… Ou l’art d’augmenter les impôts, après avoir promis de les baisser !.
S’il ne doit guère y avoir de gens opposés aux objectifs poursuivis par le RSA (faciliter l’insertion des personnes qui cherchent un emploi) sans doute sont-ils plus nombreux à douter du bien fondé de la ressource choisie pour en boucler le financement. Le réflexe de la taxe a encore frappé ! Une taxe bien chargée d’idéologie, comme pour stigmatiser les supposés riches au bénéfice des pauvres. La droite française, dans un mimétisme dont elle a le secret, sait parfaitement enfourcher le cheval socialiste quand elle est emballée.
La ficelle paraît toutefois un peu grosse et il se peut que tous les électeurs n’apprécient que modérément cette taxation de leur épargne, même habillée de si bonnes intentions. La cerise sur le gâteau consistant à violer dans l’allégresse le principe d’unité budgétaire pour affecter cette recette au financement du RSA. Comme si l’Etat impécunieux (on ne dit plus en faillite) n’était plus suffisamment solvable pour garantir un détournement des fonds prélevés pour ce combat final contre la pauvreté.
La lisibilité de la politique fiscale du gouvernement commande désormais une vision de Sioux pour y comprendre quelque chose. Pendant la campagne électorale les enchères pour la baisse des prélèvements obligatoires donnaient le vertige aux budgétaires naïfs dans mon genre. L’allégresse de la loi TEPA témoignait d’une continuité impressionnante. Cet éblouissant tête à queue laissera ébahis ce qui reste de fiscalistes cherchant honnêtement à trouver une logique économique à cette décision.
L’épisode que j’ai découvert sur le plateau de France Inter ce matin sera annoncé demain à Laval. Il me rappelle un rapport d’information que j’avais rendu devant le Sénat le 13 novembre 1997 intitulé « de l’importance de l’épargne et des dangers de la mal aimer ».
Avec prémonition, j’avais ajouté un sous-titre « Adresse aux Gouvernements passés, présent, et à venir ! » Je ne pensais pas à l’époque si bien dire !
C’était le temps de l’après dissolution subtile de 1997 au temps où le Gouvernement Jospin, pour obtenir la qualification à l’euro, avait proposé 10 mesures fiscales affectant les revenus du patrimoine. Le rapport développait le risque réel de sorties de capitaux, celui d’hypothéquer la reprise de la consommation, et aussi celui de rendre plus difficile le financement de notre économie.
Le risque de prélèvements nouveaux incite toujours à épargner davantage, à transférer d’autres formes de placements, alimentant ainsi une ambiance récessive. De multiples effets secondaires sont à craindre.
Une fois de plus, le paysage fiscal de l’épargne se trouvera bouleversé sans qu’il soit tenu compte du rôle majeur qu’elle joue dans le financement de l’économie.
J’indiquais déjà, alors, « que le rôle du Sénat n’était pas tant de soutenir ou de s’opposer au gouvernement en place, mais d’indiquer avec force et constance, ce qu’il estimait devoir être sa conception de l’intérêt général. Au gouvernement d’en tenir ou de ne pas en tenir compte ».
A l’instar des piliers de la sagesse, j’avais, là encore, posé 7 principes qui me semblent ne pas avoir pris une ride :
Les voici :
Premier principe : l’épargne est importante : sans épargne, pas d’investissement, sans investissement pas de croissance durable.
Deuxième principe : l’opposition capital / travail est stérile ; si tant est qu’un rééquilibrage de la fiscalité du capital par rapport à la fiscalité du travail soit souhaitable, ce rééquilibrage doit se faire en diminuant les prélèvements sur les revenus du travail et non pas en augmentant ceux supportés par le capital.
Troisième principe : une taxation supplémentaire de l’épargne ne permet pas de relancer la consommation. Il ne sert à rien d’invoquer des alibis économiques pour justifier des mesures qui n’ont d’autre objet que de faire rentrer des recettes dans les caisses de l’État. Seule la confiance permet de modifier le partage épargne-consommation. Or, on ne rétablit pas la confiance en augmentant les impôts.
Quatrième principe : il vaut mieux essayer d’agir sur la structure de l’épargne que sur son volume. La fiscalité est impuissante à modifier le volume de l’épargne, en revanche elle est très influente sur sa structure, c’est à dire sur l’orientation des placements.
Cinquième principe : la fiscalité de l’épargne doit assurer la neutralité entre actifs de même nature (par exemple tous les titres de taux doivent être traités de la même manière, quel que soit le support).
Sixième principe : la fiscalité de l’épargne doit prendre en compte la durée de l’engagement d’épargne, et favoriser les titres de fonds propres plutôt que les titres de dettes.
Septième principe : le législateur doit assurer un cadre fiscal stable et s’abstenir de prendre des mesures rétroactives.
Je lirai avec grand intérêt vos commentaires. Car j’ai toujours beaucoup de mal à comprendre que notre pays ne sache pas traiter quelque problème que ce soit sans inventer des impôts nouveaux et qu’il n’envisage jamais de remettre l’ouvrage sur le métier pour les mesures qui ne marchent pas, comme la prime pour l’emploi.
Demain, Martin Hirsch nous fera l’amitié de répondre à mes questions au moyen d’une vidéo qui devrait être mise en ligne vers 13 heures.
Ca sent la bonne idée d’un haut fonctionnaire de bercy ca. Me trompe-je ?
