maximum de une fois le montant des cotisations réellement encaissées, cela permettrait certainement de faire des économies colossales.
Finalement, n’est ce pas à l’ENA que l’on dit ou que l’on apprend :
"quand on veut enterrer un problème on créé une commission" ?
AGENCE DE FINANCEMENT DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT EN FRANCE (AFITF)
Lancé début 2005.
Douze membres du conseil d’administration de l’Agence sont des fonctionnaires plus les permanents, les observateurs et le secrétariat.
Mais il y avait déjà le Réseau ferré de France (RFF) et le Syndicat des Transports en Île de France (STIF), qui ont repris les milliards de dettes de la SNCF et de la RATP qui sont et seront à payer par les citoyens Français.
Dirigeants : ?
Personnel : ?
Résultat : ?
Budget : 635 Millions d’euros.
AGENCE DE L’ENVIRONNEMENT D LA MAITRIS DE L’ENERGIE (ADEME)
Lancée __/__/__
Statut : Etablissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle conjointe des ministères en charge de l’Ecologie et du Développement durable, de l’Industrie et de la Recherche.
Missions : susciter, animer, coordonner, faciliter ou réaliser des opérations ayant pour objet la protection de l’environnement et la maîtrise de l’énergie dans l’énergie, l’air, le bruit, les déchets, les sites et sols pollués, le management environnemental.
Personnel : 820 salariés (dont 359 ingénieurs)
Organisation : 3 sites pour les services centraux à Angers (49), Paris (75) et Valbonne (06), 26 délégations régionales, 3 représentations dans les territoires d’outre-mer et 1 bureau de représentation à Bruxelles.
Budget 2006 : 309 M€ (232 millions pour le budget d’intervention et 77 millions pour le budget de fonctionnement)
Résultat : ?
AGENCE NATIONALE DE SÉCURITÉ FERROVIAIRE (ANSF)
Lancée en avril 2005 à Amiens.
Semble avoir les mêmes attributions que l’Agence européenne de transport ferroviaire basée à Valenciennes, disposant d’un budget de 15 millions d’euros et d’une centaines de salariés.
Dirigeants : ?
Personnel : 100 fonctionnaires,
Budget : ?
Résultat : ?
COMITE INTERMINISTÉRIEL A L’ÉGALITÉ DES CHANCES (CIEC)
Premier ministre 2 Juin 2006
Dirigeants : ?
Personnel : ?
Budget : ?
Résultat : ?
ÉTABLISSEMENT PUBLIC D’AMÉNAGEMENT UNIVERSITAIRE (EPAU)
Education nationale 4 Octobre 2006
Dirigeants : ?
Personnel : ?
Budget : ?
Résultat : ?
GROUPE DE RÉFLEXION EN VUE DE LA PRÉPARATION D’UN PLAN D’ACTIONS SUR LES TROUBLES DU SOMMEIL
Santé 7 Septembre 2006
Dirigeants : ?
Personnel : ?
Budget : ?
Résultat : ?
HAUT CONSEIL DE LA SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE
Recherche 25/09/2006
Dirigeants : ?
Personnel : ?
Budget : ?
Résultat : ?
INSTITUT NATIONAL DE L’ÉNERGIE SOLAIRE (INES)
Recherche 3 Juillet 2006
Dirigeants : ?
Personnel : ?
Budget : ?
Résultat : ?
MÉDIATION DE LA RÉPUBLIQUE
Ce machin semble pratiquer la médiation à sens unique en évitant d’écouter les victimes, il semble aussi d’un excellent support, positif celui là, pour les élus, les hauts fonctionnaires, les directeurs d’organismes HLM et autres élites Française.
Mais aussi, le médiateur de la République bénéficie de l’immunité judiciaire – mais pourquoi donc ? Serait-il lui aussi non responsable de ces actes ?
Dirigeants : ?
Personnel : ?
Budget : ?
Résultat : ?
OSEO
agence publique qui regroupe l’ex-BDPME, la Sofaris et plus récemment l’ANVAR puis l’AII
Dirigeants : François DROUIN –
Personnel : ?
Budget : 800 millions
Résultat : ?
OBSERVATOIRE DE LA DÉLINQUANCE (ODD)
(Créé par N. Sarkozy en janvier 2003)
Serait composé d’élus et de hauts magistrats
Dirigeants : ?
Personnel : ?
Budget : ?
Résultat : ?
OBSERVATOIRE DE LA REFORME (ORE)
(Dirigé par un ancien Ministre)
Dirigeants : ?
Personnel : ?
Budget : ?
Résultat : ?
