On la croyait vaincue. Il n’en est rien : l’inflation revient et, à nouveau, les prix s’envolent. Ainsi, nous étions dans la zone euro à 3,6 % d’augmentation sur un an en mars dernier. Le léger recul à 3,3 % (sur un an) en avril n’apporte qu’une piètre satisfaction. Que se passe-t-il ? La Banque Centrale Européenne mène-t-elle une politique qui s’avèrerait inefficace ? Mais s’agit il bien d’inflation ? Pas si sur … Cette hausse des prix est d’abord le signe extérieur d’une redistribution des richesses d’ampleur mondiale.
Toutes les hausses de prix ne sont pas de l’inflation ! En effet, l’inflation est un phénomène durable, auto-entretenu et imputable à une création monétaire excessive : quand les ménages disposent d’une masse de liquidité qui croit plus vite que la quantité de biens et services disponibles qu’ils peuvent acquérir, l’ajustement se fait par la hausse des prix. Le rôle premier de la Banque Centrale Européenne est de maintenir l’inflation dans les alentours de 2%. Or, cette valeur est désormais allègrement dépassée. Faut il alors remettre en cause l’action de la Banque Centrale ? Non, car ces hausses de prix viennent du renchérissement des matières premières. Il n’y a pas de phénomène auto-entrenu et donc durable, simplement un mécanisme qui cessera lorsque ces produits auront atteint un prix d’équilibre entre offre et demande. La vie sera alors devenue plus chère. Loin d’être inefficace, la BCE veille à ce que ce mouvement ne dégénère pas en inflation véritable, par multiplication du signe monétaire donnant l’illusion d’une richesse factice. Il lui faut également prévenir les « anticipations inflationistes ».
La cause ? Certes, il y a le cartel du pétrole qui joue avec les robinets. Mais, la responsabilité fondamentale en revient à la mondialisation, pour des raisons qui sont radicalement différentes des explications catastrophiques habituellement données par les ultra conservateurs : la mondialisation a permis à d’importantes populations de sortir de la pauvreté. Je rejoins en cela l’approche de Jacques Marseille qui constate qu’en Chine et en Inde, ce sont 500 millions de personnes formant les classes moyennes qui sont en train d’accéder à un niveau de vie supérieur. Et c’est vrai dans d’autres pays du « tiers monde » aux populations de moindre taille. Cela crée des tensions de toutes natures et de nombreux déséquilibres – mais marcher n’est il pas faire appel à une succession de déséquilibres pour avancer ? Et ce nombre ne cesse d’augmenter. Bref ! La demande de matières premières croit très rapidement, beaucoup plus rapidement que l’offre. Ce n’est donc sûrement pas fini. Et l’ajustement se fait par les prix.
Il faut bien comprendre que les prix sont des éléments d’information auxquels réagissent les agents économiques et notamment les entreprises. Une hausse de prix, dans ces conditions, signifie à la fois un manque de production et une opportunité de gain. Y répondre, c’est en bénéficier tout en modulant l’envolée des cours ; c’est ce qui s’appelle la « régulation ». Ce mécanisme peut néanmoins être de grande ampleur et toucher des domaines a priori pas concernés. Ainsi des productions agricoles sont mobilisées pour être reconverties, en bio-carburant par exemple. C’est de cette façon que la hausse des prix se transmet à d’autres produits. Au final, l’envolée des prix du pétrole est atténuée par un renchérissement des denrées agricoles. Derrière, d’importants mécanismes d’adaptation se mettent en oeuvre, comme par exemple, l’élaboration de nouvelles semences adaptées, l’exploitation de nouvelles sources d’énergie … Cela demande toutefois du temps.
