On la croyait vaincue. Il n’en est rien : l’inflation revient et, à nouveau, les prix s’envolent. Ainsi, nous étions dans la zone euro à 3,6 % d’augmentation sur un an en mars dernier. Le léger recul à 3,3 % (sur un an) en avril n’apporte qu’une piètre satisfaction. Que se passe-t-il ? La Banque Centrale Européenne mène-t-elle une politique qui s’avèrerait inefficace ? Mais s’agit il bien d’inflation ? Pas si sur … Cette hausse des prix est d’abord le signe extérieur d’une redistribution des richesses d’ampleur mondiale.
Toutes les hausses de prix ne sont pas de l’inflation ! En effet, l’inflation est un phénomène durable, auto-entretenu et imputable à une création monétaire excessive : quand les ménages disposent d’une masse de liquidité qui croit plus vite que la quantité de biens et services disponibles qu’ils peuvent acquérir, l’ajustement se fait par la hausse des prix. Le rôle premier de la Banque Centrale Européenne est de maintenir l’inflation dans les alentours de 2%. Or, cette valeur est désormais allègrement dépassée. Faut il alors remettre en cause l’action de la Banque Centrale ? Non, car ces hausses de prix viennent du renchérissement des matières premières. Il n’y a pas de phénomène auto-entrenu et donc durable, simplement un mécanisme qui cessera lorsque ces produits auront atteint un prix d’équilibre entre offre et demande. La vie sera alors devenue plus chère. Loin d’être inefficace, la BCE veille à ce que ce mouvement ne dégénère pas en inflation véritable, par multiplication du signe monétaire donnant l’illusion d’une richesse factice. Il lui faut également prévenir les « anticipations inflationistes ».
La cause ? Certes, il y a le cartel du pétrole qui joue avec les robinets. Mais, la responsabilité fondamentale en revient à la mondialisation, pour des raisons qui sont radicalement différentes des explications catastrophiques habituellement données par les ultra conservateurs : la mondialisation a permis à d’importantes populations de sortir de la pauvreté. Je rejoins en cela l’approche de Jacques Marseille qui constate qu’en Chine et en Inde, ce sont 500 millions de personnes formant les classes moyennes qui sont en train d’accéder à un niveau de vie supérieur. Et c’est vrai dans d’autres pays du « tiers monde » aux populations de moindre taille. Cela crée des tensions de toutes natures et de nombreux déséquilibres – mais marcher n’est il pas faire appel à une succession de déséquilibres pour avancer ? Et ce nombre ne cesse d’augmenter. Bref ! La demande de matières premières croit très rapidement, beaucoup plus rapidement que l’offre. Ce n’est donc sûrement pas fini. Et l’ajustement se fait par les prix.
Il faut bien comprendre que les prix sont des éléments d’information auxquels réagissent les agents économiques et notamment les entreprises. Une hausse de prix, dans ces conditions, signifie à la fois un manque de production et une opportunité de gain. Y répondre, c’est en bénéficier tout en modulant l’envolée des cours ; c’est ce qui s’appelle la « régulation ». Ce mécanisme peut néanmoins être de grande ampleur et toucher des domaines a priori pas concernés. Ainsi des productions agricoles sont mobilisées pour être reconverties, en bio-carburant par exemple. C’est de cette façon que la hausse des prix se transmet à d’autres produits. Au final, l’envolée des prix du pétrole est atténuée par un renchérissement des denrées agricoles. Derrière, d’importants mécanismes d’adaptation se mettent en oeuvre, comme par exemple, l’élaboration de nouvelles semences adaptées, l’exploitation de nouvelles sources d’énergie … Cela demande toutefois du temps.
Pour les pays développés, les cours en hausse signifient un transfert de richesses vers les producteurs de matières premières. Dit d’une autre manière, une partie plus importante des richesses produites à l’intérieur du pays se trouve ainsi utilisée pour seulement acquérir la même quantité d’importation. La hausse des cours des matières premières tire donc le pouvoir d’achat vers le bas. Dans le cas de la France, un second phénomène vient se greffer : la faiblesse de la concurrence joue un rôle de « facilitateur » des hausses de prix. Les lois Royer et Galland censées protéger le petit commerce (au demeurant incapable de s’organiser pour réduire ses coûts) a profité largement aux grandes surfaces, EDF a largement surfacturé son kilowatt nucléaire …
La solution passe par les gains de productivité dont l’expérience établit qu’ils sont stimulés par la concurrence. L’alternative se ramène à 2 choix : soit la poursuite de l’actuelle logique malthusienne pénalisant le travail et l’investissement, dont les conséquences sociales douloureuses sont actuellement quelques peu différées par un recours à l’endettement public ; soit on favorise les investissements privés et publics ainsi que l’augmentation de la productivité globale par actif. Autrement dit, c’est peut être la fin des « 35 heures » pour maintenir le pouvoir d’achat, a fortiori l’accroître, quand les prélèvements pour l’extérieur augmentent.
A.B. Galiani
A m.a.
J’ai le sentiment qu’EDF incite les consommateurs à maîtriser leur consommation d’électricité, que c’est son intérêt et que l’Etat actionnaire le lui demande. Quand un particulier gaspille ses kWh à cause d’une mauvaise isolation, il en parle autour de lui, cela fait une mauvaise publicité. Par ailleurs produire et vendre de l’électricité seulement l’hiver quand il fait froid coûte très cher, ce n’est pas spécialement rentable.
à Julie
-pour expliquer ma vision d’avenir sur la production électrique j’utilise le parallèle avec Internet contre France Télécom(FT) qui avait imposé le MINITEL un outil à l’ergonomie désuète et au coût mensuel élevé via le fameux "kiosque" certains abonnés devant acquitter des factures mensuelles de plusieurs centaines d’euros… à ce jour grâce à la téléphonie Internet ma facture mensuelle pour des appels ILLIMITES dans le monde entier ne dépasse pas 30€ par mois soit de dix à vingt fois moins que lorsque FT était un monopole coûteux et méprisant !
-EDF n’encourage pas vraiment les économies: pas de promotion systématique des économies sur nos factures mensuelles par exemple… les initiatives aujourd’hui individuelles d’autonomie énergétique des particuliers et des entreprises aboutiront bientôt, comme pour Internet, à une multiplication à grande échelle de ces solutions intelligentes aux dépens du DINOSAURE EDF !
à m.a,
Avez-vous entendu parler de la CSPE ? C’est une contribution payée par tous les utilisateurs d’électricité raccordés au réseau qui permet, entre autre, de financer l’effort de production d’énergie renouvelable. Ainsi, les particuliers peuvent produire par exemple de l’électricité photovoltaïque et EDF a obligation de l’acheter à un prix nettement supérieur au prix du marché. Comme quoi, production centralisée et décentralisée peuvent se compléter intelligemment.
