Le moment de la réflexion est venu, il va falloir prendre le temps de résoudre le problème relatif à la loi constitutionnelle et aussi se réjouir de la libération d’Ingrid Betancourt.
Hier soir, à la sortie du colloque d’Accenture, avant son départ pour Alençon, j’ai réussi à harponner Alain Lambert afin de faire le point sur le différent avec le Président. La fatigue de la journée commençait un peu à se voir mais le plus important reste les propos qu’il souhaite nous faire partager.
Il y a une réelle nécessité, qui doit subsister, entre le Président et ceux, parmi les plus anciens, qui l’ont encouragé et soutenu dans sa démarche : tous les commentaires sont les bienvenus !
Mr Lambert, votre liberté est une chance pour vos amis. Votre passion des "nouvelles" technologies n’est plus à démontrer et votre équipe en mesure de relever des défis croissants. Je vous propose donc de prendre l’initiative d’un groupe de réflexion travaillant publiquement sur internet, par exemple en marge de votre blog, pour apporter des idées et des pistes d’origine non-énarchique à Nicolas Sarkozy.
Le moment est venu de rassembler toutes les bonnes volontés – quelle que soit la sensibilité politique – autour de cette priorité nationale qu’est la baisse significative des dépenses publiques.
N’est-ce pas en faisant appel à votre compère Didier Migaud ainsi qu’à tous ceux que vous avez côtoyés ensemble dans ce combat, afin de réfléchir à la forme appropriée pour mobiliser l’opinion?
J’avais suggéré un référendum d’initiative populaire, une pétition ou autre biais pour demander la baisse immédiate de 5% de tous les prélèvements obligatoires d’où qu’ils viennent. Impossible? Impossible n’est pas Bétancourt, serait-il Lambert?
a Dominique M… bien d’accord avec vous pour…
UNE IMMEDIATE BAISSE DE 5%
DES PRELEVEMENTS OBLIGATOIRES
que pensez-vous de ma suggestion….
d’un affichage électronique lumineux
GEANT ET EN TEMPS REEL
du montant de la dette nationale ?
cet affichage pourrait se déplacer dans Paris
sur une automobile "publicitaire" et particulièrement
à proximité du parlement du sénat et du palais de l’Elysée ?
Quand un navire part à la dérive il est conseillé de tout entreprendre pour éviter qu’il coule…… Il serait donc rassurant que N.S. reconnaisse, avec une certaine humilité, que son bateau prend l’eau et qu’il est urgent d’apprécier les différents conseils et suggestions de ses véritables amis .
N.S. a des priorités qu’ils souhaitent mener à bien. Ingrid en était une, espérons maintenant que la première de ses priorités, peut-être moins médiatique, mais indispensable, sera le pouvoir d’achat, ce qui signifie beaucoup d’implications dans différents domaines, il y a du pain sur la planche , cela ne va pas être forcément facile, mais la période du constat est dépassée et maintenant il devient urgent de passer à l’étape suivante , la concrétisation. Nous ne pouvons que souhaiter qu’il saura s’inspirer entr’autres des conseils avertis de M. Lambert
C’est vrai ! Nicolas Sarkozy semble en être actuellement au point où ses réformes et lui-même vont être dépassées par les événements et la vie sociale du pays. Il aurait certainement intérêt comme le suggère Mary a former rapidement un conseil consultatif composé de ses véritables amis — connus ou inconnus –qui tenteraient de remettre le train en marche. La force d’inertie qui s’empare de son entourage est de plus en plus dangereuse et il serait bon qu’à chaque nouvelle réforme mise en chantier un groupe d’amis entreprenne son explication, ses raisons et ses aboutissants d’une manière claire et précise afin que les particuliers puissent apprécier en connaissance de cause.
TATANGAS , merci d’avoir complété mon commentaire , mais il est peu probable que nous soyons entendus ? dommage ! à propos qu’en pense M. LAMBERT ?
@Mary,
Si Monsieur le Sénateur Lambert vous a entendu, alors je vous rassure, vos doutes ont été ressentis.
Je me suis exprimé dans ton sens et j’ai ressenti de l’écoute. Alors, je pense que finalement, il existe parfois des hommes politiques intelligents et courageux pour oser braver la pensée unique.
Mary, aujourd’hui, il faudrait être sourd pour ne pas entendre.
Je comprends que les réformes sont nécessaires mais j’estime que le terme de réforme est un mot beaucoup trop vague. Il ne s’agit pas exclusivement de réformer pour simplement changer un état de chose mais il s’agit (dans l’idée des français lors de leur choix du 6 mai 2007), de réformer pour véritablement améliorer un état de chose. Pour l’instant, je ne constate qu’une détérioration.
Par ailleurs et c’est un avis complètement personnel. J’estime que c’est à un sage de gouverner la France. Parce qu’il est équilibré et a appris à prendre du recul. J’estime que des cheveux grisonnant, c’est une preuve de maturité. Je suis sans doute vieux jeux mais pour l’instant, je ne me suis pas trompé.
@TRAFALGAR, l’âge n’a pas d’importance, c’est le bon sens qui intervient, je suis certainement beaucoup plus jeune que vous et j’ai apparemment les mêmes idées, notre point commun est l’amour de la France , et notre déception c’est de voir ce que l’on en fait !
Les choses se dégradent car la conjoncture se dégrade plus vite que chacun ne le pensait. il n’y a aucune possibilité à court terme d’améliorer la situation. On peut juste tenir le mieux possible en attendant que la crise aiguë passe.
On parle pudiquement de réformes, il vaudrait mieux parler d’efforts et de baisse de notre niveau de vie (à crédit !) afin de rembourser la dette. Pour ne pas avoir fait les efforts pendant les périodes de conjoncture favorable nous sommes obligés de le faire au plus mauvais moment.
Un "sage" au gouvernement n’y changera rien. C’était avant qu’il aurait fallut l’élire (un Barre par exemple ?). NS pensait faire les réformes à un certain rythme en évitant de trop heurter l’opinion. Le voila obligé de tailler dans le vif.
On ne peut pas dire que le gouvernement aille dans la mauvaise direction. Il ne va tout simplement pas assez vite, rattrapé par le retournement de conjoncture.
Il n’y a malheureusement pas de baguette magique.