La dette publique au 1er trimestre 2008 a fait un bond, passant de 1209 milliards au 31 décembre 07 à 1251 milliards d’euros au 31 mars 08. Pour l’essentiel, cette dette, c’est celle de l’Etat. En effet les « administrations centrales » selon la terminologie de l’INSEE, ce sont 1061 milliards d’endettement fin mars contre 1027 fin décembre ! Une volonté d’endiguer cette dérive se dessine ; il est grand temps, même s’il vaut mieux tard que jamais. Il est aussi grand temps de remettre quelques pendules à l’heure. Je vous propose donc en 2 billets de visiter – et de démonter – quelques idées fausses sur la dette de l’Etat !
Première idée fausse : La dette a diminué à la fin des années 90.
Pour s’en assurer regardons les chiffres. Entre le 31 décembre 1996 et le 31 décembre 2001, la dette de l’Etat est passée de 585 à 733 milliards d’euros, soit une augmentation de plus de 25 % … Et ce, malgré la croissance économique des années 96-01 qui générant des recettes fiscales supplémentaires, a réduit le déficit. L’augmentation annuelle de la dette s’est ainsi située à cette époque aux alentours de 4 % l’an. C’est moins que les années précédentes où on est a plus de 10 % l’an ; c’est moins aussi que les années 2002 et 2003 (plus de 8 %) mais c’est plus que les années 2004 et suivantes (moins de 3 % en moyenne). La période du gouvernement Jospin n’a traduit aucune rupture de tendance : au mieux un fléchissement imputable à la reprise de l’activité économique, initialement tirée par l’extérieur. Ce fléchissement demeure tout relatif d’ailleurs car la politique conjoncturelle veut qu’un Etat s’endette en période de récession pour soutenir l’activité et que, par conséquent, il se désendette pendant les périodes de croissance pour se dégager de la marge de manoeuvre. Or, malheureusement, cette marge n’a pas été dégagée : la dette de l’Etat, rappelons le, a augmenté plus vite sur la période 1998-2001 que sur la période 2004 – 2007 en pourcentage (respectivement + 10 % sur les 3 ans et + 9,5 %). Autant dire que notre pays a laissé passer une chance de lancer les réformes de structure dans des conditions correctes pour tous les acteurs concernés. Il n’y a donc pas eu de rupture dans le rythme des « bombes à retardement » engrangées, dont les premiers effets se sont manifestés en même temps que le retournement du cycle économique, lequel a pénalisé les recettes fiscales : absence de réformes des retraites, « 35 heures », qu’il a fallu accompagner de mesures financières – à crédit – pour éviter le désastre social, mais aussi embauches de fonctionnaires. Ce nombre de fonctionnaires (tous statuts confondus) a augmenté de 17 % entre 1994 et 2005 – soit un rythme quasiment 2 fois supérieur à celui de la population active – avec une légère accélération durant les années Jospin. Or embaucher un fonctionnaire surnuméraire est un coût quasi-irréversible pour la collectivité : non seulement, il est à charge jusqu’à la fin de sa carrière mais aussi en raison des modalités de financement des régimes spéciaux (payés pour l’essentiel par le contribuable), il reste à charge de la collectivité jusqu’à la fin de sa vie. A cet égard, soulignons que dans les années à venir les dépenses publiques locales vont être tirées vers le haut sous l’effet des départs massifs à la retraite de fonctionnaires territoriaux. Et comme il n’y a pas eu de réformes suffisantes, ce sont des promesses de hausse d’impôt ou de nouvelles dettes. Avec dans tous les cas, la garantie d’une paupérisation de la collectivité ! Ce n’est pas par hasard si la France se glisse tout doucement parmi les pays les moins riches de la Communauté Européenne.
Deuxième idée fausse : la dette de l’Etat correspond au financement des investissements publics.
