En lisant le grand quotidien de notre région ce matin, Ouest-France, j’ai eu honte. Profondément honte. J’attendais un reportage, un peu illustré, des délégations polonaises, canadiennes, britanniques, américaines et françaises venues célébrer le 64ème anniversaire de la fin de la bataille de Normandie sur le théâtre de combat qui porte le nom si éloquent de « couloir de la mort ». 10.000 personnes ont péri. Hommes, femmes, enfants. Des soldats de pays amis sont venus offrir leur vie pour que nous puissions naitre et vivre en paix dans notre pays : La France. En guise d’hommage, ledit quotidien a attribué quelques lignes dans l’édition la moins lue, celle du dimanche, et un articulet dans la rubrique cantonale de ce jour.
En revanche, les marcheurs pour la paix du lendemain furent servis avec tous les honneurs. Pensez-donc, il y avait même une photo en couleur sur le calvados versé sur le morceau de sucre supposé leur donner la force de monter la pente du champ de bataille ! Heureusement aucun mort n’a été à déplorer. Les 10.000, d’il y a 64 ans, qui combattaient contre la barbarie et la dignité de la personne humaine, peuvent dormir dans la paix de l’oubli d’une génération qui ne connaît de la liberté que le prix de leur ennui à nous informer, entre deux RTT.
Voici les photos que je vais pouvoir envoyer aux délégations étrangères afin qu’elles pensent encore mériter la gratitude de la France.
Celle-ci puis celle-ci
Tout cela est de votre faute Mr Lambert.
En lançant ce blog, en divulguant vous même les informations intéressantes, sans exagération ni sensationnel au citoyen, vous coupez l’herbe sous le pied aux pauvres journalistes qui ne peuvent plus faire monter la sauce à partir de fait tout à fait insignifiant.
Et sans histoires scandaleuses et polémiques, le citoyen lambda, dorénavant dûment informé, ne va plus acheter sa feuille de choux, celle-ci ne représentant plus aucun intérêt.
Alors, condamné à la misère par l’ingratitude d’un sénateur osant s’adresser directement aux électeurs, les dits journalistes, au comble du désespoir, en sont maintenant réduit à essayer de créer des événements avec des groupuscules composé de 3 pelés et un tondu, soutenant des causes des plus farfelus et folklorique.
Il ne faut pas venir vous plaindre, Mr le sénateur, vous êtes le coupable !
Il y en a qui dans le drapeau bleu blanc rouge trouvent qu’il y a deux couleurs de trop, les deux premières bien sûr ! On refuse de parler d’Histoire, de rappeler d’où l’on vient.
On préfère porter des t Shirt avec Che guevara dessus, on voit même des gamins avec des t shirt CCCP (URSS en russe!)
Comment voulez-vous après donner des valeurs patriotiques et le goût de l’Histoire avec de telles manip honteuses?
Lénine disait : la révolution n’a pas besoin de l’histoire et son alter ég Goebbels disait : coupez un peuple de son Histoire et en deux générations vous en ferez un peuple d’esclave.
ON notera au passage l’absence de nombreux élus de gauche d’Alençon aux cérémonies patriotiques, même veine !
C’est effectivement honteux.
Honteux d’écarter le sacrifice de ces hommes, anonymes, ne connaissant pas la région pour certains, n’y ayant aucune attache mais à qui nous devons notre liberté.
Ils ne sont sans doute même pas ému de voir dans les cimetières de la deuxième guerre l’âge des soldats venus de leur pays pour défendre les valeurs de liberté, d’humanisme que vous avons en commun.
Ou alors si, ils feignent de l’être pour nous bassiner avec leurs idées pacifistes à la noix.
Puissiez vous vous faire notre interprête auprès des représentants de ces délégations pour leur dire combien nous leurs sommes reconnaissant du sacrifice de la vie de leurs enfants pour la liberté des nôtres.
Personnellement, je préfère la marche pour la paix que la commomération de la guerre. Ca me semble plus positif et plus motivant.