OBSERVATOIRE DES CARRIÈRES DE LA JUSTICE (OCJ)
Étudier les évolutions des carrières au sein du ministère de la justice et de formuler des propositions pour anticiper ces évolutions.
composé de :
un président nommé par le garde des sceaux, ministre de la justice (),
un membre du Conseil d’Etat, désigné sur proposition du vice-président du Conseil d’Etat (),
de l’inspecteur général des services judiciaires (),
des directeurs d’administration centrale responsables de la gestion des personnels (),
de cinq membres des juridictions et des services déconcentrés désignés par le garde des sceaux pour un mandat de trois ans renouvelable une fois (),
un secrétariat permanent.
Dirigeants : ?
Personnel : ?
Budget : ?
Résultat : ?
OBSERVATOIRE DE LA MONDIALISATION (OM)
(créé par Jacques Chirac)
Dirigeants : ?
Personnel : ?
Budget : ?
Résultat : ?
OBSERVATOIRE DE L’EMPLOI PUBLIC (OEP)
Créé par décret du 13 juillet 2000 et installé le 18 septembre 2000
L’Observatoire de l’Emploi Public est chargé d’assurer la collecte, l’exploitation et la diffusion de l’information sur l’emploi dans les services de l’État, des collectivités territoriales et des structures hospitalières.
Dirigeants : ?
Personnel : ?
Budget : ?
Résultat : ?
OBSERVATOIRE NATIONALDES ZUS (ONZUS)
1er Août 2003
pour une meilleure évaluation des territoires en difficultés.
Dirigeants : Un conseil d’orientation et des permanents,
Personnel : plus la mission observation et prospective pour le secrétariat permanent.
Budget : ?
Résultat : ?
OBSERVATOIRE DES TERRITOIRES (OT)
Lancé en mars 2005 par Frédéric de Saint- Sernin, secrétaire d’Etat à l’aménagement du territoire
Dirigeants : ?
Personnel : ?
Budget : ?
Résultat : ?
OBSERVATOIRE DES PRATIQUES COMMERCIALES (OPC)
Lancé au printemps 2005 par la loi Jacob sur les PME.
Dirigeants : ?
Personnel : ?
Budget : ?
Résultat : ?
Il ne s’agit là que de quelques ex. Il y en a des centaines co
mme çà !
Ai je fait état que même une fois sa mission terminée, nombre de "machins" perdurent? Et sont doublonnés? Le Gouvernement en place ne se donnant jamais la peine de vérifier si quelque chose existe déjà, et le Parlement ne vérifiant jamais, de son coté, l’utilité dudit organisme?
On pourrait pourtant faire du vide. Prenons simplement les machins de transports :
-Direction des transports terrestres
-Direction des routes
-Direction de la sécurité et de la circulation routière
-Service des routes et autoroutes
-Centre d’études sur les réseaux, les transports et l’urbanisme
-CETUR (Centre d’étude des transports urbains)
-Bureau de recherche et prospective des transports
-OEST (Observatoire économique et statistique des transports)
-Compte national annuel des transports (INSEE)
-INRETS (Institut national de la recherche sur les transports et leur sécurité)
-Observatoire National Interministériel de Sécurité Routière
-Délégué Interministériel à la Sécurité Routière
-Conseil général des Ponts et Chaussées
-Commissariat général aux transports
-Commissariat aux transports terrestres
-Conseil national des transports
-Inspection générale des transports
-Direction des affaires économiques et internationales
-Mission sur le transport intermodal
-CETE (Centre d’études techniques de l’équipement)
-FACES (Filière d’animation et de coordination en exploitation et sécurité routière)
-SETRA (Service d’études techniques des routes et autoroutes)
-Association pour la qualification des équipements de la route
-Bureaux de normalisation routière (+ 30 Commissions nationales)
-Comité français pour les techniques routières
-Club des concepteurs routiers
-Club d’échange d’expériences sur les routes départementales
-Laboratoire des Ponts et Chaussées
-LET (Laboratoire de recherche spécialisé en économie des transports et en aménagement du territoire)
-Conseil national de la sécurité routière
-Observatoire des conditions économiques et sociales des transports
-Observatoire des Politiques et des Stratégies de Transport
Pas moins de 32 répertoriés ! Avec des budgets, pour chacun conséquent. Est on sur d’avoir nécessité à dépenser pour 32 organismes travaillant sur la très sérieuse question : comment améliorer le transport?
Restreindre à deux ou trois le nombre d’organismes, est ce si dur?
