Voter contre une réforme des institutions ne peut relever d’un caprice. C’est le long aboutissement d’une réflexion approfondie, menée en conscience, sur mes devoirs au regard des Français d’aujourd’hui mais aussi de demain. C’est ce que j’ai essayé de dire, sans succès, tout au long du débat. J’avais demandé d’insérer 4 mots qui ouvraient la voie à une loi organique permettant à terme de mieux consolider tous nos comptes publics. Ceci m’a été refusé. J’en ai pris acte avec tristesse et regret. Je voterai donc contre la réforme.
« Moi mon remords ce fut la victime raisonnable, celle au regard d’enfant perdu … »
Une France qui a tant besoin de réformes mais dont les serviteurs sont timorés, amidonnés dans leurs certitudes et leurs habitudes.
Excellent, j’ai l’impression que cela le dope d’être grand-père, notre ancien ministre !!
Maintenant, en politique ce qu’il faut c’est des résultats et être imaginatifs sur les moyens. Alors, pour citer Lénine, que faire ?
M. LAMBERT,
Votre combat est juste, par delà les caprices et les bruits de basse-cour. Votre droiture vous honore et beaucoup de Français sont à vos côtés. La seule réforme urgente et importante dans l’intérêt de la France, c’est celle de l’État et des dépenses publiques.
Courage et continuons à nous mobiliser tous et toutes à vos côtés pour que l’État rende aux Français l’argent qu’il leur prend pour rien: combler des déficits par refus de réformer ses méthodes.
«Notre maison brûle et nous regardons ailleurs !»
J’aime bien le parallèle que vous faîtes entre les préoccupations écologiques inscrites depuis peu dans la Constitution et le refus du gouvernement d’y intègrer l’équilibre financier. Equilibre tout aussi important pour l’avenir de nos enfants.
Cela m’a fait penser à un autre discours célèbre…
Continuez, M Lambert, vos collègues du Sénat et les médias finiront bien par vous entendre !
Je comprends que ces 4 mots vous tiennent à coeur mais le texte n’est pas que ça quand même. Voyez vous dans le texte une raison de voter contre outre cette absence ? Parce que se décider sur un amendement même important, cela me semble pas illégitime mais un peu léger tout de même.
Vous êtes un type courageux et, ainsi, vous faites honneur à la vie politique.
Je ne sais pas si j’aurais fait exactement le même choix que vous dans le choix final du vote sur ce projet de réforme de la Constitution mais, vraiment, chapeau pour cette attitude droite et digne !
H.P.
Félicitations pour ce grand moment de démocratie. L’HISTOIRE jugera ceux qui, aujourd’hui, par méconnaissance, manque de courage ou par incurie, refusent de donner à notre pays et aux générations actuelles et FUTURES, les moyens d’assumer leur devenir.
MERCI
Que vous ayez a devoir supporter la condescendance de vos collegues quand vous abordez les sujets de finance publique, nul ne peut en douter et ne pas s’en attrister.
Faut-il pour autant tout inscrire dans la constitution ?
Doit-elle etre le refuge de principes de precaution garantissant encore et toujours plus alors qu’a l’evidence les moyens ne sont pas en hausse, cela est un euphemisme.
Mais, me direz-vous, ce n’est point le sujet, puisqu’en l’espece il s’agit de s’assurer de la perennite des moyens par l’usage de principes de bon sens.
Certes, mais la constitution doit-elle etre l’objectif des vertueux, qu’ils soient bons gestionnaires ou soucieux de leur environnement ?
Comme l’a indique le president (il semble qu’en cet endroit tout le monde, ou presque, soit president de quelque chose, donc je precise … de la commission), la constitution est devenue verbeuse. Ceci n’est pas sain.
Sans doute moins malsain qu’une derive nauseabonde de nos finances publiques que votre acharnement notamment, nous l’esperons, conjurera.
Très admiratif de vos efforts pour mieux gérér j’ai suivi vos remarques sur la proposition de révision de la constitution. Je ne suis pas convaincu de votre rejet et je pense qu’il est contreproductif par rapport à l’objectif de réduire les dépenses ne serait-ce qu’en réduisant le temps d’élaboration des textes en partant de celles des commissions plutôt que de l’initial gouvernemental. Le viel adage "le temps c’es de l’argent" devrait conduire à au moins s’abstenir, ptutôt qu’à revendiquer un faux gaullisme dont la première règle est de juger de l’ensemble d’une action. Salutations
Eh bien, enfin un élu qui vote en conscience et non selon les ordres d’un parti !
Je vous félicite, vous faites honneur à notre pays, cette "démocratie" totalement malade… qui a besoin de gens courageux comme vous, qui ont une opinion et la défendent.
Je ne vote pas UMP – ni PS d’ailleurs – mais apprécie celles de vos positions qui sont courageuses et droites.
Wow, je ne sais pas si c’est un effet du montage, mais il est impressionnant, le désintérêt de vos confrères à vous écouter dire des choses premières aussi justes et aussi tragiquement délaissées. Certaines mines semblent même dire « allons, ce n’est pas l’endroit de parler de ça ».
Nous ne pouvons que vous encourager, mais tout là-haut seront-ils suffisamment intelligents pour vous écouter car il semblerait que leur nombrilisme dépasse parfois la raison. D’ailleurs il serait souhaitable que N.S. sache davantage s’entourer de personnes responsables , compétentes et soucieuses de l’honneur et de l’avenir de la France, un sérieux tri pourrait être envisagé !
