Monsieur le Technocrate, Cher Ami,
Surtout ne voyez aucun irrespect dans cette salutation. Dans ma bouche, elle n’est pas péjorative. Simplement, c’est ainsi que l’on vous appelle, familièrement, entre nous, les manants de la nouvelle Monarchie Républicaine. Nous sommes souvent jaloux de votre savoir. L’ardeur sincère avec laquelle vous espérez pouvoir faire notre bonheur malgré nous, nous émeut toujours, et nous ne savons que maladroitement vous en exprimer notre sincère gratitude. Simplement, comme nous ne parlons pas la même langue, nous ne nous comprenons pas toujours. Ni ce que vous nous dites. Ni ce que vous faites. C’est pourquoi, en rentrant de ma campagne, je prends la liberté de m’adresser, directement à vous, à raison de notre relation personnelle, en vous priant de bien vouloir, par avance, m’excuser, encore une fois, de l’indigence de mon vocabulaire.
Il est probable que vous êtes en cours de rédaction du communiqué qui sera publié demain à l’issue de la réunion d’urgence qu’organise Monsieur le Premier Ministre.
Je voulais, avec la même urgence, vous dire que si vous pouviez surtout éviter de nous annoncer des cadeaux fiscaux ou budgétaires nouveaux, cela nous arrangerait vraiment. Car, figurez-vous, que le sentiment de les payer nous-mêmes nous gagne de plus en plus. Certains prétendent même que c’est notre argent que vous gérez et pas celui de l’Etat. C’est à ne plus croire à la Providence. Au surplus, nous redoutons que vous nous ayez déjà beaucoup endettés. Les intérêts de notre dette nous étranglent. Et on nous dit que nos pensions ne seraient pas provisionnées. Nous avançons vers la retraite, comment voulez-vous, dans ces conditions, que nous soyons rayonnants de confiance, que nous dépensions notre épargne, que nous investissions ?
Il y a un an et demi déjà, comme le temps passe, des gens très instruits nous expliquaient qu’avec des dépenses nouvelles, ils allaient nous créer un « choc de croissance ». Pour un choc ce fut un choc. Pas de croissance, mais de décroissance. Après y avoir réfléchi, cela semblait pourtant évident. Dans nos petites boutiques, personne n’a jamais eu l’idée, lorsque l’on est sans le sou, d’accroître ses dépenses pour augmenter son chiffre d’affaires. Il est vrai que nous n’avons pas fait de longues études. Mais pour les choses les plus simples, ce n’est pas toujours un handicap. Donc, pour l’instant nous avons : les dépenses et la décroissance !
C’est pourquoi, je viens vous supplier de ne pas en ajouter. Vraiment et du fond du coeur, nous vous remercions par avance de vos bonnes intentions, mais prenez bien en compte que nous ne vous demandons rien. Et surtout pas de nouvelles dépenses. Il se dit que nous serions champions du monde de ces dépenses ? Alors, si les dépenses font la croissance, nous aurions dû déjà être aussi champions pour la croissance. Ce n’est pas le cas ? Nous ne le savons que trop. Alors, diraient d’autres, c’est peut-être le contraire qu’il faudrait essayer. Je veux dire dépenser moins. Oui, c’est cela que vous devriez proposer à Monsieur le Premier Ministre.
C’est un homme de grand bon sens. Nous avons confiance en lui. N’allez surtout pas l’assommer de légendes pour tenter de lui faire croire que c’est l’Etat qui décide de la croissance. A force de le leur avoir dit, les Français l’ont cru. Et aujourd’hui ils se trouvent fort dépourvus. Oui, comme le dit Monsieur Fillon, maintenant, « la France peut supporter la vérité ». Et cette vérité est que la croissance est entre les mains de chaque Français. Chacun doit être invité à l’effort, et ne plus attendre tout de l’Etat. L’Etat doit s’habituer à coûter moins cher. A cesser de harceler les citoyens par des lois, des règlements, des circulaires, des contrôles qui les paralysent et les découragent.
La meilleure nouvelle serait que vous nous annonciez que désormais tous les fonctionnaires sont au service des Français et non l’inverse. Que jusqu’à la fin de l’année vous vous interdisez d’édicter la moindre règle nouvelle et que vous vous engagez, d’ici là, à supprimer toutes celles qui freinent, qui handicapent, qui coûtent, qui désespèrent et qui empêchent la France de réussir.
Oui, Monsieur le Technocrate, Cher Ami, vous l’avez compris, ce que nous vous demandons, respectueusement, c’est de vous occuper de mieux gérer votre maison, pour qu’elle nous coûte moins cher, et de nous laisser nous-mêmes gérer nos propres affaires. Ce sera tellement plus simple pour vous, et tellement plus facile pour nous. Que du bonheur. C’est celui que nous vous souhaitons et que nous nous souhaitons par la même occasion.
Alors, merci encore pour demain. Pas de dépenses. Et tout le monde au boulot !
Si mes mesures sont ineptes, pourquoi votez vous le budget ?
J’ai lu plusieurs de vos billets concernant la croissance et le budget.
Jeune diplomé de science po et d’un masters d’ingéniorat et de gestion, j’entends votre discours dans toute les bouches ou presque. J’entends aussi dans "ces bouches" l’importance de la recherche ( 3% du pib pour la recherche dont 2% venant du privé), de l’entreprenariat ( il faut le "stimuler"), d’une législation moins lourde et moins pesante, du taux d’emplois des seniors, transformer nos petites entreprises en PME exportatrice, …
Qui n’est pas d’accord avec les évidences que vous dites (plus de rigeur dans la dépense de l’Etat) et ceux que je cite ? Qui "bloque" ? Qui croit encore à une dépense de l’Etat pour stimuler la demande sans véritable politique de l’offre ?
J’en avais déjà discuté avec le regretté Geremek qui m’expliquait que tout le monde est d’accord avec cela mais qu’au moment de faire le budget c’est du chacun pour soi. Votre avis ?
Bien à vous.
Manifestement l’air de LA BAULE est tonifiant et le sel de Guérande n’est pas loin…..De l’humour certes mais….grinçant !!!
Par ailleurs comme l’a souligné ODILE le pouvoir est bien dans sa posture favorite : il est mal à l’aise pour anticiper mais en RE-AGISSANT il veut donner l’impression qu’il a les affaires en mains alors que comme le sable de la plage tout F…. le camp !
I mistake : il faut lire ODILE et non ELODIE…Sorry
@ Technocrate : Je n’ai pas dit inepte. Je n’oublie pas non plus que ce sont les politiques au final qui décident puisque ce sont eux qui votent. Mais les technocrates dont je me méfie le plus sont ceux qui se piquent de faire de la politique et de la technique en même temps. S’agissant de voter ou non le budget, vous avez raison. Il faut que nous parvenions, surtout au Sénat, à gommer les interdits que nous nous posons à nous-mêmes, au nom du fait majoritaire. Ce "pilier" de la 5ème République rend les parlementaires prisonniers de leur appartenance soit au camp de la majorité soit à celui de l’opposition. Il est aussi difficile de voter contre le budget quand vous êtes dans la majorité que voter pour quand vous êtes dans l’opposition. Demandez à Jack Lang comment il a vécu son vote sur la réforme constitutionnelle. Enfin, il ne vous aura pas échappé que mon post se situe dans la rubrique "humour". Alors ne perdons pas de vue cette dimension.
@ Nicolas. Alors qui bloque ? D’abord les ministres gestionnaires dont un réflexe bien ancré les conduit à penser béatement que si les crédits augmentent, c’est que leur politique s’améliore. Comme ils ont épuisé le raisonnable en matière de crédits budgétaires, ils inventent maintenant des dépenses fiscales. S’agissant des administrations, elles mesurent leur influence par rapport aux autres sur l’évolution respective de leurs crédits. Alors la course à l’augmentation permanente est totalement déconnectée du service rendu aux citoyens. S’agissant du "chacun pour soi", on ne peut hélas dire mieux ! J’ai vécu cela pendant 2 ans au Budget. L’incapacité des ministres à se placer dans une démarche collective de gouvernement est sidérante. Bref, il me semble que le seul moyen de progresser est de passer par les citoyens qui doivent crier et sanctionner à chaque fois qu’on se moque d’eux en dépensant stupidement le fruit de leur travail. Mais il y a toute une éducation à faire qui passe peut-être par des billets d’humour avec un langage familier. C’est ce que j’essaie modestement de faire.
Merci à tous les deux de votre participation.
Excellent !
Vous allez faire grincer des dents, mais si cela pouvait servir ! Continuez vos billet d’humour, surtout ne vous privez pas. Et merci pour votre réponse à ma question précédente.
Bien à vous
Humour ?
certes, le ton est badin …. mais le sujet, lui, ne supporte point d’humour !
J’ai un peu côtoyé les technocrates dans une autre vie et ce que j’ai appris de leurs manières c’est que seul compte le fait du Prince et l’ardeur qu’on met à lui plaire !
Flatter le Roi, le caresser, le louer, lui donner le sentiment de sa toute puissance …. Voilà ce à quoi un technocrate est habile ….
La France, vit un mal profond, celui de la technocratie.
Un technocrate gère un carnet d’adresse.
Chacun rend service à l’autre dans l’objectif du renvoi d’ascenseur !
La France vit sur un mensonge.
Il n’y pas de démocratie, il y a les énarques et les autres !
Un ministre n’est rien. Il suit ce que disent les chefs de cabinet …. Qui démissionnent en cas de désaccord mais sont immédiatement récupérés par Machin ou Truc !
La France est gouvernée par un cercle, un petit groupe de personnes partageant un petit secret de polichinelle !
Les hauts fonctionnaires dirigent le pays et laissent de temps en temps un peu de loisirs aux ministres pour qu’ils se détendent.
Les ministres qui comptent font partie du cénacle. Certains ministres ridicules dont on se demande ce qu’ils font là, sont tout simplement des membres du cercle ….. auxquels on accorde un hochet !
L’échec de la France, la déroute économique, le mur dans lequel nous nous précipitons … c’est eux !
ET c’est à eux, aussi qu’incombe l’extraordinaire défi de sortir le pays de leurs frasques …. Autant vous dire qu’on n’est pas sorti d l’ornière !!!!
Bien sûr qu’ils vont augmenter les impôts …. Que savent-ils faire d’autre ?
Connaissez-vous un seul haut fonctionnaire qui ait jamais travaillé à la chaîne dans une usine, ou comme manœuvre sur un chantier ou comme chef de chantier ou comme peintre en bâtiment, ou agriculteur, ou épicier …..
Comment voulez vous qu’ils puissent appréhender le monde dans lequel nous vivons … ils ne connaissent que les lambris dorés et les cabinets aseptisés !!!!!
Il faudra aller jusqu’au bout du bout ….. il faudra aller jusqu’à l’effondrement, il n’y a pas d’alternative car il faudra qu’ils disparaissent dans leur propre ruine pour que nous, les citoyens honnêtes et conscients puissions remplacer les nuisibles technocrates qui épuisent notre pays à conserver leur petit confort ….
Quant aux ministres, pour la plupart, ils ne sont que des leurres chargés de donner le change et si heureux de tant de sollicitude affectée qu’ils en oublient le pourquoi du comment ils sont arrivés là !!!!
Vous reprendrez bien un petit four, monsieur le ministre ? et du champagne ?
Votre voiture vous attend monsieur le ministre ….. et votre chauffeur aussi ….
Monsieur le ministre, l’hôtel de la plage, cinq étoiles, vous offre un week end à ses frais avec votre dame et vos enfant et qui vous voulez ….
Monsieur le ministre, votre nouvelle voiture vous attend ….. et vous reprendrez bien un peu de caviar … c’est offert par la maison …..
Laissons faire ….. plus vite nous chuterons, plus vite nous nous en sortirons …. Enfin !
faut le virer votre copain techno,
il s’en moque complètement du budget, il a fait service public, pas ecofi, il ne sait pas ce que c’est un budget
Il veut un plus gros budget, c’est ça un budget, c’est toujours plus.