L’Etat emprunte chaque année aux alentours de 110 milliards à moyen et long terme. Ses investissements représentent environ 10 milliards. Soit 10 fois moins. « Quod erat demonstrandum » (« ce qu’il fallait démontrer) eût dit jadis un de mes professeurs de mathématiques. L’Etat rembourse ses échéances de prêt par de nouveaux prêts ; il finance du fonctionnement par de l’emprunt La conséquence, c’est que les générations à venir n’en tireront aucun bénéfice. Simplement une réduction de leur pouvoir d’achat. Ils se consoleront peut être en pensant qu’au moins leurs parents en auront bien profité. Piètre consolation.
Il y a belle lurette – et bien avant 1973 – que la création monétaire est le fait des banques privées, par le mécanisme du crédit, et pas seulement lorsque l’Etat empruntait à la Banque de France. La dette de l’Etat aujourd’hui est au final peu créatrice de monnaie, puisque les banques pretent peu.
Il est exact que la dette de l’Etat a démarré sa croissance d=à partir de 1973 : une politique keynésienne à la fois inadaptée, engrangeant des dépenses peu réversibles et la volonté de maintenir la paix sociale en ne touchant pas à des fonctionnements devenus archaïques a conduit les dépenses publiques à croître alors les impôts se sont heurtés à des limites : dépendance de l’activité économique malthisianisme paupérisant. D’une façon plus générale, le public dispose aujourd’hui de la moitié du PIB, on se heurte également à une limité mathématique …
il n’y a pas que la création monétaire, Guillaume,
Le même principe s’applique pour tous les Etats sauf les USA
et des Etats sans dettes ou à dette faible comme l’Espagne, le Canada, la Nouvelle Zeelande … font beaucoup plus d’équipements que la France
l’Espagne aura bientôt davantage de ligne TGV que la France
quand je vois à quel vitesse ce pays se couvre de panneaux photovoltaïques…
etc.
Il y a une irresponsabilité générale, une surdité et de l’ensemble du monde politique sauf ce blog et encore du bout des lèvres) qui est suicidaire pour le pays.
a AB Galiani… merci pour la qualité de votre information et pour votre qualité de communication vis a vis de vos lecteurs… voila ma question: a plus de 1300 milliards a ce jour il semble que notre dette continue a augmenter a un rythme aussi soutenu que par le passé récent… qu’en pensez-vous ?
A m.a
Merci de vos encouragements.
Concernant la croissance de la dette, je pense que vous faites allusion au chiffrage d’un site sur lequel nous avons déjà échangé. Ce chiffrage extrapole une valeur, mais faute d’une révision régulière des paramètres, il a tendance à exagerer.
Ceci dit, la dette en % a tendance a croître moins vite. Mais il y a une astuce. Une croissance constante en % est en fait une croissance exponentielle ; c’est à dire que le % s’exprimant sur le stock, si celui ci s’accroit, un même % représentera une valeur plus importante d’année en année. Aussi, ce sont les valeurs absolues qui ont un sens. Les séries longues indiquent qu’en période économique favorable, la dette de l’Etat s’accroît de 20 à 25 milliards l’an, et qu’en période défavorable, elle peut augmenter de 80 milliards l’an. 2008 ne sera surement pas un bon cru.
à Odile
Et dire que BS jugeait mes posts longs …
Bravo et merci encore pour cette intervention, certes un peu longue (j’avoue même n’avoir lu qu’en diagonale) mais qui pourrait presque me faire rester dans la fonction publique !