à Julie
Les "mesurettes" que vous évoquez résultent:
-pour les énergies renouvelables à un très mauvais classement de la France dans le domaine de l’éolien et du solaire… par manque de volontarisme d’EDF pro-nucléaire
-le rachat d’énergie est obligatoire comte tenu de la situation de monopole…
-ce que nous avons à l’esprit c’est la DIMINUTION de 50% de la facture électrique…
mesure bénéfique pour REDUIRE l’ INFLATION menaçante.. ce niveau de réduction
pourrait être obtenu vers 2013 dans le cas d’un plan volontariste comme celui adopté
pour les nouvelles tours de la Défense: la tour SIGNAL consommera 50% de moins que
les tours existantes… EDF n’est naturellement pas "moteur" pour ce genre de projet qui
permettrait le FERMEURE progressive des centrales nuclèaires et des réductions d’effectifs…!
à m.a,
S’il est vrai que la France a pris un certain retard en matière d’éoliennes, elle investit maintenant beaucoup, si bien que la production double (presque) tous les ans. Compte tenu des aides l’affaire est très rentable pour les investisseurs, de nombreux producteurs s’y mettent dont EDF. Elle est bien révolue l’époque ou EDF misait tout sur le nucléaire.
Comme vous j’espère que l’isolation des bâtiments permettra d’économiser l’énergie. Pour autant, je ne pense pas que la production d’électricité est amenée à se réduire. Les usages en sont multiples, les normes d’isolation contraignantes s’appliquent essentiellement aux logements neufs.
Avec quelque chose comme 95% de l’eléctricité produit sans émission de gaz à effet de serre (Nucléaire + Hydro-électrique), la France est déjà loin devant tout le monde. L’éolien est une vaste plaisanterie destiné à faire plaisir aux écolos, et qui commence à nous coûter fort cher. Encore une stupidité dicté par des idéologies ineptes !
Les seules voies à moyen terme pour solutionner le problème des émissions de gaz à effet de serre sont l’efficacité énergétique (dans le bâtiment et l’industrie essentiellement), le remplacement du pétrole par l’hydrogène en utilisant l’électrolyse de l’eau à partie d’électricité d’origine nucléaire et l’enfouissement de CO2 dans des couches géologiques profondes.
En tout état de cause, il faudra augmenter de manière importante la consommation d’électricité pour la substituer au pétrole.
A long teme, la production d’électricité pourrait provenir de la fusion nucléaire ou de l’installation de panneaux solaire de grande dimension en orbite terrestre.
0 JULIE : Je ne sais si ce retard mérite ( en fait c’est une obligation des accords européens ) d’etre rattrapé . Ce n’est pas la conclusion des bureaux d’ingienerie qui conseillent les émirs du Golfe : pour satisfaire les besoins programmés ills vont mettre en concurrence les industriels du nucléaire , les autres moyens demeurant marginaux à leurs yeux….
a Julie
Ce n’est pas la consommation globale d’éléctricité qui va se réduire de 50% mais c’est la consommation dépendant d’un fournisseur central monopolistique comme EDF qui va diminuer d’au moins 50%l.. le complément de production électrique sera fourni par des solutions décentralisées ne dépendant pas d’un lourd système de distribution de type EDF:
-défigurant les paysages,
-inefficace (pertes en ligne) et dangereux,
-soumis aux caprices "d’une catégorie de personnel",
-vulnérable aux catastrophes naturelles et au terrorisme… (récent incident en Suède)
Cette tendance historique à la décentralisation a déjà transformé l’informatique (réduisant IBM de 80% à 10%), les télécommunications (décroissance en% de FT) attaque l’énergie électrique
@ ma
Si je me rappelle bien mes cours d’électricité, le rendement d’une centrale électrique est proportionel à sa taille. C’est pour cela que l’électricité est produite par des unités de grande taille.
La tendance historique risque là de se heurter aux lois de la physique !
A m.a.
Pour l’instant on ne sait pas comment stocker l’électricité. Il en résulte qu’il faut la produire quand on en a besoin. Il en résulte aussi que le seul moyen pour faire face à cette contrainte physique et d’éviter les coupures intempestives, c’est de mettre en réseau le plus grand nombre de centrales possible. Que le marché soit ouvert comme aujourd’hui (concurrence) ou qu’un monopole assure seul la production comme hier en France. Il en résulte enfin qu’il faut un pilote du système qui en permanence assure l’équilibre entre la production et la consommation qui varie en permanence.
Une production décentralisée sans réseau interconnecté, ce serait plus joli, j’en conviens tout à fait, ce serait sans doute intellectuellement plus satisfaisant, mais cela reste pour l’heure impossible avec une qualité et un coût comparable à celui de l’actuel système.
@ BS
-quelle est cette "loi" et quelle est sa pérennité face aux évolutions techniques en particluier la micro-miniaturisation ? C’ est ce que l’on disait aussi pour justifier les "unités centrales: dites mainframes" puis le développement des "microprocesseurs" est venu infirmer cette loi qui a été remplacée par la "Moore Law" qui a vu l’essor des micros en réseaux: "Grid", "Internet" etc… et le déclin des "mainframes"
-aujourd’hui les apparents avantages des "super-centrales" sont progressivement amoindris par:
–l’amélioration des performances des "petites centrales" en particulier leur meilleures réponses aux demandes de pointes en été et en hiver…
–les pertes en lignes nettement plus importantes avec peu de "super-centrales"
–la vulnérabilités aux accidents, attentats et catastrophes naturelles des "super-centrales"…
comme toujours ilya tout et son contraire sur ces blogs et c’est sympa ma vérité à moi est la suivante :
l’énergie sur terre est infinie tant que le soleil brillera
tant que l’uranium sera abondant le nucléaire res tera l’énergie propre dont nous avons besoin
pour le moment le pétrole est roi est le restera longtemps il est le fruit de ladécomposition du carbone et de sa recomposition on en découvre plus que l’on en consomme il est la résultante du soleil sur la végétation et sa décomposition par le même soleil et ainsi de suite…
Le CO2 est facile à maitriser et nous sommes en voie de le faire ; alors courage l’avenir n’est pas si sombre ; travaillons et avançons !
70 berges et heureux
@ BS
-quelle est cette "loi", quelle est sa pérennité face aux évolutions techniques en particulier la micro-miniaturisation ? C’est ce que l’on disait aussi pour justifier les "unités centrales: dites mainframes" puis le développement des "microprocesseurs" est venu infirmer cette loi corrigée par "Moore Law": essor des micros en réseaux: "Grid", "Internet"… déclin des "mainframes"
-aujourd’hui les apparents avantages des "super-centrales" sont amoindris par:
–l’amélioration des performances des "petites centrales" en particulier la meilleure réponse des "petites centrales" face aux demandes de pointes en été et en hiver…
–les pertes en lignes nettement plus importantes avec peu de "super-centrales" centralisées
–la vulnérabilités aux accidents, attentats et catastrophes naturelles des "super-centrales"…
–enfin l’impact environnemental sur les paysages défigurés par les nombreuses lignes HT et THT
@ma.