Alors qu’il faut réduire le format de l’Etat d’un facteur 4
C’est vrai que l’air marin vous donne la pêche
et surtout des illusions
ils vont rien décider du tout demain, des broutilles
mais surtout dire que ça va se retourner dans 6 mois
c’est un mauvais moment moment à passer
d’ailleurs le pétrole baisse
c’est pas les diagnostics qui manquent, d’Attali à la Commission des Finances du Sénat
il n’y a pas de raison qu’ils soient davantage entendu maintenant.
enfin bravo pour votre courage
Question à Monsieur Lambert :
1) J’ai lu un livre d’un de vos "collègues" Monsieur Lagarde (je parle bien sur du parlementaire, non de la Ministre) qui propose, comme solution, pour parer à la "culpabilité du parlementaire face à un vote divergent" de la position de son parti plusieurs mesures "radicales" :
–le vote à bulletin secret
–la suppression de la "censure du Gouvernement" ou du moins son "encadrement". Et en contrepartie, la fin de l’épée de Damoclès sur le Parlement : la dissolution.
Pourriez vous me dire ce que vous en pensez?
2) Pour ce qui est de l’incapacité des Ministres à se placer dans une démarche collective, le Président et le Premier Ministre ne sont ils pas "responsables" dans le sens où ils se choisissent des "favoris"? Ne pensez vous pas qu’il serait peut être bon de discuter avec le Premier Ministre et le Président à ce sujet. Comment des Ministres pourraient ils ne pas jouer à "la guerre des trônes" si le Président et le Premier Ministre, par administration interposée (Elysée – Matignon) surenchérissent en permanence?
3) Ne faudrait il pas, là encore, avoir une discussion sérieuse avec le Premier Ministre, sur le choix du Gouvernement? Si après 30 ans de mauvaise gestion, il reste encore du monde pour croire béatement au rapport + de dépense = meilleur fonctionnement du Ministère, c’est tout de même inquiétant !
C’est malheureux tout de même. Jadis, quand le roi avait besoin d’argent il demandait qu’on crée un nouvel impôt. Aujourd’hui, ce sont de nouvelles taxes. Pauvre France.
4) Les citoyens doivent se faire entendre…Mais comment? Les Français ne vont tout de même pas passer leur vie à aller en Justice pour violation de l’article 14 ou 15 de la Constitution…Quand des Administrateurs refusent de répondre de leurs actes. Téléphoner ou écrire aux élus? J’ai essayé plusieurs fois. Dans trois cas, les élus m’ont répondu qu’ils diraient "non" au budget délirant qu’on leur proposait. Et puis…Par solidarité envers le Président ! Ou envers un ami malade…Ou encore pour faire plaisir au copain untel qui va bientot aller au Gouvernement…Ils finissaient par voter "oui". Heureusement que les parlementaires sont les représentants du Peuple. Parfois, on en doute.
Que faire? Je me le demande franchement. Faut il instaurer le système des "bons points" à l’Assemblée et au Sénat : le parlementaire le plus attentif? Le plus studieux? Le plus économe? Le plus travailleur? Et pour finir, bien sur, le bonnet d’âne?
Ou plus radical ? Ministre viré si non tenu des engagements pris devant le Parlement? Et chaque année, un "grand oral" du Parlement, lors d’une émission grand public, avec un "jury de citoyen" pioché au hasard? Du style : un élu vient expliquer ses votes en fonction des questions qu’on lui pose. Si sa prestation est appréciée, il retourne auprès de ses collègues. Dans le cas contraire, il échoppe d’un carton jaune ou rouge et cela devant toute la France. (suffisant comme humiliation?) Je plaisante bien sur. Quoique?
Je reste un peu sceptique devant ces échanges… La désignation de boucs émissaires est historiquement dangereuse, je pensais que des gens raisonnables ne tomberaient pas dans le panneau.
Donc je trouve que le blog mérite mieux que ce prétendu humour. Tant qu’à faire, je préférais la blague de la localisation du portable. Mais je dois être irrécupérable pour flatter. Tant pis !
Il faut aussi expliquer à nos cher (choisissez le sens qui vous convient !) technocrates que la dette est puissamment anxiogène auprès des français. Hors, l’excès d’anxiété chez les individus amène au replis sur soi, réflexe naturel pour se protéger du monde extérieur devenu ainsi agressif.
Cela nous amène à la paralysie assez générale de la France face à la globalisation qui est vécue comme une agression extérieure alors que le réel problème est interne à la France.
Ce qui ne fait qu’aggraver le mal.
La seule politique économique possible maintenant est de réduire la dette en réduisant les dépenses de l’Etat.
Et peut être aussi pour les parlementaires de bloquer le vote du budget tant que l’on n’a pas atteint un niveau d’économie suffisant.
C’est aussi aux français de soutenir les députés et sénateurs suffisamment courageux pour se lancer dans cette voie. Il ne faut pas redouter le rapport de force, même au sein de la majorité, tant qu’il reste constructif.
Le Parlement doit retrouver le rôle qu’il a toujours eu: Contrôler l’exécutif, surtout au niveau du budget.
Alain Lambert a ouvert la voie. Espérons qu’il fera des émules auprès de ses confrères.
Je sais que c’est pas bien, mais je reprend un post de janvier:
Reprenons quelques titres du fameux rapport "Pébereau", qui est disponible sur Internet:
"LE CHOIX DE LA FACILITE DEPUIS 25 ANS EST LA PRINCIPALE EXPLICATION DU NIVEAU TRES PREOCCUPANT DE NOTRE DETTE PUBLIQUE"
Et aussi:
"EN PREMIERE ANALYSE, LES DEFICITS PUBLICS SONT LE RESULTAT DE LA LOURDEUR ET DES INCOHERENCES DE NOTRE APPAREIL ADMINISTRATIF"
France Culture invitait Franco Bassanini en début d’année. On y apprend que ce socialiste italien à placé 80% des fonctionnaires sous un régime de droit privé, que les hauts fonctionnaires ont une rémunération au mérite. Qu’ils doivent fournir des objectifs de qualité et de performance mesurables sur des critères lisibles.
Quelques citations de Franco Bassanini:
-"Plus un Etat est délabré, plus il est facile de trouver un consensus pour une reforme radicale"
-"J’ai contribué à supprimer plus de 6 millions de procédures administratives"
– "La commission de ‘la hache’ a abrogé la plupart des réglementations antérieures a 1971" … !!!
Quelques citations de Jean-Louis Bourlange:
-"l’Etat est trop bien organisé pour être remis en cause, mais trop mal organisé pour assurer les services qu’on lui demande"
-"la défaillance de la haute administration c’est la concentration monopolistique dés qu’on assimile la notion de service public a un monopole. La qualité du service rendu au citoyen n’est alors plus un critère de réussite et le problème est d’attirer des "moyens" par la dépense publique"
– "le réformateur de l’administration publique est comme le sultan entrant dans son harem: il se dit ‘je sais ce que je vais y faire, mais je ne sais pas par qui commencer’ " 🙂
Quelques citations d’Yves Michaud:
-"l"Etat n’a pas accompagné la décentralisation avec la suppression des postes dans les administrations centrales"
-"les fonctionnaires contractuels de la fonction publique territorial sont nettement plus ouvert, réactif et travailleurs que leur collègues titulaires"
-"Avec la LOLF, depuis 2 ans, on respecte les normes, mais on maquille les mêmes choses qu’auparavant"
On peut aussi lire le rapport "Conduire le changement – La Réforme de l’État en Italie (1996-2006) Succès, échecs, leçons apprises" sur le site personnel de M. Bassinini:
(Commande du fureteur: "franco bassanini" "home page" Astrid )
Je soutiens une idée pourtant simple: imprimer les fiches de paye avec CLAIREMENT la somme du salaire brut et des charges patronales. Nous verrons alors une armée de contribuables en colère se lever et réclamer un meilleur contrôle des dépenses de l’Etat.
Pourquoi la "droite" ne cherche pas ce genre de solution simple pour trouver un appui populaire? C’est simple : cette droite au pouvoir n’est pas libérale du tout. Il suffit d’écouter Eric Woerth pour comprendre que ce n’est pas de son coté que la reforme de l"Etat sera poussée "la reforme de l’Etat Canadien n’est pas valable" (LCI/le grand juris), "quand on travaille pour l’Etat on ne doit pas perdre de pouvoir d’achat" (RTL/Apathie), etc …
Comment ne pas comprendre que ces fiches de payes sont faites pour nous noyer de chiffres et laisser Don Corléone (la haute administration) et ses capos (les syndicats) prélever cet argent de manière indolore ?
Quand on a conscience du racket soit:
– on est réactif et on s’échappe (mobilité des capitaux, travail au noir)
– on est passif et on arrête de travailler (effet Laffer)
Toute la difficulté est de faire passer le message que nos difficultés viennent de ce racket.
Merci d"écrire avec talent ce que nous sommes nombreux à penser.
Ca fait du bien de voir qu’ils existent encore un peu de lucidité dans notre pays.
Il faut tenir le cap, on va y arriver !
Tout simplement Bravo et Merci .
Bien entendu quand on entend TECHNOCRATE on pense ENARQUE et c’est sans doute justifié pour le meilleur et pour le pire….. Dans une autre vie comme dit IFIG j’ai aussi eu à connaitre quelques échantillons ( brillants en général ) de notre élite administrative. Il est certain que leur préoccupation première est le bon déroulement de leur carrière le plus haut possible dans les sphères du pouvoir mais il y a également des obscurs , dans les Tribunaux administratifs par exemple….
Je me souviens , il y a déjà plusieurs années , d’une ITW de la présidente de l’association des anciens élèves de l’E.N.A. et qui me parait toujours d’actualité : " si les technos ont pris le pouvoir en maints endroits c’est parceque les politiques n’assument pas ce pourquoi ils ont été élus ". Je me souviens également d’une conversation avec un Sénateur de mon département au sujet de l’augmentation systématique , par le jeu des actualisations annuelles , des impots basés sur les valeurs locatives et qui sont donc votées par les Parlementaires au moment de l’adoption de la loi de finances. Sa réponse m’avait sidéré : " c’est pas nous , c’est l’ADMINISTRATION ". De toutes façons si nous devions encore nous révolter pour changer tout cela les nouveaux maitres garderaient auprès d’eux ces gens formés pour servir l’ETAT. Je pense à la période qui a suivi la Libération de notre pays : on pouvait penser que la plupart des fonctionnaires auraient été " épurés " par le gaullisme triomphant alors que ceux ci ont poursuivi – sauf exception – des carrières normales ( Cf M.PAPON par exemple…
Alors , plutot que haro sur les technocrates , essayons nous électeurs responsables de choisir des élus intègres , compétents , dévoués à la chose publique plutot que des démagos irresponsables qui ont trop souvent notre préférence…..
Je soutiens à 100% l’idée de breizh06 de faire apparaître le réel brut sur la fiche de paie. Et je ne comprends même pas pourquoi cela n’est pas encore fait.
à BS
"La seule politique économique possible maintenant est de réduire la dette en réduisant les dépenses de l’Etat."
pas du tout :
c’est la seule façon de ne plus l’alimenter, mais comme le cancer, ça ne la supprime pas
la seule façon de réduire la dette c’est de vendre rapidement ce qu’on posséde, c’est de la rembourser
je ne comprend pas que l’Etat ne le fasse pas
on peut facilement trouver 500 milliards
et c’est urgent car les actifs immeubles vont se dévaluer
c’est pas très compliqué
ni à comprendre, ni à faire
et ça permettrait de réduire les dépenses dans le bon ordre
@ jp
Ok, je suis d’accord. Mais comme vous le soulignez, c’est "one shot".
Si vous vendez les actifs sans réduire la dépense en même temps, vous êtes ramené au problème précédent en pire car il n’y a plus rien à vendre.
Disons qu’il faut donc faire de la chirurgie pour enlever la tumeur mais aussi de la chimio pour empêcher qu’elle ne revienne.
Par ailleurs, vendre autant d’actif ne doit pas être aussi simple que cela. Vendre d’un coup les participations de l’Etat risque de faire chuter les cours en bourse, vendre massivement le parc immobilier risque de faire effondrer le marché.
