Cet article du journal Le Monde est une source de réflexion. La place du Sénat est au coeur de l’actualité. Hier, en me rendant à la Conférence Nationale des Exécutifs, j’ai pensé qu’il aurait été tout à fait légitime qu’elle se déroule au Sénat, représentant des collectivités locales. Cette Conférence, ayant pour but de dessiner des objectifs communs entre l’Etat et les collectivités pour rendre l’action publique plus efficace et plus rationnelle, est au coeur des responsabilités la Chambre Haute. Pourquoi ne pas envisager le Sénat comme l’interlocuteur privilégié de l’Etat sur les questions qui intéressent les collectivités locales ?
Pour en revenir à l’article, que pensez-vous de la position de la Commission des Finances du Sénat qui commence à être pétrifiée par la situation de nos comptes publics ?
On peut percevoir la conscience du gouvernement, qui semble insuffisante, de la gravité de la situation ainsi que la solitude apparente du ministre des comptes publics face à cette gravissime crise de nos finances publiques qui menace l’avenir de la France.
Une question se pose : la Commission des Finances ne devrait-elle pas auditionner pendant un quart d’heure chacun les autres ministres du gouvernement afin de vérifier s’ils sont bien conscients de la difficulté et de leur demander quels efforts ils sont, de leur côté, prêts à faire, pour remédier à cette situation ?
Marini est optimiste
ce sera pire car les taux montent et car il y a a une crise financière mondiale dont on ne peut pas sortir en quelques mois.
Et tout va trinquer, l’IS, la conso, quand on dit que la charge de la dette va monter de 2 milliards en 2008, c’est faux de chez faux, c’est au moins 8
Ce qui est le plus curieux est l’absence de sentiment de gravité
dans la tête des élus.
C’est criant à la commission des finances de l’Assemblée
la réaction de dire c’est de la faute à l’autre (les collectivités locales et le budget sociale) démontre une absence totale de la notion d’urgence et de globalité du problème (la première remarque que fait Seguin)
Je ne dis rien de la commission des affaires sociales qui propose une flat taxe sur toutes les niches sociales,
On ne peut plus taxer, déjà les entreprises, les entrepreneurs et les investisseurs partent…. on va tondre les oeufs.
Pour avoir vu et vécu comment les pays dans des situations de finances publiques comparables ont décidé d’en sortir, on voit bien qu’on n’en est pas du tout là en France.
On est pas encore au niveau de la prise de conscience de ce qu’il faudra faire.
Quant aux ministres, ils n’ont aucune idée, mais aucune, de la façon dont ils peuvent dépenser moins.
Leur jeu est toujours de chercher à en avoir plus.
Faut leur envoyer votre petite fille, 1, 2, 3, 4, 5, 10
Seul le Sénat s’autorise la vérité en matière budgétaire. Les gouvernements de droite comme de gauche n’ont eu de cesse de vouloir le marginaliser parce qu’il les empêche de masquer leur gabegie financière. Pourquoi ne pas relancer une commission d’enquête sénatoriale pour mettre au grand jour la situation réelle et provoquer le réveil salutaire du Président et de tous les ministres qui conduisent le pays dans l’abîme, sans même s’en rendre compte. C’est la commission d’enquête sénatoriale menée par vous Monsieur Lambert en 1999 « pour mettre fin au mensonge budgétaire » ( ?) de mémoire qui a semé les germes de la LOLF. A l’époque, c’était la cagnotte aujourd’hui ce sont des trous noirs dans la caisse qu’il faut mettre au grand jour. Allez n’ayez pas peur.
On peut encore se consoler en se disant qu’avec Ségolène, c’eut été pire.
Piètre consolation !
Quand on pense à la chance fabuleuse qu’a eu Jospin, il y a 10 ans. Et au lieu de redresser le pays en profitant de la forte croissance qu’il a trouvé à son arrivée, il en a profité pour faire des cadeaux à ses clients et redonner une impulsion à la dégradation de la situation économique !
Bien sûr Naouak, mais on peut également penser que mêmes dans des conditions beaucoup moins favorables , N.S. devrait et pourrait faire mieux, nous l’avons encouragés et il nous a prouvé par certaines mesures qu’il essayait de remettre un peu d’ordre, mais quand on pense à tout ce qui serait certainement possible de faire …
@ Roselyne,
Certes certes
Mais Sarko est la dernière chance avant la faillite. On parle de la course au profit (d’ailleurs on aimerait que les entreprises françaises fassent plus de profit). mais le "toujours plus" des syndicats, des fonctionnaires, des retraités, de "ceux qui veulent gagner plus en travaillant moins (voire pas du tout)" relève-t-il d’une autre essence, sans qu’au moins tous ces corporatismes aient la décence d’apporter quelque chose à la société ? Sarko sera-t-il désormais capable de s’opposer au grand pillage ?
Il est dommage d’avoir recours au lot de consolation après avoir eu tant d’espoir, il n’existe aucune autre alternative , donc faisons au mieux avec ce que nous avons et surtout souhaitons que toutes nos interrogations et découragements ne soient que passagers.
L’espoir fait vivre.