Monsieur LAMBERT, il ne vous restera après avoir voté contre votre camp, à démissionné de l’UMP, je pense que ce serait logique,
je ne vous félicite pas.
salutations
Vous avez totalement raison, cher Alain Lambert, quant au rôle de la constitution.
On ne voit pas d’inconvénient à y introduire des banalités (pour ne pas dire plus) sur l’environnement, mais dans le même temps on méprise l’initiative d’y introduire un garde-fou sur la gestion des comptes publics, sujet infiniment plus important, sous le prétexte qu’elle deviendrait verbeuse.
Ce n’est, en effet, pas incongru de parler dans la constitution d’une nation, des moyens de la financer.
Il est tellement plus facile de parler d’environnement, que des sujets qui fâchent : « La maison brûle (financièrement) et on regarde ailleurs ».
C’est assez symptomatique d’un comportement de nantis qui ne veulent pas voir disparaître la poule aux œufs d’or qu’ils ont réussi à mettre en place.
Par nature, la consolidation des comptes publics fait peur. Il est tellement plus intéressant de pouvoir dire comme dans la cour de récréation, c’est pas moi, c’est l’autre, qui a pas fait ce qu’il faut.
Il y a des intérêts particuliers qui n’ont pas envie de se voir bridés par des règles auxquelles ils n’adhèrent pas.
Tous ceux qui vivent sur l’argent des contribuables, n’ont pas envie de se voir remis en question la possibilité de faire du déficit à volonté, ce qui équivaudrait à scier la branche sur laquelle ils sont assis.
Mais cela fait trente ans que ça dure, et nombreux sont ceux qui se sont « douillettement installés » dans cette situation, qui jusque là leur a permis de vivre tranquillement.
Vous l’avez fort bien fait apparaître dans votre discours, « Il faut que la nation produise des fruits, pour qu’ils puissent être prélèves, et qu’ensuite ils soient dépensés pour la faire fonctionner » : On n’est plus dans ce schéma là, puisque pour la faire fonctionner, on prélève sur des fruits qui n’ont pas encore été crées.
A ce sujet, il n’est même pas utile d’aller chercher des contribuables à naître qui seraient déjà spoliés, puisque aujourd’hui même et pour longtemps encore, il y a des contribuables qui paient pour ceux qui s’engraissent depuis trente ans et qui continuent de le faire, avec les fruits que ceux-ci produisent en ce moment (Aujourd’hui même les contribuables paient des intérêts d’une dette crée, il y a trente ans, pour les frais de fonctionnement de l’époque !)
Quand cette dérive devient la norme, c’est que les institutions ne sont plus contrôlables.
Il est normal, pour échapper à ça, qu’une économie parallèle voit le jour, pour permettre à ceux qui n’ont pas accès à la fontaine de jouvence, de s’en sortir.
L’Italie fonctionne comme cela depuis bien longtemps.
Le sénateur Alain Lambert nommé à la Caisse des dépôts
NOUVELOBS.COM | 23.07.2008 | 17:07
Ce parlementaire UMP, qui comptait voter "non" à la réforme des institutions, avait changé d’avis au dernier moment. Il rejoint la commission de surveillance de la CDC.
Monsieur le sénateur, je ne vous remercie pas vraiment !
Quant aux autres ‘posteurs’ que pensent-ils de ce revirement ?
félicitation pour la nomination à la caisse des dépots ça vallait bien d’approuver à la dernière minute la réforme constitutionnelle n’est ce pas?
Dignement un jeune citoyen écoeuré
Mr Lambert, vous pouvez dorénavant garder vos leçons de morale pour vous ; un petit cadeau présidentiel et vous retournez votre veste ? Où sont donc passées vos convictions ?
Pour répondre à Chalonnais, j’estime en effet que la concordance des temps (c’est à dire le vote "oui" au congrès et la nomination) peut être interprétée, soit comme un concours de circonstances fâcheux du point de vue de l’indépendance d’un parlementaire, soit carrément comme une réelle provocation politique. M. Lambert a des amis en politique, normal, mais les missions conférées à la CDC ne demandent-elles pas des personnes indépendantes?… je vous laisse juger.
Les commentateurs précédents sont bien dans la panade !
Le vote OUI et la nomination à la CDC expliquent bien des choses … Homme de conviction et de grande intégrité morale … hum oui certes.
Nicolas Sarkozy aurait pu attendre un peu avant de payer ses dettes, c’est trop voyant là.
Quand je pense que le sénateur Lambert m’avait presque convaincu avec ses tirades sur les déficits au sénat … Puis un vote d’affection pour Sarkozy ??! Et une diatribe anti Royal pour faire bonne mesure. Ecoeurant.
Au fait abouti s’écrit sans t dans votre titre M. le sénateur.
Ce revirement demande quelques explications, que devrait fournir Monsieur Lambert lui-même.
Donc, nous les attendons.
Se montrer ferme jusque la veille du scrutin, modifier sa position au dernier moment et recevoir sa récompense le lendemain. Quelle image donnez vous… Comment vous croire maintenant ?
Vous décrédibilisez gravement les dirigeants politiques…
c’est triste.
Tout est bien qui finit bien, donc maintenant au travail et réagissons en fonction des résultats .
Abouti (sans T) Monsieur le Sénateur !
Merci, une faute de frappe est vite arrivée…;o)
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