Et aussi, grâce à nos chers technocrates, une opération juteuse peut se transformer en désastre financier (cf Imprimerie Nationale !). Plus fort que la pierre philosophale, ils sont capables de transformer de l’or en plomb !
sur : "je ne comprend pas que l’Etat ne le fasse pas"
J’aurai une tentative d’explication. Le but de la technocratie est la main mise sur les leviers de pouvoirs, politiques et économiques. En privant tout ce petit monde d’autant d’actif, quid des postes d’administrateurs dans les grandes entreprises, gestionnaires de fonds de la CDC, et autres postes prestigieux où l’on peut jouer tranquillement avec l’argent des autres (nous autres les contribuables !) sans risque de se ruiner personnellement ?
je partage totalement le raisonnement de diablotin en ce qui concerne les technocrates ces personnes ne sont jamais sur le terrain pour apprecier les besoins du peuple c est lui qui vote!!!!! depuis des decennies cela existe et jamais il a ete fait quelque chose .y a t il besoin toujours d avoir ces nombreux technocrates autour de nos ministres?il ya des personnes dans la vie civile qui ont de l experience qui feraient beaucoup mieux!!!
amities alain
michel
A JP,
C’est bien beau de vendre des actifs mais si le tonneau est troué, cela ne sert à rien. C’est une histoire de stock et de flux. Si vous vendez votre stock mais que les flux sont toujours négatifs, c’est une mesure provisoire et le stock redeviendra négatifà moyen terme.
EX : je gagne 2000 euros et je dépense 2500 euros par mois. J’accumule donc une dette de 12*500 par an. Je décide de vendre ma maison secondaire à 200.000 euros afin que je puisse rembourser ma dette (disons 20 années de déficit et donc 20*6000 euros) . Il me reste encore 80 000 euros. En 13 ans, c’est fini et on a perdu nos actifs. Et il faudra sans doute vendre la maison principale. C’est bien beau de vendre mais réduire la dépense de l’Etat est la priorité des hommes d’Etat.
Oui !!!!
J’aurais dû avoir cette idée plus tôt ….. comme Steevy !!!!
vendons la Joconde …. ça paiera la dette !!!!!
Ce n’est pas tant le problème de réduire les dépenses de l’Etat que de créer de véritables condition de redressement.
1 – établir le budget des recettes avec rigueur.
impôts directs (moins frais directs)
indirects (moins frais directs)
droits perçus par l’Etat net des frais de gestions y afférents (salaires, loyers, autres frais fixes ….) de façon à affecter dès le budget recette les frais concernant ces mêmes recettes, car trop souvent, les dépenses ne correspondent pas aux recettes …. compta analytique par destination.
autres recettes (moins frais directs)
le tout = recettes nettes (ou déficit …. ce qui expliquerait qu’il coûte plus cher à l’Etat de recouvrer l’impôt que l’impôt lui-même) et dans ce cas, il faut remettre en cause l’organisation financière de l’Etat et de son fonctionnement !
2 – En cas de recette bénéficiaire,
déduction de la part annuelle des intérêts de la dette publique et de son remboursement (capital)…
puis
établissement du budget des dépenses par ministère strictement limitées au montant de l’excédent du PIB.
Avec une telle rigueur, le ministre de l’économie et l’exécutif seraient bien obligés de prendre les mesures de redressement.
Au lieu de ça, qu’avons-nous aujourd’hui ?
Chaque ministre établit son budget de dépenses ……
Puis, le ministre de l’économie coupe tout ce qui dépasse …..
Puis, à l’épuisement d’un budget ministériel, le ministre demande une rallonge pour que son ministère continue de fonctionner … exemple : R. Dati et la rallonge pour petits fours …. !!!
Et à la fin de l’année, on compte ce qu’on a dû emprunter pour couvrir les dépenses réelles et on repart avec un nouveau budget tout neuf qui ne tient pas compte de la part de la dette nationale (puisqu’elle est nationale ….. elle est à tout le monde, non ?)
Imaginons un ménage qui fait la liste de tout ce dont il a envie dans sa maison et sa vie …..
une belle voiture, des rideaux neufs, une cuisine aménagée, un congélateur, deux télés, du matériel hifi, des canapés neufs, quelques tableaux de maîtres, un salon de jardin, quelques nains de jardin, des vacances au Mexique, les sports d’hiver ………. etc …. etc ….
Total des dépenses ….. un million (le tout avec des crédits).
Mais, de temps à autre, il leur vient l’idée de se payer un bon resto et d’inviter des copains pour que ce soit plus convivial ….. supplément de dépenses non prévues …. cent mille euros ….
Salaire annuel de madame cinquante mille euros
de monsieur soixante dix mille euros ….
total des recettes : cent vingt mille euros
total des dépenses : un million cent mille euros !
remboursement de la dette : cent vingt mille euros moins l’essence, le loyer, l’électricité, le gaz, la bouffe, les vêtements ….. soit vingt mille euros de remboursement effectif ….
intérêts des emprunts ( un million cent mille) cent mille euros … accroissement de la dette
(emprunt pour payer les intérêts ) cent vingt mille moins vingt mille = cent mille euros !!!
Ne pas oublier que dès la première année, ce couple sans enfant doit payer dix mille euros d’impôts ….. qui viennent s’ajouter à la dette globale par une demande d’emprunt supplémentaire …..
tout est mélangé dans leur tête, surtout qu’ils ont des comptes en banque séparés …..
bref …. ils se remettent à rêver et, pour la deuxième année envisagent des vacances en Australie, un second véhicule, un 4X4 pour flamber, une nouvelle machine à laver le linge, une autre la vaisselle, des jolis meubles en chêne …….. blablabla …..
Que pensez-vous qu’ils doivent après trois ans de ce régime ????????????
Et bien la France, elle, ça fait vingt années qu’elle calcule de cette façon, c’est à dire sans compter ……
Mais certains économistes vous diront : c’est pas grave, l’Etat, c’est la masse des avoirs des citoyens et il y a encore de la marge ….
Ca veut dire quoi ?
Ca veut dire que les technocrates pensent dur comme fer que l’argent des ménages Français, c’est l’argent de l’Etat et qu’il suffit de mettre la main dans le porte-monnaie des citoyens pour y puiser l’argent dont ils ont besoin pour faire fonctionner leurs ministères gouffres infinis comme leur bêtise !!!!!
Et c’est là que je rejoins JP :
vendons la France au plus offrant et la dette sera remboursée !!!!!
Un petit problème …. si je reprends l’exemple de notre couple …. s’il revendent la voiture …. croyez vous qu’ils en tireront le prix d’achat ?????
Allez, après la Joconde, vendons A. Lambert au pays qui en a besoin …. et puis vendons la Bretagne … ça sert à rien, la Bretagne …. gardons juste Paris …. et les Palais qui abritent nos géniaux technocrates qui additionnent sans sourciller des chocolats avec des pissenlits et du granit rose ….. j’aimerais bien leur faire bouffer !!!!!
Oui !!!!
J’aurais dû avoir cette idée plus tôt ….. comme Steevy !!!!
vendons la Joconde …. ça paiera la dette !!!!!
Ce n’est pas tant le problème de réduire les dépenses de l’Etat que de créer de véritables condition de redressement.
1 – établir le budget des recettes avec rigueur.
impôts directs (moins frais directs)
indirects (moins frais directs)
droits perçus par l’Etat net des frais de gestions y afférents (salaires, loyers, autres frais fixes ….) de façon à affecter dès le budget recette les frais concernant ces mêmes recettes, car trop souvent, les dépenses ne correspondent pas aux recettes …. compta analytique par destination.
autres recettes (moins frais directs)
le tout = recettes nettes (ou déficit …. ce qui expliquerait qu’il coûte plus cher à l’Etat de recouvrer l’impôt que l’impôt lui-même) et dans ce cas, il faut remettre en cause l’organisation financière de l’Etat et de son fonctionnement !
2 – En cas de recette bénéficiaire,
déduction de la part annuelle des intérêts de la dette publique et de son remboursement (capital)…
puis
établissement du budget des dépenses par ministère strictement limitées au montant de l’excédent du PIB.
Avec une telle rigueur, le ministre de l’économie et l’exécutif seraient bien obligés de prendre les mesures de redressement.
Au lieu de ça, qu’avons-nous aujourd’hui ?
Chaque ministre établit son budget de dépenses ……
Puis, le ministre de l’économie coupe tout ce qui dépasse …..
Puis, à l’épuisement d’un budget ministériel, le ministre demande une rallonge pour que son ministère continue de fonctionner … exemple : R. Dati et la rallonge pour petits fours …. !!!
Et à la fin de l’année, on compte ce qu’on a dû emprunter pour couvrir les dépenses réelles et on repart avec un nouveau budget tout neuf qui ne tient pas compte de la part de la dette nationale (puisqu’elle est nationale ….. elle est à tout le monde, non ?)
Imaginons un ménage qui fait la liste de tout ce dont il a envie dans sa maison et sa vie …..
une belle voiture, des rideaux neufs, une cuisine aménagée, un congélateur, deux télés, du matériel hifi, des canapés neufs, quelques tableaux de maîtres, un salon de jardin, quelques nains de jardin, des vacances au Mexique, les sports d’hiver ………. etc …. etc ….
Total des dépenses ….. un million (le tout avec des crédits).
Mais, de temps à autre, il leur vient l’idée de se payer un bon resto et d’inviter des copains pour que ce soit plus convivial ….. supplément de dépenses non prévues …. cent mille euros ….
Salaire annuel de madame cinquante mille euros
de monsieur soixante dix mille euros ….
total des recettes : cent vingt mille euros
total des dépenses : un million cent mille euros !
remboursement de la dette : cent vingt mille euros moins l’essence, le loyer, l’électricité, le gaz, la bouffe, les vêtements ….. soit vingt mille euros de remboursement effectif ….
intérêts des emprunts ( un million cent mille) cent mille euros … accroissement de la dette
(emprunt pour payer les intérêts ) cent vingt mille moins vingt mille = cent mille euros !!!
Ne pas oublier que dès la première année, ce couple sans enfant doit payer dix mille euros d’impôts ….. qui viennent s’ajouter à la dette globale par une demande d’emprunt supplémentaire …..
tout est mélangé dans leur tête, surtout qu’ils ont des comptes en banque séparés …..
bref …. ils se remettent à rêver et, pour la deuxième année envisagent des vacances en Australie, un second véhicule, un 4X4 pour flamber, une nouvelle machine à laver le linge, une autre la vaisselle, des jolis meubles en chêne …….. blablabla …..
Que pensez-vous qu’ils doivent après trois ans de ce régime ????????????
Et bien la France, elle, ça fait vingt années qu’elle calcule de cette façon, c’est à dire sans compter ……
Mais certains économistes vous diront : c’est pas grave, l’Etat, c’est la masse des avoirs des citoyens et il y a encore de la marge ….
Ca veut dire quoi ?
Ca veut dire que les technocrates pensent dur comme fer que l’argent des ménages Français, c’est l’argent de l’Etat et qu’il suffit de mettre la main dans le porte-monnaie des citoyens pour y puiser l’argent dont ils ont besoin pour faire fonctionner leurs ministères gouffres infinis comme leur bêtise !!!!!
Et c’est là que je rejoins JP :
vendons la France au plus offrant et la dette sera remboursée !!!!!
Un petit problème …. si je reprends l’exemple de notre couple …. s’il revendent la voiture …. croyez vous qu’ils en tireront le prix d’achat ?????
Allez, après la Joconde, vendons A. Lambert au pays qui en a besoin …. et puis vendons la Bretagne … ça sert à rien, la Bretagne …. gardons juste Paris …. et les Palais qui abritent nos géniaux technocrates qui additionnent sans sourciller des chocolats avec des pissenlits et du granit rose ….. j’aimerais bien leur faire bouffer !!!!!
Oui !!!!
J’aurais dû avoir cette idée plus tôt ….. comme Steevy !!!!
vendons la Joconde …. ça paiera la dette !!!!!
Ce n’est pas tant le problème de réduire les dépenses de l’Etat que de créer de véritables condition de redressement.
1 – établir le budget des recettes avec rigueur.
impôts directs (moins frais directs)
indirects (moins frais directs)
droits perçus par l’Etat net des frais de gestions y afférents (salaires, loyers, autres frais fixes ….) de façon à affecter dès le budget recette les frais concernant ces mêmes recettes, car trop souvent, les dépenses ne correspondent pas aux recettes …. compta analytique par destination.
autres recettes (moins frais directs)
le tout = recettes nettes (ou déficit …. ce qui expliquerait qu’il coûte plus cher à l’Etat de recouvrer l’impôt que l’impôt lui-même) et dans ce cas, il faut remettre en cause l’organisation financière de l’Etat et de son fonctionnement !
2 – En cas de recette bénéficiaire,
déduction de la part annuelle des intérêts de la dette publique et de son remboursement (capital)…
puis
établissement du budget des dépenses par ministère strictement limitées au montant de l’excédent du PIB.
Avec une telle rigueur, le ministre de l’économie et l’exécutif seraient bien obligés de prendre les mesures de redressement.