Pour les pays développés, les cours en hausse signifient un transfert de richesses vers les producteurs de matières premières. Dit d’une autre manière, une partie plus importante des richesses produites à l’intérieur du pays se trouve ainsi utilisée pour seulement acquérir la même quantité d’importation. La hausse des cours des matières premières tire donc le pouvoir d’achat vers le bas. Dans le cas de la France, un second phénomène vient se greffer : la faiblesse de la concurrence joue un rôle de « facilitateur » des hausses de prix. Les lois Royer et Galland censées protéger le petit commerce (au demeurant incapable de s’organiser pour réduire ses coûts) a profité largement aux grandes surfaces, EDF a largement surfacturé son kilowatt nucléaire …
La solution passe par les gains de productivité dont l’expérience établit qu’ils sont stimulés par la concurrence. L’alternative se ramène à 2 choix : soit la poursuite de l’actuelle logique malthusienne pénalisant le travail et l’investissement, dont les conséquences sociales douloureuses sont actuellement quelques peu différées par un recours à l’endettement public ; soit on favorise les investissements privés et publics ainsi que l’augmentation de la productivité globale par actif. Autrement dit, c’est peut être la fin des « 35 heures » pour maintenir le pouvoir d’achat, a fortiori l’accroître, quand les prélèvements pour l’extérieur augmentent.
A.B. Galiani
& ma
Je vois qu’apres plusieurs demandes de ma part pour que vous citiez vos sources concernant le doublement de la part de l’eolien, je n’ai toujours pas de reponse.
J’en conclus donc que cette information n’existe pas.
Le seul element concret est une press release annoncant 2 projets pour 4% de la production, On est loin du doublement !!! Et dans le "policy energy statment 2007" concernant les "renewable energy", il n’est nulle mention de doublement de capacite par renouvellement des eoliennes. Il est meme mention de difficultes :
"The scrapping scheme has also been set up as planned, but so far has not produced the expected results"
Comme sources officielles, vous ne citez que cette press release qui ne concerne qu’un appel d’offre. Ou est le reste ?
Vous affirmez que mes arguments sont errones, sans aucune argumentation et ceux depuis le debut. Vous n’avez rien demontre.
J’en conclu que vos connaissances techniques en la matiere et scientifique en general sont proches de zero.
Au passage, Julie a pris soin de preciser qu’elle partageait mes explications tout en me demandant de preciser un point (J’avoue ne pas comprendre votre raisonnement0 , ce que j’ai fait plus haut. Inutile alors de faire croire qu’elle est d’accord avec vous.
Vous montrez la votre mauvause fois.
Wikipedia est generalement considere par les internautes comme source fiable d’information, les elements errones etant corriges rapidement par l’ensemble de la communaute internaute. Le succes de ce site, un des plus connus sur internet, parle de lui meme !
Vous ne faite qu’affirmer des assertions sans aucun argument ni raisonnement. Ce n’est pas en ecrivant en majuscule que cela donne plus de poid a vos phrase. Affirmer des "verites" sans argument, cela s’appelle un credo et s’apparente a de la croyance.
Ce type de methode eculee cela s’appelle de la propagande. Et vous n’etes meme pas adroit dans vos tentatives pathetiques pour essayer de disqualifier vos contradicteurs par des glissements semantiques hasardeux en esperant ainsi les faire enteriner sans discussion.
En utilisant ce type de methode, en evitant toute argumentation, en essayant de resumer le debat au seul cas particulier du Dannemark, vous confirmez ainsi amplement ma these sur les ayathollas de l’ecologie
Vous vous etes d’ailleurs reconnu tout de suite !
à BS et ON. ("ON." est-ce un nouveau pseudo pour "BS," ? )
au Danemark l’addition des 400MW d’électricité éolienne NOUVELLE autorisée dès MARS 2004 -(contrairement à votre 1iere DéSINFORMATION du mercredi 4 juin dernier:
"Le Danemark, a quasiment stoppé le développement de ses installations depuis 2003")
représente une augmentation de VINGT % (20%) de sa capacité électro-éolienne cela contredit votre
2ieme DéSINFORMATION "La production d’électricité éolienne dans ce pays représente sensiblement 20 % de sa consommation d’électricité. A ce niveau, il n’est PAS POSSIBLE (sic) dans l’état actuel des connaissances et des techniques d’aller plus loin à cause de la variabilité imprévisible de la production d’électricité éolienne en injection directe sur le réseau." je suppose que compte tenu de vos connaissances scientifiques personnelles que j’estime et que je respecte vous n’êtes pas sans connaître les développement de SYSTèMES de RéGULATION plus performants qui permettent cette augmentation d’éolien au dela de 20 % du total ?
