A signaler l’excellente chronique de Jean Pisani-Ferry dans le Monde du 29 avril sur l’irrépressible tentation du corps politique français à se « shooter » à la dépense publique, à creuser les déficits, y compris en période de croissance, et à refuser de se soumettre à toute discipline visant à assainir, enfin, nos comptes publics, pour retrouver la capacité budgétaire de soutenir la conjoncture lorsqu’elle ralentit. Certes, l’auteur de la chronique n’a pu, en son temps, empêcher le gouvernement de Lionel Jospin de s’abandonner à cette gestion « à contre temps ». En revanche, je partage totalement son idée sur le fait qu’il n’y a aucune solution pour en sortir autrement que par un engagement pluri-partisan, incarné par des personnalités dont le passé garantirait la crédibilité du système de redressement choisi. A titre personnel, je pense même que, face aux défis immenses qui sont à relever actuellement, seule la mise en place de binômes ministériels (un de droite et un de gauche) soudés et tenus par une feuille de route validée par le Parlement, au delà des clivages partisans, sortira le Pays de l’ornière.
Voici le texte de la Chronique
Pourquoi les caisses sont vides, par Jean Pisani-Ferry
LE MONDE | 29.04.08 | 14h17 • Mis à jour le 29.04.08 | 14h17
Après 1992 et 2001, 2008 : pour la troisième fois, l’économie française aborde un ralentissement économique avec un niveau trop élevé de déficit public ; pour la troisième fois, son gouvernement a dû choisir entre soutenir la croissance et dégrader encore les finances publiques. Nicolas Sarkozy n’en a guère parlé lors de son intervention du 24 avril, mais, en s’abstenant d’annoncer toute mesure significative, il a implicitement confirmé son choix de janvier : il n’entend pas « vider des caisses qui sont déjà vides ».
Cette décision est socialement et politiquement coûteuse. En raison de la hausse des prix, l’année 2008 se terminera certainement sur une stagnation ou une baisse du pouvoir d’achat. Une mesure fiscale, des prestations ciblées sur les faibles revenus auraient soutenu la consommation au moment où celle-ci fléchit et auraient aidé à contenir les demandes de rattrapage salarial, qui menacent de nourrir une spirale d’inflation. Mais accroître délibérément le déficit alors qu’il était déjà de 2,7 % du PIB en 2007, c’était attirer les foudres de nos partenaires européens, s’exposer à la méfiance des marchés des capitaux et probablement susciter suffisamment d’inquiétude pour amoindrir sérieusement l’impact de la relance. Le choix du gouvernement est rationnel.
Tout autre est la situation en Allemagne, où les comptes publics sont en équilibre, en Espagne, où ils sont excédentaires. Sur les quinze pays de la zone euro, quatre ont enregistré un excédent substantiel en 2007, six étaient au voisinage de l’équilibre. Tous ces pays disposent aujourd’hui de marges de manoeuvre pour soutenir la croissance, certains s’apprêtent à le faire. Seuls le Portugal et la Grèce sont dans une situation similaire à la nôtre, même l’Italie fait mieux.
Pourquoi en va-t-il ainsi ? Pourquoi la France fait-elle des déficits en période de croissance et s’interdit-elle ainsi d’utiliser l’arme budgétaire en période de ralentissement ? Pourquoi fait-elle le contraire de ce que prônent à la fois le keynésianisme et les dispositions européennes, pourquoi conduit-elle systématiquement une politique qui accentue les fluctuations au lieu de les amortir, au risque de ralentir la croissance d’ensemble ? D’autres pays ont fait ces erreurs dans le passé, mais ils en ont tiré des leçons. Nous n’apprenons pas.
L’explication est d’ordre politique plus qu’économique. Le déséquilibre permanent des comptes résulte d’abord d’une contradiction entre appétence pour la dépense et réticence à l’impôt. La France est au deuxième rang de l’OCDE pour la dépense publique, mais dès qu’apparaît l’ombre d’une recette supplémentaire, les gouvernements de tous bords n’ont de cesse que soient réduits les prélèvements. Les déficits témoignent aussi d’une fixation sur l’instant, d’une incapacité collective à se projeter ne serait-ce que de quelques années dans l’avenir, qui est la caractéristique des pays obsédés par les conflits de répartition.
Pour contenir la propension au déficit, et allonger l’horizon temporel, on peut encadrer la décision par des principes, organiser sa surveillance par des institutions. Traditionnellement, la France comptait en la matière sur le pouvoir du ministre des finances : la Constitution, la loi et l’usage lui en donnent les moyens. La rotation accélérée des titulaires du poste (treize ministres en quinze ans) a miné leur autorité. Timidement, nous nous sommes, depuis dix ans, dotés d’une règle, avec une enveloppe de dépense triennale. Elle n’a jamais été respectée. Enfin, avec le pacte de stabilité, nous avons sous-traité notre discipline aux institutions européennes. Mais, par un singulier renversement, chacun en est venu à tenir le non-respect des engagements pris pour la mesure de notre discernement. Au total, aucune des méthodes par lesquelles la France s’est efforcée de se donner un peu de cohérence temporelle n’a réussi.