Au lieu de ça, qu’avons-nous aujourd’hui ?
Chaque ministre établit son budget de dépenses ……
Puis, le ministre de l’économie coupe tout ce qui dépasse …..
Puis, à l’épuisement d’un budget ministériel, le ministre demande une rallonge pour que son ministère continue de fonctionner … exemple : R. Dati et la rallonge pour petits fours …. !!!
Et à la fin de l’année, on compte ce qu’on a dû emprunter pour couvrir les dépenses réelles et on repart avec un nouveau budget tout neuf qui ne tient pas compte de la part de la dette nationale (puisqu’elle est nationale ….. elle est à tout le monde, non ?)
Imaginons un ménage qui fait la liste de tout ce dont il a envie dans sa maison et sa vie …..
une belle voiture, des rideaux neufs, une cuisine aménagée, un congélateur, deux télés, du matériel hifi, des canapés neufs, quelques tableaux de maîtres, un salon de jardin, quelques nains de jardin, des vacances au Mexique, les sports d’hiver ………. etc …. etc ….
Total des dépenses ….. un million (le tout avec des crédits).
Mais, de temps à autre, il leur vient l’idée de se payer un bon resto et d’inviter des copains pour que ce soit plus convivial ….. supplément de dépenses non prévues …. cent mille euros ….
Salaire annuel de madame cinquante mille euros
de monsieur soixante dix mille euros ….
total des recettes : cent vingt mille euros
total des dépenses : un million cent mille euros !
remboursement de la dette : cent vingt mille euros moins l’essence, le loyer, l’électricité, le gaz, la bouffe, les vêtements ….. soit vingt mille euros de remboursement effectif ….
intérêts des emprunts ( un million cent mille) cent mille euros … accroissement de la dette
(emprunt pour payer les intérêts ) cent vingt mille moins vingt mille = cent mille euros !!!
Ne pas oublier que dès la première année, ce couple sans enfant doit payer dix mille euros d’impôts ….. qui viennent s’ajouter à la dette globale par une demande d’emprunt supplémentaire …..
tout est mélangé dans leur tête, surtout qu’ils ont des comptes en banque séparés …..
bref …. ils se remettent à rêver et, pour la deuxième année envisagent des vacances en Australie, un second véhicule, un 4X4 pour flamber, une nouvelle machine à laver le linge, une autre la vaisselle, des jolis meubles en chêne …….. blablabla …..
Que pensez-vous qu’ils doivent après trois ans de ce régime ????????????
Et bien la France, elle, ça fait vingt années qu’elle calcule de cette façon, c’est à dire sans compter ……
Mais certains économistes vous diront : c’est pas grave, l’Etat, c’est la masse des avoirs des citoyens et il y a encore de la marge ….
Ca veut dire quoi ?
Ca veut dire que les technocrates pensent dur comme fer que l’argent des ménages Français, c’est l’argent de l’Etat et qu’il suffit de mettre la main dans le porte-monnaie des citoyens pour y puiser l’argent dont ils ont besoin pour faire fonctionner leurs ministères gouffres infinis comme leur bêtise !!!!!
Et c’est là que je rejoins JP :
vendons la France au plus offrant et la dette sera remboursée !!!!!
Un petit problème …. si je reprends l’exemple de notre couple …. s’il revendent la voiture …. croyez vous qu’ils en tireront le prix d’achat ?????
Allez, après la Joconde, vendons A. Lambert au pays qui en a besoin …. et puis vendons la Bretagne … ça sert à rien, la Bretagne …. gardons juste Paris …. et les Palais qui abritent nos géniaux technocrates qui additionnent sans sourciller des chocolats avec des pissenlits et du granit rose ….. j’aimerais bien leur faire bouffer !!!!!
Oui !!!!
J’aurais dû avoir cette idée plus tôt ….. comme Steevy !!!!
vendons la Joconde …. ça paiera la dette !!!!!
Ce n’est pas tant le problème de réduire les dépenses de l’Etat que de créer de véritables condition de redressement.
1 – établir le budget des recettes avec rigueur.
impôts directs (moins frais directs)
indirects (moins frais directs)
droits perçus par l’Etat net des frais de gestions y afférents (salaires, loyers, autres frais fixes ….) de façon à affecter dès le budget recette les frais concernant ces mêmes recettes, car trop souvent, les dépenses ne correspondent pas aux recettes …. compta analytique par destination.
autres recettes (moins frais directs)
le tout = recettes nettes (ou déficit …. ce qui expliquerait qu’il coûte plus cher à l’Etat de recouvrer l’impôt que l’impôt lui-même) et dans ce cas, il faut remettre en cause l’organisation financière de l’Etat et de son fonctionnement !
2 – En cas de recette bénéficiaire,
déduction de la part annuelle des intérêts de la dette publique et de son remboursement (capital)…
puis
établissement du budget des dépenses par ministère strictement limitées au montant de l’excédent du PIB.
Avec une telle rigueur, le ministre de l’économie et l’exécutif seraient bien obligés de prendre les mesures de redressement.
Au lieu de ça, qu’avons-nous aujourd’hui ?
Chaque ministre établit son budget de dépenses ……
Puis, le ministre de l’économie coupe tout ce qui dépasse …..
Puis, à l’épuisement d’un budget ministériel, le ministre demande une rallonge pour que son ministère continue de fonctionner … exemple : R. Dati et la rallonge pour petits fours …. !!!
Et à la fin de l’année, on compte ce qu’on a dû emprunter pour couvrir les dépenses réelles et on repart avec un nouveau budget tout neuf qui ne tient pas compte de la part de la dette nationale (puisqu’elle est nationale ….. elle est à tout le monde, non ?)
Imaginons un ménage qui fait la liste de tout ce dont il a envie dans sa maison et sa vie …..
une belle voiture, des rideaux neufs, une cuisine aménagée, un congélateur, deux télés, du matériel hifi, des canapés neufs, quelques tableaux de maîtres, un salon de jardin, quelques nains de jardin, des vacances au Mexique, les sports d’hiver ………. etc …. etc ….
Total des dépenses ….. un million (le tout avec des crédits).
Mais, de temps à autre, il leur vient l’idée de se payer un bon resto et d’inviter des copains pour que ce soit plus convivial ….. supplément de dépenses non prévues …. cent mille euros ….
Salaire annuel de madame cinquante mille euros
de monsieur soixante dix mille euros ….
total des recettes : cent vingt mille euros
total des dépenses : un million cent mille euros !
remboursement de la dette : cent vingt mille euros moins l’essence, le loyer, l’électricité, le gaz, la bouffe, les vêtements ….. soit vingt mille euros de remboursement effectif ….
intérêts des emprunts ( un million cent mille) cent mille euros … accroissement de la dette
(emprunt pour payer les intérêts ) cent vingt mille moins vingt mille = cent mille euros !!!
Ne pas oublier que dès la première année, ce couple sans enfant doit payer dix mille euros d’impôts ….. qui viennent s’ajouter à la dette globale par une demande d’emprunt supplémentaire …..
tout est mélangé dans leur tête, surtout qu’ils ont des comptes en banque séparés …..
bref …. ils se remettent à rêver et, pour la deuxième année envisagent des vacances en Australie, un second véhicule, un 4X4 pour flamber, une nouvelle machine à laver le linge, une autre la vaisselle, des jolis meubles en chêne …….. blablabla …..
Que pensez-vous qu’ils doivent après trois ans de ce régime ????????????
Et bien la France, elle, ça fait vingt années qu’elle calcule de cette façon, c’est à dire sans compter ……
Mais certains économistes vous diront : c’est pas grave, l’Etat, c’est la masse des avoirs des citoyens et il y a encore de la marge ….
Ca veut dire quoi ?
Ca veut dire que les technocrates pensent dur comme fer que l’argent des ménages Français, c’est l’argent de l’Etat et qu’il suffit de mettre la main dans le porte-monnaie des citoyens pour y puiser l’argent dont ils ont besoin pour faire fonctionner leurs ministères gouffres infinis comme leur bêtise !!!!!
Et c’est là que je rejoins JP :
vendons la France au plus offrant et la dette sera remboursée !!!!!
Un petit problème …. si je reprends l’exemple de notre couple …. s’il revendent la voiture …. croyez vous qu’ils en tireront le prix d’achat ?????
Allez, après la Joconde, vendons A. Lambert au pays qui en a besoin …. et puis vendons la Bretagne … ça sert à rien, la Bretagne …. gardons juste Paris …. et les Palais qui abritent nos géniaux technocrates qui additionnent sans sourciller des chocolats avec des pissenlits et du granit rose ….. j’aimerais bien leur faire bouffer !!!!!
Oui !!!!
J’aurais dû avoir cette idée plus tôt ….. comme Steevy !!!!
vendons la Joconde …. ça paiera la dette !!!!!
Ce n’est pas tant le problème de réduire les dépenses de l’Etat que de créer de véritables condition de redressement.
1 – établir le budget des recettes avec rigueur.
impôts directs (moins frais directs)
indirects (moins frais directs)
droits perçus par l’Etat net des frais de gestions y afférents (salaires, loyers, autres frais fixes ….) de façon à affecter dès le budget recette les frais concernant ces mêmes recettes, car trop souvent, les dépenses ne correspondent pas aux recettes …. compta analytique par destination.
autres recettes (moins frais directs)
le tout = recettes nettes (ou déficit …. ce qui expliquerait qu’il coûte plus cher à l’Etat de recouvrer l’impôt que l’impôt lui-même) et dans ce cas, il faut remettre en cause l’organisation financière de l’Etat et de son fonctionnement !
2 – En cas de recette bénéficiaire,
déduction de la part annuelle des intérêts de la dette publique et de son remboursement (capital)…
puis
établissement du budget des dépenses par ministère strictement limitées au montant de l’excédent du PIB.
Avec une telle rigueur, le ministre de l’économie et l’exécutif seraient bien obligés de prendre les mesures de redressement.
Au lieu de ça, qu’avons-nous aujourd’hui ?
Chaque ministre établit son budget de dépenses ……
Puis, le ministre de l’économie coupe tout ce qui dépasse …..
Puis, à l’épuisement d’un budget ministériel, le ministre demande une rallonge pour que son ministère continue de fonctionner … exemple : R. Dati et la rallonge pour petits fours …. !!!
Et à la fin de l’année, on compte ce qu’on a dû emprunter pour couvrir les dépenses réelles et on repart avec un nouveau budget tout neuf qui ne tient pas compte de la part de la dette nationale (puisqu’elle est nationale ….. elle est à tout le monde, non ?)
Imaginons un ménage qui fait la liste de tout ce dont il a envie dans sa maison et sa vie …..
une belle voiture, des rideaux neufs, une cuisine aménagée, un congélateur, deux télés, du matériel hifi, des canapés neufs, quelques tableaux de maîtres, un salon de jardin, quelques nains de jardin, des vacances au Mexique, les sports d’hiver ………. etc …. etc ….
Total des dépenses ….. un million (le tout avec des crédits).
Mais, de temps à autre, il leur vient l’idée de se payer un bon resto et d’inviter des copains pour que ce soit plus convivial ….. supplément de dépenses non prévues …. cent mille euros ….
Salaire annuel de madame cinquante mille euros
de monsieur soixante dix mille euros ….
total des recettes : cent vingt mille euros
total des dépenses : un million cent mille euros !
remboursement de la dette : cent vingt mille euros moins l’essence, le loyer, l’électricité, le gaz, la bouffe, les vêtements ….. soit vingt mille euros de remboursement effectif ….
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(emprunt pour payer les intérêts ) cent vingt mille moins vingt mille = cent mille euros !!!
Ne pas oublier que dès la première année, ce couple sans enfant doit payer dix mille euros d’impôts ….. qui viennent s’ajouter à la dette globale par une demande d’emprunt supplémentaire …..
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Que pensez-vous qu’ils doivent après trois ans de ce régime ????????????
Et bien la France, elle, ça fait vingt années qu’elle calcule de cette façon, c’est à dire sans compter ……
Mais certains économistes vous diront : c’est pas grave, l’Etat, c’est la masse des avoirs des citoyens et il y a encore de la marge ….
Ca veut dire quoi ?
Ca veut dire que les technocrates pensent dur comme fer que l’argent des ménages Français, c’est l’argent de l’Etat et qu’il suffit de mettre la main dans le porte-monnaie des citoyens pour y puiser l’argent dont ils ont besoin pour faire fonctionner leurs ministères gouffres infinis comme leur bêtise !!!!!