Maintenant en ce qui concerne le DOUBLEMENT des installations anciennes chaque fois qu’une éolienne ancienne est remplacée… elle l’est par un nouveau modèle au moins DEUX FOIS plus puissant… ce que vous savez sans doute compte tenu de vos respectables connaissances du domaine de la production électrique ?
Enfin le problème du "back-up" que vous évoquez justement est un problème général qui est même plus difficile dans le cas des centrales nucléaires… vous savez certainement le grand nombres d’abonnés EDF privés de courant pendant la PANE de la centrale du Blayais et la longueur de la durée de cette PANNE ?
@BS,
@BS,
Je ne suis pas convaincu par votre explication :
Je raisonne à l’échelle de l’Europe ou le thermique assure 60% de la production (le cas de la France et du Danemark sont trop particuliers).
Rien n’empêche d’augmenter fortement l’éolien puisque ce thermique déjà installé permettra de faire face aux défaillances du vent. Seulement les centrales thermiques pourront tourner beaucoup moins les jours de vent.
Par la suite, dans l’hypothèse ou il y aurait « trop » d’éoliennes installées, le marché (la bourse de l’électricité) aura un effet régulateur, le prix de l’électricité au jour le jour baissera et l’excédent produit en éolien trouvera preneur ne serait-ce que pour produire de l’hydrogène.
Tout cela suppose n’en déplaise à certains écolos obtus de solides lignes d’interconnections mais aussi sans doute quelques progrès pour bien maîtriser l’impact des éoliennes sur le réseau en terme de « réglage ».
Toujours pas de sources ….
Mes argumentaires sont une citation directe de wikipédia sur l’énergie éolienne: donc vous soutenez que wikipédia est une officine de désinformation ?
Le problème du back-up, c’est de fournir quand même de l’énergie quand il n’y a pas de vent, ce qui est fréquent et aléatoire, problème systémique majeur de l’éolien. Il faut donc avoir en backup l’intégralité de la production au cas où il n’y a pas de vent du tout. Rien a voir avec la panne d’une centrale.
C’est quand même vraiment basique comme raisonnement, même pour vos connaissances limitées (et vos tentatives d’ironie ne masqueront pas cette ignorance).
Vos sources sur l’annonce par le gouvernement Dannois du doublement de la part de l’éolien ?
Vos sources concernant la résolution du problèmes d’instabilité du courant généré par les éoliennes ?
Les commentaires sur ce sujet "énergétique" deviennent un peu pesants et ennuyeux , il faudrait peut-être penser à changer de registre.
B.S., M.A. Julie et Cie , échangez vos e-mails, vos numéros de téléphone, vérifier bien vos sources et ensuite merci de nous résumer vos conclusions.
@ BS, MA, Julie :
Effectivement vos échanges deviennent un peu indigestes et pour des non initiés de plus en plus incompréhensibles.
Organisez un colloque et après communiquez-en ici les conclusions.
Merci.
Tentative de recentrage sur la question originellement posée.