De tout cela, l’actuel gouvernement n’est évidemment pas comptable, mais il n’a, sur ce point, marqué aucune volonté de rupture. Au contraire : le paquet fiscal de l’été 2007 – sauf à soutenir contre toute évidence qu’il témoignait d’une prescience des difficultés à venir – s’est parfaitement inscrit dans la tradition de la gestion à contretemps. La décision de bientôt soumettre les perspectives triennales au vote du Parlement est un progrès, mais de portée limitée. Dans le même temps, l’Allemagne, suivant en cela l’exemple de nombreux autres pays, s’apprête à réviser sa Constitution pour se doter d’une nouvelle règle budgétaire.
Il serait grand temps que la France prenne la question de front, qu’elle se dote d’un code de responsabilité budgétaire et de procédures incitant à son respect. Leur élaboration pourrait avoir un caractère pluri-partisan, car il s’agira de définir des principes assez consensuels pour survivre aux alternances. Elle devrait aller au-delà des objectifs, pour déterminer par exemple si la prévision et l’évaluation doivent rester de la responsabilité du ministre des finances. L’expérience internationale offre en la matière une panoplie étendue de solutions, dont il faudrait s’inspirer.
Evidemment, cela ne changera rien à la situation actuelle. Mais, outre qu’une telle démarche indiquerait que la question commence à être prise au sérieux, ce serait oeuvre utile que de faire en sorte que nous ne nous trouvions pas aussi démunis qu’aujourd’hui lorsque viendra la prochaine récession.
cogitations lassantes…
Tout état est une entreprise en concurrence avec les autres sur le marché monde. Toute entreprise a un patron. Toute entreprise n’a pas d’autre doctrine que d’être adaptée au monde et d’achanger avec toutes ses parties et de participer à son évolution.
Mais voilà nous sommes devenus des gens du verbe par la grâce de l’Eglise qui nous a éduqués si longtemps puis par ses sucecsseurs laïcs et plus des gens d’action. Des phraseurs qui jouent comme des gamins dans une cour de récréation.
Tant que nous n’aurons pas exterminé notre tache génétique notamment par l’élimination de notre tabou faussement refondateur:la révolution nous ne deviendrons que des zombis.
Comment gouverner un pays, l’adapter etc. quand l’on n’a que 53 % des votants derrière soi c’est à dire bien peu si l’on rapporte les votants au collège électoral! Nous ne sommes q’une parodie de démocratie à la quelle les français ne croient plus et que peut être ils aspirent à voir sombrer une fois pour toutes sûrs que "quelqu’un ramassera bien les morceaux"
Déjà en 1940…
Alors les propos d’un quelconque Pisani, pfuit…!
Un binome pluri-partisan, dites vous ?
Un homme de gauche, un homme de droite, les deux ayant déja fait preuve de leur sérieux, de leurs compétences…
Je propose donc deux noms: Alain Lambert, et… Didier Migaud
Pour que la LOLF soit un réel succés.
MOHL
Le déséquilibre permanent des comptes résulte d’abord d’une contradiction entre appétence pour la dépense et réticence à l’impôt.
oui sur l’appétence pour la dépense
mais non sur réticence à l’impôt, la France est un vrai enfer de prélèvement avec un fisc bandit de grand chemin qui en fait fuir un maximum, non, non
code de responsabilité budgétaire et de procédures incitant à son respect. Leur élaboration pourrait avoir un caractère pluri-partisan,
Pourquoi un code ? c’est une ligne dans la constitution. "Tout représentant du peuple qui vote un budget en déficit en temps de paix est a jamais déchu de ses droits civiques"
quand au pluri partisan, très amusant comme idée, il y a aussi les poules auront des dents, il pleuvra des grenouilles etc.
Un Binôme Lambert-Migaud au budget ?
Monsieur Lambert, j’applaudis des deux mains !
Réunir des hommes responsables des deux camps, droite et gauche, ayant la ferme volonté d’assainir nos finances, c’est la seule méthode efficace dans le contexte politique actuel, pour stopper l’accroissement de nos dettes.
