Je trouve très bien qu’il y ait de la fluidité entre le monde politique et la société civile (monde de l’entreprise ou autre). Cela implique que dans le monde politique y aient des entrants et donc des sortants. Le monde politique doit rester ouvert et non pas être réservé à une caste habilitée à y faire toute sa carrière.
Si M Dutreil quitte la politique par opportunité personnelle, tant mieux pour lui. S’il la quitte parce qu’ayant connu la politique de l’intérieur il en est déçu ou dégoutté, c’est dommage et cela veut dire qu’il y a des choses à changer.
Naouak
6 août 2008 à 6 h 55 min
Assez surprenant, ce "thank you for voting" … Est ce la traduction d’un nouveau recul de la "langue de chez nous" ?
jean-François V.
6 août 2008 à 9 h 02 min
C’est le premier, mais ce n’est certainement pas le dernier …..?
Quand on n’arrive pas à faire valoir ses idées et ses compétences et que l’on a du courage, on va voir ailleurs, c’est logique ; mais bien évidemment à tout ça vient s’ajouter la question des "gros sous", mais il faut aussi se poser la question de savoir ce que l’on fait pour retenir et encourager la richesse en France (intelectuelle , financière..)
Le nivellement actuel ne se fait certainement pas dans le bon sens, on ne peut pas remonter un pays en se privant de ses atouts? mais apparemement cela reste un sujet encore bien tabou.
Hervé
6 août 2008 à 12 h 05 min
Autrefois, une carrière en politique offrait une rémunération comparable à celle d’une carrière en entreprise (pour un salarié).
Aujourd’hui l’échelle des rémunérations dans les grosses entreprises s’est considérablement allongée. Si bien qu’un élu brillant est beaucoup plus tenté qu’hier d’aller rejoindre le monde des affaires et goûter ainsi au jackpot.
Signe des temps sans doute, changement de valeurs, loi du marché qui s’infiltre partout, on peut le regretter, mais quoi faire ?
(cette réflexion générale ne vise pas M. Dutreil en particulier)
Pascal Busnot (Héloup)
9 août 2008 à 0 h 13 min
Pour mieux apprécier la carrière et la décision de M. Dutreil :
Voir : plume de presse.
armonville
11 août 2008 à 13 h 22 min
Renaud Dutreil est arrivé à Reims par la petite porte avec des soutiens votant trois fois pour lui lors de sa candidature comme delegué de la 1ere circonscription. A Paris, on a fait semblant de ne rien voir.
Aujourd’hui il part de Reims par la petite porte et donc comme il avait commencé…
Celui qui devrait s’inquiéter maintenant, c’est Bernard Arnault.
bluedjinn
18 août 2008 à 16 h 54 min
D’après le Canard, M. Dutreil aurait subtilisé légalement dans le gateau 8 millions d’euros en misant 490.000 euros grâce à la loi Dutreil. Nous perdons là un génie politique, chaque français possesseur d’un livret A de 15300 euros confié à M. Dutreil, ce n’était pas le jackpot mais cela aurait fait 250.000 euros tout de même. En tout cas c’était du pouvoir d’achat assuré.
Je trouve très bien qu’il y ait de la fluidité entre le monde politique et la société civile (monde de l’entreprise ou autre). Cela implique que dans le monde politique y aient des entrants et donc des sortants. Le monde politique doit rester ouvert et non pas être réservé à une caste habilitée à y faire toute sa carrière.
Si M Dutreil quitte la politique par opportunité personnelle, tant mieux pour lui. S’il la quitte parce qu’ayant connu la politique de l’intérieur il en est déçu ou dégoutté, c’est dommage et cela veut dire qu’il y a des choses à changer.
Assez surprenant, ce "thank you for voting" … Est ce la traduction d’un nouveau recul de la "langue de chez nous" ?
C’est le premier, mais ce n’est certainement pas le dernier …..?
Quand on n’arrive pas à faire valoir ses idées et ses compétences et que l’on a du courage, on va voir ailleurs, c’est logique ; mais bien évidemment à tout ça vient s’ajouter la question des "gros sous", mais il faut aussi se poser la question de savoir ce que l’on fait pour retenir et encourager la richesse en France (intelectuelle , financière..)
Le nivellement actuel ne se fait certainement pas dans le bon sens, on ne peut pas remonter un pays en se privant de ses atouts? mais apparemement cela reste un sujet encore bien tabou.
Autrefois, une carrière en politique offrait une rémunération comparable à celle d’une carrière en entreprise (pour un salarié).
Aujourd’hui l’échelle des rémunérations dans les grosses entreprises s’est considérablement allongée. Si bien qu’un élu brillant est beaucoup plus tenté qu’hier d’aller rejoindre le monde des affaires et goûter ainsi au jackpot.
Signe des temps sans doute, changement de valeurs, loi du marché qui s’infiltre partout, on peut le regretter, mais quoi faire ?
(cette réflexion générale ne vise pas M. Dutreil en particulier)
Pour mieux apprécier la carrière et la décision de M. Dutreil :
Voir : plume de presse.
Renaud Dutreil est arrivé à Reims par la petite porte avec des soutiens votant trois fois pour lui lors de sa candidature comme delegué de la 1ere circonscription. A Paris, on a fait semblant de ne rien voir.
Aujourd’hui il part de Reims par la petite porte et donc comme il avait commencé…
Celui qui devrait s’inquiéter maintenant, c’est Bernard Arnault.
D’après le Canard, M. Dutreil aurait subtilisé légalement dans le gateau 8 millions d’euros en misant 490.000 euros grâce à la loi Dutreil. Nous perdons là un génie politique, chaque français possesseur d’un livret A de 15300 euros confié à M. Dutreil, ce n’était pas le jackpot mais cela aurait fait 250.000 euros tout de même. En tout cas c’était du pouvoir d’achat assuré.