J’en ai marre des commomérations de toutes sortes dont on est envahi, les reportages, les films etc. Il n’y a pas de danger qu’on oublie. Par contre , je pense que le ressassement est pathologique. Que penser des pancartes qui envhissent nos routes pour nous rappeler le détail des batailles. Quand je suis sur la route, j’essaie de les oublier et de me centrer sur la beauté de la nature, tout comme j’oublie les affreux calvaires quie l’on trouve à chaque carrefour sur nos routes .
Parlons de paix , de négociations, de fraternité, de justice sociale, d’inventivité pour un monde meilleur. Je pense que c’est plus utile pour le futur. Mais je sais que de ce côté là , si tous les politiques avaient l’énergie et le courage de Mr Lambert, la politique et les politiciens forceraient le respect.
Merci Mr Lambert pour votre action
vous avez raison, quand je lis ouest france (de temps en temps) je pleure tout le temps. Je commence par la rubrique nécro, je pleure car je vois mes copains qui disparaissent, après je regarde la météo et alors je pleure car il ne fait pas beau, enfin je termine par la rubrique hippisme et je pleure encore car je n’ai rien gagné.
alors pour me reconforter et et plus sérieusement, je vais lire les pages départementales et alors j’éclate en sanglots tellement c’est du grand n’importe quoi.
EX: ouest france orne de ce jour (27 août), j’attaque par la rubrique Orne, je commence par l’article "le domaine de Pontécoulant a retrouvé son éclat", je ne comprends rien…naturellement, ce château est situé dans le calvados.
heureusement que les pages nationales viennent rehausser le niveau ainsi que les éditos de Monsieur et Madame HUTIN
Monsieur LAMBERT, sur un sujet voisin, comment expliquez-vous qu’aucun Président de la République, aucun 1er Ministre, et sans doute aussi aucun Ministre, ne se soit rendu à MAILLE, plus de 60 ans durant, pour rendre hommage aux 124 morts de la barbarie allemande, le jour de la libération de PARIS ? Les services documentaires de notre Pays sont-ils si peu fiables que l’Evènement n’ait pas été connu par les plus hautes autorités de notre Pays durant si longtemps ? Ou bien est-ce une fois de plus PARIS qui monopolise tout au détriment des régions ?
Oui, c’est une honte. C’est pareil pour la cérémonie des Gateys. Ce journal est devenu un torchon réalisé par une bande de faignants qui font bosser de pauvres stagiaires exploités. Les chefs sont des profiteurs qui devraient avoir honte. Moi je n’achète plus ce journal. Les Hutin feraient bien de remettre de l’ordre.
Comment notre pauvre France peut elle en arriver là ? Oublier ceux qui ont donné leur vie pour nous sauver. Des gens qui venaient de l’autre bout du monde, qui sont abbatus comme des chiens pour la liberté. Et on les foule aux pieds aujourd’hui. On prèfère des photos de kermesse avec des chamboule-tout. Ces faux journalistes ne méritent pas de vivre en liberté.
Cela ne vous fait pas réfléchir cela les journalistes de Ouest-France de l’Orne ?
Après une cérémonie religieuse sobre en l’église Saint-Paul, à Caen, le caporal du 8e RPIMa, tué en Afghanistan, a été inhumé au Vast, dans la Manche.
« J’ai fait 39-40 et, après, jusqu’en 1945… Bon courage à vous et repos à lui. » Hier, dans l’un des registres du souvenir, Marcel, 90 ans, « encore là », a rendu hommage à Damien Gaillet, ce Caennais de 20 ans tué en Afghanistan voici une semaine. Beaucoup d’anciens combattants, de porte-drapeaux, de militaires du 18e régiment de transmissions de Bretteville-sur-Odon (Calvados), de représentants de l’État et d’élus ont entouré sa famille et ses proches. Le jeune soldat est tombé lors de sa première mission au sein du 8e RPIMa, Régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Castres (Tarn).