Prenons simplement les "machins" pour le transport :
@Sylvain Attal,
"doit-il être considéré comme un impôt ou comme une cotisation sociale? …"
La réponse à votre question a été donnée lors du "Grand Jury" RTL/LCI de ce dimanche: avec un aplomb incroyable M. Devedjian nous a expliqué que ce prélévement était "hors bouclier fiscal", que c’était normal car il fallait être "généreux".
Les bras m’en sont tombés… et ensuite j’ai hurlé pendant deux minutes.
JM Aphatie lui a fait remarqué que les impôts sur le revenus sont eux aussi une expression de générosité. Rien à faire, nous avions en face de nous le porte flingue de Don Corléone, et la générosité est d’autant plus facile qu’elle est faite avec l’argent des autres.
J’aimerais savoir combien d’adhérents UMP ont rendu leur carte ce soir ?
Enfin un peu de bon sens ? mais n’est-il pas un peu trop tard .
Christine Lagarde se penche sur "l’ impôt sanction" et idéologique qui a fait fuire une partie de la richesse française, je dis bien" française" car tous les français s’aperçoivent que contrairement à ce qui aurait pu rapporter quelques recettes, une partie de nos capitaux sont allés ailleurs en produisant de la recette fiscale , du travail etc.. mais pour qui, pour les voisins.
De plus il a bien été dit qu’en ajoutant aux frais d’encaissement le montant des "rendus" au titre du bouclier fiscal , le résultat n’était pas très important. Un prélèvement à la source sur de véritables profits ou valeurs serait certainement beaucoup accepté et supprimerait ce côté "virtuel"( par conséquent injuste ) et "sanction" et de plus personne ne passerait à la trappe car avec toutes les possibilités existantes les plus malins peuvent y échapper.
@breizh06
"J’aimerais savoir combien d’adhérents UMP ont rendu leur carte ce soir ?"
Moi j’ai renvoyé la mienne dès vendredi.
Une faute politique majeure de Nicolas Sarkozy.
Sur les impôts.
Il faudrait définir un bonne fois pour toute les différentes formes d’imposition et cotisations sociales en France, en se plaçant dans la moyenne européenne et de manière à maintenir la compétitivité de notre pays.
Et de ne plus y toucher, les taux et forme d’imposition devenant une constante et non plus une variable.
Ensuite, le gouvernement se débrouille avec les recettes qui en sont issues.
@Breiz06,
Avant de rendre leur carte les adhérents de l’UMP peuvent comparer les avantages accordés par le RSA à ceux procurés il y a un an par la loi TEPA.
Le RSA, c’est 1,5 Mds pour les plus démunis
La loi TEPA c’est 15 Mds qui ont profité aux classes moyennes et aux classes supérieures.
En effet, un bénéficiaire du RSA à ma connaissance n’a pas bénéficié de la loi TEPA :
– Il ne fait pas d’heures sup,
– Il n’a pas ou très peu de patrimoine, donc les nouvelles exonérations de droits de succession ne lui profitent pas.
– Il ne peut emprunter pour acquérir un logement, et donc les déductions d’intérêts ne sont pas pour lui.
Si l’on en croit "Marianne", le Président mesure sa "force" au nombre d’adhérents à l’UMP.
Compris. Je renvois cet après midi ma carte, celle de mon mari, et beaucoup dans ma famille vont faire de même.
Peut être convient il que j’envoie tout cela à l’Elysée, histoire que ce soit plus parlant?
@Herve,
En effet, 1.5G$ c’est pas assez pour ce RSA car les chômeurs qui bénéficient du RMI vont voir leur revenu baisser quand ils reprendront du travail. Un RMIste qui reprend du travail perd non seulement le RMI mais aussi :
– la CMU complémentaire,
– des aides des communes qui sont versées par le canal des CCAS,
– l’exonération de taxe d’habitation,
– l’exonération de redevance audiovisuelle,
– l’exonération de CSG-CRDS,
– une réduction sur sa facture de téléphone, et
– la gratuité des transports,
– des tarifs spéciaux de cantine pour ses enfants,
– des aides pour la crèche,
– la prise en charge de l’eau, du gaz et de l’électricité (de 30 à 50 %),
– la garde d’enfants pendant sa formation,
– des tickets loisirs,
– la suspension de ses dettes fiscales,
– des aides pour le permis de conduire,
– des distributions de nourriture et de vêtements
– le paiement de ses loyers par le Fonds de solidarité pour le logement.
– les aides des collectivités locales aux chômeurs représentent 300 à 400 euros par mois.
Les RMIstes qui reprendront un travail recevront le RSA. Ils gagneront ainsi plus que les salariés qui font le même travail mais n’ont pas eu la chance d’être mis au chômage.