Ben vous, au moins, on dira ce qu’on voudra mais vous n’avez pas la langue de bois. Encore une prise de position qui va vous faire des amis au château…
Ceci étant, tout à fait d’accord avec vous sur le fond. Bravo de parler haut et clair. Ce blog est de plus en plus intéressant.
Je ne suis pas contre toute mesure incitative pour un retour à l’emploi mais il serait intéressant d’être plus amplement informé sur ce nouveau dispositif.
Quels sont les enseignements qu’il tire des expérimentations actuelles ?
Quels sont les coûts indirects de la gestion des RSA (Etat, département)?
Existe t-il des effets pervers à cette mesure sociale : je pense à certains salariés qui auraient intérêt à repasser par la case RMI, ou à des employeurs qui vont se débarrasser de certains de leurs salariés pour embaucher des RMIstes afin de diminuer la masse salariale.
J’ai cru comprendre que le bénéfice du RSA durerait 3 ans : le bénéficiaire verra y-il donc son revenu baisser au bout de cette période.
J’ai entendu que la mesure prendrait effet en été 2009 : la taxe sera t-elle en vigueur au premier janvier ? Si oui, que fera l’Etat de la moitié ou des 3/4 des recettes de 2009 ?
2009 + 3 ans = 2012, est ce un hasard ?
Un RMiste pourra t-il refuser un emploi proposé par l’ANPE ?
J’apprécie votre façon d’appréhender l’économie : ne pas opposer le travail et le capital. Nous avons besoin d’une politique qui respecte les travailleurs et leur permet de vivre dignement, et nous avons aussi besoin d’une économie qui marche. Notre pays souffre depuis longtemps d’un manque de vision à long terme, on se contente de colmater les brèches par petites touches, sans cohérence avec l’ensemble. les politiques sont souvent trop préoccupés par leur popularité à court terme que par un vrai courage qui traite le fond des choses. Et ça continue avec Sarkosy.
J’apprécie votre courage , mr Lambert et votre détermination à exprimer votre point de vue , d’autant plus que votre compétence est précieuse pour tous.
Il ne faut pas être sourd aux plus démunis. La misère sociale crée par 30 ans d’incurie de l’Etat a aussi des conséquences humaines dramatiques.
Néanmoins,
On espère que le RSA est réellement efficace pour sortir les gens de l’assistanat, auquel cas ce type de mesure est justifiée et utile. Il faut que cette mesure s’autofinance à terme en remettant au travail des gens qui en étaient exclus (et qui, j’espère, pour la grande majorité d’entre eux ne demandent que cela), produisant ainsi plus de biens et services pour la nation.
Que la fraude sera durement réprimé.
Qu’une commission parlementaire suive la réalité de se programme et en informe les français dans la transparence très régulièrement
Et on aurait aimé
Que ce dispositif soit financé par les économies réalisée par l’Etat plutôt que la création d’un impôt nouveau.
S’attaquer à l’épargne va plomber encore un peu plus l’investissement.
Encore une fois, on sacrifie l’offre pour la demande en espérant que la "consommation" va tout arranger.
Même si la cause est juste.
Il va falloir être de plus en plus intransigeant en matière de réorganisation de l’appareil étatique.
"L’Etat est en faillite" et "les caisses sont vides" ont dit le président de la République et son permier ministre il y a quelques mois. J’ai l’impression que devant cette situation, nos dirigeants s’affolent et dans leur agitation essaient n’importe quel remède sans aucune cohérence ni reflexion avec des dispositions contradictoires : bouclier fisal, taxation des revenus du capital, taxation des téléphones pour la publicité télévisée, franchises médicales nouvelles, publicité pour vanter l’augmentation du pouvoir d’achat, suppression des droits de succession… .
Ce que je regrette c’est que la fourmi qui épargne pour ses vieux jours est sanctionnée alors que la cigale qui attend de voir venir a finalement raison, car profitera de l’épargne de la fourmi.
La peur est mauvaise conseillère dit la sagesse populaire
Je n’achèterai pas lorsqu’elles seront proposées dans quelques mois, les action de La Poste
Bons principes.
Il en manque un :
sachant que le marché du capital est totalement ouvert, la libre circulation garantie par les traités, et que le capital circule largement plus facilement que le travail,
il est important que la fiscalité du capital soit compétitive, du moins ne soit pas incitative à sa fuite
vous savez que de nombreux pays n’ont pas de droits de succession, que l’ISF est un monopole franço-suisse etc etc
j’espère au moins que cette nouvelle taxe s’appliquera au livret A, qui se rempli comme jamais, entrainant une hausse non chiffrée par personnes des engagements de l’Etat à rémunérer cette épargne au delà de l’inflation
avec un énorme respect pour votre cohérence
Sur ce point je partage totalement l’avis de la présidente du MEDEF: oui le RSA peut avoir des effets très positifs sur l’emploi et il faut le mettre en place, mais fallait-il absolument mettre en place une taxe supplémentaire pour cela? Non!
le PS compte un nouveau candidat pour 2012, nicolas sarkozy lui même ! Jamais un président n’avait suscité autant d’espoirs. Maintenant c’est le désespoir. Je pense qu’il devrait prendre hollande comme premier ministre. Toujours multiplier les inégalités. Je te donnes à gauche, je te donnes à droite. Les revenus de mon couple ne sont que de 1440 euros/mois. J’ai de l’assurance- vie et je vais être taxé. Toute ma vie j’ai payé sans rien demandé. Je n’ai jamais eu droit a des primes de ceci ou de celà. Je ne suis pas si sur que le problème du RMI soit résolu de cette façon. La grande majotité de ces personnes ne veulent pas travaillées. Soyons réalistes ! Il faut de la fermeté, mettre les français au même niveau. Y compris les fonctionnaires (pourtant je suis un ancien fonctionnaire de la poste, mais un tout petit), car malgré les promesses il y en a encore bien trop qui ne fiche rien et je sais de quoi je parles. La montagne sarkozy a accouché d’une souris ! Prédictions pour 2012 : nicolas sarkozy élu président de la gauche !