La cérémonie religieuse s’est déroulée à Saint-Paul, dans l’église située à proximité de l’appartement familial, dans le quartier du Chemin-Vert. Quatre militaires du « 8e » sont restés au garde-à-vous, autour du cercueil recouvert du drapeau tricolore, après avoir déposé le béret rouge du régiment et un coussin épinglé des décorations posthumes, dont la Légion d’honneur. Aurélie, fiancée de Damien, y a ajouté la photo encadrée de celui avec qui elle avait prévu de faire sa vie.
« Il était blond et il avait une bonne bouille, a dit Bernard Petit, vicaire général. Damien avait de nombreux camarades au club de foot, de secourisme… » Toujours digne, la maman de Damien leur a adressé un message, visant aussi les cousins, frères et soeurs du défunt : « A vous, il vous reste la vie. Promettez-moi de ne pas la gâcher en souvenir de Damien qui avait plein de projets. » Dans l’église, de nombreux copains d’enfance, de quartier, du collège Saint-Paul et de l’Institut Lemonnier ne peuvent retenir leurs larmes : « Damien, c’était la joie de vivre », dit l’un d’eux. Tous, « fiers » de lui, avaient accepté « sa passion et sa volonté de servir la patrie ». Aurélie aussi. Avec la peur au ventre qu’elle a exprimé à travers l’une des chansons choisie, Lettre du front, titre rap chanté par Kenzah Farah et Sefyu.
À l’issue d’une cérémonie de près de deux heures, le corps de Damien Gaillet a été acheminé dans la Manche. L’après-midi, il a été enterré dans l’intimité familiale au Vast, auprès de son grand père.
Faut-il habiter le Calvados ou la Manche pour que nos morts soient respectés ?
http://www.alencon.maville.com/L...
Malheureusement, pour beaucoup de Français, 14 juillet, 11 novembre et 8 mai sont plus synonyme de jour férié que de commémoration. Il est bien loin le temps où les écoliers venaient au monument aux morts de la ville…
Tizel
Mon Grand-père paternel qui avait été mobilisé en 1914 a été blessé une première fois puis renvoyé au front et blessé une seconde fois…
Toute sa vie il a refusé obstinément toute médaille récompensant sa bravoure et toute participation à toute cérémonie commémorative de ce qu’il appelait " la grande boucherie ".
C’était un citoyen français simple, honnête, modeste qui jamais n’a exprimé la moindre haine, rancœur ou animosité pour ceux qui, du haut de leurs grandes et nobles fonctions, bien au chaud dans leurs cabinets ministériels, lui avaient imposé, comme à tant de ses malheureux camarades français ou allemands, ces années de souffrance, ces visions d’horreur qui n’ont jamais cessé de le hanter jusqu’à la fin de sa vie.
Il a appris à ses enfants puis à ses petits enfants le respect et la dignité de ceux qui préfèrent le silence aux grands coups de clairon, pour se souvenir des sacrifices des humbles, des lampistes qui toujours paieront pour les grands.
Pour revenir à la réaction de BS, il y a effectivement une part de vérité dans ce commentaire dans le sens où les journalistes "professionnels" n’ont plus le monopole de l’information.
Certes, vous pouvez, M. le sénateur, reprocher aux journalistes de Ouest-france de ne pas hierarchiser l’information dans votre département en particulier dans le cas du reportage incriminé.
Mais que dire de l’ouest du département abandonné depuis des années par le premier quotidien régional. En tant que président du Conseil général, vous pourriez aussi le regretter.
A ce que je sache, Paris n’est pas la France… et Alençon n’est pas l’Orne.
Cordialement
AE
Il faut savoir se souvenir de ceux qui se sont battus pour la paix au péril de leur vie et sur un sol qu’une majorité ne connaissait même pas! Faisons-le au moins en respect de cela! Je pense que le vrai problème n’est pas tant le traitement médiatique de cet événement mais bien plutôt le fait que l’Orne soit le parent pauvre de la recherche (dans tous les domaines du champ historique) car il me semble que c’est par la recherche historique qu’une mémoire est entretenue telle une flamme! Allez visiter nos magnifiques archives départementales dans son nouvel écrin et comptez le nombre d’étudiants et comparez-le à celui des archives de Caen vous verrez…et pourtant la prise en charge des chercheurs est, il me semble, bien meilleure à Alençon qu’à Caen, sans doute grâce à la qualité de son personnel et de son directeur.