La loi de Moore (empirique) précise que la puissance des miro processeurs double tous les 18 mois. Elle ne prédit en rien l’avènement des réseaux locaux. De plus, avec la généralisation du haut débit et internet, la notion de mainframe reprend du sens avec la notion de fermes d’ordinateurs pour stocker et distribuer les données internet.
Affirmer que les réseaux d’énergie suivent les mêmes évolution que les réseaux d’information me parait un peu hasardeux.
Comme le dit Julie, l’électricité est déjà en résaau au niveau européen. Le maillage correspond grosso modo à un optimum entre perte sur le réseau de distribution et rendement/coût au KWh d’une centrale.
De mémoire, les rendements au KWh des échangeurs de chaleur et des génératrices sont bien meilleurs sur des équipements de plus grandes tailles. Cela veux dire que l’on utilise moins d’énergie primaire (fuel, charbon, gas, chute d’eau) pour produire la même quantité d’électricité.
Atomiser la production d’électricité ferait exploser la demande en énergie primaire.
Quand au nucléaire, je vois mal chaque famille posséder sa mini-centrale !
A m.a,
Les micros centrales deviennent plus performantes, les immeubles HQE consomment moins d’énergie. Tant mieux, mais pourra-t-on se passer bientôt d’un réseau éléctrique ? j’en doute.
Imaginez un immeuble d’habitation un soir d’hiver, les habitants rentrent du travail, les ascenceurs tournent, les machines à laver démarent, etc…Bref, il y a là une pointe de consommation importante très localisée.
Qu’est-ce qui est le plus économique : équiper cet immeuble de moyens de production autonomes lui permettant de faire face à cette pointe, (équipements qui seront sous-utilisés le restant de l’année et dont il faudra assurer la maintenance), ou raccorder cet immeuble au réseau pour mutualiser les moyens de production et ainsi en réduire la capacité et le nombre ?
@ ALAIN38 : Bravo , gamin….
a BS… vous caricaturez ma position…je parle de tendance générales à la miniaturisation…et à l’augmentation de puissance disponible, celle des microprocesseurs a permis de baisser le coût des réseaux: aujourd’hui si nous payons six (6) euros par mois pour une téléphonie mondiale illimitée c’est bien à la loi de Moore que nous le devons…il y a quinze ans lorsque nous essayions de partager ces perspectives avec les "décideurs" de FT ils nous riaient au nez et pourtant nous y sommes.. votre scepticisme concernant l’évolution des réseaux d’énergie est aussi "myope" que celle des "décideurs" de FT il y a quinze ans… à l’époque ils faisaient la promotion du BeBop ! (vous en souvenez-vous ?) alors qu’en Finlande on était au "full mobile"
à Julie…grâce aux amélioration techniques les besoins en énergie à service équivalent baissent …comparez l’efficacité des LED par rapport aux éclairages traditionnels… elle permettent une diminution de la dépendance excessive aux réseaux: pour un début allez sur http://www.windela.com
@ ma
J’ai vécu la révolution des réseaux informatique et d’internet en tant qu’acteur ! J’ai commencé à installer les premiers serveurs micro dans des recoins de salles "mainframe" où on me regardait avec condescendance .. jusqu’au moment où l’on a commencé à migrer ces mainframe sur des réseaux clients/serveurs où la condescendance s’est transformé en désarrois !
Je ne caricaturais pas une évolution que j’ai vécu de l’intérieur ! Je suis juste très sceptique sur sa transposition aux réseaux d’énergie du fait de contraintes physiques de rendement pesant sur la taille des centrales électriques.
Si on suivait votre raisonnement, cela ferait longtemps que chacun disposerait de son groupe électrogène, le coût du carburant étant faible jusqu’à récement.
Sur les technologies d’avenir, on voit encore moins de possibilité si on parle de centrale à fusion nucléaire ou de panneaux solaires en orbite !
Quant aux techniques disponibles, les éoliennes ne marchent que quand il y a du vent avec un rendement peu élevé, nécessitant une autre source d’énergie et les panneaux solaires demandent de grandes surfaces disponibles, outre leur prix élevé.
Je ne vois donc pas, à court, moyen et long terme, quelles technologies permettraient la réalisation rentable de micro-centrale énergétique.
Ce que l’on peut faire maintenant c’est d’investir massivement dans l’éfficacité énergétique.
A m.a,
Sur Thalassa vendredi, un reportage sympathique. Un jeune couple fait revivre une petite île en mer d’Iroise. Une éolienne et des panneaux solaires produisent en abondance l’énergie nécessaire. Je n’ai pas tout suivi mais j’ai en tête une image : le parc de batteries, l’onduleur, très impressionnant.
Pour une petite île, c’est évident, cette installation est préférable à la pose d’un câble sous-marin. Mais pour équiper des habitations groupées, cela ne me semble vraiment pas écologique. Produire et installer dans chaque maison des nuées et des kg de batteries à durée de vie courte.
On pourra réduire les réseaux, je le crains seulement quand la recherche aura vraiment progressé sur la technologie du stockage de l’électricité.
à BS vous continuez à "ne pas me lire" pour ne pas redire que vous "me caricaturez"
– je n’ai parlé ni de groupe électrogène… ni d’éolienne…ni de panneau solaire…
-le jour ou l’on migrera les centrales nucléaires (aussi dépassées que les "mainframes") vers des réseaux décentralisés arrivera inéluctablement… la question est COMMENT et QUAND ?
-la "recherche du feu" évolue depuis la nuit des temps et cette évolution continue…
-nous ne sommes pas dans le secret des laboratoires de recherches avancées mais
"le feu du futur" arrivera aussi surement pour remplacer les centrales nucléaires que:
–le micro a remplacé le mainframe malgré IBM…
–le GSM a balayé le BeBop malgré France Télécom…
les solutions "post nucléaires" remplaceront le nucléaire "dinosaure" et cela malgré EDF
souhaitons que notre futur énergétique soit moins cher (inflation ?) et moins polluant
Personne ne parle des solutions « hydrogène ». Puisque de toute évidence, entre Julie, m.a. et BS nous avons affaire à des connaisseurs, il m’interesse d’avoir votre avis sur cette énergie annoncée comme abondante et propre ?
A AB Galiani,
En brulant, l’hydrogène ne pollue pas car il donne de l’eau. Cela parait très séduisant, mais le problème c’est que pour pouvoir le bruler il faut d’abord le produire et que pour le produire il faut de l’énergie.
L’hydrogène n’est donc pas une source d’énergie primaire (tout comme l’électricité), ce n’est qu’un vecteur d’énergie. Il reste un vecteur d’avenir car en le brulant on peut aussi produire de l’électricité (pile à hydrogène). On peut donc l’utiliser pour stocker l’électricité, mais avec quel rendement, et à quel coût, je ne sais pas.