Mais cela signifie que la droite accepte de revenir sur quelques avantages consentis aux plus aisés et que la gauche soit d’accord pour réduire des dispositifs sociaux trop couteux. Des compromis sont à trouver, des idées pour faire aussi bien avec moins de moyens sont à rassembler.
sondage sur Le Figaro: Le PS peut-il se réformer. A une trés trés grande majorité la réponse est NON. J’y ai ajouté mon NON! Il faut qu’il disparaisse et qu’un parti nouveau soit créé, adapté au monde et aux hommes…tels qu’ils sont!
la VERITE n’est pas bonne a dire… depuis plus trente quatre ans l’immense majorite de nos dirigeants politiques assure sa RE-election par des politiques financierement DEMAGOGIQUES en tirant des traites sur l’avenir… traites a payer par nos enfants et nos petits enfants… ceci est un veritable RACKET qui n’ose pas dire son nom… tant que cela durera les caisses "seront vides" et le service de notre dette publique sera trop lourd (plus de cinquante milliards d’euros par ans…) je ne suis pas sur que l’approche bi-partisane, en APPARENCE seduisante, soit la solution tant que droite ET gauche pratiquent cette meme demagogie electorale… en fait il y a COLLUSION derriere une apparente opposition… il y a deja du BI-PARTISANISME pour plumer et tondre les electeurs…!!
@ j.p,
L’idée peut sembler utopique, mais qui aurait cru il y a seulement un an que Bernard Kouchner deviendrait ministre de NS et qu’Attali présiderait une commission sur la croissance ?
Puisqu’il est permis de rêver sur un blog, voilà comment je vois la « chose » :
D’abord que le parti au pouvoir obtienne un accord de principe du PS sur la démarche et sa finalité.
Ensuite que l’UMP soit d’accord pour que le PS désigne lui-même les personnalités (de son parti ou apparentées) qui seraient membres de ces binômes. En effet, si l’affaire apparait de près ou de loin comme un débauchage ou pire une trahison, c’est foutu d’avance.
Plutôt qu’un binôme, je proposerais un collectif réduit :
François Bayrou, Jacques Delors, Michel Rocard, Alain Lambert, Christian Blanc, Charles de Courson, Gilles Carrez, et éventuellement Didier Migaud.
en l’absence d’Etats Généraux des Citoyens refondant la vie politique française (notamment) j’avais indiqué qu’il fallait faire absolument la grève du vote…pour déligitimer tout gouvernement qui ne proposerait pas cette nécessité nationale, un autre mode de vivre ensemble!
J’ai approuvé en son temps ces ralliements à l’initiative de NS bien que ils ne me fussent apparus que comme des tactiques poltiques. Sur le fond, on voit bien, on entend bien que l’hydre socialiste se convulse mais ne meurt pas et est bien encore à même de faire du mal par le verbe et aussi des réactions de rue.
Si NS veut être l’ Hercule de la France, il faudra bien qu’il s’occupe de l’Hydre comme le demi Dieu.
CQFD
@ Hervé.
Je pense que vous vous leurrez sur la nature du problème. Il n’est pas politique en ce sens qu’il n’est pas lié à l’organisation hiéarchique de la France.
Le problème, à mon sens, est directement connecté au "système de pensée" des français. Pendant longtemps shooté aux idéologies, les français n’ont pas mesuré l’ampleur des changements du monde, ni leur nature. On a pensé que les 30 glorieuses était la norme et que la crise n’était que passagère. D’où le recours à l’emprunt, solution à court terme.
Après 30 ans de crises "passagère", force est de constater le caractère systémique de la dite crise. Les mentalités des français commencent enfin à évoluer ! De cette évolution naîtra un nouveau "champ de force", ce qui permettra aux politiques de suivre cette inclinaison.
C’est d’ailleurs ce qui est qui est très largement en train de se passer.
Ce ne sont pas quelques hommes qui peuvent changer l’histoire, mais la prise de conscience collective, "l’intelligence" collectve de nos concitoyen.
Il ne faut pas trop s’inquiéter non plus de l’atmosphère de crise aigue qu’il règne en France en ce moment. Changer de "logiciel" interne est très anxiogène (c’est pour cela que c’est difficile d’en changer !) mais après la phase de déconstruction, il y aura une phase de reconstruction beaucoup plus agréable.
Il existe pourtant une autre solution : la baisse autoritaire des impôts !
Puisque l’on sait que tant le gouvernement que l’administration sont incapables de tenir un budget en équilibre, mieux vaut cesser d’imaginer qu’ils y parviendront par quelqu’étrange miracle et leur couper les vivres.
"français shooté aux idéologies" dit BS.
C’est ce que je ne cesse de répéter en disant la tradition catholique de ce pays qui pendant des siècles a formé les consciences et les intelligences et à qui ont succédé les militants de l’idéologie symétrique que l’on connait. Il en va de même et même pire en Italie ce que n’arrive pas à compenser l’esprit encore régionaliste (car l’Talie ne résulte que d el’action de Victor Emmanule+Cavour et Garibaldi) car le pays est une république centralisée et plus on va vers le sud plus on est politique…et catholique avec les succés économiques et autres que l’on sait.
Il en va de même en Espagne et Portugal et dans le spays hispaniques de l’AL
D’où mon projet d’Etats Généraux des Citoyens.
