La fidélité en politique est la valeur la moins partagée qui soit. Hier soir, quatre ans après ma sortie du Gouvernement Raffarin, j’ai eu le bonheur de mesurer qu’il existait des exceptions. Elles sont de vrais bonheurs. Les anciens de mon cabinet de Bercy se sont réunis pour un dîner amical. Tous ont répondu présents, à l’exception d’un ou deux retenus par des engagements incontournables. Ce fut une occasion formidable de nous retrouver tous et d’échanger sur la situation politique, sur l’art et la manière de lui donner encore davantage d’efficacité. C’est aussi un honneur et un bonheur de constater que chacun a connu une progression de carrière magistrale. Comme quoi l’équipe était bonne. Une vraie « dream team ». Signe de l’oecuménisme et de la diversité qu’elle constituait, figuraient notamment parmi ces fidèles réunis, tous ceux qui oeuvrent aujourd’hui dans des fonctions importantes de l’Etat, du privé ou de cabinets ministériels. Qu’il s’agisse du Conseil d’Etat, de la Cour des Comptes, du Trésor, du Budget, de la CDC, des cabinets Fillon, Darcos, Bertrand, Copé. Bref, les valeurs que nous avons partagées ensemble pendant 2 ans transcendent toutes les différences. Je suis très fier d’eux. Merci à notre hôte qui nous a si amicalement reçus.
M.le Ministre : quand c’est J-P SEGUELA qui reçoit on sait qui étaient ses invités,comment roucoulaient déjà les tourtereaux,comment ils sont rentrés…etc. Avec vous c’est beaucoup plus discret mais peut etre le menu ? les vins ou autres boissons ? comment était la maitresse de maison ? Vraiment vous n’etes pas assez people pour retrouver les palais de l’Exécutif….Il est vrai que le Luxembours c’est pas mal non plus….Honni soit qui…..
On ne peut que se réjouir de cette fidélité.
Souhaitons que de telles rencontres soient également bénéfiques en efficacité pour notre devenir.
@Henri,
tenir de telles fonction difficiles dans le temps génère une proximité de combat, un attachement profond, ou de la haine lorsque cela ne se passe pas bien.
Ces rencontres, comme à chaque fois que des individus se parlent et échangent, sont toujours positives à tous.
asi les gens qui qui laissent un quelqonque billet ils te connaisent surement pas!!!!je suis heureux que tu puisses voir qu il y des gens fideles en politique qu en le chef est rigoureux competent et qu il siait s entourer de collaborateurs competents ayant justement envie que ces competences soient reconnues c est avec des superieurs comme toi qu ils peuveent s eclater les nuls n ont pas de place aupres de toi reste l homme que j ai toujours connu tes analyseseconomiques sur le budget de la france sont certainement meilleures que celles des j enarques qui n ont azucune experience de la vie im serait d ailleurs interessnant comment ils gerent le budget familial de leur maison amitie ton vieux copain michel pas tres doue sur l ordinateur
Monsieur le Ministre,
Je suis profondément heureux que votre cabinet vous soit fidèle.
Nous sommes de nombreux agents, des petites mains, qui conservent un souvenir, lui aussi très fidèle, de votre passage, tant vous étiez attentifs à nous et respecteux de notre travail. Vous nous avez beaucoup manqué et nous nous manquez toujours. Sachez que pour nous les sans grades de Bercy le ministre de référence reste M. Lambert. Heureusement vous passez souvent, ce qui nous donne le plaisir de vous revoir. Mais la maison manque vraiment d’un homme comme vous.
Comme mon collègue je veux absolument témoigner du respect que vous avez su marquer aux agents les plus humbles de Bercy. Chaque matin, vous nous saluiez, avec un sourire complice. Vous travailliez tard, très tard, le dimanche même. Pour nous vous étiez le patron. Celui que nous étions fiers de servir. Avec vous, il semblait que la politique n’avait pas de bords puisque vos visiteurs venaient de toutes les sensibilités avec la même chaleur. Puis la passation de pouvoir s’était passée de manière si amicale. Vous nous inspiriez confiance. Puis, tout à fait entre nous, les grands chefs technos vous craignaient, ce fut rare, avec vos successeurs. Bref, revenez-nous, ce serait du pain béni pour nous.
un exemple de non-efficacité qui devrait faire réfléchir tous nos politiques : encore faut-il qu’ils écoutent ce que les peuples d’europe disent ainsi : nous ne voulons pas de cette europe ultralibérale, technocratique et rentière pour qui les humains ne sont que des variables d’ajustement jetables. C’est une toute autre europe que nous voulons : humaine et sociale d’abord.
"Le 12 juin, le peuple irlandais a rejeté par référendum le traité de Lisbonne. Attac demande aux différents gouvernements européens de respecter sa décision souveraine. Il serait catastrophique que les gouvernements européens tournent encore une fois le dos à l’expression populaire. Ce résultat, tout comme ceux du 29 mai 2005 en France et du 1er juin 2005 aux Pays-Bas, apporte la preuve que la construction européenne actuelle manque totalement de légitimité populaire.
Au sein de l’Union européenne, les Irlandais sont les seuls à avoir eu le droit de se prononcer par référendum. Les Français en ont été privés par la décision du président de la République de faire ratifier le traité par voie parlementaire. Pourtant, de l’avis même de ses rédacteurs, ce texte est la copie conforme de celui qui avait été rejeté en 2005. Il renforce encore un peu plus l’orientation néolibérale de l’Union européenne.
Le résultat du référendum en Irlande doit être l’occasion d’un grand débat public sur la construction européenne. Le réseau des Attac d’Europe demande qu’un nouveau traité européen soit élaboré par une assemblée élue directement par les citoyens et adopté par référendum dans chaque État membre. Nous voulons une Europe démocratique, répondant aux exigences sociales, écologiques et de solidarité avec les pays du Sud. L’avenir de l’Europe ne peut pas se construire dans le dos des peuples mais dans le respect de leurs aspirations et de leur volonté."(Attac France),
Je ne doute pas que cette fidélité de tes proches collaborateurs, lors de ton passage au ministère à Bercy, t’ait fait chaud au coeur. Mais ce qui t’honore le plus et qui montre au plus haut point tes qualités humaines ce sont les témoignages (comme ils se nomment les sans grade de Bercy) qui les ont décelées et qui t’ont reconnu comme leur patron.
Ils étaient fiers de te servir disent-ils mais au-delà de ta personne c’est la France qu’ils servaient bien. Ton engagement politique se situe à cette hauteur et non pas au niveau politicien ou des intérêts personnels et ça aussi ils l’ont compris.
Bravo Alain mes amitiés sans oublier Catherine