Et c’est là que je rejoins JP :
vendons la France au plus offrant et la dette sera remboursée !!!!!
Un petit problème …. si je reprends l’exemple de notre couple …. s’il revendent la voiture …. croyez vous qu’ils en tireront le prix d’achat ?????
Allez, après la Joconde, vendons A. Lambert au pays qui en a besoin …. et puis vendons la Bretagne … ça sert à rien, la Bretagne …. gardons juste Paris …. et les Palais qui abritent nos géniaux technocrates qui additionnent sans sourciller des chocolats avec des pissenlits et du granit rose ….. j’aimerais bien leur faire bouffer !!!!!
Oui !!!!
J’aurais dû avoir cette idée plus tôt ….. comme Steevy !!!!
vendons la Joconde …. ça paiera la dette !!!!!
Ce n’est pas tant le problème de réduire les dépenses de l’Etat que de créer de véritables condition de redressement.
1 – établir le budget des recettes avec rigueur.
impôts directs (moins frais directs)
indirects (moins frais directs)
droits perçus par l’Etat net des frais de gestions y afférents (salaires, loyers, autres frais fixes ….) de façon à affecter dès le budget recette les frais concernant ces mêmes recettes, car trop souvent, les dépenses ne correspondent pas aux recettes …. compta analytique par destination.
autres recettes (moins frais directs)
le tout = recettes nettes (ou déficit …. ce qui expliquerait qu’il coûte plus cher à l’Etat de recouvrer l’impôt que l’impôt lui-même) et dans ce cas, il faut remettre en cause l’organisation financière de l’Etat et de son fonctionnement !
2 – En cas de recette bénéficiaire,
déduction de la part annuelle des intérêts de la dette publique et de son remboursement (capital)…
puis
établissement du budget des dépenses par ministère strictement limitées au montant de l’excédent du PIB.
Avec une telle rigueur, le ministre de l’économie et l’exécutif seraient bien obligés de prendre les mesures de redressement.
Au lieu de ça, qu’avons-nous aujourd’hui ?
Chaque ministre établit son budget de dépenses ……
Puis, le ministre de l’économie coupe tout ce qui dépasse …..
Puis, à l’épuisement d’un budget ministériel, le ministre demande une rallonge pour que son ministère continue de fonctionner … exemple : R. Dati et la rallonge pour petits fours …. !!!
Et à la fin de l’année, on compte ce qu’on a dû emprunter pour couvrir les dépenses réelles et on repart avec un nouveau budget tout neuf qui ne tient pas compte de la part de la dette nationale (puisqu’elle est nationale ….. elle est à tout le monde, non ?)
Imaginons un ménage qui fait la liste de tout ce dont il a envie dans sa maison et sa vie …..
une belle voiture, des rideaux neufs, une cuisine aménagée, un congélateur, deux télés, du matériel hifi, des canapés neufs, quelques tableaux de maîtres, un salon de jardin, quelques nains de jardin, des vacances au Mexique, les sports d’hiver ………. etc …. etc ….
Total des dépenses ….. un million (le tout avec des crédits).
Mais, de temps à autre, il leur vient l’idée de se payer un bon resto et d’inviter des copains pour que ce soit plus convivial ….. supplément de dépenses non prévues …. cent mille euros ….
Salaire annuel de madame cinquante mille euros
de monsieur soixante dix mille euros ….
total des recettes : cent vingt mille euros
total des dépenses : un million cent mille euros !
remboursement de la dette : cent vingt mille euros moins l’essence, le loyer, l’électricité, le gaz, la bouffe, les vêtements ….. soit vingt mille euros de remboursement effectif ….
intérêts des emprunts ( un million cent mille) cent mille euros … accroissement de la dette
(emprunt pour payer les intérêts ) cent vingt mille moins vingt mille = cent mille euros !!!
Ne pas oublier que dès la première année, ce couple sans enfant doit payer dix mille euros d’impôts ….. qui viennent s’ajouter à la dette globale par une demande d’emprunt supplémentaire …..
tout est mélangé dans leur tête, surtout qu’ils ont des comptes en banque séparés …..
bref …. ils se remettent à rêver et, pour la deuxième année envisagent des vacances en Australie, un second véhicule, un 4X4 pour flamber, une nouvelle machine à laver le linge, une autre la vaisselle, des jolis meubles en chêne …….. blablabla …..
Que pensez-vous qu’ils doivent après trois ans de ce régime ????????????
Et bien la France, elle, ça fait vingt années qu’elle calcule de cette façon, c’est à dire sans compter ……
Mais certains économistes vous diront : c’est pas grave, l’Etat, c’est la masse des avoirs des citoyens et il y a encore de la marge ….
Ca veut dire quoi ?
Ca veut dire que les technocrates pensent dur comme fer que l’argent des ménages Français, c’est l’argent de l’Etat et qu’il suffit de mettre la main dans le porte-monnaie des citoyens pour y puiser l’argent dont ils ont besoin pour faire fonctionner leurs ministères gouffres infinis comme leur bêtise !!!!!
Et c’est là que je rejoins JP :
vendons la France au plus offrant et la dette sera remboursée !!!!!
Un petit problème …. si je reprends l’exemple de notre couple …. s’il revendent la voiture …. croyez vous qu’ils en tireront le prix d’achat ?????
Allez, après la Joconde, vendons A. Lambert au pays qui en a besoin …. et puis vendons la Bretagne … ça sert à rien, la Bretagne …. gardons juste Paris …. et les Palais qui abritent nos géniaux technocrates qui additionnent sans sourciller des chocolats avec des pissenlits et du granit rose ….. j’aimerais bien leur faire bouffer !!!!!
Oui !!!!
J’aurais dû avoir cette idée plus tôt ….. comme Steevy !!!!
vendons la Joconde …. ça paiera la dette !!!!!
Ce n’est pas tant le problème de réduire les dépenses de l’Etat que de créer de véritables condition de redressement.
1 – établir le budget des recettes avec rigueur.
impôts directs (moins frais directs)
indirects (moins frais directs)
droits perçus par l’Etat net des frais de gestions y afférents (salaires, loyers, autres frais fixes ….) de façon à affecter dès le budget recette les frais concernant ces mêmes recettes, car trop souvent, les dépenses ne correspondent pas aux recettes …. compta analytique par destination.
autres recettes (moins frais directs)
le tout = recettes nettes (ou déficit …. ce qui expliquerait qu’il coûte plus cher à l’Etat de recouvrer l’impôt que l’impôt lui-même) et dans ce cas, il faut remettre en cause l’organisation financière de l’Etat et de son fonctionnement !
2 – En cas de recette bénéficiaire,
déduction de la part annuelle des intérêts de la dette publique et de son remboursement (capital)…
puis
établissement du budget des dépenses par ministère strictement limitées au montant de l’excédent du PIB.
Avec une telle rigueur, le ministre de l’économie et l’exécutif seraient bien obligés de prendre les mesures de redressement.
Au lieu de ça, qu’avons-nous aujourd’hui ?
Chaque ministre établit son budget de dépenses ……
Puis, le ministre de l’économie coupe tout ce qui dépasse …..
Puis, à l’épuisement d’un budget ministériel, le ministre demande une rallonge pour que son ministère continue de fonctionner … exemple : R. Dati et la rallonge pour petits fours …. !!!
Et à la fin de l’année, on compte ce qu’on a dû emprunter pour couvrir les dépenses réelles et on repart avec un nouveau budget tout neuf qui ne tient pas compte de la part de la dette nationale (puisqu’elle est nationale ….. elle est à tout le monde, non ?)
Imaginons un ménage qui fait la liste de tout ce dont il a envie dans sa maison et sa vie …..
une belle voiture, des rideaux neufs, une cuisine aménagée, un congélateur, deux télés, du matériel hifi, des canapés neufs, quelques tableaux de maîtres, un salon de jardin, quelques nains de jardin, des vacances au Mexique, les sports d’hiver ………. etc …. etc ….
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Mais, de temps à autre, il leur vient l’idée de se payer un bon resto et d’inviter des copains pour que ce soit plus convivial ….. supplément de dépenses non prévues …. cent mille euros ….
Salaire annuel de madame cinquante mille euros
de monsieur soixante dix mille euros ….
total des recettes : cent vingt mille euros
total des dépenses : un million cent mille euros !
remboursement de la dette : cent vingt mille euros moins l’essence, le loyer, l’électricité, le gaz, la bouffe, les vêtements ….. soit vingt mille euros de remboursement effectif ….
intérêts des emprunts ( un million cent mille) cent mille euros … accroissement de la dette
(emprunt pour payer les intérêts ) cent vingt mille moins vingt mille = cent mille euros !!!
Ne pas oublier que dès la première année, ce couple sans enfant doit payer dix mille euros d’impôts ….. qui viennent s’ajouter à la dette globale par une demande d’emprunt supplémentaire …..
tout est mélangé dans leur tête, surtout qu’ils ont des comptes en banque séparés …..
bref …. ils se remettent à rêver et, pour la deuxième année envisagent des vacances en Australie, un second véhicule, un 4X4 pour flamber, une nouvelle machine à laver le linge, une autre la vaisselle, des jolis meubles en chêne …….. blablabla …..
Que pensez-vous qu’ils doivent après trois ans de ce régime ????????????
Et bien la France, elle, ça fait vingt années qu’elle calcule de cette façon, c’est à dire sans compter ……
Mais certains économistes vous diront : c’est pas grave, l’Etat, c’est la masse des avoirs des citoyens et il y a encore de la marge ….
Ca veut dire quoi ?
Ca veut dire que les technocrates pensent dur comme fer que l’argent des ménages Français, c’est l’argent de l’Etat et qu’il suffit de mettre la main dans le porte-monnaie des citoyens pour y puiser l’argent dont ils ont besoin pour faire fonctionner leurs ministères gouffres infinis comme leur bêtise !!!!!
Et c’est là que je rejoins JP :
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Un petit problème …. si je reprends l’exemple de notre couple …. s’il revendent la voiture …. croyez vous qu’ils en tireront le prix d’achat ?????
Allez, après la Joconde, vendons A. Lambert au pays qui en a besoin …. et puis vendons la Bretagne … ça sert à rien, la Bretagne …. gardons juste Paris …. et les Palais qui abritent nos géniaux technocrates qui additionnent sans sourciller des chocolats avec des pissenlits et du granit rose ….. j’aimerais bien leur faire bouffer !!!!!
Moins dépenser, c’est aussi ce que je conseillerais aux citoyens, pour qu’on arrête de les prendre pour des cons-ommateurs uniquement. Et ça, ça va alimenter la décroissance, qui est une nécessité écologique évidente, bien avant d’être un problème économique.
Si les gouvernements successifs essaient de doper la croissance en distribuant allègement de charges, cadeaux fiscaux et autres joyeusetés, c’est malheureusement pour relancer bêtement un processus qui va à l’inverse de la logique durable. La pénurie des ressources (le pétrole est le plus visible, mais il y en a bien d’autres) va se charger de ruiner tous les efforts des économistes qui veulent "relancer la croissance".
Il serait un peu temps que les politiciens comme les technocrates cessent de nier l’évidence ainsi.
Je crains que l’on ne vous ait point entendu :
"Deux pistes sont explorées : soit le gouvernement étend à tous les salariés français le remboursement de la moitié du coupon de transport public (seule l’Île-de-France en bénéficie aujourd’hui) ; soit l’État décide d’aider tous les salariés, y compris ceux qui utilisent leur voiture pour aller travailler, sous forme de contribution à l’achat d’essence, par exemple. Une mesure spectaculaire mais chère. En tout cas, le principe d’une contribution transport est bel et bien acquis, souligne une source gouvernementale. Elle pourrait figurer dans le PLF 2009 ou dans le texte sur la participation et l’intéressement, qui doit être présenté à la rentrée également." (Le Figaro 18/08/2008)
Au lieu de favoriser l’émergence d’un nouveau modèle économique (travail sur place, travail à distance en télétravail, etc…) on va faire perdurer l’ancien modèle (utilisation de la voiture, consommation de pétrole, pollution, urbanisme de bureau, etc…).
Bref avec l’argent de tous les contribuables on va favoriser le salarié peut productif qui fait 200 bornes tous les jours pour un salaire de smicard, c’est à dire une activité non rentable!
Ou est le calcul économique !!!!
Régulièrement nous nous référons aux Lumières en oubliant que les philosophes du XVIII siècle étaient partisant d’un despotisme éclairé avec pour maître mot "tout pour le peuple, rien par le peuple".