@BS,
Je crois qu’il faut faire œuvre de pédagogie et ne pas accuser collectivement les Français qui n’ont pas appris grand chose en économie pour la plupart :
Expliquer que pendant longtemps la France a connu l’inflation qui grignotait la dette et puis des dévaluations qui redonnaient sans trop de peine un peu de compétitivité à notre économie tout en érodant nos emprunts émis en francs.
Expliquer que cette époque est bien révolue et qu’avec un euro fort, la dette est solide et bien réelle et qu’il nous faudra la rembourser euro après euro d’autant que l’Etat n’a plus grand chose à vendre.
Monsieur,
Je partage cette analyse mais je dois ajouter ceci :
1) Il est évident qu’il manque à NS les 3 % que lui a fait perdre Royal par une campagne diffamatoire dans les derniers jours quand elle a été convaincue qu’elle avait perdu. Ce mal là est resté dans les esprits, j’en suis convaincu et NS a hélas brouillé son image par son activisme médiatique, ses affaires de cœur et ses choix provocateurs de vacances. J’ai souvent dénoncé cela en indiquant ce qui inévitablement en France allait provoquer chez des citoyens prompts à se transformer en sans culottes au moins verbaux et gesticulateurs. On sait l’envers de trop nombreux français.
2) Il est indispensable, faute d’Etats Généraux des Citoyens que j’ai très souvent réclamés, refondateurs de notre pays, qu’une communication pédagogique appropriée à chaque action soit développée par le responsable concerné en direction des citoyens en passant au-dessus des corporations diverses qui encombrent notre paysage et les ondes. Il faut responsabiliser les citoyens en désencombrant leur cervelle des mots, mensonges, contre vérités etc. accumulés par les clercs et toutes ces Eglises laïques qui ont pris la succession de celle qui , hélas, a fait de la France sa fille aînée. La lecture du livre remarquable de Alain Peyrefitte, La Société des Confiance (Odile Jacob), devrait d’ailleurs mise à l’ordre du jour des études en terminale.
Or, cette communication n’existe pas vraiment. Et aujourd’hui on dispose de quantités de moyens visuels, simples, pour dire les choses tells qu’elles sont et doivent être.
C’est à mon avis une obligation d’Etat.
3) Il faut ignorer le parti socialiste qui est une idéologie et un système mort partout et
agonisant chez nous. Et cette communication que je réclame doit justement contribuer
à accélérer la disparition d’un mal français qui n’a que trop longtemps perduré et
ruiné ce pays qui s’accroche encore à son passé ecclésiastique.
4) et sans perdre haleine, à un rythme sportif continuer à aller de l’avant et vite. « De
l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ! »
NB mon dernier message est une lettre adressée à Y de Kerdrel à propos de l’anniversaire d el’élection présidentielle
@ Hervé
Comme tout bon psychologue vous le dira, la pire des situations pour l’être humain est de rester bloqué sur le déni de réalité. Attribuer systématiquement la cause de nos mésaventures à quelques hommes politiques fait entièrement partie de ce processus de déni.
La pédagogie consiste pour les français à reconnaître nos responsabilités collectives dans les choix qui ont été fait en rejetant la réalité et en choisissant le verbe. Gabriel Fradet décrit très bien ce processus!
Après le déni vient la colère puis l’acceptation.
Il semblerait que nous en sommes à l’étape colère, ce qui est finalement un bon signe car cela veut dire que nous sommes sortie du déni et qui explique probablement les mauvais sondages du gouvernement, car la colère doit bien être dirigé contre quelqu’un.
Viendra ensuite l’acceptation, dont on voit poindre quelques éléments, comme la nouvelle attitude des syndicats. C’est à ce moment que la société française pourra rebâtir son logiciel plus sereinement.
Hervé , bien évidemment qu’il faut beaucoup de pédagogie , mais comme on entend tout et son contraire , il est parfois bien difficile de faire le tri .
La plupart des citoyens se réfèrent à la partie visible des problèmes et c’est pourquoi il est parfois difficile d’accepter certaines explications et surtout d’être convaincus par des arguments plus au moins "façonnés" en fonction des résultats souhaités, dommage aussi de constater que l’idéologie prévaut encore bien souvent sur la qualité des informations .
Pour être véritablement constructifs il faut savoir reconnaitre les erreurs du passé et avancer ensemble avec un esprit positif, visionnaire, ambitieux etc… et ce n’est pas en s’opposant systématiquement à toute réforme, comme le font encore certains "responsables " politiques irresponsables que nous pourrons y parvenir.
Trente ans de pédagogie n’auront que trop duré.
Celui qui ne peut pas comprendre après trente ans d’explications sur tous les tons ne veut pas comprendre. Autant faire fi de son avis.
