Alain Lambert a été invité par Michel Grossiord, hier à 18h00, à participer au journal de Public Sénat. Il s’est exprimé comme à son habitude, avec honnêteté et sincérité.
N’hésitez pas à réagir !
Alain Lambert a été invité par Michel Grossiord, hier à 18h00, à participer au journal de Public Sénat. Il s’est exprimé comme à son habitude, avec honnêteté et sincérité.
N’hésitez pas à réagir !
Alors que l’on dit que les hommes politiques manient la langue de bois à merveille, vous, Alain, parlez avec franchise et vous avez totalement raison au sujet de l’équilibre des finances publiques.
Parlez franchement n’est jamais un mal, au contraire.
Vous avez demandé à Nicolas Sarkozy de ne pas vous appeler hier soir et d’attendre ce matin pour le faire.
Alors, vous a-t-il appelé ?
Ce que je retiens de vos propos sur Public Sénat et de ceux que vous avez déjà exprimé sur votre blog, c’est qu’il n’y a sans doute rien de plus blessant pour un homme qu’une amitié sincère qui se considère trahie.
Je rencontre chaque jour des concitoyens anonymes qui, eux aussi, vivent bien mal certaines postures, certaines décisions ( que volontairement je ne me permets pas de qualifier) du Président qu’ils ont élu et qu’ils ressentent comme des trahisons ou, au mieux ne comprennent pas.
Quelles que soient les opinions, les sensibilités politiques de chacun, je pense qu’il est inquiétant, au terme d’une première année de quinquennat, de constater qu’un fossé se creuse entre le Président et nombre de ceux qui l’ont porté au pouvoir.
Et que ceux qui rient sous cape et se gaussent de ce désenchantement réfléchissent un peu aux conséquences que cela peut avoir.
Une démocratie ne peut être viable et efficace que si le pouvoir élu démocratiquement garde le soutien d’une majorité unie, dynamique, ambitieuse pour la France et courageuse.
Et si par ailleurs une opposition, elle aussi unie et solidaire, ne se contente pas de s’opposer et de critiquer mais propose.
Nous en sommes bien loin.
Ce qui nous guette, comme le disait si bien le Général, c’est la " chianlie ".
Et d’ailleurs n’est-ce pas déjà le cas ?
J’espère donc sincèrement que votre ami Président saura à nouveau dialoguer avec son ami élu de province.
on a un peu l’impression que vous etes frustre de ne pas etre entre au Gouvernement, de n’avoir aucune fonction importante et que vous regrettez le temps où vous étiez ministre. Mais objectivement, sans tomber dans le ségolinisme, au delà de votre département, "Qui connaît M. Lambert?" … Sincèrement, avec tout le respect qui vous est dû, vous n’avez pas secoué la République lorsque vous y étiez (au Gouvernement). A moins que toute cette agitation n’est dans une seule optique : la présidence du Sénat? Encore faut il vous voir un peu plus souvent dans les couloirs de la Haute Assemblée…
Excellente intervention, qui résume en peu de temps ce qui doit être fait et ce que pense les français.
Cependant
Si le bateau continue à dériver malgré les signaux du phare et les qualités d’une partie de l’équipage.
Si le capitaine reste enfermé dans sa cabine avec les sirénes et ne porte d’interet qu’à leurs chants et aux appels de riches naufrageurs.
Et s’il est impossible de reprendre la barre pour changer de cap.
Pourquoi ne pas construire un nouveau bateau et en prendre le commandement ?
Parmi les déçus de qualité qui ne tiennent sur le pont que par miracle, il n’y aurait que l’embarras du choix pour le recrutement de l’équipage.
Et peu importe d’être traité de rats qui quittent le navire.
Cela vaut mieux que d’être remisé à fond de cale,à regarder le bateau couler !
Les principes et les idées sont plus importantes que les hommes et les émotions. La libération d’Ingrid BETANCOURT réconcilie le principe et l’émotion. Cette libération occupe tout le champ médiatique et je n’en nie pas l’importance. Mais sans doute que les conseillers de Nicolas SARKOZY ne savent plus gérer que l’émotion, faute de principes et d’idées?