C’est marrant, plus les posts sont longs, intéressants et constructifs, moins on lis du BS,
😉
a AB Galiani… je comprend vos réserves en ce qui concerne le "chiffrage d’un site" qui est peut-être "pessimiste" mais comme vous le dites "2008 ne sera surement pas un bon cru" et
si l’on table sur une augmentation annuelle de 80 milliards que vous n’excluez pas
cela donne une projection de 1209+80= 1289 milliard fin 2008
ce qui s’approche dangereusement des 1300 milliards que je crains …
a AB Galiani…
je comprend vos réserves en ce qui concerne le "chiffrage d’un site" (nirgal.com)
qui est peut-être "pessimiste" mais comme vous le dites
"2008 ne sera surement pas un bon cru" et
si l’on table sur une augmentation annuelle de 80 milliards
(que vous n’excluez pas)
cela donne une projection de 1209+80= 1289 milliard fin 2008
ce qui s’approche dangereusement des 1300 milliards que je crains …
C’est dommage que nirgal n’est pas indexés les autres compteurs, comme % du pib avec un pib en baisse, et qu’il n’ai surtout pas indéxé le compteur cout de la dette aux taux d’intérêt ambiants longs et courts.
Ce qui est édifiant dans l’ensemble de ces commentaires de ce beau sujet est d’une part la sous évaluation de la gravité représentée par la taille de la dette publique française notamment dans la conjoncture financière mondiale actuelle, et d’autre part le ridicule des solutions proposées y compris par Odile.
Autrement dit AB, peu importe que la dette française monte de 75 ou 85 milliards en 2008, ce qui est dramatique est qu’avec des taux qui montent, un recul mondial de l’économie due à un stress énergétique et matière premières durable face auquel la France n’a aucune stratégie aucun volontarisme, avec une capacité de réaction nulle des politiques français il est absolument certain que le recul (dans tous les domaines) du pays va s’accroitre.
La strangulation par la dette va se poursuivre de pire en pire
Dit autrement, peu importe de savoir à quelle vitesse le Titanic coule, l’important c’est qu’il coule à cause d’un très gros trou et de se poser la question : comment sauver ce qui reste ? et non pas proposer de s’y mettre courageusement tous ensemble avec des petites cuillères.
La forme la plus douloureuse et structurellement destructive du pays est la hausse permanente des prélèvements obligatoires et – faute d’existence d’une justice dotée de moyens – le renforcement continuel de l’Etat Kronien (de Kronos qui mange ses enfants).
Ceci est structurellement destructeur car, comme on le voit depuis 25 ans, l’appartenance à un espace de libre circulation des biens et des personnes physiques et morales entraine une fuite catastrophique permanente de ceux qui ont à y perdre, entreprises, capitaux suivis par leurs propriétaires.
Il ne s’agit pas d’incivisme mais d’un calcul simple : la France ne réagira pas dans un délai assez rapide pour que j’ai un espoir d’amélioration à mon horizon de décision.
Dit dans un autre langage une diminution tendancielle de la matière imposable qui accentue structurellement le cycle de l’endettement public.
Pour mémoire, la procédure maintenant éprouvée du sur endettement des particuliers à pour étape initiale, en cas de doute, la saisine du Juge de l’exécution en vue d’une évaluation des passifs, actifs, et revenus.
Je ne comprends pas est pourquoi la mission de la Cour des Comptes n’est pas étendue à ce travail de mise en place des outils comptables de connaissance et de la valorisation des actifs, des passifs, des engagements, des conséquences de toutes des décisions qui agissement sur ces grandeurs.
Si ce n’est la Cour, pourquoi pas une commission parlementaire permanente ?
Actuellement tous les fonds de pensions du monde font un énorme travail quotidien de revaloriser leurs risques, d’anticipation, d’actualisation de leurs stratégies, de cession d’actifs pour faire face à la syncope mondiale du crédit.
Tout le monde voit arriver la concentration mondiale des investisseurs et des prêteurs
Tout le monde est sur le pont.
Personne, nulle part, ne comprend comment fonctionne la France.
…la réaction martienne des politiques français ("on ne peut pas parler de récession… faut faire des réformes structurelles – par exemple la loi Boutin qui va taxer les HLM bien gérés, montagne de stupidité qui va – comme cela est démontré par le ministère du logement lui même – stopper complètement la construction sociale sous 2 ans dans un marché immobilier en effondrement – les cadeaux fiscaux sont globalement une bonne chose… La dessus il faut soutenir Alain Lambert.
