La fidélité en politique est la valeur la moins partagée qui soit. Hier soir, quatre ans après ma sortie du Gouvernement Raffarin, j’ai eu le bonheur de mesurer qu’il existait des exceptions. Elles sont de vrais bonheurs. Les anciens de mon cabinet de Bercy se sont réunis pour un dîner amical. Tous ont répondu présents, à l’exception d’un ou deux retenus par des engagements incontournables. Ce fut une occasion formidable de nous retrouver tous et d’échanger sur la situation politique, sur l’art et la manière de lui donner encore davantage d’efficacité. C’est aussi un honneur et un bonheur de constater que chacun a connu une progression de carrière magistrale. Comme quoi l’équipe était bonne. Une vraie « dream team ». Signe de l’oecuménisme et de la diversité qu’elle constituait, figuraient notamment parmi ces fidèles réunis, tous ceux qui oeuvrent aujourd’hui dans des fonctions importantes de l’Etat, du privé ou de cabinets ministériels. Qu’il s’agisse du Conseil d’Etat, de la Cour des Comptes, du Trésor, du Budget, de la CDC, des cabinets Fillon, Darcos, Bertrand, Copé. Bref, les valeurs que nous avons partagées ensemble pendant 2 ans transcendent toutes les différences. Je suis très fier d’eux. Merci à notre hôte qui nous a si amicalement reçus.