à AB Galiani.. ce sont les Piles à Combustible que nous évoquions en écrivant: "nous ne sommes pas dans le secret des laboratoires de recherches avancées" une recherche sur Internet donne beaucoup d’informations sur les Piles à Combustible dont la plus récente est très encourageante car elle émane du Groupe Suisse Hayek ce 30 mai: …"
"Nicolas Hayek: projet avancé de voiture écologique propulsée par piles à combustible (30.05.2008 15:31)
La nouvelle société de Nicolas Hayek, Belenos Clean Power SA, a créé une joint-venture avec l’Institut Paul Scherrer (PSI). Ils développeront ensemble une pile à combustible capable de propulser une voiture pour 4 personnes. Le but est de mettre au point un système qui n’émet pas de substance nuisible pour un véhicule léger, a indiqué Nicolas Hayek vendredi devant les médias. "Nous ne sommes plus très loin de la réalisation", a précisé N.Hayek, déjà à l’origine de la Smart. Belenos Clean Power et le PSI auront besoin d’au moins deux ans pour développer une pile à combustible commercialisable. (SWISS TXT)" … Le groupe Hayek est bien connu pour ses capacités d’innovation… Le Groupe Hyek a déjà sauvé l’industrie horlogère Suisse en inventant le concept SWATCH …l’implication du Groupe Hayek dans un projet de Piles a Combustible fera, nous l’espérons, réfléchir les sceptiques pro-nucléaires qui oublient souvent que si l’on avait consacré 1% des budgets nucléaires à la recherche sur les Piles à Combustible celles ci seraient sans doute déjà au point depuis plusieurs années et que nous n’aurions pas les problèmes écologiques, économiques et énergétiques que nous connaissons maintenant ?
L’hydrogène est probablement la meilleure alternative au pétrole dans les transports. Il peut être utilisé classiquement dans un moteur à explosion à la place de l’essence ou en produisant de l’électricité à l’aide d’une pile à combustible. Les deux ne produisent que de l’eau. La pile à combvustible a un meilleur rendement et c’est cette voie qui est privilégié.
Les piles à combustible sont connues depuis longtemps. Il y en a dans la navette spaciale par exemple, produisant l’électricité de à bord.
Il reste néanmoins 2 problèmes technico-industriels à régler. En premier lieu le stockage de l’hydrogène. Le stockage sous forme liquide étant à exclure pour un usage courant (-253°), les meilleures idées actuelles sont de l’adsober (comme une éponge) dans ce que l’on appelle des hydrures métaliques. De bons candidats sont déjà découvert, mais reste l’industrialisation à des coûts raisonnables.
Le second point est la pile à combustible elle même. Les piles actuelles utilisent une membranes comportant du platine pour catalyser la réaction qui s’effectue en plus à haute température (dans les 1000°). Les recherches avancent rapidement pour trouver une alternative au platine (plus cher que l’or) et pour diminuer la température de fonctionnement. On est arrivé actuellement à 250 °.
Les recherches progressent rapidement mais il faut encore attendre quelques années avant que cela soit d’un usage courant. (15-20 ans ?)
Mais comme le dit fort justement Julie, l’hydrogène est un vecteur d’énergie, pas une énergie en soit. Pour produire de l’hydrogène, il y a deux voies possibles:
Le reformatage du méthanol, qui à l’avantage d’être simple mais dont la réaction dégage du CO2, ce qui n’est pas le but recherché ! Cette technique servira dans un proche avenir à remplacer les batteries de nos telephones portables et autres ordinateurs portables où il suffira d’insérer une cartouche de méthanol pour recharger. Cette technique n’est intéressante que pour les piles à combustible de petite dimension.
L’autre voie est l’électrolyse de l’eau. Et pour cela il faut de l’électricité ! L’idée est alors de créer des centrales dédiés à la production d’hydrogène en quantité importantes, soit en utilisant le nucléaire sans émission de CO2 soit en utilisant des centrales à charbon (encore abondant) en captant et enfouissant le CO2 émis.
En tout état de cause, même avec la filière hydrogène, le nucléaire est incontournable et la seule voie technologique actuelle pour suprimer les émission de gaz à effet de serre. (les transports représentent 30% du total).
@ma
Il n’y a pas 36 façons de produire de l’énergie. La plus prometteuse à long terme est la fusion nucléaire qui est l’énergie utilisé par les étoiles et notre soleil. L’énergie solaire est en fait issue de la fusion nucléaire.On pense pouvoir utiliser cette énergie d’ici 50 ans. (cf projet ITER). On est encore très très loin de pouvoir la miniaturiser !
Quand à un nouveau "feu", il faudrait au préalable faire de nouvelles découvertes en physique avant d’espérer quoique ce soit. Bref, rien de visible à l’horizon avant une bonne cinquantaine d’années.
En matière d’énergie, il n’y a pas de baguette magique !
à BS ne connaissant pas vos références dans le domaine des recherches dans le secteur énergies je m’étonne un peu de votre "référence à une baguette magique" pour "qualifier" mes propos je n’ai fait référence qu’aux recherches du groupe Hayek qui ne sont pas des "magiciens" mais de sérieux innovateurs qui risquent leur argent et pas celui des contribuables français (m.a. lundi 2 juin 2008 à 00:06 ) ils n’annoncent pas un délais de 50 ans mais un délai "d’au moins deux ans pour développer une pile à combustible commercialisable" …
-BS êtes vous un proselyte du "tout nucléaire" pour affirmer que la méthode…
"La plus prometteuse à long terme est la fusion nucléaire " ?
je pense que la fusion est l’une des méthodes pas forcément "La plus prometteuse à long terme" et ce point de vue est partagé par des scientifiques tout aussi éminents et crédibles que les scientifiques partisants du "tout nucléaire" qui sont bénéficiares des budget Iter … !
M.A. cette analyse mérite d’être faite, mais nous ne sommes pas les décideurs, donc essayons de passer à un autre sujet ……. cela devient un peu répétitif…..
Les piles à hydrogène «brûlent» de l’hydrogène pur (H2). Cet hydrogène pur n’existe pas dans la nature. Sur terre il y a bien de l’hydrogène mais il est toujours combiné à d’autres atomes. H2O par exemple, qui est la molécule d’eau (2 atomes d’hydrogène pour 1 d’oxygène).
Pour séparer l’hydrogène de l’oxygène d’une molècule d’eau il faut fournir autant d’énergie que ne pourra en restituer l’opération inverse, c’est à dire la combustion de l’hydrogène.
Donc l’hydrogène n’est pas une source d’énergie mais simplement un moyen de la transporter sous une forme condensée ce qui explique l’intérêt des constructeurs automobiles pour ce «vecteur ».
