Gérard Burel Président Honoraire du Conseil Général de l’Orne, a tenu a exprimé son ferme soutien à Alain Lambert qu’il a choisi pour lui succéder à la tête du département de l’Orne.
Vous pouvez consulter son communiqué de presse en cliquant ici !
L’avis personnel et désintéressé de Gérard Burel a toujours été important dans les réflexions d’Alain Lambert, attendu l’amitié personnelle qui les unit depuis de nombreuses années. Retiré des affaires publiques le Président Burel est aujourd’hui libre pour s’exprimer selon son intime conviction.
Ouest-France en parle, pour consulter l’article, cliquez ici !
félicitations surtout pour votre place à la commission de surveillance de la caisse des dépôts. J’avais beaucoup d’estime pour vous jusqu’à ce retournement ultime.
Entre quelqu’un qui change d’avis pour trahir son camp (J. Lang) et celui qui change de vote pour sauver le sien (A. Lambert), mon choix est fait. Je préfère Lambert. Comme dit le Président Burel il ne fera jamais perdre son camp. Mais j’approuve son combat pour la restauration des finances, il y a urgence.
Je trouve ce communiqué pour le moins curieux.
D’abord par son "timing" dont on peut se demander s’il n’est pas un peu tardif.
Et surtout du fait de son existence-même, car il paraît paradoxal qu’un élu local évincé (comme on s’en souvient, et ce n’était d’ailleurs pas le premier…) soutienne ainsi un élu national qui l’a supplanté.
Cela traduit sans doute une faiblesse importante. Des écrits ont fait mouche, assurément. Le doute qui s’est développé à la base n’est plus une simple question de rigolade (comme aurait pu en provoquer, ici aussi, un entrefilet des "Echos", assez saignant ma foi, d’il y a quelque mois).
A l’évidence, de plus en plus d’autochtones éprouvent de la difficulté à suivre certain porte-étendard. Avec leur gros bon sens paysan, ils savent que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel et aussi que l’on récolte ce qu’on a semé. N’est-ce pas ?
A suivre.
Suite 1
Décidemment, M. BUREL est bon enfant, et pas seulement bon perdant…
Contrairement à ce qu’il a bien voulu écrire dans son communiqué à retardement, l’amendement refusé à M. LAMBERT n’avait nullement pour objet d’empêcher tout accroissement de la dette publique.
Le présent blog a cette vertu qu’il permet de retrouver l’amendement en question, et même la présentation qui en avait été faite par son initiateur. Je cite : "J’avais demandé d’insérer 4 mots qui ouvraient la voie à une loi organique permettant à terme de mieux consolider tous nos comptes publics. Ceci m’a été refusé. J’en ai pris acte avec tristesse et regret. Je voterai donc contre la réforme."
Ce serait bien, s’il vous plaît Messieurs les grands élus et membres du club illustre des présidents de conseil général, de ne pas prendre les électeurs pour des imbéciles en transformant les simples vessies en superbes lanternes. Quoi qu’il vous en coûte…
NDLR : L’amendement de 2ème lecture demandait la consolidation des comptes pour avoir une lecture complète de la comptes publics de la France. Il a failli être adopté … à deux voix près et si vous demandez aux sénateurs présents en séance, chacun a été bienveillant mais si nous avions voté par assis et levé, je l’emportais, je suis sûr que c’est la conviction du Président de séance, Christian Poncelet, mais cela retardait le Congrès de Versailles de deux jours vous imagnez la pagaille ! Parmi les amendements suivants, il y a avait le retour à l’équilibre en 2012, lisez le compte rendu intégral, j’ai été empêché de les défendre, car j’ai été convoqué à l’Elysée par … le Président de la République. Il est difficile de refuser le RdV. C’est même une voiture toutes sirènes hurlantes qui m’a conduit pour que l’on puisse m’insérer à l’heure au milieu d’un agenda super chargé. Le Président Burel n’a donc dit que la vérité. Ne vous faites pas plus méchant que vous ne l’êtes, au fond de vous même; Vous savez mieux que d’autres ce que sont les brûlures de la vie, n’en faites pas subir à des gens qui n’y sont pour rien. AL.
Merci pour cette première réponse dont j’apprécie à sa juste valeur l’humanité du ton. Vous savez peut-être que j’en attends d’autres…
Le rapporteur du budget, Philippe Marini, vient d’être remplacé par un autre sénateur, Alain Lambert, à la Commission de surveillance de la Caisse des dépôts. L’arrivée d’Alain Lambert, qui fut un ministre délégué au budget actif, est le signe d’un souhait en haut lieu de renforcer le dynamisme et la cohérence de l’équipe de direction de la Caisse des dépôts. D’autant que, lorsqu’il était ministre, Alain Lambert avait pour directeur de cabinet Augustin de Romanet. Ce lien devrait favoriser une relation plus étroite avec les parlementaires. Voilà qui devrait atténuer les critiques malveillantes prononcées au lendemain du Congrès de Versailles. Cette nomination ayant été dans les tuyaux bien avant la discussion au Sénat de la réforme constitutionnelle.