MM. SARKOZY et FILLION ne seraient-ils pas tout simplement dépassés et incapables de faire des économies , la solution de facilité bien évidemment est celle de la taxation, pas très courageux et même surprenant , tout le monde peut en faire autant , souhaiter une réelle solidarité OUI, mais pas celle-là !
Prenons tout simplement le cas d’un personne qui bien sagement travaille pour un SMIC, qui a économisé via une assurance-vie par ex. pour protéger son avenir , elle sera défavorisée ,non seulement ,à cause de ses économies mais aussi par comparaison avec les revenus de son travail à celui qui est prévu au niveau du R.S.A, il fallait faire quelque chose c’est évident, mais pas n’importe quoi !
Il à déplorer que N.S. ait choisi de continuer à appauvrir les français par le biais de l’impôt et surtout en s’attaquant encore davantage à ceux qui travaillent et qui économisent pour ne rien avoir à demander à qui que ce soit , ceux qui sont déjà largement ponctionnés; ce n’est pas ainsi que l’on redonne de la valeur au travail et c’est plutôt une incitation à se laisser aller et à ne plus de soucier du lendemain …… c’est une politique que l’on ne comprend plus .
C’est bien parti pour que nombre de celles et ceux qui ont fait totalement confiance à Nicolas Sarkozy pour le porter au pouvoir s’en mordent chaque jour un peu plus les doigts.
Il voulait le pouvoir, il était programmé pour monter sur la plus haute marche, c’était son unique objectif, affiché, proclamé haut et fort depuis des années.
Il n’a jamais trompé qui que ce soit sur ses ambitions, sur sa soif inextinguible de pouvoir.
Il faut lui rendre justice sur le plan de cette honnêteté intellectuelle.
Vous l’avez voulu, désiré, idolâtré… vous l’avez élu.
C’est lui qui a le pouvoir, c’est lui le monarque absolu.
Cet homme est imprévisible, ingérable et téléguidé par des conseillers qui n’ont aucune légitimité sauf celle d’avoir été choisis par celui qui se moque totalement de ce que peuvent bien penser ses " amis politiques " qu’il a toujours su habilement manipuler, retourner et flatter quand cela peut le servir.
Encore…4 ans !
Lomig – citation #91 : " Il est temps de faire apparaître les véritables responsabilités. Ce n’est pas l’économie de marché, ni le Capitalisme qu’il faut rendre responsables des malheurs des années 1930; mais le monde de la politique, les bureaucrates, et tous ces économistes soi disant éclairés qui n’ont jamais compris que la gravité des cycles économiques est moins liée à la logique des affaires elles-mêmes qu’à la multiplication par les pouvoirs publics des entraves au fonctionnement des mécanismes économiques de régulation.
Il est vrai que les fluctuations conjoncturelles font partie intégrante des mécanismes de l’économie de marché. Mais ces fluctuations ne se seraient jamais transformées en dépression si l’Etat ne s’en était pas mêlé.
"
Murray Rothbard (1926-1995)
J’apprécie la sagesse souveraine de vos principes financiers mais crains qu’ils ne soient pas suffisants pour gouverner un état.
A vos principes il faut certainement en ajouter quelques uns qui prennent en compte la complexité réelle du problème socio-économique actuel.
Un impot supplémentaire ne vaut t’il pas mieux qu’une fracture sociale définitive ?
Comme la plupart de ceux qui font des commentaires ici j’ai quelques biens et j’aurai préféré que l’on trouve une autre poche pour financer le RSA mais j’ai par contre applaudi lors des reformes sur les retraites du secteur public, le courage dans la réduction du nombre de fonctionnaires ou pour certaines autres dispositions fiscales me concernant.
L’honneteté me pousse donc à reconnaître qu’il n’ya pas que mes intérêts qui comptent.
Je crois que certains ici pourraient en faire autant et s’intérroger sur leur sort si la candidate du PS avait été élu présidente !
C’est en effet n’importe quoi même si n’ayant pas de capital je ne suis pas personnellement concerné ? Mais lorsque l’on voit le retournement brutal du marché immobilier, taxer les propriétaires bailleurs ne me semble pas une solution appropriée.
Quand donc allons nous en France nous attaquer à la nécessaire et urgente diminution de la dépense publique ?
Quand allons mettre un terme à l’inextricable enchevêtrement des trop nombreux centres de décisions politico-administratif ?
1,x % est une goutte d’eau dans le vase des prélèvements que subissent la classe moyenne mais n’est ce pas celle qui va le faire déborder ?
1,x % est une goutte d’eau mais tout le monde connait la musique
la CSG a commencé à 1.x % puis elle est montée à 11% (pour l’instant)…
1.x% c’est pour la mise en place, après quand la machine sera opérationnelle, allons-y
La TRAP (Taxe sur les Riches pour Aider les Pauvres) commence à 1.x % et elle sera à 10 % dans 3 ans.
Effectivement, si la gauche arrive à remplacer Hollande par quelqu’un de pas trop idiot, il est bon pour la prochaine présidence.