Il serait temps de passer aux actes. Si nous avions voulu un président pédagoguqye, nous n’aurions pas voté pour Nicolas Sarkozy
"Une telle démarche indiquerait que la question commence à être prise au sérieux, ce serait œuvre utile que de faire en sorte que nous ne nous trouvions pas aussi démunis qu’aujourd’hui lorsque viendra la prochaine récession.": preuve que la France est toujours aussi mal gouvernée et qu’on nous roule dans la farine!
En dépit des discours, rapports et lois en tous genres, AUCUNE REFORME SÉRIEUSE N’A – A CE JOUR – ÉTÉ ENTREPRISE! Il reste à espérer que l’Europe ou le FMI nous mette rapidement sous tutelle pour redresser la situation et nous protéger de l’incompétence avérée de nos élites
Avançons , la pédagogie oui évidemment , mais …. attention à l’idéologie, la démagogie et à la flaterie électorale ; après toutes ces années d’explications où en sommes nous ? "ce n’est pas de notre faute, c’est à cause de …" même si certaines responsabilités sont flagrantes , il serait souhaitable de ne pas regarder en arrière puisque le bilan est négatif mais d’en tirer quelques leçons , et de passer effectivement et rapidement à des actes significatifs afin de contruire un avenir plus serein . Le temps c’est de l’argent , nos caisses en ont bien besoin.
Pour autant que je m’en souvienne, NS dans sa campagne n’a pas abordé le sujet de ce post « les caisses sont vides », c’est venu beaucoup plus tard, un peu timidement.
Ses prédécesseurs non plus d’ailleurs car en parler, c’était faire aveux d’impuissance.
Même aujourd’hui, un an après, le mot de « rigueur » est tabou. Et pourtant, les élections importantes sont dans 4 ans.
Qu’y a-t-il donc de si honteux à promouvoir la rigueur quand la situation l’exige ?
Qu’est qu’on attend ?
Des centaines de commissions , d’analyses,, de rapports, de commentaires ont vu le jour … donc , maintenant, nous connaissons les tenants et aboutissants de toutes natures ; il serait donc responsable et raisonnable de prendre rapidement les mesures ambitieuses et visionnaires qui s’imposent et d’avancer en enclenchant les vitesses supérieures .
à Eris
je ne suis pas d’accord. la pédagogie gouvernementale est lamentable…parce que le sministres ne sont pas des communicateurs suaf d’estrade.
Je prends un exemple typique: la réforme des retraites sous Raffarin.Le gouvernement a diffusé via la poste ,fin Juin…!, un doccument explicatif absolumentg illsible en raison du graphisme, de la mise en page, de l’abondance de textes serrés écris en langue illisble, Bref u n tvail de technocrate qui avait coûté beaucoup d’argent pour rien.
Alors qu’il suffisait d’employer un pro de publicis pour faire un texte clair et court et lisible , avec des images, des graphiques c’est à dire tenant compte des habitudes du peuple et de son niveau télévisuel etc..
J’avais élors écrit à Raffarin pour dénoncer cette opération lamentable qui, paradoxalement ne pouvait qu’éveiller la méfiance de ceux qui n’auront même pas pris la peine de ligne les premières lignes…!
la lecture des commentaires ci dessus montre combien nos "politiques dirigeants " de gauche et de droite on reussi l’exploit de detourner l’attention de nos concitoyens: "leurs electeurs"… notre systeme reglementaire ne contient pas de reels systemes de "verification et d’equilibre" pour contrer la demagogie electorale… a gauche et a droite "on" se fait re-elire en utilisant l’augmentation du deficit pour "payer" l’augmentation permanente "d’acquis sociaux" toujours plus demagogiques compte tenu de l’evolution des ratios demographiques: allongement de la duree de vie, allongement de la duree des etudes, retard croissant de l’arrivee sur le marche du travail, conservation d’emplois improductifs qui alourdissent les charges sociales generatrices de chomage… les avantages acquis des priviligies du system creant le chomage des laisses pour compte… le systeme francais d’acquis sociaux permet a 51% de "nantis sociaux" de conserver leurs "privileges sociaux"…aux depens de 49% des laisses pour compte
Les économistes vous expliquent les causes de la tempête une fois qu’elle est la, alors que leurs prévisions sont la plupart du temps fausses.
On se souvient des subprimes qui ne devaient pas affecter la France !
Quand je lis ce passage :
"Il serait grand temps que la France prenne la question de front, qu’elle se dote d’un code de responsabilité budgétaire et de procédures incitant à son respect. Leur élaboration pourrait avoir un caractère pluri-partisan, car il s’agira de définir des principes assez consensuels pour survivre aux alternances. Elle devrait aller au-delà des objectifs, pour déterminer par exemple si la prévision et l’évaluation doivent rester de la responsabilité du ministre des finances. L’expérience internationale offre en la matière une panoplie étendue de solutions, dont il faudrait s’inspirer."