Le RMI et les autres prestations sociales font l’objet de fraudes considérables : ils sont versés au vu de déclarations de revenus trimestrielles « sur l’honneur » qui ne sont pas sérieusement contrôlées. D’après la Cour des comptes, « sur un échantillon de 429 déclarations, les trois quarts… présentaient des anomalies » Le RSA, versé comme le RMI par les caisses d’allocations familiales au vu de simples déclarations sur l’honneur, sera lui aussi fraudé. Rien n’est prévu pour son contrôle.
(source "contribuables associés")
@breiz et Hervé : rendre sa carte est symbolique, l’imposition mal comprise ne passe plus, et pourtant les français sont plutôt généreux, mais tout à des limites, demander par ex. à un salairé de payer pour que son voisin veuille bien accepter d’aller au travail ce n’est pas très adroit .
Vouloir remettre les plus démunis au travail est une excellente initiative qui doit même être encouragée , mais cela pourrait être pensé différemment , pas obligatoirement par encore et toujours un nouvel impôt, sachons tout simplement faire des économies !, une fois de plus, cela a été fait en catimini, sans communication et de manière assez hypocrite.
Passons à l’information I.S.F., Madame Lagarde a compris que la Fance était pénalisée par notre fort taux d’imposition comparé aux autres pays , information immédiatement démentie par M. Fillion ? comment fonctionne la communication entre les Membres de ce Gouvernement ?
@ Hervé
Il manque une autre hypothèse : ceux qui n’ont pas bénéficié de la loi TEPA (pas d’heure sup, pas d’achat immobilier) et qui vont payer cette nouvelle taxe.
Par contre si vous pensez que ceux qui sont aux RMI ne font pas d’heures sup vous vous trompez. Tout simplement elles sont faites au noir. Pas de patrimoine ? faut pas rêver non plus. J’aurai quelques cas à vous raconter.
Sans oublier ceux qui sont en France 2-3 mois par an, qui demandent le RMI, et qui repartent ensuite à l’étranger. J’en connais.
véritable cacophonie au sujet de l’I.S.F. !! il y a rarement de fumée sans feu, mais quelle sera la nouvelle surprise ?
Monsieur F.FILLION pense qu’avec le bouclier fiscal c’est un franc succès.
Il n’est pas certain que ceux qui doivent se trouvent dans la première tranche d’imposition aient ce sentiment quand ils s’aperçoivent que c’est , pour la plupart, leur habitation principale qui les fait basculer alors que les "vrais fortunés" ont la possibilité de recevoir , grâce à ce bouclier et à leur "savoir faire" des remboursements importants ? De toutes façons tant que l’on parlera de cet impôt mal ficelé, sommes déclarées à l’appréciation du déclarant ! etc… il y aura toujours une certaine incompréhension.
@ Caroline, Breiz et Gilles,
Le Rmiste a droit aussi de travailler un plus pour gagner plus.
Pour répondre à votre remarque, le RSA favorise la remise au travail légal et va donc dans le sens d’une diminution du travail noir que vous déplorez à juste titre.
D’autre part il ne bénéficiera pas du tout aux Rmistes qui partent vivre à l’étranger.
Remettre un RMistes au travail, c’est bénéfique à double titre. Economiquement cela permet de produire plus et du point de vue social (est-ce utile de le préciser) cela aide à réduire les conséquences qu’entraine le désoeuvrement pour le chômeur et son entourage.
Cela mérite donc bien un petit effort (dix fois moins que la loi TEPA !).
Impressionnante la liste de Breiz , à rajouter à cette liste , en fin de parcours RMiste : retraite (minimum bien sûr) mais pas cotisée , et qui, une fois de plus, remet tout le système des aides au maximum.
Ce genre de réflexion n’aurait même pas eu lieu jadis, mais maintenant, étant donné que nous sommes de plus en plus sollicités et que l’on s’aperçoit que l’on donne à tort et à travers, le trop plein fait déborder le vase.
@ Hervé ,il faut tout faire pour responsabiliser les citoyens par le travail, mais pas en défavorisant ceux qui travaillent , ce n’est pas juste, il y a temps d’économies à réaliser en contrôlant un peu plus ce qui se passe.
@ Hervé, il ne s’agit pas de condamner la remise en scelle des RMIstes, mais son financement. Le petit effort pourrait être fait au niveau de la gestion de notre volet social, les salariés n’ont pas à supporter ce genre de problèmes, ils sont déjà suffisamment sollicités, il faut quand se rappeler que nous sommes un des pays d’Europe le plus taxé, si ce n’est le premier, alors arrêtons et souhaitons plutôt une meilleure gestion de nos taxes et impôts.