La solidarité doit exister, le R.M.I. est un minimum quoique, il faudrait quand même faire le tri, ceux qui veulent travailler (les plus nombreux) en les aidant activement et ceux qui ne veulent pas et qui le disent ouvertement en refusant toutes propositions, ce n’est pas responsable de toujours demander aux mêmes de faire des efforts . Je me souviens d’une phrase de M. LAMBERT "faire repartir le pays sur des voies saines inspirées par des idées simples" N.S. devrait bien s’en inspirer, à moins que pour lui cela signifie : augmentation de la fiscalité ! pauvre France…
Qui va payer? Pas les plus riches protégés par le bouclier fiscal, les personnes, dites de la classe moyenne, comme moi, qui placent un peu d’argent en Assurance vie pour faire face aux imprévus. Mais, comme toujours, on masque cette réalité dernière un discours spécieux : on taxe le capital.
Bravo pour cette belle leçon de politique économique.
Un nouvel impot sur les classes moyennes n’est assurément pas une solution, surtout dans une période de crise bancaire et immobilière.
Les dépenses liées au RSA ne sont elles pas compensées par d’autres recettes : revenus plus important des travailleurs les plus pauvres, donc rentrées d’argent plus importantes. Retour à l’emploi, accompagné par une augmentation des rentrées d’argent liées à la taxation du travail…
Tizel
L’impôt sur le capital tue le capital (conséquences: les acteurs économiques se détournent de notre pays et désincitation à investir) et , par suite, le travail…
Que l’Etat fasse des économies à tous les échelons… exemple: l’Orne a t’il besoin d’un préfet et de trois sous-préfets au champ?
Bonjour à tous,
je travaille dans le conseil à l’emploi et j’ai quelques éléments à porter à votre connaissance, des éléments qui viennent du terrain et de l’expérience,pas de l’interprétation partisane de tel ou tel média.
Le RMI est aujourd’hui un mode d’existence pour 1,5 millions de personnes dont seulement 1/3 sont inscrit comme demandeur d’emploi. Ceux qui croient qu’un RMIste est une personne qui cherche à s’en sortir à tout prix par le travail devraient se renseigner car c’est vraiment loin d’être une généralité.
Ainsi le RSA va permettre aux RMIstes de gagner plus en travaillant à temps partiel, ce qui est déjà un mode d’existence pour les bénéficiaires des ASSEDIC au titre de l’ASS ou de l’ARE. On cumul un emploi à tempspartiel et l’ASSEDIC assure le complément afin que le revenu ne tombe pas en dessous du montant de l’indemnisation.
Cela permet de rester inscrit comme demandeur d’emploi, de toucher un salaire plein temps en travaillant à mi-temps.
Il faut comprendre la logique des personnes touchant les minimas sociaux. La majorité de ce public ne souhaite pas ou plus s’investir dans un travail, le RMI leur permet d’assumer ce choix, le RSA va encore renforcer cet état d’esprit.
Le RSA va également rendre encore plus attrayant ce mode de vie qui consiste à travailler un peu et à compléter ses revenus par les aides sociales. Il faut savoir aussi que le droit au RMI permet d’être exonéré d’impots, permet de voyager gratuitement en ile de france, d’avoir des aides pour le téléphone l’EDF, de toucher l’APL sans parler de la CMU etc..
Cependant comment en vouloir à quelqu’un lorsqu’il lui est possible de travailler 20h par semaine et de gagner plus que le smic en faisant ce qui lui plait le reste du temps. Mais c’est un système parallèle que l’on renforce, qui coute cher et surtout décourage et fruste ceux qui essayent de s’en sortir par le travail.
Ceux qui croient dans la bonne volonté de réinsertion des personnes en échec social se gourent dramatiquement. Comment voulez vous être motivé de reprendre un emploi à la base de l’échelle, un travail dure et ingrat où il faudra faire ses preuves pour espérer évoluer et gagner mieux sa vie, quand à coté il suffit de s’inscrire au RMI accepter un emploi à temps partiel pour obtenir un véritable salaire.
Les effets seront une augmentation des bénéficiaires des minimas sociaux ainsi qu’une augmentation de la pénurie de main d’œuvre sur les emplois basse qualification
C’est vraiment mal connaitre la nature humaine, la société et la réalité pour mettre en place une telle mesure et croire qu’elle sera vertueuse.
Quelle déception alors que le seul moyen de réduire la pauvreté en France est paradoxalement de mettre fin au RMI (sachez que plus de 40% des RMIstes sont qualifiés) qui est un véritable piège duquel il est difficile de ressortir. Alors que les besoins en main d’oeuvre sont considérables et qu’en Ile de France c’est le travail au noir qui permet de faire tourner l’économie de nombreux secteur, nous payons des gens pour qu’ils restent chez eux.
Le RSA n’aura qu’un impact limité, ceux qui veulent s’en sortir s’en sortent de toute façon, ce n’est pas le travail, les formations payées et rémunérées par les régions qui manquent lorsque l’on souhaite se mettre au travail.
Ce gachis est desesperant, en plus cette nouvelle taxe intervient à un moment où la bourse à fait perdre pas mal d’argent à ceux qui ont souscrit à des assurances vies. Bouh
Peut être devrait on changer le nom de notre pays? "France" signifie normalement "liberté", "franchise". Or, notre belle France "bénificie" de Gouvernements (quelque soit le régime politique choisi) qui au cours des siècles (mise à part quelques notables exceptions) ont tous appliqué la politique de la taxe permanente et variée mais aussi la dévalorisation de la monnaie (aujourd’hui interdite : merci le traité de Maastricht!!!!)