@ ma
Le groupe Hayek travaille sur les piles a combustible comme beaucouip de monde. cela fait des decennies que l’on travaille dessus. Rien d’extraordinaire la dessus, on cherche juste a ameliorer son fonctionnement comme je le mentionne dans mon post precedent.
Ce que vous ne saisissez pas apparement, c’est qu’une pile a combustible ne PRODUIT pas d’energie mais transformw de l’hydrogene (et de l’oxygene) en electricite. Cela permet ensuite d’alimenter un moteur electrique pae exemple. En stockant l’energie sous forme d’hydrogene, on peut concevoir un vehicule avec une autonomie suffisante.
De l’energie doit etre alors utilise pour produire de l’hydrogene. Cette energie ne peut provenir que de sources connues d’energies et il n’y en a pas tant que cela: La combustion (petrole, charbon), le solaire (phot, eolien
@ ma
Le groupe Hayek travaille sur les piles a combustible comme beaucouip de monde. Cela fait des decennies que l’on travaille dessus. Rien d’extraordinaire la dessus, on cherche juste a ameliorer son fonctionnement comme je le mentionne dans mon post precedent.
Ce que vous ne saisissez pas apparement, c’est qu’une pile a combustible ne PRODUIT pas d’energie mais transformw de l’hydrogene (et de l’oxygene) en electricite. Cela permet ensuite d’alimenter un moteur electrique pae exemple. En stockant l’energie sous forme d’hydrogene, on peut concevoir un vehicule avec une autonomie suffisante.
De l’energie doit etre alors utilise pour produire de l’hydrogene. Cette energie ne peut provenir que de sources connues d’energies et il n’y en a pas tant que cela: La combustion (petrole, charbon), le solaire (photo-voltaique, eolien, hydrolique), fission nucleaire (fragmentation d’un atome lourd), fusion nucleaire (fusion de 2 atomes legers) et anihilation matiere/anti-matiere.
Les deux dernieres possibilites relevent encore de la sciences fiction !
La fusion et la fission nucleaire sont 2 processus assez differents et parler de "tout nucleaire" en decrivant les 2 phenomenes n’a aucun sens.
Quand a la fusion nucleaire, c’est tout simplement la mere de toute les energies depuis le debut de l’Univers, toutes les autres sources d’ernergies en derivant directement ou indirectement.(a part l’anti-mateire qui a totalement disparu).
Maitriser la fusion nucleaire represente le Graal en matiere d’energie. La discussion porte surtout sur l’opportunite d’investir des sommes importantes sur ce sujet qui ne portera ses fruits que dans 50 ans si tout se passe bien.
A moins que cela ne soit l’allergie hysterique qu’ont certaines personnes avec le mot nucleaire !
à Alexis: désolé de vous ennuyer mais les décisions de politique énergétique pèsent lourd et méritent que l’on s’y attarde…
à BS: votre allusion à "l »allergie hystérique" n’est pas courtoise… nous pensons simplement que la part budgétaire allouée en France au nucléaire est démesurée et qu’elle nous fait prendre un retard anormal dans les autres secteurs de l’énergie … il est aussi normal de dénoncer la chape de plomb institutionnelle qui règne en France pour faire taire ceux qui souhaitent informer démocratiquement l’opinion publique sur les risques de l’énergie nucléaire… à titre d’exemple les méthodes intimidatoires utilisées pour faire taire les victimes françaises du "nuage de tchernobyl" et les victimes des irridiations accidentelles lors des essais nucléaires militaires au Sahara et dans les atolls du pacifique…voyez les protestations diplomatiques de l’Australie et de la Nouvelle Zélande que diriez -vous si les services secrets chinois venaient faire exploser un navire dans le port de Toulon ?
@ma
On est pas obligé d’être tout le temps courtois ! Il y a une tradition française de plumes un peu acide qui ne me déplais pas. Par contre, en toute logique, j’accèpte la réciproque. Il faut juste éviter d’être insultant.
Par ailleurs, je penses ce que je dis sur l’hystérie collective sur le mot "nucléaire". Si vous accepter d’en parler calmement et rationnellement, (mais pas forcément courtoisement !) c’est que vous n’en faîtes pas partie.
Attention quand même à la tendance parano que j’observe bien souvent parmis les ayatollahs anti nucléaire. A bout d’arguments rationels, ont utilise les lobbies, les groupes de pression occulte etc …
Si il y a une réticence des millieux nucléaires à la transparence, c’est plus par tradition du secret (bien compréhensible quand il s’agit d’armement atomique) que de cacher des choses importantes à la population. Et depuis Tchernobyl, des progrès important ont été fait.
Faire le lien entre cancer et exposition plus ou moins prolongé à des radiations n’est pas toujours évident et il ne surprendra personnes que l’admistration, prompte et efficace quand il s’agit de collecter les fonds, ait plutôt des oursins dans les poches quand il s’agit d’indemniser. (crainte d’un effet boule de neige probablement).
Quant au sabotage du Rainbow Warrior, ce genre de pratique est tout à fait inadmissible et indigne d’un Etat démocratique. J’ai vraiment eu honte de mon pays ce jour là !
Sur le fond.
Face au problème majeur que constitue les émissions de gaz à effet de serre, on ne peut pas dire que la France ait été en retard. Gràce au choix de l’hydro-électrique puis du nucléaire nous n’émettons que très peu de CO2 pour produire de l’élecricité.
L’Allemagne qui a abandonné le nucléaire se voit contraint de réaliser des centrales à gaz et à charbon. L’éolien et le solaire, bien qu’emblématique et ultra médiatisé ne représentent qu’un très faible % de la production énergétique.
Ces deux dernières techniques ne permette de "gratter" que quelques % tout au plus. L’éolien ne permet pas une production prédictible et continue d’energie ce qui nécessite d’avoir en paralèlle une capacité de production équivalente, renchérissant considérablement cette énergie sans solutionner les émissions de CO2.
Le photo-voltaïque, malgrès des progrès important, sera toujours contraints par des problèmes de surfaces de captation, vu la faible densité énergétique des rayons solaires. Et là, on rentre en concurence avec des terres agricoles dont ont voit les effets avec les bio-carburants !
La seule vrai mesure efficace à court terme est de travailler sur l’efficacité énergétique. Là, les techniques existent (isolation, double vitrage …). Il faut inciter les propriétaires de logements à effectuer les travaux nécessaires. Le prix du pétrole constitue maintenant une sérieuse incitation.
Quand au supposé retard de la France, je pense exactement le contreaire. Sur le nucléaire, pas forcément pour les bonnes raisons à l’époque d’ailleurs, nous avons eu raison avant tout le monde. Nous ne sommes pas en retard mais très en avance sur des technologies que tout le monde s’arrache.
Que les technologies nucléaires présentent des risques, comme toute activité humaine, ce qui mérite une vigilance particulièrement exigeante est une évidence.
Mais le pire de tout les risques est de ne pas en prendre !