Les "premiers de classe" qui ont le pouvoir veulent le bien du peuple (le slogan "tous pourris" est trop facile et faux : il n’y a pas plus de pourris dans cette corporation que dans les autres) mais enfermés dans leurs bureaux parisiens (ou bruxellois) et sur d’avoir raison (quand une idée ne se révèle pas aussi bonne que prévu, c’est tout simplement parce qu’elle a mal été appliquée).
Je rève du jour où au lieu d’être en stage de préfecture ils iront en stage dans une commune moyenne où ils pourront voir comment le citoyen de base réagit à des textes compliqués ainsi que du jour où ils arrêteront de vouloir mon bonheur malgré moi et de me prendre un maximum d’argent pour mieux le dépenser que je ne le fais moi-même
M. LAMBERT a raison de réagir, ça va mal, tout fout le camp , le moral est en berne, mais la-haut on continue à rester sourd, pourquoi ?
Combien de bloggeurs (de la base = du vécu) ont déjà essayé de tirer la signal d’alarme, même si on n’accorde pas un énorme crédit à tout ce qui a pu être écrit, il apparait ,et ce , même si chacun l’interprète ou l’exprime plus ou moins adroitement, que la situation actuelle préoccupe , interpelle et décourage de nombreux fançais .
Souhaitons donc que la réunion "d’urgence" permettra d’évaluer la situation réelle et que des mesures significatives seront mises en application également "en urgence" .
Résultat de la réunion d’urgence :
tout va bien !
il faut parler de ralentissement et non de récession.
Il suffit de lever un nouvel impôt et tout rentrera dans l’odre .
Ainsi va la vie !!!!!!
Encore un coup pour rien …. un peit coup de bluff pour rien !
Vous voyez ! le gouvernement est préoccupé puisqu’il a écourté ses vacances afin de vous rassurer.
Je vais donc aller me coucher en pleine sérénité …. nos enarques n’ont pas changé d’un iota !!!!
La vie est belle et il continue d’en profiter …. et tomberont du ciel quand on va les dézinguer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
🙂
Résultat de la réunion d’urgence :
tout va bien !
il faut parler de ralentissement et non de récession.
Il suffit de lever un nouvel impôt et tout rentrera dans l’odre .
Ainsi va la vie !!!!!!
Encore un coup pour rien …. un peit coup de bluff pour rien !
Vous voyez ! le gouvernement est préoccupé puisqu’il a écourté ses vacances afin de vous rassurer.
Je vais donc aller me coucher en pleine sérénité …. nos enarques n’ont pas changé d’un iota !!!!
La vie est belle et il continue d’en profiter …. et tomberont du ciel quand on va les dézinguer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
🙂
Résultat de la réunion d’urgence :
tout va bien !
il faut parler de ralentissement et non de récession.
Il suffit de lever un nouvel impôt et tout rentrera dans l’odre .
Ainsi va la vie !!!!!!
Encore un coup pour rien …. un peit coup de bluff pour rien !
Vous voyez ! le gouvernement est préoccupé puisqu’il a écourté ses vacances afin de vous rassurer.
Je vais donc aller me coucher en pleine sérénité …. nos enarques n’ont pas changé d’un iota !!!!
La vie est belle et il continue d’en profiter …. et tomberont du ciel quand on va les dézinguer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
🙂
Résultat de la réunion d’urgence :
tout va bien !
il faut parler de ralentissement et non de récession.
Il suffit de lever un nouvel impôt et tout rentrera dans l’odre .
Ainsi va la vie !!!!!!
Encore un coup pour rien …. un peit coup de bluff pour rien !
Vous voyez ! le gouvernement est préoccupé puisqu’il a écourté ses vacances afin de vous rassurer.
Je vais donc aller me coucher en pleine sérénité …. nos enarques n’ont pas changé d’un iota !!!!
La vie est belle et il continue d’en profiter …. et tomberont du ciel quand on va les dézinguer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
🙂
Résultat de la réunion d’urgence :
tout va bien !
il faut parler de ralentissement et non de récession.
Il suffit de lever un nouvel impôt et tout rentrera dans l’odre .
Ainsi va la vie !!!!!!
Encore un coup pour rien …. un peit coup de bluff pour rien !
Vous voyez ! le gouvernement est préoccupé puisqu’il a écourté ses vacances afin de vous rassurer.
Je vais donc aller me coucher en pleine sérénité …. nos enarques n’ont pas changé d’un iota !!!!
La vie est belle et il continue d’en profiter …. et tomberont du ciel quand on va les dézinguer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
🙂
Résultat de la réunion d’urgence :
tout va bien !
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Il suffit de lever un nouvel impôt et tout rentrera dans l’odre .
Ainsi va la vie !!!!!!
Encore un coup pour rien …. un peit coup de bluff pour rien !
Vous voyez ! le gouvernement est préoccupé puisqu’il a écourté ses vacances afin de vous rassurer.
Je vais donc aller me coucher en pleine sérénité …. nos enarques n’ont pas changé d’un iota !!!!
La vie est belle et il continue d’en profiter …. et tomberont du ciel quand on va les dézinguer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
🙂
Résultat de la réunion d’urgence :
tout va bien !
il faut parler de ralentissement et non de récession.
Il suffit de lever un nouvel impôt et tout rentrera dans l’odre .
Ainsi va la vie !!!!!!
Encore un coup pour rien …. un peit coup de bluff pour rien !
Vous voyez ! le gouvernement est préoccupé puisqu’il a écourté ses vacances afin de vous rassurer.
Je vais donc aller me coucher en pleine sérénité …. nos enarques n’ont pas changé d’un iota !!!!
La vie est belle et il continue d’en profiter …. et tomberont du ciel quand on va les dézinguer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
🙂
Dialogue ordinaire en conseil des ministres :
Lui : "Mesdames, messieurs les ministres, l’heure est grave, il convient que chacun de nous se serre la ceinture et accepte de réduire le budget de son ministère. Le peuple commence à gronder et perçoit mal certaines dépenses somptuaires comme les petits four, les changements injustifiés de papier peint et les voitures neuves japonaises …."
Elle : " Oui monsieur le premier ministre, je suis d’accord avec vous, ‘elle’ dépense sans compter pour ses toilettes et sa cuisine fin de siècle …"
Elle2 : ‘MAis de quoi Elle se mêle, celle là, avec son gros cul et ses tenues fluos !! ? Qu’elle commence par faire un régime, ça lui fera pas de mal !"
Lui : "Mesdames, mesdames, s’il vous plaît, restons sérieux, nous traversons un grave crise, il faut serrer les coudes"
Elle " qu’elle commence par serrer les cuisses, on lui voit la petite culotte !"
Elle2 : " on risque pas de voir la sienne avec les cuisses qu’elle a !!!"
L’autre " Mesdames, messieurs, je vous en conjure, nous nous sommes réunis pour chercher une issue à l’une des crises les plus graves que la France ait eu à traverser sous la cinquième !"
Lui2 : "la cinquième symphonie ?"
Elle2 : "Mes cuisses elles te disent merde !"
etc ……. etc …… etc ………
Voilà, c’était en direct de Matignon, nos reporters ont pu vérifier la couleur de la peite culotte ….. pas propre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
😉
Dialogue ordinaire en conseil des ministres :
Lui : "Mesdames, messieurs les ministres, l’heure est grave, il convient que chacun de nous se serre la ceinture et accepte de réduire le budget de son ministère. Le peuple commence à gronder et perçoit mal certaines dépenses somptuaires comme les petits four, les changements injustifiés de papier peint et les voitures neuves japonaises …."
Elle : " Oui monsieur le premier ministre, je suis d’accord avec vous, ‘elle’ dépense sans compter pour ses toilettes et sa cuisine fin de siècle …"
Elle2 : ‘MAis de quoi Elle se mêle, celle là, avec son gros cul et ses tenues fluos !! ? Qu’elle commence par faire un régime, ça lui fera pas de mal !"
Lui : "Mesdames, mesdames, s’il vous plaît, restons sérieux, nous traversons un grave crise, il faut serrer les coudes"
Elle " qu’elle commence par serrer les cuisses, on lui voit la petite culotte !"
Elle2 : " on risque pas de voir la sienne avec les cuisses qu’elle a !!!"
L’autre " Mesdames, messieurs, je vous en conjure, nous nous sommes réunis pour chercher une issue à l’une des crises les plus graves que la France ait eu à traverser sous la cinquième !"
Lui2 : "la cinquième symphonie ?"
Elle2 : "Mes cuisses elles te disent merde !"
etc ……. etc …… etc ………
Voilà, c’était en direct de Matignon, nos reporters ont pu vérifier la couleur de la peite culotte ….. pas propre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
😉
Dialogue ordinaire en conseil des ministres :
Lui : "Mesdames, messieurs les ministres, l’heure est grave, il convient que chacun de nous se serre la ceinture et accepte de réduire le budget de son ministère. Le peuple commence à gronder et perçoit mal certaines dépenses somptuaires comme les petits four, les changements injustifiés de papier peint et les voitures neuves japonaises …."
Elle : " Oui monsieur le premier ministre, je suis d’accord avec vous, ‘elle’ dépense sans compter pour ses toilettes et sa cuisine fin de siècle …"
Elle2 : ‘MAis de quoi Elle se mêle, celle là, avec son gros cul et ses tenues fluos !! ? Qu’elle commence par faire un régime, ça lui fera pas de mal !"
Lui : "Mesdames, mesdames, s’il vous plaît, restons sérieux, nous traversons un grave crise, il faut serrer les coudes"
Elle " qu’elle commence par serrer les cuisses, on lui voit la petite culotte !"
Elle2 : " on risque pas de voir la sienne avec les cuisses qu’elle a !!!"
L’autre " Mesdames, messieurs, je vous en conjure, nous nous sommes réunis pour chercher une issue à l’une des crises les plus graves que la France ait eu à traverser sous la cinquième !"
Lui2 : "la cinquième symphonie ?"
Elle2 : "Mes cuisses elles te disent merde !"
etc ……. etc …… etc ………
Voilà, c’était en direct de Matignon, nos reporters ont pu vérifier la couleur de la peite culotte ….. pas propre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
😉
Dialogue ordinaire en conseil des ministres :
Lui : "Mesdames, messieurs les ministres, l’heure est grave, il convient que chacun de nous se serre la ceinture et accepte de réduire le budget de son ministère. Le peuple commence à gronder et perçoit mal certaines dépenses somptuaires comme les petits four, les changements injustifiés de papier peint et les voitures neuves japonaises …."
Elle : " Oui monsieur le premier ministre, je suis d’accord avec vous, ‘elle’ dépense sans compter pour ses toilettes et sa cuisine fin de siècle …"
Elle2 : ‘MAis de quoi Elle se mêle, celle là, avec son gros cul et ses tenues fluos !! ? Qu’elle commence par faire un régime, ça lui fera pas de mal !"
Lui : "Mesdames, mesdames, s’il vous plaît, restons sérieux, nous traversons un grave crise, il faut serrer les coudes"
Elle " qu’elle commence par serrer les cuisses, on lui voit la petite culotte !"
Elle2 : " on risque pas de voir la sienne avec les cuisses qu’elle a !!!"
L’autre " Mesdames, messieurs, je vous en conjure, nous nous sommes réunis pour chercher une issue à l’une des crises les plus graves que la France ait eu à traverser sous la cinquième !"
Lui2 : "la cinquième symphonie ?"
Elle2 : "Mes cuisses elles te disent merde !"
etc ……. etc …… etc ………
Voilà, c’était en direct de Matignon, nos reporters ont pu vérifier la couleur de la peite culotte ….. pas propre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
😉
Dialogue ordinaire en conseil des ministres :
Lui : "Mesdames, messieurs les ministres, l’heure est grave, il convient que chacun de nous se serre la ceinture et accepte de réduire le budget de son ministère. Le peuple commence à gronder et perçoit mal certaines dépenses somptuaires comme les petits four, les changements injustifiés de papier peint et les voitures neuves japonaises …."
Elle : " Oui monsieur le premier ministre, je suis d’accord avec vous, ‘elle’ dépense sans compter pour ses toilettes et sa cuisine fin de siècle …"
Elle2 : ‘MAis de quoi Elle se mêle, celle là, avec son gros cul et ses tenues fluos !! ? Qu’elle commence par faire un régime, ça lui fera pas de mal !"