Voyez vous ce que je veux dire ?
Les fonctionnaires ont aussi du bon pour le porte-monnaie des Français. Les enseignants notamment. Ils forment près du quart de la fonction publique. Et ils sont rémunérés à la fronde. Et je sais de quoi je parle… Le ministère de l’Education nationale détourne tous les textes existants pour spolier ses agents. Aujourd’hui il existe des enseignants qui, en début de carrière, ne perçoivent pas plus que les minima sociaux. Et au-delà du début de carrière, ils ne perçoivent parfois guère plus qu’un ouvrier.
Tout simplement parce que leur traitement moyen sur la carrière est faible. Ce qui s’explique par le fait qu’ils ne sont pas payés durant leurs vacances et que leur rémunération annuelle est répartie sur tous le mois de l’année, pas seulement les mois de travail. J’accepte cette idée. Même si on pourrait penser que les vacances ne sont alors pas des vacances mais du chômage et qu’il devrait être au moins partiellement indemnisé ! Et même si les vacances seules n’expliquent pas l’écart de rémunération avec les autres agents de la fonction publique de catégorie A. Si je l’accepte, je n’accepte alors pas que l’on remettre toujours sur le tapis que leur temps de travail est anormal. Il est normal par rapport à leur rémunération.
Le traitement est pus faible encore en début de carrière du fait d’une progression du traitement sur la carrière qui explique une bonne partie de la dette actuelle. On payait très peu lorsque l’on a embauché les fonctionnaires, on paie énormément aujourd’hui pour compenser des rémunérations de début de carrière anormalement basses. Personnellement je n’ai jamais compris pourquoi la rémunération progressait à l’ancienneté. Les salariés auraient bien plus intérêt à demander la même rémunération durant toute leur carrière (équivalente à la rémunération moyenne sur l’ensemble de la carrière versée dans les conditions actuelle). Ils n’auraient ainsi pas à s’endetter en début de vie active, ou bien moins. On ne parle jamais de cette explication quand on parle de l’explosion de la dette…
Mais il ne faut pas pour les enseignants ne regarder que leur traitement. Ils n’ont quasiment pas de prime, contrairement aux autres fonctionnaires de la catégorie A.
Et ils prennent à leur charge pour beaucoup les frais de fonctionnement de leur administration. Ce qui fait que leur rémunération nette des frais professionnels, de leur employeur !, peu de retrouver au niveau du SMIC, voire des minima sociaux. Les remplaçants notamment (mais pas qu’eux) ? TZR et autres, peuvent faire des dizaines de milliers de km pour aller d’un établissement à l’autre. Les rectorats refusent de leur verser le moindre frais de déplacement, en dépit des textes. Le temps de trajet n’est jamais comptabilisé comme du temps de travail donc jamais rémunéré, même quand l’enseignant va d’un établissement à l’autre entre 11 heures et 13 heures, sans avoir le temps de déjeuner, intérêt du service oblige. Et l’enseignant est obligé de mettre son véhicule personnel à disposition de son employeur. Voire à se payer le taxi. Sinon il se fait menacer de radiation des cadres de la fonction publique.
Les heures supplémentaires ? Les plus nombreuses échappent au «dispositif Sarkozy». Elles sont toujours rémunérée, 2 ans après que l’enseignant soit entré dans la fonction publique, moins que els heures normales. Jusqu’à près de 50% de moins ! Pour atteindre le « dispositif Sarkozy » les enseignants en fin de carrière devraient voir le taux de rémunération de leurs heures supplémentaires augmenter de 150% environ. Et après on se demande pourquoi les enseignants ne courent pas après les heures sup. Dans le privé, c’est 25 à 50% de plus. De quoi motiver davantage.