Franchement, Monsieur Lambert, je ne comprends pas ! Y a t il un homme ou une femme de bon sens au Gouvernement…Et à la Présidence? La question se pose vraiment. Peut être pourriez vous suggérer au Président de vous redonner le Ministère des Finances (même si cela me navre d’avance…Parce qu’on y perdrait un bon sénateur) parce qu’aujourd’hui, c’est surtout la politique de l’absurde et du droit dans le mur que l’on pratique !
Encore une taxe ! Et qui va payer? C’e$t la classe moyenne qui sera la plus touchée, puisque la nouvelle taxe portera sur l’assurance-vie (douze millions de personnes…Epargne préférée des Français)…les actions (et donc les PEA – un Français sur six…Peut on demander aux Français d’investir en bourse pour que nos entreprises gardent une "direction" française…Et les taxer dans le même temps?), et les revenus fonciers, payés par quatre millions de foyers (et notamment les agriculteurs…Qui pourtant "survivent" à peine aujourd’hui!!!!!).
Bref ! ce sont en quelque sorte les moins riches qui sont appelés – une fois de plus… – à la rescousse pour aider les plus pauvres. On nous promet, et ce n’est sans doute pas la dernière fois, que cette mesure va augmenter le pouvoir d’achat de « tous les Français, à commencer par les plus modestes ». […] Sans aucun doute !!! De même que la Ligue du Bien Public sous la Monarchie visait à réduire le prix du pain?
Mais comment croire à cette promesse récurrente du pouvoir d’achat, quand on viole celle, électorale il est vrai, d’une baisse des impôts ? Ce faisant d’ailleurs, le chef de l’Etat prend à contre-pied sa majorité, et sidère davantage la gauche qui ne sait plus trop quelle politique lui opposer !
Je rappelle que le Président a fait des promesses. Lire à lui de passer pour traitre, et de détruire encore un peu plus le fragile lien qui existe entre les "gouvernants" et les "gouvernés". Qu’il brise l’espoir qu’il a suscité, très bien. A lui d’en assumer les conséquences.
Mais comment se fait il qu’au Parlement, la "majorité" soit bien tiède à assurer ses propres engagements à l’égard des Français? Le Souverain du pays doit il être moins respecté que celui qui semble être considéré, pour des raisons x ou y, comme le "chef" de la France, et non son "serviteur"? Au même titre que tous les élus? Sinon tous les citoyens?
Le patronat aussi a du mal à digérer la nouvelle. Rien d’étonnant.
Laurence Parisot, la présidente du MEDEF, souligne qu’il eût mieux valu financer le RSA avec les ressources disponibles – mais lesquelles ? – et ajoute que « créer une taxe supplémentaire n’est pas un bon principe ». Sur ce point, tout le monde, hormis certains des idéologues socialistes, semble d’accord. Il y a, dans cette manière de définir la solidarité, quelque chose qui heurte. Il est vrai que le mot est de ceux qu’on emploie volontiers, à condition d’en ignorer la pratique. Mais la ponction obligatoire a aussi quelque chose de choquant, et qui est bien loin de la gratuité de la charité. Il y manque le don – un terme qui a disparu des dictionnaires des milieux d’argent.
Tout cela m’amène à penser que le Président, le Gouvernement, et une large fraction des parlementaires issus de l’UMP, ne font là encore que de la politique politicienne. Que cherche t on à faire? A jouer au combat idéologique au détriment des citoyens?
La manœuvre Sarkozy, en cherchant à piéger une nouvelle fois la gauche, pourrait bien n’être qu’une fuite en avant. Bien malin qui pourrait dire aujourd’hui si les plus pauvres trouveront, par ce biais, une réinsertion dans le milieu du travail. Ce qui est sûr, en revanche, c’est qu’une pratique trop continue de la taxation pourrait bientôt faire basculer la classe moyenne, ou du moins une bonne partie, dans le camp de la pauvreté. Et qui alors financera ?
A ce propos, le Journal Officiel publie un décret daté du 26 août instituant une nouvelle taxe : une « redevance » qui devra être versée à partir du 1er janvier 2009 par tout acquéreur d’un véhicule neuf ou d’occasion, destinée à couvrir les frais d’acheminement à domicile de la carte grise.
La capacité du Président à se renier est immense : pour financer cette usine à gaz qu’est le RSA, N. Sarkozy a décidé de taxer les revenus du capital. Il suffit de consulter le « tableau de bord de suivi des engagements » (sic) sur le site internet de l’UMP pour se rappeler que la promesse du candidat Sarkozy de baisser les prélèvements obligatoires de 4 points du PIB sur 10 ans a été renouvelée à Mme Lagarde dans la lettre de mission que le Président lui a adressé le 11 juillet 2007. Cette taxation supplémentaire intervient alors qu’en 2007, le montant des prélèvements obligatoires est en France de 43,5% du PIB, en Europe de 39,9%, aux USA et au Japon de 27%…
[Un expert fiscaliste déclare à l’AFP : « Ce pays n’arrive pas à maîtriser ses dépenses publiques et les grands impôts sont déjà à un niveau tel qu’on ne peut pas les augmenter sans créer des problèmes pour les entreprises ou pour le pouvoir d’achat des ménages", renchérit un expert fiscaliste. Alors, à chaque fois que vous avez besoin de quelques centaines de millions d’euros, vous inventez une petite “taxette”. Il y en a partout et plus personne n’est capable de faire le bilan complet de tout ça. » Selon certains, il y aurait une nouvelle taxe par mois.]