Ce n’est qu’in fine (après le temps de la recherche, des parutions sur la durée ) qu’un événement historique trouve toute sa dimension temporelle et géographique. Je ne suis pas certain qu’une image supplémentaire ou un texte plus long dans le journal local eut suffi à rendre toute sa véritable portée à cette bataille: sur le coup oui, sans doute, et en plus cela aurait été un signe évident de reconnaissance pour les victimes et les témoins. Je crains que malheureusement, sur la durée, nous serions vite passé à autre chose: n’est ce pas cela le travail des journaliste et la différence majeure avec le travail de mémoire…
Quand je lis les commentaires, je me dis qu’ils sont faits par des vieux. A force de ressasser la mémoire , on se sclérose. les vieux ne sont pas intéressés par l’avenir, seul le passé et leurs exploits les intéresse. Je ne suis pas intéressée par les assemblées d’anciens combattants mais plutôt par des gens qui pensent l’avenir. Ca ne veut pas dire qu’on oublie le passé, mais se le remémorer encore et encore, c’est vraiment trop, ça frise le gâtisme .Où sont les jeunes?
Encore une fois, je mets Mr Lambert dans les gens qui sont précieux pour penser l’avenir, .
On s’en fout
Si nous restons sur le sujet que vous posez sur ce billet, sans s’égarer ! Il est difficile d’admettre par respect pour les anciens combattants venus du Benelux, d’Angleterre, de France sur les lieux mêmes de la bataille qu’une telle retranscription soit faite. Je ne parle même pas de la présence des délégations de Pays alliés et du public pour qui cette cérémonie départementale est un moment de souvenir important.
à Monique : j’ai 36 ans soit le double de ceux qui sont tombés pour vous permettre d’avoir la liberté d’écrire ce que vous écrivez. A bon entendeur…
Comme beaucoup sans doute, je trouve affligeante et mesquine la récupération politcienne que nous sert Monsieur Deniaud.
Si j’ai bien compris, le propos d’Alain Lambert était de stygmatiser le comportement de notre presse locale souvent plus prompte à valoriser l’anectodique au détriment de l’essentiel.
Il n’ était aucunement question dans ce billet de comptabiliser le nombre d’élus de droite ou de gauche présents aux cérémonies commémoratives.
J’ étais à Montormel samedi dernier et comme toutes les personnes présentes, nous y avons vu plusieurs élus de gauche dont Monsieur Pueyo, maire d’Alençon.
Alors pourquoi un tel (mauvais) procès Monsieur Deniaud ?
Monsieur Lambert
Mais ce n’est pas uniquement de Ouest-France, c’est de tous nos journaux.
Vous savez très bien qu’aujourd’hui, notre histoire est mise aux oubliettes. Notre passé ne vaut plus rien. Pécadilles.
On préfère faire les gros titres avec Besancenot, Ségolène, la Halde,
les gros, les maigres, les fumeurs, l’écologie………….
Je suis très impressionnée par cet état d’aveuglement général.
Quand je vois à l’étranger, comment l’histoire est enseignée et comme la fierté d’un drapeau est présente, je me dis que nous sommes tombés bien bas.
Peut-être faudra-t-il construire une autre France dans une autre partie du monde, afin que notre drapeau et nos valeurs ne disparaissent pas à jamais ?
a Gatien : venez aux cérémonies d’Alencon vous n’y verrez quasiment aucun élu de gauche…. Bodé and co… ont d’autres occupations !
A Bertrand DENIAUD : J’étais également aux cérémonies du 12 août à Alençon. J’y ai vu des élus de la majorité comme de l’opposition municipale mais je n’ai pas souvenir de vous y avoir aperçu.
Sans doute aviez-vous d’autres occupations…?
De grâce, épargnez-nous vos enfantillages. ils n’ont pas leur place ici.