Attention à rester lucides face aux décisions qui sont à prendre d’urgence. Nous payons le prix fort de leur retard et ça ne pourra pas être masqué. M. LAMBERT, vous êtes l’ami dont Nicolas SARKOZY a besoin. Mais lui: a t’il envie de d’écouter d’autres voix que celles de ses courtisans?
@Assistant Parlementaire : allez un peu de courage monsieur l’assistant parlementaire, dites nous qui vous êtes ? Quand on porte des accusations, il faut avoir le courage de les assumer.
assistant parlementaire : vous avez manifestement loupé les débats qui auront animé l’élite de notre chère énarchie, l’inspection des finances, concernant les propositions alors jugées hérétiques de financement de la dette publique par le Ministre Lambert.
Après, vous connaissez la chanson : rien n’est plus facile à remplacer qu’un ministre : déplaisez aux grands corps et ceux-ci, tôt ou tard, vendront leur loyauté à une majorité affaiblie moyennant un petit sacrifice : celui qui aura osé défié l’énarchie.
Moi, je suis franchement épaté. C’est la première émission de ma vie à laquelle j’assiste sans aucune langue de bois. C’est un modèle à montrer à tous ces gens qui occupent les plateaux pour ne rien dire. Bravo à Michel Grossiord grand journaliste qui sait poser les questions les plus délicates. Un travail d’orfrère. Bravo au journaliste spécialiste des armées Frédéric Pons de Valeurs Actuelles, il a été très bon dans l’autre partie du journal.
Il faut désigner Lambert chef de parti, ce serait la solution la plus sérieuse.
@l’assistant parlementaire
Je ne suis pas fonctionnaire, je ne suis pas employé dans une instance qui produit des lois, mais vous devriez vous documenter sur les immenses chantiers lancés depuis 2001 avant de vous exprimer ainsi.
@A.L.
Une intervention sincère, profonde.
Il y a des sujets que je n’aborde jamais ici.
L’homme, par définition, n’aime pas toujours le changement car lorsque des systèmes sont créés, il établi des références, des guides qui structurent l’activité. Ce sont des référentiels matériels ou immatériels, des valeurs communes entre individus, des références qui peuvent être très structurantes. L’acte de management, qu’il soit de commandement, mais aussi politique dans son aspect pilotage des activités, doit s’accompagner de l’affirmation des nouvelles références immatérielles.
Je recommande d’ailleurs la lecture du livre "Les responsables porteurs de sens" de Vincent Lenhardt sur le sujet.
Il faut avoir la vision de l’avant et de l’après pour amener les gens à la transition.
C’est ce que l’on appelle la conduite du changement.
Lorsque l’on a des groupes d’individus qui évoluent ensembles, il se créé des références communes. Je suis certaine que tous les contrôleurs des impôts ont un certain nombre de références communes, de code de communication.
C’est pour cela que M Le Pen est patron du FN, c’est pour cela que M Holande est patron du parti socialiste. C’est lui qui dirige car il connait les codes pour diriger.
Lorsque l’on s’adresse à des groupes, il faut comprendre. Aller trop vite, c’est vouloir s’imposer car on a le pouvoir. On obtient les choses, mais pas l’adhésion. Ne pas avoir l’adhésion pour un homme politique, c’est un échec. C’est pour cette raison qu’il y a un gros travail de préparation en amont et que la communication est très importante, tout le temps.
Lorsque l’on choisi d’avoir toujours la caméra sur soi, cela a des avantages, mais il y a l’inconvénient d’être trop transparent.
Mes conseils :
1. Les points positifs : les réformes sont lancées, pas toutes, mais la machine est lancée. Il faut juste s’assurer que tout reste accessible et cohérent,
2. La politique, c’est une affaire de sincérité, mais c’est aussi une affaire de subtilité. NS est d’un naturel rapide et dit parfois trop vite ce qu’il pense.
3. Il semble aujourd’hui s’enfermer dans la routine de son poste, même si la routine est extrêmement chargée. Je conseille de déléguer les dossiers, de ne pas tout reprendre à son niveau.
4. Concernant la publicité à la TV, je sens que s’il taxe les opérateurs, il ferait bien de s’intéresser sur les conséquences pour l’emploi. Ses conseillers ne lui ont peut-être pas tout dit.