Je pouffe de rire.
Je remplacerai par : il serait temps que la France simplifie son organisation pour réduire les dépenses improductives et inutiles et que l’Etat se consacre à ses missions régaliennes au lieu de se disperser.
bien d’accord avec "blanc cassis" … "il serait temps que la France simplifie son organisation pour réduire les dépenses improductives et inutiles et que l’Etat se consacre à ses missions régaliennes au lieu de se disperser"….mais cela est difficile a imaginer tant que les elus se font re-elire en gavant leurs electeurs nantis de "toujours plus" d’avantages acquis… et que les "non nantis" revent de securite planquee pour leur enfants…
@m.a.
qui sont les 51% de nantis sociaux? et qui sont les autres 49%
quels sont ces "privileges sociaux" qui bénéficient aux premiers et pas aux seconds?
Selon Pisani, nos problèmes viennent du déséquilibre des comptes résultant d’une contradiction entre appétence pour la dépense et réticence à l’impôt.
Pour ce qui est de l‘appétence pour la dépense publique, il a totalement raison, mais de qui parle t’il ? A qui pense t’il pour cette appétence ? A ses congénères socialo-marxistes, qui depuis 1981 se sont gavés sur la dette ?
Parce qu’évidemment, appétence il y a, et elle vient de ceux qui vivent sur l’argent des contribuables, qui vivent donc sur la dette.
Ce qui explique« l’irrépressible tentation du corps politique français à se « shooter » à la dépense publique »
N’a t’il pas lui-même fait partie des gouvernements qui ont produit la situation que l’on connaît ? Il fait donc partie de ceux qui se sont « shootés » à la dette.
Pour ce qui est de la réticence à l’impôt, là aussi il a totalement raison, et c’est bien normal que l’on soit réticent à l’impôt..
Tous prélèvements confondus de la sphère publique, on bat déjà des records, il n’y avait que les Soviétiques pour faire mieux, et on sait ou ça mène.
Que voudrait-il ? Que l’on augmente les impôts plutôt que de faire de la dette ? Ca serait peut être intellectuellement plus satisfaisant sur l’instant, mais ça ne résout rien.
Cela permettrait sûrement, à ceux qui vivent aujourd’hui sur la dette de continuer sans vergogne de puiser dans la poche des contribuables, mais avec l’inconvénient que ce soit plus visible. Est-ce le but recherché ?
Le problème est pourtant très simple à identifier, la sphère publique consomme 55 points de la richesse produite, alors qu’on devrait être à 40. Mais comme il dérange beaucoup, on « regarde ailleurs » et on s’occupe de faux-semblants.
Parmi ces faux-semblants on a le chômage, un écran de fumée qui masque la réalité.
On va vers le « plein emploi », très bien, on n’y est déjà pas très loin, et quand on y sera, on se rendra compte que rien n’a changé, pour la simple raison que le problème est ailleurs.
En fait, si, quelque chose aura changé, entre temps la dette aura continué de grimper.
Il y a un parallèle intéressant à faire entre économie et automobilistes : Aujourd’hui, les automobilistes se font doublement racketter.
D’une part ils se font racketter par une TIPP inadmissible, et d’autre part, ils se font racketter par des radars. Le résultat est que tout le monde avance au ralenti, tout comme notre économie( il y a une relation directe les deux phénomènes).
Ceux qui produisent la richesse, se faisant racketter par des prélèvements inadmissibles, tournent au ralenti.
a francis…
tout est relatif dans l’echelle des "privilèges sociaux"
les privilegiés ont:
-des revenus plus garantis
-des revenus plus réguliers
-des retraites plus comfortables
-des couvertures maladies plus completes
-des conditions de travail plus confortables
-la possibilité de se mettre en grève pour défendre leurs avantages
-etc…
quelques exemples parmi une multitude possible:
-les ouvriers agricoles sont laissés pour compte
par rapport aux employes du Crédit Agricole…
-les salariés des PME/PMI sont laissés pour compte
par rapport aux salariés des grandes entreprises
-les artisans indépendants sont laissés pour compte
par rapport aux titulaires de la fonction publique
-les artistes indépendants sont laissés pour compte
par rapports aux enseignants de l’éducation nationale
-les chauffeurs de taxi sont laissés pour compte
par rapport aux salariés de la RATP
-les chauffeurs routiers sont laissés pour compte
par rapport aux conducteurs de TGV
-les agents de nettoyage sont laissés pour compte
par rapport aux gardiens de musées titulaires
-etc…
Selon Pisani, nos problèmes viennent du déséquilibre des comptes, résultant d’une contradiction entre appétence pour la dépense et réticence à l’impôt.