à BS merci pour les délicats qualificatifs "hystérie", "parano" et "ayatollahs" qui montrent bien que vous n’hésitez pas à jeter le discrédit sur vos interlocuteurs: que vous ne connaissez pas et qui ne se sont pas permis ce type de qualificatifs à votre égard…mais qui ne partagent pas vos idées… ces qualificatifs sont révélateurs de méthodes toujours en vigueur depuis le "rainbow warrior" quand notre pays n’a hélas pas hésité a couler un navire dans un port étranger et à atteindre à la vie de l’un des occupants… je n’ai pas parlé de secret mais de DESINFORMATION délibérée dans le cas du nuage de Tchernobyl qui a sérieusement irradié les résidents en haute montagne dans le sud est de la France y compris la Corse: tandis que des mesures de protection étaient prises en pays voisins (j’en ai été témoin à Bruxelles ou je me trouvais) les autorités française n’ont pas jugé utile de prendre des mesures similaires même par précaution… ensuite vous affirmez: "ces deux dernières techniques ne permette de "gratter" que quelques % tout au plus" question: quelle est la part de l"éolien au Danemark ?
@m.a,
Il y a 20 ans, moi aussi je trouvais que la France misait trop sur le nucléaire. Produire 80% de l’électricité avec cette technologie me semblait exagéré. Aujourd’hui, je m’interroge. Je crois bien que les décideurs de l’époque escomptaient une croissance plus rapide de la consommation et que le programme de ce fait s’est trouvé surdimensionné. Peut-on les en blâmer, ce n’est pas facile de prévoir juste à long terme. Ce surdimensionnement passager explique sans doute aussi notre retard sur les nouvelles énergies renouvelables.
Ce programme nucléaire, mis en œuvre à cause (ou grâce) à un lobby puissant se révèle aujourd’hui une grande opportunité pour la France. Et cela n’empêche nullement nos industriels de rattraper le retard en matière d’éoliennes, de photovoltaïque et surtout d’économies d’énergie.
@BS,
Sur ITER, je suis sceptique mais il faut explorer toutes les pistes, nous n’avons pas le choix.
@ ma
Je pense que le terme "ayatollahs" de l’anti nucléaire, décrit assez bien ceux qui, à chaque fois qu’il y a le moindre incidents tout à fait mineur concernant une centrale nucléaire, balancent des communiqués apocalyptiques sur l’extrême danger du nucléaire. Le dernier en date concerne un soucis mineur de béton sur la future instalation de l’EPR à Flammanvilles.
De telles réactions, totalement disproportionnées et sans rapports avec les faits, destinés à créer une panique irraisonné à travers la population correspondent tout à fait à la définition de l’hystérie.
Quand à court d’arguments rationels dans de nombreux débats, l’écolo anti nuckléaire de service évoque les mensonges des lobbies nucléaire complotant contre le peuple français, cela s’appele en langage clair de la paraoïa.
L’histoire regrétable du nuage de tchernobyl est vieille de 20ans maintenant et ne c’est pas reproduite, la leçon ayant été retenue.
Quant aux ayatollahs, cela décrit assez bien l’obscurantisme proche du religieux du discours d’une partie de cette mouvance anti-nucléaire ,anti-OGM etc …
J’utilise ces termes non pas pour jetter le discrédit mais décrire ce que je perçois de la réalité de ce petit monde. Et si vous me lisez attentivement, je dénonce uniquement des comportements collectifs et non individuels.
Concernant le Dannemark : (d’après Wikipédia)
Le Danemark, a quasiment stoppé le développement de ses installations depuis 2003 ; il en est au stade d’une économie de remplacement. La production d’électricité éolienne dans ce pays représente sensiblement 20 % de sa consommation d’électricité. A ce niveau, il n’est pas possible dans l’état actuel des connaissances et des techniques d’aller plus loin à cause de la variabilité imprévisible de la production d’électricité éolienne en injection directe sur le réseau. Des recherches sont en cours pour stocker une partie de la production sous forme d’hydrogène par exemple. Ces recherches ont pour objectif de pouvoir un jour dépasser cette limite des 20 % (site de recherche Espagnol de Sotavento à Montféra). Les émissions de CO2 par kWh électrique du Danemark sont parmi les plus élevés d’europe, car le reste de l’électricité y est produite par des centrales à hydrocarbure qui fonctionnent à plein régime les jours sans vent.
Dommage pour les émissions de CO2. On oublie effectivement qu’il faut produire aussi de l’électricité quand il n’y a pas de vent ! L’éolien en tant que système de production d’électricité n’est pas écolo du tout !!!
@ Julie
L’inertie du nucléaire est importante et prévoir la consommation d’électricté à long terme n’est pas simple. Nos sur-capacités ne sont de toute façon pas perdues puisque nous les exportons et par ce fait, participons à la réduction d’émission de CO2 chez nos voisins !
La durée moyenne d’un logement est de 100 ans et les investissements d’isolation sur de l’habitat ancien sont lourds. Les logements neufs sont par contre tous correctement isolés maintenant.
Des efforts très important ont été effectué depuis le premier choc pétrolier mais cela n’empèche pas de faire mieux encore. Le renchérissement du pétrole va rentabiliser de nombreux projets dans ce sens.
La fusion nucléaire permettra à terme de solutionner définitivement nos problèmes d’énergie. Cela ne me parait pas totalement abérrants que l’ensemble des pays développés de la planète s’unissent afin de construire un prototype qui en plus explorera tout un panel de nouvelles technologies qui serviront dans d’autre domaine, un peu comme le programme Apollo en son temps.
De plus, à l’échelon de la planète, les sommes investies ne sont pas consédérables, comparés au budget armement par exemple !
A propos d’inflation et d’énergie, voici une idée pour réduire un peu la TIPP sur les voitures :
Actuellement, l’employé qui fait des km tous les jours pour aller travailler paye sur son carburant 70% de taxes. Par contre celui qui peut s’offrir un week-end en Corse ou à Marrakech ne paye-lui pratiquement pas de taxes sur le carburant nécessaire à son vol.
N’y a-t-il pas un transfert à opérer au bénéfice des automobilistes pour que chacun supporte les mêmes taxes ?
(Par passager transporté, l’avion quand il est complet consomme autant qu’une voiture ).
à BS, je vous remercie d’avoir confirmé que le Danemark produit aujourd’hui 20% de son électricité grâce à l"énergie éolienne cela CORRIGE votre précédente "DESINFORMATION" quand vous affirmiez le 3 juin dernier que "ces deux dernières techniques ne permette de "gratter" que quelques % tout au plus"(sic)…BS vous continuez à nous "DESINFORMER" quand vous affirmez: "il n’est pas possible dans l’état actuel des connaissances et des techniques d’aller plus loin" les projets en cours au Danemark prévoient de DOUBLER sa capacité de génération électrique grâce à l’énergie éolienne…en ce qui concerne les problèmes de pointe de consommation la production électronucléaire française fait appel aux centrales thermiques: en hiver ou lors des canicules EDF importe en masse depuis nos voisins… En ce qui concerne les exportations de technologie nucléaires le bilan financier est loin d’être positif: les projets export de AREVA/EDF étant largement subventionnés par des crédits "bonifiés" par "nous" !
et fait la demonstration par l’absurde qu’en utilisant massivement l’eolien on va droit dans le mur !