Lui : "Mesdames, mesdames, s’il vous plaît, restons sérieux, nous traversons un grave crise, il faut serrer les coudes"
Elle " qu’elle commence par serrer les cuisses, on lui voit la petite culotte !"
Elle2 : " on risque pas de voir la sienne avec les cuisses qu’elle a !!!"
L’autre " Mesdames, messieurs, je vous en conjure, nous nous sommes réunis pour chercher une issue à l’une des crises les plus graves que la France ait eu à traverser sous la cinquième !"
Lui2 : "la cinquième symphonie ?"
Elle2 : "Mes cuisses elles te disent merde !"
etc ……. etc …… etc ………
Voilà, c’était en direct de Matignon, nos reporters ont pu vérifier la couleur de la peite culotte ….. pas propre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Dialogue ordinaire en conseil des ministres :
Lui : "Mesdames, messieurs les ministres, l’heure est grave, il convient que chacun de nous se serre la ceinture et accepte de réduire le budget de son ministère. Le peuple commence à gronder et perçoit mal certaines dépenses somptuaires comme les petits four, les changements injustifiés de papier peint et les voitures neuves japonaises …."
Elle : " Oui monsieur le premier ministre, je suis d’accord avec vous, ‘elle’ dépense sans compter pour ses toilettes et sa cuisine fin de siècle …"
Elle2 : ‘MAis de quoi Elle se mêle, celle là, avec son gros cul et ses tenues fluos !! ? Qu’elle commence par faire un régime, ça lui fera pas de mal !"
Lui : "Mesdames, mesdames, s’il vous plaît, restons sérieux, nous traversons un grave crise, il faut serrer les coudes"
Elle " qu’elle commence par serrer les cuisses, on lui voit la petite culotte !"
Elle2 : " on risque pas de voir la sienne avec les cuisses qu’elle a !!!"
L’autre " Mesdames, messieurs, je vous en conjure, nous nous sommes réunis pour chercher une issue à l’une des crises les plus graves que la France ait eu à traverser sous la cinquième !"
Lui2 : "la cinquième symphonie ?"
Elle2 : "Mes cuisses elles te disent merde !"
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Voilà, c’était en direct de Matignon, nos reporters ont pu vérifier la couleur de la peite culotte ….. pas propre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Dialogue ordinaire en conseil des ministres :
Lui : "Mesdames, messieurs les ministres, l’heure est grave, il convient que chacun de nous se serre la ceinture et accepte de réduire le budget de son ministère. Le peuple commence à gronder et perçoit mal certaines dépenses somptuaires comme les petits four, les changements injustifiés de papier peint et les voitures neuves japonaises …."
Elle : " Oui monsieur le premier ministre, je suis d’accord avec vous, ‘elle’ dépense sans compter pour ses toilettes et sa cuisine fin de siècle …"
Elle2 : ‘MAis de quoi Elle se mêle, celle là, avec son gros cul et ses tenues fluos !! ? Qu’elle commence par faire un régime, ça lui fera pas de mal !"
Lui : "Mesdames, mesdames, s’il vous plaît, restons sérieux, nous traversons un grave crise, il faut serrer les coudes"
Elle " qu’elle commence par serrer les cuisses, on lui voit la petite culotte !"
Elle2 : " on risque pas de voir la sienne avec les cuisses qu’elle a !!!"
L’autre " Mesdames, messieurs, je vous en conjure, nous nous sommes réunis pour chercher une issue à l’une des crises les plus graves que la France ait eu à traverser sous la cinquième !"
Lui2 : "la cinquième symphonie ?"
Elle2 : "Mes cuisses elles te disent merde !"
etc ……. etc …… etc ………
Voilà, c’était en direct de Matignon, nos reporters ont pu vérifier la couleur de la peite culotte ….. pas propre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
😉
A Yfig
Pour faire comme la petite fille d’Alain Lambert
Le déficit corrigé Cour des Comptes c’est 60 milliards l’an
1300 milliards de dette à 4.6% ça coûte 60 milliards l’an
Si on réduit la dette de moitié on revient dans des zones ou les économies et la rationalisation peuvent prendre le relais
Mais on respire, et vite
A Nicolas et à Yfig
Elle est déjà vendue la Joconde.
L’actif net de l’Etat est négatif.
Si les prêteurs cessent de prêter, il n’y a plus de Joconde. Et ils commencent à prêter plus cher.
Combien rapporterait le Louvre si l’Etat le mettais sur le marché avec bien entendu une obligation de maintient sur le territoire ?
La Cour des Compte a cherché à savoir : « Les comptes de l’établissement public ne permettent pas de connaître le coût de fonctionnement réel du musée… le bilan ne donne pas une image sincère et fidèle du patrimoine …les immobilisations reçues en dotation ne sont toujours pas comptabilisées… »
La marque vaut quelque chose (1 milliard ?)
http://www.easybourse.com/bourse...
Au lieu de cracher dans la soupe et parler dans le vide il faut d’urgence militer pour chiffrer tout les actifs publics et céder, céder.
tout ce qui n’est pas utile à la stricte mission de l’Etat
A Nicolas
Il faut commencer par vendre la maison pour avoir une chance de rétablir l’équilibre
C’est comme ça qu’on fait pour les sur endettés
Et non le contraire
La dette coûte
Les actifs peuvent couter
On doit raisonner uniquement en taux.
Tout d’abord permettez-moi de vous remercier car par votre courage et votre honnêteté (mais Bercy s’en souvient…) vous redorez le blason des politiques et en ces temps incertains tout ce qui brille, même si ce n’est pas de l’or, est le bienvenu!
Les citoyens ont peur par-dessus tout que les technocrates (et les courtisans…) ne finissent par penser à leur place, sous les prétextes les plus honteux, de la mondialisation à l’insécurité en passant par l’Europe, et lorsque les citoyens sont pris pour des ilotes la démocratie est en danger, au moins de décadence, d’effritement, d’oubli.
Je crains que Goethe (était-ce bien lui?) n’ait eu raison, "Face à la stupidité même les dieux sont impuissants".
Avant, je ne comprenais pas l’existence de frontières ; d’autant moins que je courais le monde (surtout l’Afrique) à grands coups d’ailes d’avion.
Qu’était-ce donc que cette patrie dans laquelle j’avais eu l’idée bien involontaire de naître ?
D’ailleurs, « passer la frontière » n’avait strictement aucun sens puisque l’herbe était de la même couleur des deux côtés.
Bah ! il fallut que j’atteigne l’âge ingrat de 27 ans pour comprendre, enfin, que les frontières avaient un sens économique et que ce sens se traduisait en droits de douane et en frais de conversion de devises ….
La politique sociale qui consiste à faire payer par les autres les médicaments que prennent les uns et a donner du fric à des tas de fainéants qui ne travaillent pas sous prétexte que ça les fatigue ou que ça les oblige à se lever tôt …. N’est pas constituant de la caractéristique de la patrie puisque ça reste universel !
Par contre, impossible d’en saisir aucun sens moral ou philosophique.
Heureusement, les technocrates qui nous conduisent là où ils veulent bien sans nous demander notre avis … ou, plus exactement, sans en tenir compte … ont inventé l’Europe.
Ils nous ont bien expliqué que l’Europe, c’est notre intérêt … et puis, les frontières invisibles se sont retirées plus loin et la TVA est devenue intra-communautaire et la devise EURO a vu le jour et les dirigeants se sont éloignés dans des « buildings » de plus en plus grands, de plus en plus onéreux et les fonctionnaires européens se sont attribués des privilèges exorbitant (mais bien cachés) et des ‘commissions’ ont pris le pas sur les gouvernements nationaux et décident désormais des normes et autres quotas à respecter et les rédigent en des termes si abscons que même un thésard se sent tout con à chercher à les lire.
Il y a, dans ces forteresses, des ‘hauts’ fonctionnaires, sortes de princes ou rois dont le sillage est tout emprunt de courbettes et d’obséquiosité ! sans omettre, en retour, une profonde condescendance.
A les voir, on pourrait croire que ces nobles personnes ne prennent jamais la peine ni le risque de s’asseoir sur une chiotte pour y déposer le fruit de leurs boyaux.
Leur bonté n’a d’égale que la prodigalité de leurs violents courroux lorsque des manants osent passer outre les lois qu’ils ont édictées.
Q’un pêcheur odorant se prenne à pêcher la morue dans des eaux non destinées à cette œuvre et les sanctions tombent, pleuvent … comme les amendes qui les accompagnent !
Mais je me suis égaré, j’ai perdu l’origine de mon billet d’humeur qui porte sur ‘la patrie’.
Dans quelques semaines, quelques-unes et uns se prendront par la jarretelle pour aller déposer dans une petite boîte prédestinée à cet effet leur bulletin de vote.
Attention, « électeur » c’est devenu un métier !
Dans le temps, on était électeur comme on était amateur de bons vins ou de bonnes chères ; mais de nos jours, voter exige que l’on s’informe, que l’on prenne la peine de bien peser les propositions d’avenir que nous offrent les impétrants candidats à la magistrature (rien que ces quelques mots nous confirment dans le sens d’une professionnalisation de l’électeur qui se doit de posséder un minimum de vocabulaire adéquat.)
Dans le temps, on regardait la photo du candidat et s’il avait une bonne tête, on lui faisait confiance.
Mais des décennies de mensonges et de trahisons nous ont appris la méfiance la plus sordide.
Dans le temps, Ségolène, pour peu qu’elle eut été un homme, aurait attiré un maximum de confiance aveugle et béate.
Sarkozy, lui-même, sous son meilleur profil nous eut plu et nous aurions éprouvé des pincements de cœur à l’ide d’avoir à choisir entre les deux, nous aurions probablement demandé à ces deux jouvenceaux de s’unir pour former un couple présidentiel !
Tandis que Le Pen, avec son œil torve et sa lippe dédaigneuse aurait retenu la juste vindicte du bon peuple face à une telle sale gueule !
Seulement voilà !
L’électeur, cet autodidacte benoît et lent, tout pataud et ignare (à première vue) ne semble plus se contenter de l’air des mines. No, au contraire, il réclame, que dis-je, il exige que les candidats s’engagent et prouvent par des algorithmes économiques que leurs engagements pourront être tenus et non rester à l’état de simples vœux pieux.
Du coup, Ségolène promet du charbon aux bougnats, des poissons aux halieutes et des carottes aux ânes.
Sarko, en appelle à Jaurès et chante avec Trenet : « mon petit cœur fait Blum ! »
Jean-Marie, quant à lui, évite de montrer trop sa tronche et laisse à la marine le soin de tenir place sur le canapé de la télé.
L’électeur, consciencieux et laborieux, ne rate pas une occasion de s’instruire et se coltine courageusement toutes les émissions politiques afin de remplir, le moment venu, son rôle avec scrupule.
Hélas, il n’entend que bavardages et ragots, tous ces débats ne sont que mystification et poudre aux yeux.
Pas un seul candidat pour affirmer :
Je m’engage par écrit sur le programme suivant : ————-
Et je reconnais par la présente, le droit pour le peuple de me chasser à coup de pieds au cul si dans les six mois je n’ai pas accompli les engagements suivants : ————-
J’accepte solennellement de prendre ma charge avec la clause de révocation ‘ad nutum’ si je faillis à quelque moment que ce soit de mon mandat.
Je m’engage à respecter le droit de ma patrie en qualité de citoyen au même titre que tous les autres citoyens de ce pays et à me présenter immédiatement et sans autre prérogative ni tergiversation à toute convocation d’un juge.
Je m’engage à publier ma fortune personnelle devant un expert comptable avant et après mon mandat et reconnaît au peuple et à ses représentants un droit de contrôle sur les dépenses que j’engagerai au nom de l’état.
Je m’engage enfin, à ne pas prendre de décision fondamentale sans passer par un référendum et j’accepte l’augure de me voir foutu à la porte si jamais je ne respecte pas la décision du peuple.
Vive la France, les Françaises et les Français.
Voilà, là, au moins, la patrie aurait un sens, à moins, bien entendu, que les élus du parlement européen ne prennent les mêmes engagements ….. D’ailleurs, il suffirait que les chefs de tous les états de tous les pays suivent les mêmes préceptes et nous nous sentirions citoyens du monde, comme le réclame les apatrides et autres traîne savates !!!!!
Avant, je ne comprenais pas l’existence de frontières ; d’autant moins que je courais le monde (surtout l’Afrique) à grands coups d’ailes d’avion.