J’entendais ce jour sur une "antenne de radio" que les entreprises "relocalisaient". Certes, le phénomène de délocalisation a été faible, la plupart des "expatriations" se produisant pour se rapprocher des marchés. Il y a surtout que désormais les salaires des travailleurs du tiers monde croissent … L’élévation du niveau de vie alimente ainsi la demande …
@ AB Gallani
-paradoxalement les relocalisations sont pour le moment plus effectives pour les industries de main d’oeuvre ou les coûts de transport sont proportionnellement très élevés et augmentent très vite avec l’augmentation actuelle des coûts du pétrole…
-par contre les délocalisations s’ ACCéLèRENT dans les activités de R&D ou les coûts "matière grise" sont proportionnellement importants et ou les coûts de transport de dossiers sont quasi nuls grâce à internet… cela explique par exemple les difficultés présentes de Alcatel-Lucent qui perd pied face à ses concurrents qui ont une part plus importante de R&D délocalisée en Chine ou en Indes dont les écoles d’ingénieurs produisent maintenant chaque année plus de diplômés que l’europe et les USA combinés et dont les écarts de salaires avec leur "concurrents" européens pèsent bien plus lourds que les écarts de salaires entre ouvriers occidentaux & ouvriers orientaux
à Kléber, Jean-Philippe et Jean-Louis je conviens bien volontié que nos échanges avec Julie et BS devraient faire l’objet d’une rubrique énergie et que cela serait opportun compte tenu de la gravité des problèmes créés par la crise pétrolière actuelle… en conclusion le débat commence à s’ouvrir en France ou le consensus pro-nucléaire a créé une situation unique en europe et ou le débat a été jusqu’a présent occulté par le comportement dominateur des pro-nucléaires qui a conduit la France à se comporter: -en état "terroriste" dans le cas du RainBow Warrior ou -en état "menteur" dans le cas des précautions à prendre après Tchernobyl ce dont même le pro-nucléaire BS est convenu… les informations erronées propagées par BS à partir de données Wikipédia "obsolètes" (concernant l’éolien au Danemark) montrent bien la prudence avec laquelle il faut prendre les informations disponibles sur internet. Enfin mes dernières informations concernant le remplacement des "anciens" aérogénérateurs au Danemark et l’équilibrage éolien/thermique en europe proviennent de mes dossiers personnels de participation aux études que nous menons en ce moment pour les états européens.
Je comprends que nos débats paraissent ésotériques et complexes. Pourtant je crois qu’il y là matière à un vrai débat de fond, technique sans doute, mais bien en rapport avec l’inflation. Le prix des combustibles fossiles augmente (charbon, gaz, pétrole), comment dans ce contexte imaginer l’avenir prochain de la production électrique en Europe ? Ne peut-on pas envisager une part plus importante pour les énergies renouvelables ?
@ ma
Vous ne déclarez toujours pas vos sources (dossier personel ?????) et vous ne dites pas à quel titre vous menez vos études. Ce que vous faites n’est-il pas avouable pour ne pas en faire profiter tout le monde ?
Vous déclarez les informations de wikipedia erronées: prouvez le !
Et je ne suis ni pour ni contre le nucléaire. Chaque technologie a ses avantages et ses inconvénients qu’il faut prendre en compte de manière rationnelle.
@ Julie
La principale problématique est de réduire les émissions de CO2. (si vous en êtes d’accord). Je parle aussi sur un horizon technique visible, c’est à dire à 10-15 ans.
Il faut utiliser au maximum les énergies renouvelables certes, mais dans l’objectif de réduire les émissions de CO2.
Comparativement au nucléaire, vous émmettez plus de CO2 globalement en utilisant le vent quand il y en a et des énergies fossiles quand il n’y en pas que d’utiliser à 75% du nucléaire tout le temps et des énergies d’appoints, dont l’éolien. C’est ce qui ressort de l’expérience Dannoise.
L’interconnexion permet de maximiser l’utilisation d’éolienne à travers l’europe car si il n’y a pas de vent en Norvège, il peut y en avoir en Espagne. Cela comporte néanmoins une limite en terme de perte en ligne dans le transport, du à la distance.
C’est pour cela que l’éolien peut être avantageusement incorporé dans le réseau comme énergie d’appoint (5 à 10% a priori) mais ne peut pas constituer le socle de base de la production qui est assuré actuellement par le thermique (gaz, charbon) où le nucléaire.
Pour que les éoliennes soient utilisées plus massivement, il faudrait résoudre le problème du stockage de l’énergie. Et vous savez qu’il n’y a rien de probant dans l’état actuel de la technique.