Mais au fond, pourquoi le Président s’en priverait il? La "majorité" passe son temps pour des raisons "sentimentales" (Sarkozy est mon ami) "politiciennes (si je "vote bien" il viendra faire un tour chez moi, j’aurai l’investiture truc, le budget untel, etc.) à accepter ses divers reniement (dont le plus flagrant est sans doute le "mini traité" qui ressemble à une encyclopédie !!! J’ai pu m’en procurer un exemplaire en Irlande grâce à des amis qui y vivent. Remarquez, le bourbier afghan est un autre ex sympa de comment duper les électeurs en dix leçons !!!!)
A quand des parlementaires se décidant :
–en fonction de leurs engagements électoraux
–de la situation de la France
–du texte qui leur est proposé
Des parlementaires :
REPRESENTANT REELLEMENT LE PEUPLE ?
VERIFIANT LA NECESSITE DE LA DEPENSE PUBLIQUE?
ET…RESPECTANT LA LOI? LA FAIRE C’EST BIEN…LA RESPECTER SERAIT AUSSI BIEN. (Assistants parlementaires : des "sous salariés"?)
????
Même le "Parlement" de 1788 invitait un roi DIVIN à écouter ses "remontrances" !!!!
@ François, bien sûr qu’il faut éviter la fracture sociale, mais combien de fonds sont mal employés, combien de dépenses sont mal utilisées etc… nous assistons en permanence à un véritable gaspillage de toutes parts, il serait plus raisonnable de commencer par remettre de l’ordre et bien évidemment d’essayer de remettre en scelle une partie de la population, peut-être un peu plus fragilisée que les autres, mais pas en décourageant ceux qui eux-mêmes ont déjà bien du mal à économiser et qui ont parfois prévu simplement une petite poire pour la soif.
Le RMA me semble être une très bonne mesure, si du moins ce dispositif marche effectivement. Ma fille, qui est concernée, m’a demandé il y a peu: "Quand le RSA va-t-il être voté ?". Cela signifie, qu’elle envisage de travailler, afin ne plus vivre que d’aides. Rappelons que ma fille disait à sa soeur, il y a quelques années: "M… pourquoi tu travaille ? Il y a des aides…".
Quant à l’impôt de 1% sur les revenus du capital, j’ai peu d’opinion. Cet impôt, qui ne devrait rapporter qu’un milliard, me semble être une mesure symbolique, un coup politique pour imposer le RMA. Le chiffre de 1 milliard me parait très sous évalué. Le RSA, s’il marche, vaut beaucoup plus que cela. Il coûtera et rapportera beaucoup plus.
Inquiétant le commentaire de Greg.
J’espère que la représentation nationale va inclure des éléments de contrôle dans ce nouveau dispositif.
B.S. nous seulement le commentaire de Greg est inquiétant, mais il reflète la réalité. C’est un système qui est connu et entretenu, tout le monde le sait.
Le cas de deux jeunes vient le confirmer (ils ne sont pas à critiquer puisqu’ils ne font que profiter de ce qui est permis et ils le disent !) qui ne travaillent pas, ont deux voiture (golf) deux ordinateurs, téléviseur écran plat etc.. .
Je suis jeune moi-même, je travaille, j’ai une vieille voiture , j’ai du mal à joindre les deux bouts etc… n’est-ce pas décourageant ?
Apparemment M. SARKOZY vit très très loin de la réalité . MAIS à choisir je préfère mon statut qui me propulsera , souhaitons le, vers un avenir meilleur à condition que l’on ne me sanctionne pas par le biais de l’impôt et pour eux cette voie de la facilité ne leur permettra certainement pas d’évoluer, est-ce responsable de la part de nos dirigeants ?
le commentaire de Greg est tout à fait juste
le choix de ne pas entrer dans la socialisation par le travail est assumé, délibéré et croissant, c’est un mode de vie avec des modèles de réussite, des recettes d’opportunisme, un ensemble de comportements normalisés
dans toutes les populations assistées il se créer une économie secondaire de l’assistance qui devient durable, dans le domaine du logement social, c’est pareil, on doit surtout cacher tout gain supplémentaire qui pourrait faire baisser les aides, toutes interdépendantes, tout mettre en œuvre pour ne pas perdre le droit à l’aide en maximisant le droit à consommer
Martin Hirsch, pur produit de l’aristocratie administrative doublé d’un intégriste, est incapable d’imaginer qu’il se trompe, il n’a aucune idée de ces réalités qui ne pourront cesser que par une action militante de terrain et nom une nouvelle couche d’assistance bureaucratique
Monsieur Sarkozy : Est-ce la rupture avec le passé ou avec votre électorat ? où sont passées les belles promesses ?
Ne serait-ce t’il pas tout simplement comme le dit l’entourage de N.S. une petite carte postale adressée au P.S. ? si cela se situe seulement à ce niveau c’est bien petit.
La liste prévisionnelle des taxes ou prélèvements à venir s’allonge tous les jours, nous allons de surprises en surprises et à cela vient s’ajouter la hausse des prix, bonjour le pouvoir d’achat !!!!
Y aurait-il également une autre raison, essayer d’engranger une certaine popularité dans le camp adverse, électorat oblige .