La phrase :
"il n’est pas possible dans l’état actuel des connaissances et des techniques d’aller plus loin" n’est pas de moi mais fait parti de l’article de wikipedia, comme tout le paragraphe, qui precise, qu’en l’etat actuel des choses, le Danemark a stoppe le developpement de l’eolien.
Je cite mes sources.
Quand vous annoncez que le Dannemark va doubler sa capacite alors qu’il a arrete tout developpement depuis 2005 qui desinforme ?
On trouve aussi ce passage interessant :
debut de citation
La situation actuelle de l’Allemagne serait catastrophique si la France avait, elle aussi, développé son éolien au lieu de nucléaire: Qui fournirait de l’électricité à ces deux pays en période de non-vent? Se reposer sur des voisins suréquipés n’est pas une démonstration valable pour valider le gros éolien: Ce dernier DOIT trouver des solutions de stockage massif d’énergie sous peine de rester marginal dans l’approvisionnement du pays (actuellement il plafonne vers 4 % en Allemagne).
fin de citation
L’Allagne plafonne a 4%
La part actuelle de l’eolien dans la production d’electricite est de 1%
Quant a stocker l’electricite de maniere efficace, on est dans le long terme.
On reste bien dans l’ordre du % dans un avenir visible.
Les centrales thermiques servant pendant les periodes de pointes ne representent qu’un faible % du total (9% environ)
Pour les export, c’est le bilan d’emission de CO2 qui est le plus important !
Plus generalement, vous citez des faits sans mentionner AUCUNE de vos sources.
Alors qui desinforme ?
@ Herve
Le probleme est qu’il faut un accord mondial ou au moins europeen pour instaurer une telle taxe. C’est tres facile pour un avion de faire le plein dans le pays d’a cote !
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il n’y a pas de taxe sur le keroosene.
@m.a,
Pour faire face aux pointes de consommation l’hiver, qu’est-ce qui selon vous est le plus écologique : Construire et maintenir sur notre territoire des centrales thermiques qui ne serviraient que quelques centaines d’heures par an et certaines années clémentes pas du tout, ou alors importer l’appoint de puissance grâce aux lignes d’interconnexion ? Seriez-vous d’accord pour financer ces centrales forcement très largement déficitaires ?
Pour ma part, je préfère qu’en période de pointe, la France puisse importer sachant qu’à l’inverse, lorsque nos voisins connaissent cette pointe l’échange se fait dans l’autre sens. C’est le principe de la mutualisation, tout simplement.
@ BS,
Moi je crois qu’avec une réelle volonté politique c’est tout à fait possible. Mais le vrai problème, c’est que ceux qui décident sont les mêmes qui prennent l’avion comme tant d’autres prennent le bus. Et qu’ils n’ont aucune envie que cela change.
Il suffirait d’instituer une taxe européenne sur le kérosène payable non pas à l’achat mais lors de l’atterrissage sur le sol européen.
à BS c’est bien volontie que je vous communique mes sources: tout d’abord VOUS MEME qui avez confirmé que le Danemark produit VINGT % de son électricité grace à l’éolien… et contrairement à ce que vous affirmez (Wikipedia n’étant pas à jour)… un communiqué du ministère Danois de l’énergie et du climat en date du 29 avril 2008 confirme un première extension de DIX % de la capacité de production électro-éolienne danoise sur le site de Rødsand II qui sera raccordé progressivement jusqu’au 30 septembre 2011. Vous avez RECONNU toutes mes informations concernant: Hayek, Rainbow Warrior et Tchernobyl… La France fournit nos voisins dont l’allemagne de même que la France importe de l’électricité quand nos centrales électro-nucléaire ne pevent plus faire face à la demande: en cas de grand froid ou en cas de canicule quand le refroidissement des centrales EDF devient problématique et je suis d’ ACCORD avec Julie pour approuver cette mutualisation européenne intelligente .
@ma
Je vous cite:
"les projets en cours au Danemark prévoient de DOUBLER sa capacité de génération électrique grâce à l’énergie éolienne."
et
"un communiqué du ministère Danois de l’énergie et du climat en date du 29 avril 2008 confirme un première extension de DIX % de la capacité de production électro-éolienne danoise"
10% d’augmentation de la production d’électricité éolienne au Dannemark (200 MW) n’est pas un doublement (et il y a du renouvellement d’éoliennes obsolètes aussi). Vous admettez donc implicitement nous avoir largement désinformé sur le sujet.
En parcourant ce site du ministère danois de l’énergie, on contaste en 2006 une diminution de 20 à 18% de la part de l’éolien dans la production d’électricité.
Ce qui de doute façon ne change en rien le fait que l’électricité danoise est fortement émittrice de CO2 du fait de l’utilisation de centrale à énergie fossile pour compenser l’intermittence du vent.
Le Dannemark est un petit pays, dont l’emplacement est optimum pour l’éolien offshore, qui s’intègre dans un réseau européen de production d’énergie. Il faut donc consider ce réseau comme un ensemble cohérent, avec différentes sources de production, optimisé en fonction de paramètres locaux.
Dans ce contexte, je maintiens que l’on ne pourra dépasser à échéance visible, quelques % de part de l’éolien dans la production d’électricité européenne.
Du fait de sa faible taille, le Dannemark compense l’irrégularité de l’éolien par la production à grande échelle des autres pays européen et notamment par du nucléaire français.
Pour la création d’un réseau européen, cela fait longtemps que les opérateurs ont eu "l’intelligence" d’interconnecter leur réseaux ! (devant l’évidence !).
Le problème de la production électrique, est que celle-ci ne se stocke pas. Il faut donc en permanence maintenir un équilibre entre production et consommation.
Une centrale nucléaire ne peut pas démarrer ou s’arréter instantanement. Il faut donc compléter cette production de "base" par des productions de "pic" plus réactives. Cela est assuré par l’hydro-électrique en réaction instantanée (il suffit d’ovrir les vannes !) et par le thermique qui peut être mis en oeuvre en quelques heures.
La production électrique est un mix complexe qui permet en fonction des caractéristiques de chaque type de production de maintenir un équilibre.
Les centrales nucléaires sont adaptées à produire l’électricité de base et pas adaptées à la production lors de pic de consommation. C’est pour cela que l’on plafonne à 75% d’électricité d’origine nucléaire.
La mutualisation au niveau européen permet aussi en augmentant la taille du réseau de mieux optimiser cette gestion.