Il y a d’autres pistes plus prometteuses tel que la biomasse dite de seconde génération ou l’on utilise la bio masse non alimentaire (tiges, feuilles) pour produire des biocarburants sans créer de tension sur l’alimentation mondiale.
Le solaire est intérressant, les rendements des cellules photovoltaiques augmentent régulièrement mais la place occupé par les panneaux entrent en concurrence avec l’agriculture. Cela peut être très utile en zone désertique par exemple.
On peut utiliser aussi le thermique avec le charbon (si on veut à tout prix éliminer le nucléaire !)qui est très abondant encore mais il faut impérativement capter les émissions de CO2 et les enfouir en couche profonde. La technologies n’est pas encore tout à fait prête, même si certains projets en Norvège commence à voir le jour.
Pour revenir sur le début du sujet, l’inflation, quelque soit les techniques utilisées, pour éviter les emissions de gaz à effet de serre, il va falloir dépenser plus pour de l’énergie propre comme on dépense plus actuellement pour traiter l’eau que nous utilisons.
@AB Galiani
La concurrence est surtout tellement forte sur les pays développés, les prix tellements bas, quasiment aux coûts de production voire en dessus, qu’il est maintenant bien plus interressant d’intervenir sur les marchés locaux où l’offre à de la peine à suivre la demande du fait de la forte croissance.
Les entreprises occidentales re-localise car les opérateurs off shore commencent à gagner plus d’argent sur leur marché locaux que de s’échiner à l’export.
Et je suis très bien placé pour en parler, c’est précisément ce que je suis en train de faire !
M. Lambert, permettez-moi d’exprimer un souhait :
Pourriez-vous inviter un expert en énergie électrique sur votre blog pour qu’il expose son de vue.
C’est-à-dire par exemple, dresser un état des lieux, expliquer différentes pistes possibles et défendre celle qui lui parait la plus souhaitable. En précisant si possible, par souci de transparence, les « intérêts » pour lesquels il travaille. (S’il conseille EDF, Total ou Greenpeace, c’est mieux de le savoir).
à Julie
-je suis d’accord avec vous:
pourriez-vous convaincre Alain LAMBERT
d’ouvrir une rubrique "énergie"
que vous pourriez animer ?
à BS nous avons déjà répondu le vendredi 6 juin 2008 à 11:32
au Danemark l’addition des 400MW d’électricité éolienne NOUVELLE autorisée dès MARS 2004 -(contrairement à votre 1iere DéSINFORMATION du mercredi 4 juin dernier:
"Le Danemark, a quasiment stoppé le développement de ses installations depuis 2003")
représente une augmentation de VINGT % (20%) de sa capacité électro-éolienne cela contredit votre
2ieme DéSINFORMATION "La production d’électricité éolienne dans ce pays représente sensiblement 20 % de sa consommation d’électricité. A ce niveau, il n’est PAS POSSIBLE (sic) dans l’état actuel des connaissances et des techniques d’aller plus loin à cause de la variabilité imprévisible de la production d’électricité éolienne en injection directe sur le réseau."
Enfin nous ne nous sentons nullement obligés de donner nos sources sur des informations de notoriété publique concernant: (1) les systèmes de régulation permettant d’aller au delà de 20% d’éolien (2) le remplacement progressif des anciens aérogénérateurs en doublant leur puissance
@ ma
Vous parlez de vous a la 3eme personne maintenant ?
Pas de source = pas de credibilite.
Vos affirmations n’ont aucune reference et donc sans fondement jusqu’a preuve du contraire.
Si les informations sont de notoriete publique, il vous donc tres facile d’en indiquer une. Un lien sur un site suffirait pour juger de la qualite de vos informations.
A defaut et afin de cesser d’impotuner les autres internautes sur un debat sterile je termine ce debat pour ma part.
Les bloggeurs pourront juger de la credibilite de mes arguments en faisant un tour su wikipedia et d’autres sites si ils le souhaitent et constateront votre refus de citer vos sources.
