Raphaël Wintrebert nous livre ses réflexions sur le lien entre croissance économique et bien-être en vue de la commission Stiglitz chargée de remplacer le P.I.B par un nouvel indicateur de richesse.
L’auteur revient sur les enjeux et envisage quatre solutions possibles.
Sa conclusion est surprenante : « le PIB des sociétés développées ne cesse de croître quand, au mieux, le bien-être des individus stagne. »
Pensez-vous qu’il faille intégrer le bien-être des populations ?
Le bien-être des individus stagne , eh oui ! … tant dans la forme que dans le fond,
exemple de dysfonctionnement parmi tant d’autres :
l’impôt virtuel (I.S.F.) des sommes ont été induement payées sur de l’immobilier au prix fort alors qu’il semblerait qu’il risque de diminuer car lui aussi est atteint par le pouvoir d’achat en regression ?
Le carburant atteint lui aussi des sommes inacceptables, et comme par hasard globalement on ne peut rien faire .
le bonus/malus sur les voitures, c’est peut-être écologique, mais est-ce réellement la vocation première de ce dispositif ? à terme on peut s’attendre à des réductions d’effectifs etc..
Le pouvoir d’achat qui ne cesse de se dégrader et ce pour tous les niveaux de la populations et bien évidemment, en particulier pour les "ouviers" et les "classes moyennes"
Tous ces dysfonctionnements débouchent essentiellement sur des incompréhensions qui entamment le "bien-être", et ce à tous les niveaux de la population.
Par contre , comme il est indiqué le P.I.B. des sociétés développées se porte bien et il serait même en progression, tant mieux ,mais l’un ne devrait pas aller sans l’autre.
Très bon sujet de réflexion :
Le PIB/habitant est certainement un bon indicateur global de niveau de vie, mais il reste assez grossier. Si d’une année sur l’autre, les « quartiers » s’enflamment, les garagistes auront plus de travail, les marchands de matériel de sécurité verront leur chiffre d’affaire croitre, bref le PIB va augmenter, mais le bien-être ?
Peut-on mesurer le bien être ? C’est à mon avis une bonne question pour le bac philo. Le bien être est un composite d’éléments objectifs donc mesurables et d’éléments subjectifs inquantifiables collectivement. Car chacun a sa propre idée du bien être. Pour l’un se sera de gros revenus alors que pour l’autre se sera beaucoup d’amis. Et tout les deux ont raison. Je suis curieux des résultats de la commission Stiglitz.
Le bien-être malmené devient le mal-être .
Des mesures mal ficelées débouchent aussi sur une certaine incompréhension, effectivement que peut-on raisonnablement penser par exemple d’un impôt virtuel (que l’on soit assujetti ou pas) là n’est pas la question , vivons nous encore dans un monde réel ?, d’un pouvoir d’achat sans cesse en diminution ?les prix augmentent sans que l’on sache à qui cela profite réellement ?, des augmentations sous forme de malus" ?! , ça c’est une nouveauté , etc… tous ces facteurs quelque peu démesurés ne sont pas forcément bien acceptés; alors ne pas s’étonner que parfois le moral peut être en berne.
Il serait probablement temps d’anticiper certains paramètres afin d’enrayer une certaine forme de découragement et ne pas accentuer encore davantage le décallage entre le PIB des Sociétés développées et les ressources effectives des individus. Vaste programme qui nécessite beaucoup de lucidité et de bon sens.
Eh oui, comme le dit si bien un bon vieil adage : "l’argent ne fait pas le bonheur"…
Je sais, je sais, il peut assez souvent tout de même y contribuer un peu.
Mais il ne suffit pas toujours loin de là; fort heureusement.
Et nous connaissons tous de ces gens si bien nés, à l’aise, sans jamais le moindre souci de fin de mois, qui sont d’une tristesse, d’une morosité à pleurer.
Nous connaissons aussi de ces êtres rayonnants, lumineux, toujours de bonne humeur qui pourtant ne possèdent rien mais qui sont si généreux et optimistes.
Par avance un grand merci à cette commission qui pourra, je l’espère après mûre réflexion, rétablir dans les esprits de nos concitoyens un équilibre un peu plus juste, entre les valeurs "fric" et "bonheur".
Sujet de réflexion indicateur de l’orientation politique.
Suite au commentaire de Maxence, on pourrait aussi ajouter que sauf erreur d’information, l’I.S.F. ne rapporte rien d’où une certaine interrogation sur le fond , le bonus/malus rend financièrement déficitaire l’opération mais par contre a peut-être une réelle vocation écologique ?. Il semblerait en fait que l’on entretienne une division, un classement parfois mal ressenti , alors entre ceux qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts et ceux à qui on prend sans en retirer un véritable bénéfice cela ne peut que déboucher globalement que sur un sentiment d’incompréhension qui entame fatalement le "bien-être" de tous .
A droite et à gauche, a-t-on la même définition du bien être?
Je ne pense pas, alors que le PIB est neutre politiquement (je ne parle pas de l’indice des prix qui lui est sujet à polémiques). Tout ça pour dire que plutôt de s’engager sur un indicateur synthétique contestable par construction, j’aimerais mieux que nos politiques essayent de faire progresser les quelques indicateurs simples qui leur semblent le plus importants. Par exemple, le nombre de tués sur les routes, le taux de chômage, le taux d’apprentissage du français en fin de CM2, etc … Aux électeurs de juger s’ils ont les mêmes priorités. C’est moins « fun » que le bien-être, mais le bien-être reste une affaire privée.
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