Par les Professeurs Marini et de Raincourt.
Comme Corine est tombée malade, c’est moi l’épouse-Catherine qui suis aux manettes pour présenter et installer cette vidéo dont j’ai trouvé les acteurs au top du top de leur art!
Par les Professeurs Marini et de Raincourt.
Comme Corine est tombée malade, c’est moi l’épouse-Catherine qui suis aux manettes pour présenter et installer cette vidéo dont j’ai trouvé les acteurs au top du top de leur art!
Bel exercice de la difficulté du questionneur :
– quand l’interlocuteur ne veut rien dire, faut-il publier le résultat ?
– quand il s’agit d’un ami (ou d’une relation utile), jusqu’où peut-on relancer fermement, jusqu’où la complaisance est-elle contre-productive ?
Je suis certain qu’un peu d’expérience et de sens du devoir permettront de fixer les règles nécessaires …
Mon avis : "duc in altum !" sinon il n’y a pas de République.
Ils sont effectivement au sommet de leur art !
J’ai une question :
En dehors de l’ENA, existe t’il une université qui dispense des cours en matière de langue de bois ?
Un doctorat langue de bois devrais faire recette.
Gerfo,
je vais vous répondre concrètement à votre question. Tout d’abord, la situation actuelle de la formation de nos élites.
L’ENA n’a pas vocation a former des futurs dirigeant du pays dans la langue de bois. La République, nous l’oublions pas, s’est efforcée de supprimer tous les dialectes et patois de nos régions à coup de règle en bois sur les doigts.
La constitution de 1958, il faut le rappeler, a été ainsi rédigée pour assurer pleinement la fertilisation croisée des convictions par l’usage unique du français, langue de référence.
Mais, comme nous sommes tout de même un peu latin, très latin, la constitution a prévu une porte de sortie puisqu’en dehors du français, la seule langue tolérée en France est la langue de bois !
Dans un second temps, j’aborderai l’expérience de nos dirigeants avec la langue de bois dont les meilleurs assurent le rôle de porte parole du gouvernement.
Comme aimait à le rappeler le président Giscard, on ne guérit pas les plaies en les léchant avec une langue de bois.
Annabelle Penthésilée,
Merci pour ce petit rappel historique.
Il est toujours bon de se replonger dans le passé pour comprendre le présent.
La république, qui a éradiqué les dialectes et les patois, a malgré tout laissé perdurer la langue de bois, il doit y avoir une raison.
Une particularité bien Française, que le monde nous envie ?
Reste à créer une filière universitaire langue de bois, dont la France pourrait s’enorgueillir, comme précurseur en la matière.
N’avons nous pas la diplomatie la plus dense de la planète ?
Un excellent débouché pour cette filière, avec de surcroît un savoir-faire que nous pourrions exporter. En ces temps difficiles où nos exportations souffrent, tout bénéfice en somme !