Pour ce qui est de l‘appétence pour la dépense publique, il a totalement raison, mais de qui parle t-il ? A qui pense t-il pour cette appétence ? A ses congénères socialo-marxistes, qui depuis 1981 se sont gavés sur la dette ?
Parce qu’appétence il y a, évidemment, elle vient de ceux qui vivent sur l’argent des contribuables, et donc de ceux qui vivent sur la dette.
Ce qui explique« l’irrépressible tentation du corps politique français à se « shooter » à la dépense publique »
N’a t-il pas fait partie lui-même des gouvernements qui ont produit la situation que l’on connaît ? Il fait donc partie de ceux qui se sont « shootés » à la dette.
Pour ce qui est de la réticence à l’impôt, là aussi il a totalement raison, et c’est bien normal que l’on soit réticent à l’impôt..
Tous prélèvements publics confondus, on bat déjà des records, il n’y avait que les Soviétiques pour faire mieux, et on sait ou ça mène.
Que voudrait-il ? Que l’on augmente les impôts plutôt que de faire de la dette ? Ca serait peut être intellectuellement plus satisfaisant sur l’instant, mais ça ne résout rien.
Cela permettrait sûrement, à ceux qui vivent aujourd’hui sur la dette de continuer sans vergogne de puiser dans la poche des contribuables, mais avec l’inconvénient que ce soit plus visible. Est-ce le but recherché ?
Le problème est pourtant très simple à identifier, la sphère publique consomme 55 points de la richesse produite, alors qu’on devrait être à 40.
Mais ça dérange beaucoup d’évoquer certains sujets, alors on « regarde ailleurs » et on s’occupe de faux-semblants qui sont des écrans de fumée qui masquent la réalité.
Il y a un parallèle intéressant à faire entre économie et automobilistes : Aujourd’hui, les automobilistes se font doublement racketter.
D’une part ils se font racketter par une TIPP inadmissible, et d’autre part, ils se font racketter par des radars. Le résultat est que tout le monde avance au ralenti, tout comme notre économie( il y a une relation directe les deux phénomènes).
Ceux qui produisent la richesse, se faisant racketter par des prélèvements inadmissibles, tournent au ralenti.
@ Gerfo :
En effet, dans "Notre Etat", sorti en 2000, l’économiste Jacques Mistral montre que la France a un niveau de prélevement public de social démocratie, mais un service public trézs ordinaire. Ou va l’écart ? Hirsch a déjà apporté une réponse : la France veut des retraites. Alors on paie des retraites.
Elle veut des fonctionnaires. Alors on paie des fonctionnaires. Elle veut des congés. Alors elle a des congés. Et bien sur elle méprise ceux qui créee la richesse, ce mépris qui existait déjà chez les "grands" d’ancien régime, qu’on retrouve chez les François Hollande.
Quand ond on sait que le coût des retraites devrait pousser les prelevements de 10 points ! La pauvreté a de beaux jours devant elle
La vraie question se formule donc ainsi :
– considérant qu’il existe un ensemble de freins puissants et récurrents le pays prendra beaucoup de temps pour changer ses habitudes de déficit
– en attendant la pression des prélèvements de toute sorte va monter sans cesse
– ce délai sera sans doute supérieur à ce qu’on peut considérer raisonnable pour ne pas mettre nos vies à la poubelle (10 ? 15? 20 ans?)
– il faut donc partir le plus vite possible dans des pays en excédent budgétaire ou proche de l’être
c’est la seule façon de voter contre le déficit public
@ma
vous aimez opposer les uns autres,
on devine que cela vous avez une frillede lecture de la société
bien claire et nette, simple, qui vous permet de trouver un mal responsable de tous nos maux
les "nantis", essentiellement dans la fonction publique ou, un peu, dans les grandes entreprises…
cela étant dit votre inventaire à la Prévert aura du mal à atteindre les 51% annoncés dans votre post du 8 mai…
c’est vrai que si j’avais à chercher des privilèges, des nantis, j’opposerais plutôt
-les notaires à leurs cclercs et leurs clients (je sais dans quel blog j’écris)
-les salariés à leurs patrons,
-les présentateurs ou animateurs de télé par rapport à leurs spectateurs,
– les "golden boys "aux working poors"…
etc…
@naouak..je regarderai ce livre, bien que je devine son contenu: la nième charge du même type sur le modèle social français…
celui qui permet de vivre vieux, d’être en bonne santé, de faire des enfants, d’avoir des loisirs et un beau pays qui attire les touristes…
Ce vocabulaire distinctif empreint d’une certaine jalousie n’est pas toujours employé de manière très saine, les nantis, les riches, les pauvres, etc.. opposer et classer les français n’est pas responsable et surtout pas très constructif, tout est la faute des autres, qui doit payer ,ce sont les autres; qui a tort , ce sont également les autres , qui sont les nantis, ce sont les autres etc… par contre il est rarement spécifié que la réussite par le travail peut être acceptée et méritée .