Pour revenir sur le sujet qui nous intéresse, le R.S.A., rien n’est à proscrire pour essayer de remettre les plus défavorisés sur des rails mais pas n’importe comment, avec une meilleure gestion tout était possible, mais bien sûr il faut le vouloir et là encore ce n’est pas la priorité du Gouvernement, on dépense, on dépense et on compte après ….
Comment peut-on encore faire des projets dans cette Société sans aucune stabilité ?
@ Bertrand Deniaud
Une idée de haut fonctionnaire de Bercy ? Peut-être, mais validée par les élus au pouvoir ; ils auraient pu la refuser
Faites comme moi , j’ai décidé de cloturer tous mes placements boursiers et assurance-vie. C’est un bon moyen de faire connaitre notre mécontentement !
A l’attention de Monsieur Alain LAMBERT
Monsieur le Sénateur,
Nous nous sommes rencontrés lorsque je dirigeais la délégation Ouest du CNPH, date à laquelle vous étiez Notaire.
Je me régale à chacune de vos déclarations…! concernant l’avenir de LA FRANCE…!
Le projet récent de financement du R.S.A. m’a laissé sans voix..?!
Je me permets de vous communiquer ci-après un article adressé à notre Président de la République, le 4 Juillet 2007 et qui me semble toujours d’actualité…..!?.
Après cet article, j’ajoute un post scriptum, dont vous pourrez prendre connaissance.
Respectueusement
Thierry FOURGEAUD
—
Cabinet Thierry FOURGEAUD
Conseil-Expertise-Médiation
Expert Judiciaire
Prêts Viagers Hypothécaires
47, rue de l’Ouest
44100 – NANTES – FRANCE
Tél/ Fax : 33-02.40.69.34.95
Mob : 33-06.07.08.40.94
e-mail: thierry.fourgeaud@orange.fr
site : http://www.motamot.com/annuaire/...
A l’attention de Monsieur le Président de la République
POURQUOI LA FRANCE EST-ELLE EN PANNE ?
Monsieur le Président de la République,
Partant du principe que seules les TPE PME PMI font "survivre" le Pays,l’on aurait pu penser que celles-ci seraient considérées comme il convient par nos gouvernants.
Malheureusement, un très mauvais virus a débarqué en FRANCE il y a environ 30 ans; ce virus, extrêmement dangereux, dénommé "l’énarcotechnocratosoviétos" n’a jamais pu être éradiqué car les crédits alloués à la recherche ont été engloutis dans des établissements publics en tout genre, des observatoires, des commissions de réflexions et des empilements de structures…!
Pendant ces 30 années, nos TPE PME PMI auxquelles on a placé des chaînes et des boulets aux pieds… ont été "écrasées" sous les charges, les contraintes administratives imbéciles de toute nature inventées chaque matin par les "malades" contaminés par le virus cité plus haut, dont les symptômes se caractérisent par une incapacité totale à gérer.!
Il y a 30 ans, sur 100 Frs gagnés il restait environ 70 Frs ;depuis cette période, les gouvernements successifs ont tout inventé pour augmenter les dépenses publiques sans que personne ne s’en inquiète, de telle sorte qu’à ce jour sur 100 € gagnés, il reste 20 € tous prélèvements confondus.
Nous avons eu "les 30 glorieuses" et pendant cette période, les prélèvements obligatoires n’ont jamais dépassé les 30% ; c’est bien la raison pour laquelle les français ont pu investir, acquérir des logements, développer leurs entreprises tout en épargnant et ainsi créer des richesses au sens noble.
Le Général DE GAULLE ne disait-il pas "au delà de 40 % de prélèvements, la FRANCE sera ingouvernable".
Aujourd’hui, nos compatriotes qui ont eu l’idée saugrenue de vouloir prendre des risques sont "cassés", démoralisés, ne disposent plus d’aucune marge de manoeuvre, voient leur niveau de vie baisser, le dépôt de bilan poindre à l’horizon.
Pour "tenir", ils puisent dans leur épargne, pour ceux qui le peuvent encore.
Tant que l’état continuera à s’occuper de tout et surtout des affaires qui ne relèvent QUE DU PRIVE au lieu et place de ses missions régaliennes, AUCUN REDRESSEMENT NE SERA POSSIBLE.
C’est bien le seul moyen de retrouver le ou les points de croissance en plus que vous appelez de vos voeux; vous n’y arriverez pas avec les empilements de structures actuelles ( conseil régional, conseil général, communauté de commune, commune, sans compter toutes les autres structures opaques parfaitement inutiles et coûteuses pour l’état).
le modèle à suivre depuis 30 ans était celui de l’ex URSS.
Nous avons vu le résultat sur le plan économique et financier; le Pays est en faillite…!
60 Milliards d’euros de dette fin 1980; l’on parle de 1200 Milliards d’euros aujourd’hui !? sans tenir compte des "bombes à retardement" comme les retraites et les autres régimes déficitaires par exemple…
Pour rembourser cette dette sur 25 ans…. – capital + intérêts à 4% l’an – (taux irréaliste sur une telle période) la charge annuelle représente 77 Milliards d’euros…! soit 500 Milliards de Frs.
Sachant que le déficit budgétaire ANNUEL de la FRANCE est de 40 Milliard d’euros,il faudrait que l’état réduise immédiatement ses dépenses publiques ANNUELLES de 77 + 40 = 117 Milliards d’euros..! soit 770 milliards de Frs.
L’on évoque aussi une dette de 2600 Milliards d’euros…!?