Qu’était-ce donc que cette patrie dans laquelle j’avais eu l’idée bien involontaire de naître ?
D’ailleurs, « passer la frontière » n’avait strictement aucun sens puisque l’herbe était de la même couleur des deux côtés.
Bah ! il fallut que j’atteigne l’âge ingrat de 27 ans pour comprendre, enfin, que les frontières avaient un sens économique et que ce sens se traduisait en droits de douane et en frais de conversion de devises ….
La politique sociale qui consiste à faire payer par les autres les médicaments que prennent les uns et a donner du fric à des tas de fainéants qui ne travaillent pas sous prétexte que ça les fatigue ou que ça les oblige à se lever tôt …. N’est pas constituant de la caractéristique de la patrie puisque ça reste universel !
Par contre, impossible d’en saisir aucun sens moral ou philosophique.
Heureusement, les technocrates qui nous conduisent là où ils veulent bien sans nous demander notre avis … ou, plus exactement, sans en tenir compte … ont inventé l’Europe.
Ils nous ont bien expliqué que l’Europe, c’est notre intérêt … et puis, les frontières invisibles se sont retirées plus loin et la TVA est devenue intra-communautaire et la devise EURO a vu le jour et les dirigeants se sont éloignés dans des « buildings » de plus en plus grands, de plus en plus onéreux et les fonctionnaires européens se sont attribués des privilèges exorbitant (mais bien cachés) et des ‘commissions’ ont pris le pas sur les gouvernements nationaux et décident désormais des normes et autres quotas à respecter et les rédigent en des termes si abscons que même un thésard se sent tout con à chercher à les lire.
Il y a, dans ces forteresses, des ‘hauts’ fonctionnaires, sortes de princes ou rois dont le sillage est tout emprunt de courbettes et d’obséquiosité ! sans omettre, en retour, une profonde condescendance.
A les voir, on pourrait croire que ces nobles personnes ne prennent jamais la peine ni le risque de s’asseoir sur une chiotte pour y déposer le fruit de leurs boyaux.
Leur bonté n’a d’égale que la prodigalité de leurs violents courroux lorsque des manants osent passer outre les lois qu’ils ont édictées.
Q’un pêcheur odorant se prenne à pêcher la morue dans des eaux non destinées à cette œuvre et les sanctions tombent, pleuvent … comme les amendes qui les accompagnent !
Mais je me suis égaré, j’ai perdu l’origine de mon billet d’humeur qui porte sur ‘la patrie’.
Dans quelques semaines, quelques-unes et uns se prendront par la jarretelle pour aller déposer dans une petite boîte prédestinée à cet effet leur bulletin de vote.
Attention, « électeur » c’est devenu un métier !
Dans le temps, on était électeur comme on était amateur de bons vins ou de bonnes chères ; mais de nos jours, voter exige que l’on s’informe, que l’on prenne la peine de bien peser les propositions d’avenir que nous offrent les impétrants candidats à la magistrature (rien que ces quelques mots nous confirment dans le sens d’une professionnalisation de l’électeur qui se doit de posséder un minimum de vocabulaire adéquat.)
Dans le temps, on regardait la photo du candidat et s’il avait une bonne tête, on lui faisait confiance.
Mais des décennies de mensonges et de trahisons nous ont appris la méfiance la plus sordide.
Dans le temps, Ségolène, pour peu qu’elle eut été un homme, aurait attiré un maximum de confiance aveugle et béate.
Sarkozy, lui-même, sous son meilleur profil nous eut plu et nous aurions éprouvé des pincements de cœur à l’ide d’avoir à choisir entre les deux, nous aurions probablement demandé à ces deux jouvenceaux de s’unir pour former un couple présidentiel !
Tandis que Le Pen, avec son œil torve et sa lippe dédaigneuse aurait retenu la juste vindicte du bon peuple face à une telle sale gueule !
Seulement voilà !
L’électeur, cet autodidacte benoît et lent, tout pataud et ignare (à première vue) ne semble plus se contenter de l’air des mines. No, au contraire, il réclame, que dis-je, il exige que les candidats s’engagent et prouvent par des algorithmes économiques que leurs engagements pourront être tenus et non rester à l’état de simples vœux pieux.
Du coup, Ségolène promet du charbon aux bougnats, des poissons aux halieutes et des carottes aux ânes.
Sarko, en appelle à Jaurès et chante avec Trenet : « mon petit cœur fait Blum ! »
Jean-Marie, quant à lui, évite de montrer trop sa tronche et laisse à la marine le soin de tenir place sur le canapé de la télé.
L’électeur, consciencieux et laborieux, ne rate pas une occasion de s’instruire et se coltine courageusement toutes les émissions politiques afin de remplir, le moment venu, son rôle avec scrupule.
Hélas, il n’entend que bavardages et ragots, tous ces débats ne sont que mystification et poudre aux yeux.
Pas un seul candidat pour affirmer :
Je m’engage par écrit sur le programme suivant : ————-
Et je reconnais par la présente, le droit pour le peuple de me chasser à coup de pieds au cul si dans les six mois je n’ai pas accompli les engagements suivants : ————-
J’accepte solennellement de prendre ma charge avec la clause de révocation ‘ad nutum’ si je faillis à quelque moment que ce soit de mon mandat.
Je m’engage à respecter le droit de ma patrie en qualité de citoyen au même titre que tous les autres citoyens de ce pays et à me présenter immédiatement et sans autre prérogative ni tergiversation à toute convocation d’un juge.
Je m’engage à publier ma fortune personnelle devant un expert comptable avant et après mon mandat et reconnaît au peuple et à ses représentants un droit de contrôle sur les dépenses que j’engagerai au nom de l’état.
Je m’engage enfin, à ne pas prendre de décision fondamentale sans passer par un référendum et j’accepte l’augure de me voir foutu à la porte si jamais je ne respecte pas la décision du peuple.
Vive la France, les Françaises et les Français.
Voilà, là, au moins, la patrie aurait un sens, à moins, bien entendu, que les élus du parlement européen ne prennent les mêmes engagements ….. D’ailleurs, il suffirait que les chefs de tous les états de tous les pays suivent les mêmes préceptes et nous nous sentirions citoyens du monde, comme le réclame les apatrides et autres traîne savates !!!!!
Avant, je ne comprenais pas l’existence de frontières ; d’autant moins que je courais le monde (surtout l’Afrique) à grands coups d’ailes d’avion.
Qu’était-ce donc que cette patrie dans laquelle j’avais eu l’idée bien involontaire de naître ?
D’ailleurs, « passer la frontière » n’avait strictement aucun sens puisque l’herbe était de la même couleur des deux côtés.
Bah ! il fallut que j’atteigne l’âge ingrat de 27 ans pour comprendre, enfin, que les frontières avaient un sens économique et que ce sens se traduisait en droits de douane et en frais de conversion de devises ….
La politique sociale qui consiste à faire payer par les autres les médicaments que prennent les uns et a donner du fric à des tas de fainéants qui ne travaillent pas sous prétexte que ça les fatigue ou que ça les oblige à se lever tôt …. N’est pas constituant de la caractéristique de la patrie puisque ça reste universel !
Par contre, impossible d’en saisir aucun sens moral ou philosophique.
Heureusement, les technocrates qui nous conduisent là où ils veulent bien sans nous demander notre avis … ou, plus exactement, sans en tenir compte … ont inventé l’Europe.
Ils nous ont bien expliqué que l’Europe, c’est notre intérêt … et puis, les frontières invisibles se sont retirées plus loin et la TVA est devenue intra-communautaire et la devise EURO a vu le jour et les dirigeants se sont éloignés dans des « buildings » de plus en plus grands, de plus en plus onéreux et les fonctionnaires européens se sont attribués des privilèges exorbitant (mais bien cachés) et des ‘commissions’ ont pris le pas sur les gouvernements nationaux et décident désormais des normes et autres quotas à respecter et les rédigent en des termes si abscons que même un thésard se sent tout con à chercher à les lire.
Il y a, dans ces forteresses, des ‘hauts’ fonctionnaires, sortes de princes ou rois dont le sillage est tout emprunt de courbettes et d’obséquiosité ! sans omettre, en retour, une profonde condescendance.
A les voir, on pourrait croire que ces nobles personnes ne prennent jamais la peine ni le risque de s’asseoir sur une chiotte pour y déposer le fruit de leurs boyaux.
Leur bonté n’a d’égale que la prodigalité de leurs violents courroux lorsque des manants osent passer outre les lois qu’ils ont édictées.
Q’un pêcheur odorant se prenne à pêcher la morue dans des eaux non destinées à cette œuvre et les sanctions tombent, pleuvent … comme les amendes qui les accompagnent !
Mais je me suis égaré, j’ai perdu l’origine de mon billet d’humeur qui porte sur ‘la patrie’.
Dans quelques semaines, quelques-unes et uns se prendront par la jarretelle pour aller déposer dans une petite boîte prédestinée à cet effet leur bulletin de vote.
Attention, « électeur » c’est devenu un métier !
Dans le temps, on était électeur comme on était amateur de bons vins ou de bonnes chères ; mais de nos jours, voter exige que l’on s’informe, que l’on prenne la peine de bien peser les propositions d’avenir que nous offrent les impétrants candidats à la magistrature (rien que ces quelques mots nous confirment dans le sens d’une professionnalisation de l’électeur qui se doit de posséder un minimum de vocabulaire adéquat.)
Dans le temps, on regardait la photo du candidat et s’il avait une bonne tête, on lui faisait confiance.
Mais des décennies de mensonges et de trahisons nous ont appris la méfiance la plus sordide.
Dans le temps, Ségolène, pour peu qu’elle eut été un homme, aurait attiré un maximum de confiance aveugle et béate.
Sarkozy, lui-même, sous son meilleur profil nous eut plu et nous aurions éprouvé des pincements de cœur à l’ide d’avoir à choisir entre les deux, nous aurions probablement demandé à ces deux jouvenceaux de s’unir pour former un couple présidentiel !
Tandis que Le Pen, avec son œil torve et sa lippe dédaigneuse aurait retenu la juste vindicte du bon peuple face à une telle sale gueule !
Seulement voilà !
L’électeur, cet autodidacte benoît et lent, tout pataud et ignare (à première vue) ne semble plus se contenter de l’air des mines. No, au contraire, il réclame, que dis-je, il exige que les candidats s’engagent et prouvent par des algorithmes économiques que leurs engagements pourront être tenus et non rester à l’état de simples vœux pieux.
Du coup, Ségolène promet du charbon aux bougnats, des poissons aux halieutes et des carottes aux ânes.
Sarko, en appelle à Jaurès et chante avec Trenet : « mon petit cœur fait Blum ! »
Jean-Marie, quant à lui, évite de montrer trop sa tronche et laisse à la marine le soin de tenir place sur le canapé de la télé.
L’électeur, consciencieux et laborieux, ne rate pas une occasion de s’instruire et se coltine courageusement toutes les émissions politiques afin de remplir, le moment venu, son rôle avec scrupule.
Hélas, il n’entend que bavardages et ragots, tous ces débats ne sont que mystification et poudre aux yeux.
Pas un seul candidat pour affirmer :
Je m’engage par écrit sur le programme suivant : ————-
Et je reconnais par la présente, le droit pour le peuple de me chasser à coup de pieds au cul si dans les six mois je n’ai pas accompli les engagements suivants : ————-
J’accepte solennellement de prendre ma charge avec la clause de révocation ‘ad nutum’ si je faillis à quelque moment que ce soit de mon mandat.
Je m’engage à respecter le droit de ma patrie en qualité de citoyen au même titre que tous les autres citoyens de ce pays et à me présenter immédiatement et sans autre prérogative ni tergiversation à toute convocation d’un juge.
Je m’engage à publier ma fortune personnelle devant un expert comptable avant et après mon mandat et reconnaît au peuple et à ses représentants un droit de contrôle sur les dépenses que j’engagerai au nom de l’état.
Je m’engage enfin, à ne pas prendre de décision fondamentale sans passer par un référendum et j’accepte l’augure de me voir foutu à la porte si jamais je ne respecte pas la décision du peuple.
Vive la France, les Françaises et les Français.
Voilà, là, au moins, la patrie aurait un sens, à moins, bien entendu, que les élus du parlement européen ne prennent les mêmes engagements ….. D’ailleurs, il suffirait que les chefs de tous les états de tous les pays suivent les mêmes préceptes et nous nous sentirions citoyens du monde, comme le réclame les apatrides et autres traîne savates !!!!!