Cela entraine aussi des problèmes comme le dernier blackout du à un déséquilibre du réseau provoqué justement par des sautes de productions du parc éolien allemand.
Le refroidissement des centrales n’est problématique que sur celles le long des fleuves car elles doivent répondre à des normes d’élévation de la tempéraure du fleuve. Ce n’est pas un problème technique et certainement pas un problème de sureté, qui de plus, n’a duré que quelques jours dans l’année.
@Hervé
Tout le problème est dans le "il suffirait" !
On institue pas une taxe au niveau européen d’un claquement de doigt ! Il faut que tout le monde soit d’accord.
Les taxes "d’attérissage" existe déjà, ce sont les taxes d’aéroport. Mais pour que cela soit indéxés sur le kérosène, il va falloir un accord mondial pour modifier le droit international. Et là, on peut être sur que les USA bloqueront.
D’autre part, mettre en place une taxe à la vente sur un produit qui n’est pas vendu sur place me parait très difficile à mettre en oeuvre ! Il va falloir mesurer la quantité de kérosène présente dans chaque avion !!! Cela va encore coûter plus cher que ce que la taxe va pouvoir rapporter !
à BS le communiqué de presse que je cite n’est pas contradictoire avec le projet de doublement de la capacité électro-éolienne au Danemark en effet: le Danemark s’étant équipé très tôt, la plupart des éoliennes installées sont des modèles anciens dont la capacité peut être DOUBLEE.
Ce communiqué récent contredit votre "DESINFORMATION"… "Le Danemark, a quasiment stoppé le développement de ses installations depuis 2003" qui s’avère INEXACTE … Les constructeurs Danois d’éoliennes sont prêts à mettre à niveau l’ensemble du parc Danois et la PREMIERE opération annoncée que vous passiez sous silence: "la PREMIERE extension de DIX % de la capacité de production électro-éolienne danoise sur le site de Rødsand II" est le DEBUT d’une évolution en cours qui aboutira bien au DOUBLEMENT (et peut-être plus) de la capacité de production électrique du parc d’éoliennes Danoises et cela CONTREDIT votre seconde affirmation …"qu’en l’état actuel des choses, le Danemark a stoppé le developpement de l’éolien."
@ m.a,
Pour compléter l’explication ce BS (que je partage):
Comme une centrale, une éolienne produit de l’électricité mais elle ne rend pas le même service car elle ne produit pas à la demande de l’opérateur.
Une centrale arrétée, on sait d’avance dans quel délai technique elle peut injecter du courant sur le réseau. A contrario, un parc éolien produit de manière peu prévisible. Et pourtant à chaque instant il faut bien ajuster production et consommation, sinon le réseau électrique s’écroule.
Tout cela pour dire que s’il est souhaitable d’installer des éoliennes, dans l’état actuel de la technique, l’éolien ne peut remplacer complètement les centrales, il peut seulement s’intégrer dans un « mix » comme l’écrit BS.
Je ne sais pas quelle est la limite technique possible au niveau européen, mais 20% d’éolien me semblerait déjà une très belle prouesse.
@ma
Quelles sont vos sources pour affirmer que le Dannemark va doubler la part de l’éolien ?
Le site de l’autorité de l’énergie de Dannemark (http://www.ens.dk) qui présente sa politique ne le mentionne nulle part !
La "press release" annonçant l’attribution du marché de Rødsand II ne mentionne pas non plus que s’est une première installation. Par contre, leur chiffre indique une baisse de la part de l’éolien de 20 à 18% entre 2005 et 2006 après une hausse constante, montrant plutôt qu’un pallier à bien été atteint.
Quand à mes soit disant affirmations, c’est la juste copie-coller de ce qui est mentionné dans wikipédia sur l’énergie éolienne, site généralement réputé comme étant fiable.
Jusqu’à preuve du contraire, celui qui affirme des faits sans citer aucune sources, c’est bien vous !
@Julie
Les 20% sont possibles au prix d’une forte émission de CO2 du aux centrales thermiques fonctionnant quand il n’y a pas de vent. C’est désastreux au niveau réchauffement climatique mais cela plait au écolos car on utilise pas le nucléaire.
A BS,
J’avoue ne pas comprendre votre raisonnement :
Aujourd’hui en Europe, on a en gros 60% de production thermique et 30% de nucléaire. Si on arrivait à passer à 20% en éolien, on réduirait le thermique qui passerait à 40%, il ne serait pas question de réduire le nucléaire. Donc la production éolienne réduirait la production thermique.
à Julie: je suis tout à fait d’accord avec vous en ce qui concerne le raisonement ERRONé de BS:… AUGMENTER la part d"éolien contribue à RéDUIRE la part de thermique… à BS: mes sources sont toutes OFFICIELLES et non officieuse et souvent aléatoire comme la votre (Wikipédia) contrairement à ce que BS affirme le gouvernement Danois a décidé dès mars 2004 d’augmenter d’environ 4% la puissance éolienne installée: en deux lots de 200MW le premier lot de 200 MW à Horns Rev, sera raccordé en 2009 et le second lot de 200MW à Rødsand qui vient d’être attribué et sera totalement raccordé en 2011..allez voir le communiqué officiel: (ens.dk/sw68758.asp) ceci pour les installations nouvelles …
-en complément tout aussi important les aérogénérateurs anciens existants sont progressivement remplacés par des aérogénérateurs de nouvelle génération en général au moins DEUX FOIS plus puissants que les anciens: résultant à terme AU MOINS à un DOUBLEMENT de l’éolien DANOIS.
Le probleme n’est pas que cela soit souhaitable mais que cela soit possible.
L’eolien presente des avantages (energie "gratuite"et sans emission de CO2) mais aussi de serieux inconvenients.
Il faut en effet prevoir la meme capacite en "back up" avec d’autre type d’energie (generalemet gaz au charbon), ce qui limite serieusement son ineret. L’autre probleme est son manque de stabilite qui risque de destabiliser l’ensemble du reseau de distribution.
Et il faut aussi des endroits avec du vent !
Le Dannemark, en integrant 20% d’eolien est le pays qui emet le plus de CO2 proportionnelement pour produire son electricite.
Il y a surement un optimum en matiere d’integration de l’eolien et l’exemple allemand montre qu’il devrait se situer autour des 5%.
On arrivera a un total de 20% (objectif europeen) en energie renouvelable (y compris l’hydro-electrique). Pour remplacer l’ensemble des centrales thermique, il faudra du nucleaire, surtout si on produit dans un futur pas si lointain de l’hydrogene pour les transports.
& ma
Je vois qu’apres plusieurs demandes de ma part pour que vous citiez vos sources concernant le doublement de la part de l’eolien, je n’ai toujours pas de reponse.
J’en conclus donc que cette information n’existe pas.
Vous affirmer que mes arguments techniques sont errones, sans aucune demonstrat