Si cette hypothèse s’avérait exacte, pour rembourser cette somme sur 80 ans……!!!??? (capital + intérêts à 4% l’an) – taux irréaliste sur une telle période – il faudrait que l’état réduise immédiatement ses dépenses publiques ANNUELLES de 148 Milliards d’euros…! soit 970 Milliards de Frs.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération et de mes sentiments respectueux.
Thierry FOURGEAUD
—
Cabinet Thierry FOURGEAUD
Conseil-Expertise-Médiation
Expert Judiciaire
Prêts Viagers Hypothécaires
47, rue de l’Ouest
44100 – NANTES – FRANCE
Tél /Fax : 33-02.40.69.34.95
Mob : 33-06.07.08.40.94
e-mail: thierry.fourgeaud@wanadoo.fr
site : http://www.motamot.com/annuaire/...
P.S.: J’ai téléchargé le "rapport ATTALI"et mon attention a été attirée par le paragraphe suivant:
"AMBITION 8
Ne pas mettre le niveau de vie d’aujourd’hui à la charge des générations futures.
Un Pays qui s’endette n’aime pas ses enfants. Qu’est-ce que la bonne dette ? L’investissement, qui prépare l’avenir. Qu’est-ce que la mauvaise dette ? La nôtre, celle accumulant des déficits engendrés par le train de vie excessif de l’état et de l’ensemble des collectivités publiques.
* Réduire dès 2008 la part des dépenses publiques dans le P.I.B.
Cette réduction devra atteindre 1% du P.I.B. par an à partir de 2009, soit 20 milliards de réduction par rapport à la tendance par AN pendant 5 ans."
Fin du texte.
Si vous comparez les propositions du "rapport ATTALI" à mes calculs effectués, nous sommes loin du compte…? Je sais bien que certaines autres mesures doivent théoriquement générer des points de P.I.B. en plus et par voie de conséquence atténuer la dette, mais avouons qu’il y a de quoi s’inquiéter, d’autant plus que ces préconisations émanent de personnes de très haut niveau… qui doivent, à priori, dire toute la vérité aux Français…???!.
Je ne comprends pas une chose: pourquoi le rsa ne s’autofinance pas ? En effet, nous financons aujourd’hui les rmi. Les rsa remplaceront certains rmi; d’autre part ils représenteront une dépense moins importante pour l’état. Dans ces conditions, pourquoi taxe-t-on encore la classe moyenne (principale visée par cette augmentation des prélèvements pour l’épargne) pour financer cette réforme ? Dans le principe, il me semble même que cette réforme devra apporter des recettes à l’Etat. Pouvez-vous m’éclairer ?
@ Thierry FOURGEAUD
il y a deux façons de rembourser une dette
rétablir l’équilibre d’exploitation – et votre approche qui consiste à réduire de 15% la taille de la sphère publique est quand même assez douce, une réduction beaucoup plus violente doit avoir lieu car la France vit dans un univers de libre circulation des capitaux et des personnes, il faut almler beaucoup plus vite car l’endettement entraine une perte croissance de sources de production de valeur
l’autre façon est de céder des actifs dont la rentabilité espoir de plus value inclus est supérieur au cout de la dette, dérive des taux incluse.
Les deux volets sont à travailler avec la même urgence
Je viens de clôturer tous les comptes qui vont-être assujetties pour financer le rsa. Cet argent dormira sur mon compte courant. Je ne comprends plus rien à la politique de ce gouvernement ! Pourtant il n’y a pas si longtemps M. Fillon ironisait sur les socialistes champions de l’impôt. Il vient de faire la même erreur. Il est vrai que l’impôt sur le revenu sur l’impôt a été inventé par un sarthois !
Ce matin encore, M. H. disait que les emplois proposés seront des emplois comme les autres, en contrat C.D.I., alors pourquoi instaurer cet impôt puisque ces emplois produiront des cotisations ?
Dommage que l’on ait galvaudé cette mesure qui en soi serait parfaite si l’on n’avait pas introduit cet impôt incompris et qui même suscite une certaine "cassure" entre salariés ; malheureusement ce Gouvernement ne sait rien faire sans prendre dans la poche de l’un pour le redonner à l’autre et cela avec une facilité déconcertante.
N.S. et son Gouvernement ne sont-ils pas tout simplement dépassés par ce projet, si c’est un emploi comme tous les autres pourquoi créer un impôt, devons-nous nous attendre à ce que cet impôt soit un jour élargi à toute la population salariée ??
Il est insupportable pour un petit porteur comme moi, de lire qu’une fois de plus, après des années de perte, nous devons encore verser dans la marmitte commune. Je ne comprends pas Monsieur le sénateur que vous ne montiez pas au créneau pour dénoncer, donc faire vendre tout ces joyeaux de la république. Sommes nous en France si peu sûr de nous pour garder un sénat quand on a déjà une assemblée nationale. La région, le département, les communes, il n’y a pas de doublon ??. Alors messieurs les élus, du courage, même s’il vous en coutera votre place. Les économies vous savez ou elle sont possibles et justes pour tout les citoyens.
Je suis un encarté très décu
Les politiciens sont vraiment des trompeurs. Je me demande pourquoi ils font cela. Pourquoi promettre quelque chose et faire le contraire après?
Personnellement, je ne suis pas d’accord avec la taxation des épargnes. Elles ne sont pas productives, du moins en principe. Donc, les taxer c’est comme les grignoter petit à petit. Je pense que seuls les capitaux doivent être imposés et non les épargnes.