Avec des classes de 35 en lycée, voire plus. Et un temps de travail qui ne cesse d’augmenter d’année en année. Des enseignants qui ne travaillent réellement que 18 heures, ça n’existe pas. Toutes les enquêtes, même les plus à droite, situent leur temps de travail largement au-delà de 35 heures. Et ces enquêtes datent de quelques années. Nul doute que la charge de travail a encore augmenté. Et ceci sans prendre en compte les heures supplémentaires, bien entendu.
L’avenir ? Chaque année, la rémunération moyenne sur l’ensemble de la carrière d’un enseignant diminue de quelques dixièmes à quelques %. Cette année, on peut miser sur du 2.5% de moins. Rien que cela. Car comptabiliser la progression à l’ancienneté dans les augmentations est du délire. Elles ne servent qu’à compenser des salaires de début de carrière inadmissiblement bas (du niveau d’un salaire d’ouvrier qualifié). Et elles ne font jamais augmenter le salaire moyen sur la carrière. La preuve . Si on n’avait compté que sur ces augmentations depuis la création du statut d’enseignant, un enseignant gagnerai aujourd’hui quelques dizaine d’euros par mois. On voit bien combien ces augmentations à l’ancienneté participent à l’augmentation de la rémunération des enseignants.
En prolongeant ce qui s’est passé entre 2000 et 2008, un enseignant débutant sa carrière en 2008 percevrait une rémunération totale moyenne sur l’ensemble de sa carrière proche de 1400 euros de 2008. De quoi expliquer que de nombreux enseignants décident d’aller voir ailleurs… Parce que 1400 euros en début de carrière, c’est super, mais en fin de carrière… avec bac + 3, bac + 4 et souvent bien plus (l’âge moyen de réussite des concours étant en général proche de 25 ans)…
Bref, si les parents devaient payer des enseignants dans le privé, nul doute qu’ils paieraient plus cher car ils n’auraient pas le pouvoir qu’à l’Etat de truander ses agents. D’ailleurs dans les pays où l’enseignement est plus libéral, les enseignants vivent mieux en général. Les enseignants anglais gagnent ainsi près de 2 fois plus que les enseignants Français.
La consultation du site du Syndicat national des salariés de la fonction publique (SNSFP) et de sa lutte pour que l’Etat accepte de payer les TZR (titulaires affectés sur zone de remplacement) plus que les minima sociaux est à ce titre instructeur. http://www.snsfp.org
D’ailleurs de nombreux TZR veulent quitter la fonction publique. L’un d’entre eux a fait l’objet d’un article publié dans un hebdomadaire dernièrement. On lui refuse même la démission. On manque d’esclaves (désolé, de professeurs) semble-t-il. D’ailleurs il semblerait que le pécule de départ promis à ceux qui veulent quitter la fonction publique intéresse un très grand nombre d’enseignants. Masi les rectorats refusent d’indiquer comment l’obtenir. On est habitué à la pratique.
Bref, privatisez l’Education nationale. Je n’attends que ça. Enfin, je pourrai gagner ma vie correctement et sans sentir que pèse sur moi l’ombre d’un Etat totalitaire. Mais je doute que les parents d’élèves y trouvent leur compte.
@ cycnus
Votre témoignage est édifiant.
On voit bien maintenant que le centralisme technocratique n’est plus capable d’assurer le minimum tant la dette gangrène.
Il faut sortir des veilles lunes idéologique et trouver des solutions concrètes.
Les parents d’élève n’y trouvent pas leur compte avec le système actuel de toute façon et se ruent vers les écoles privées (pour ceux qui en ont la possibilité).
Il faut tout réorganiser de fond en comble. Il faut aussi que les profs l’acceptent, parce que ce sera douloureux, la France ayant trop tardé.
Je ne suis pas spécialiste mais il y a quelques pistes.
Régionalisation de l’organisation de l’Education nationale, les contenus et les diplômes restant nationaux.
Autonomies des établissements et responsabilité du chef d’établissement dans les choix des profs.
Ouverture des établissements scolaires au monde adulte, notamment avec de la formation professionnelle, avec possibilité pour les établissements de facturer leurs prestations.