Cet article du journal Le Monde est une source de réflexion. La place du Sénat est au coeur de l’actualité. Hier, en me rendant à la Conférence Nationale des Exécutifs, j’ai pensé qu’il aurait été tout à fait légitime qu’elle se déroule au Sénat, représentant des collectivités locales. Cette Conférence, ayant pour but de dessiner des objectifs communs entre l’Etat et les collectivités pour rendre l’action publique plus efficace et plus rationnelle, est au coeur des responsabilités la Chambre Haute. Pourquoi ne pas envisager le Sénat comme l’interlocuteur privilégié de l’Etat sur les questions qui intéressent les collectivités locales ?

Pour en revenir à l’article, que pensez-vous de la position de la Commission des Finances du Sénat qui commence à être pétrifiée par la situation de nos comptes publics ?

On peut percevoir la conscience du gouvernement, qui semble insuffisante, de la gravité de la situation ainsi que la solitude apparente du ministre des comptes publics face à cette gravissime crise de nos finances publiques qui menace l’avenir de la France.
Une question se pose : la Commission des Finances ne devrait-elle pas auditionner pendant un quart d’heure chacun les autres ministres du gouvernement afin de vérifier s’ils sont bien conscients de la difficulté et de leur demander quels efforts ils sont, de leur côté, prêts à faire, pour remédier à cette situation ?