@ A.B. Galiani
Sur votre tentative de recentrage.
Qu’il y ait quelques flux de re-localisations avec le renchérissement de l’énergie et donc du coût des transports, c’est bien possible et logique pour des produits consommés ici.
Mais ça ne représente qu’un effet à la marge, qui se situe dans la partie visible de l’iceberg.
Aujourd’hui ce ne sont pas nécessairement les structures qui sont délocalisées, mais les marges, ce qui est beaucoup moins visible.
D’ailleurs, il n’est même pas nécessaire de délocaliser les marges, il suffit de les localiser ailleurs dès l’origine. C’est ce que certains appellent pudiquement de l’optimisation fiscale.
Et là on est plus dans la partie visible de l’iceberg. L’ouverture des marchés est devenue une aubaine pour ce sport.
Je crains que les effets de ces quelques re-localisations dans la partie visible, soient loin de compenser les évaporations dans l’autre partie de l’iceberg.
d’accord avec Gerfo les holding financières et les holding de "propriété intellectuelles" sont depuis belles lurettes dans des pays ou les ponctions fiscales sont "optimales": Cayman, Gueurnsey, HongKong, Iles Vierges, Jersey, Luxembourg, PaysBas, Singapour, Suisse, etc… mais il me semble que AB Gallani nous parle de la relocalisation des moyens de R&D et de production: -bureaux d’étude, -usines et il nous semble que compte tenu du renchérissement du prix du pétrole il se produise quelques "relocalisations" d’usines mais que par contre la délocalisation des bureaux d’études s’accélère compte tenu de la quasi gratuité d’internet… dans notre cas les coûts de telecom par ingenieur et par mois sont passés depuis 2004 de:
-500dollars/mois/ingénieur à moins de -10 dollars/mois/ingénieur et ce avec une énorme augmentation des durées communications: compte tenu de la quasi gratuité nous restons en contact audio visuel permanent entre amérique, asie et europe via Skype par exemple
Cette insistance sur l’énergie devient un peu lourde pour des non initiés .Nous savons tous que c’est un sujet très important, et probablement passionnant pour des initiés, mais sachez qu’il ne trouvera pas de réponse sur un blog. Proposez vos connaissances à une commission débattant de ce sujet , cela vous permettra d’être mieux compris et de pouvoir échanger plus utilement vos remarques.
Je reviens sur cette idée d’un post consacré à l’avenir de la production électrique. J’aimerais bien lire le point de vue de M François Soult (Enarque) qui a écrit un livre très intéressant ayant pour titre « EDF chronique d’un désastre inéluctable ». Ce livre a été écrit quand la France a mis en place l’ouverture du marché de l’électricité en 2003. Je ne sais pas si Soult est un vrai nom ou un pseudo.
à Richard… il semble que nous n’ayons pas la même "idée de l’utilité" d’un blog… savoir s’il faut ré-équilibrer les sources d’approvisionnement électrique de la France nous semble d’une grande urgence… vous préférez peut-être les sujets plus "divertissants" qui semblent être l’évolution de ce blog dont apparemment la trafic décline… la loi antique "panem & circence" est toujours d’actualité:… pendant que les citoyens regardent l’Euro-football ou RollandGarros-tennis ils oublient: -la bombe a retardement de notre dette nationale (plus de 1.300 milliars d’euros à ce jour…), -les méfaits de notre politique énergétique au Niger ou la répression des autorités étatiques Nigérianes (soutenues par la France) contre la résistance Touareg est aussi grave qu’au Tibet… nous n’en parlons pas en France car les Touaregs ont le seul ‘tort" de résister contre l’extraction de minerai d’uranium pour le compte d’Areva dans des conditions: -de mépris total de leurs droits immémoriaux (un peu comme ceux des Indiens d’amérique…) et -de mépris de l’environnement : c’est bien moins "gai" que l’euro-football !