Devant ce concert de remarques je m’incline et suggère un amendement pour le financement du RSA : Réduire de 10% les avantages introduits par la loi TEPA. Pour le coup, cela ne froissera personne.
Pour ma part, alors que je n’attendais rien et que je ne demandais rien, l’Etat m’a versé 700 euros cet été en vertu de cette fameuse loi : un crédit d’impôt sur l’IS qui les années précédentes était « perdu ». On doit-être nombreux dans ce cas …
@ Hervé.
Il y a 2 jours Martin Hirsch disait qu’il rencontrait des personnes qui ne voulaient pas retravailler car elles perdaient des aides.
Pour moi c’est une perversion du système. Car si ces personnes n’avaient eu aucune aide, ne pensez-vous pas qu’elles auraient tout fait pour trouver du travail ?
En disant cela, je ne dis pas bien sûr qu’il ne faut pas de RSA, mais je trouve que ce qui partait d’une idée généreuse il y a 20 ans a complétement tout perverti.
Une aide devrait être forcément limitée dans la durée.
Cela me rappelle une histoire : une personne, je pense que c’était le souverain de l’époque disait à Saint Vincent de Paul : "Il n’y a jamais eu autant de pauvres que depuis que vous vous en occupez".
Ce que je crains avec le RSA, c’est que l’on maintienne les personnes à ne travailler qu’à mi-temps (je viens de lire que Laurent Wauquiez le craignait aussi).
Bon, l’avenir nous dira.
Caroline
Pour info; la lettre de l’IFRAP :
http://www.ifrap.org/Financement...
courage plus que 3 ans 1/2, en espérant qu’il y aura à cette époque moyen de voter à droite sans voter Sarkozy ou un de ses porte-serviette, sinon, après 40 ans de vote à droite, j’essayerai le vote socialiste
Berné, je changerai certainement moi-aussi mon fusil d’épaule, tellement "dégouté" par cette politique qui était en apparence si prometteuse de changement et qui en fait ne fait que colmater les plaies par l’imposition ! je crois que je ferai le choix de l’abstention, car je pense que cela devient blanc-bonnet/bonnet-blanc !
Heureusement, quand même, qu’il y a encore, parmi les élus de droite, des personnes qui ont le courage de dénoncer cette politique qui ne mène à rien, sinon au découragement.
Je constate, encore une fois, que l’on est en France, aps capable de trouver 1,5 Milliard €, sur un bon sang de budget de 1000 Milliards €, franchement on prend les gens pour des imbéciles…
J’ai écouté le jeune Chartier ce matin, qui nous propose d’investir…lorsqu’on est depuis plus de 20 ans en déficit chronique, on commence à faire le ménage, et on fait des économies….Bon sang de sort…
Il n’y a pas besoin d’être un ‘Cost Killer’ distingué, pour trouver 1,5 %
sur le budget de l’état…
ça sufiit, ça suffit, ça suffit!!!!!!!!!!!!
et Dieu sait que je ne suis pas un suppôt inconditionnel de l’ancien président de la compagnie du Mont Blanc (enciore une sinécure de la République Française…Sic!!!) J’ai nommé Edouard BALLADUR,
Mais pour une fois…………..IL A RAISON…Nom d’un chien!!!!!!!!!!!!
Petite phrase entendue aujourd’hui à une caisse de supermarché : "si ils nous em… avec le R.S.A. , j’irai voir un Psy. ou je dirai à mon médecin que j’ai mal au dos, il parait qu’on ne peut pas contrôler, on me donnera une rente et on me foutera la paix " curieuse réaction qui en dit long , en résumé aidons sérieusement ceux qui souhaitent s’en sortir, mais pour les autres …. ? inutile de vous dire que je n’ai pas fait de signe d’approbation .
Hier soir sur une chaine télévisée , il a été dit que l’on ne pouvait pas remettre les RMIstes d’emblée à temps plein, un tiers temps semblait plus approprié ? on peut quand même se poser des questions sur ce style de remarque … si fanchement il y a une réelle envie de reprendre un emploi, il faut savoir faire des efforts, comment font ceux qui travaillent à la chaine depuis de nombreuses années par ex. ? la France veut-elle encore se distinguer en inventant deux catégories de salariés ?
Y’a bien une idée mais ca ne va pas plaire à la gauche : on pourrait soumettre à l’impôt les avantages en nature comme l’électricité quasi gratuite pour les agents EDF ou les voyages en trains quasi à l’oeil pour la SNCF.
Après tout, les employés de banque sont bien imposés depuis 95 ces avantages.