@ M.A. Le sujet qui vous préoccupe et que vous maitrisez fort bien sensibilise tout citoyen responsable, il est donc inutile de tenir des propos quelque peu désagréables et hors sujet, que vient faire par ex. l’euro-foot. ? c’est probablement un moment d’égarement et de fatigue.
Les réactions intolérantes de M.A. sont assez surprenantes. On peut aimer le sport et être également conscient des problèmes.
à richard et Jean-Philippe ne vous méprenez pas, … je ne suis ni "fatigué" ni "égaré"…et j’aime beaucoup le sport… mais je n’aime pas la médiatisation à OUTRANCE du sport utilisée par nos politiques "modernes" comme les "jeux du cirque" étaient utilisés dans l’antiquité selon la formule "du pain et des jeux" pour détourner l’attention du peuple des vrais problèmes … il ne s’agit pas d’intolérance mais de "clairvoyance"… je trouve que le matraquage médiatique en cours en ce qui concerne l’Euro-Foot après celui que nous venons de subir pour Rolland-Garros est un exemple caricatural de cette volonté de "détourner" notre attention des vrais problèmes du monde et de la planète. Richard pourquoi qualifiez vous mon propos "d’ hors sujet" alors que nous dénonçons les volontés de détourner notre attention du sujet… le retour de l’inflation galopante par exemple, inflation qui est bien moins couverte dans les médias que les évènements sportifs en cours ? cette inflation qui ronge nos "modestes économies" patiemment acquises et les revenus des retraités et salariés…
Je ne peux qu’adhérer à votre point de vue sur la volonté des médias de détourner ou de contourner les véritables problèmes au profit d’une actualité plus "festive", il faut du sensationnel et de l’audimat, mais il faut aussi reconnaitre que de broyer sans cesse du noir ne fera pas véritablement avancer plus vite, et heureusement qu’il y a encore quelques moments de bonheur pour le moral !
Par contre il est évident que nos politiques devraient savoir être beaucoup responsables et prendre certaines mesures évidentes qui s’imposent, mais … nous sommes très lents et apparemment il n’a pas encore été compris que le temps c’est de l’argent.
@m.a.
Je partage cet avis, étant moi-même agacé par l’importance prise par le sport spectacle.
Voici mon explication « pseudo sociologique »:
Nos sociétés sont en manque de rite. La Patrie n’est plus célébrée, la religion devient une affaire privée entre initiés. Alors il a fallu inventer (ou aider à naître) de nouveaux dieux, de nouvelles grands-messes, avec si possible des rituels fédérateurs qui mettent les intellects en veilleuse.
Place donc à l’Eurofoot et ses grands prêtres où nos élites trouveront à se montrer comme autrefois nos princes avaient leur place devant, à la cathédrale. Elles pourront communier encore au vu de tous avec le peuple.
A M.A.
Sur la volonté de détourner l’attention, vous leur prêtez des intentions qui ne leur traverse même pas l’esprit.
C’est beaucoup plus simple que ça, c’est du business.
Les médias c’est comme les mouches qui sont attirées par le sucre.
Les médias, ça court après l’argent tout simplement.
Il faut avoir de la pub pour vivre, et pour bénéficier de cette manne, il faut un maximum de lecteurs d’auditeurs, de téléspectateur. Et plus il y a cette clientèle potentielle, plus il y a de pub, donc de chiffre d’affaire. La boucle est bouclée.
« Du pain et des jeux » oui bien sur, mais pour faire du business.
Ils courent après l’événement, quel qu’il soit, parce qu’au final c’est du chiffre d’affaire.
Alors, du foot, du tennis, et bien d’autre chose, puisqu’il y a une clientèle, il faut être là.
C’est le carburant qui fait tourner la machine.
De là à dire que puisqu’ils courent après l’événement, l’évènement court après eux, il n’y a qu’un pas. Il y a seulement collusion d’intérêt.
Et après tout, du business, c’est de la croissance, qui peut aider à luter contre l’inflation.
Les politiques, pas plus idiots que les autres, savent comment ça marche.