Chacun a la liberté de faire des choix dans sa vie, il y a bien évidemment un facteur chance , des événements heureux ou malheureux qui peuvent intervenir etc.. mais la normalité serait que chacun se sente reponsable de son destin et n’attende pas "tout" des autres , sinon restons couchés et attendons que tout arrive par miracle !
a francis
dans le nombre des francais qui gagnent leur vie si vous comparez:
-d’une part le nombre des salaries de la fonction publlque, quasi-publique et des grandes entreprise en general a l’abri des risques economiques…
-d’autre part le nombre total des artisans, petits commercants, une partie des professions liberales , etc
on parvient a deux groupes:
-d’une part des NANTIS dont les revenus sont GARANTIS avec moults AVANTAGES ACQUIS
et la possibilite de se METTRE EN GREVE pour MAINTENIR leurs avantages
-d’autre part des professionnels dont les revenus sont IRREGULIERS et LAISSES POUR COMPTE dans le domaine des AVANTAGES … et qui sont quasiment sans defense: ni greves ni syndicats…
francis…je n’oppose PAS… je constate qu’une partie des francais actifs (51% ?) jouit d’AVANTAGES ACQUIS considerables qui sont payes par l’autre partie (49%) qui trime plus de cinquante heures par semaine, parfois beaucoup plus, sans RTT, avec peu de vacances et dont les revenus sont tres vulnerables aux risques economiques …
une question: dans quelle situation vous trouvez-vous ? j’etais dans la seconde partie et je vous assure que la GARANTIE de revenus, meme modestes est un CONFORT considérable !
@ma
ce n’est pas de mettre en capitales les mots
qui donnera de la force à votre propos…
vous étiez dans la seconde partie…vous seriez retraité?
alors, revenus garantis, sans contrepartie…mieux qu’un fonctionnaire!
je ne traiterai pas pour ma part de nanti ni un instituteur, un professeur,
ni un facteur, ni une infirmière de l’hôpital public…
je réserverai ce terme à des gens qui gagnent plusieurs centaines de milliers d’euros, payent très peu d’impôts, et pour eux c’est déjà trop…
vous y trouverez des professions libérales, des "as de la finance", des rentiers, des dopés aux stock-options (vous avez vu dans le monde de la semaine dernière la jolie combine des d.w… pour faire échapper au fisc les plus values moyennenant la création de boîtes fictives….)
Avoir un emploi garanti, c’est un avantage, sur ce point nous sommes tous d’accord.
Je propose qu’à l’avenir, tout nouvel embauché sur ce type d’emploi, travaille sur une base de 39 heures. L’Etat (au sens large) embaucherait alors soit des salariés relevant du droit commun (sans statut particulier), soit des fonctionnaires à 39 heures.
C’est juste une idée, qui aurait pu être appliquée dès la mise en place des 35 heures et qui permettrait quelques économies.
a francis… vous semblez MIOPE ?
je ne parle pas des asujettis a l’ISF ou autres privilgiés de la finance
mais des artisans et TPE (voir ma liste initiale du 10 mai)
qui forment en cumul le plus gros employeur prive de France
et dont je faisais partie (je ne suis pas un privilegie de la fortune)
et qui doivent mois apres mois payer des charges sociales considérables
qui vont garantir les privilèges sociaux des "autres" mais auxquels ils n’ont pas droit
par exemple payer les retraites de la fonction publique
qui sont bien plus généreuses que celles auxquelles ils auront droit
après un nombre supérieur d’années de cotisations…
enfin je ne permettrai pas de vous "classer" comme vous l’avez fait pour moi…
@m.a. je ne suis ni myope, ni aveugle…
je vois l’ensemble des groupes sociaux: actionnaires et fonctionnaires, salariés, retraités, assistés, artisans,
commerçants et professions libérales…
les privilègiés et les nantis sont toujours faciles à diagnostiquer chez les autres…
la retraite des artisans servie par leurs caisses n’est sans doute pas énorme…ne cotisent t ils pas moins que d’autres?
si j’ai bien compris l’esprit , à la base, la retraite des artisans, des commerçants, était assurée par la revente de l’entreprise, du fonds…
ce qui incitait peu, traditionnellement, ces patrons de TPE, indépendants, professions libérales, à cotiser …
a francis…pourquoi les caisses sont-elles vides ?
pour rester "objectifs" if suffit de comparer les chiffres…
…par exemple:
a cote du fardeau croissant du service de la dette publique
connaissez vous la tendance de l’augmentation du besoin de financement
des retraites de la fonction publique ?
et qui finance ces retraites comparativement généreuses ?
il semble que ceux qui financent les retraites de la fonction publique
et qui ne bénéficient pas des mêmes avantages au moment de leur retraite
pourraient, le jour ou le fardeau sera insoutenable, se "mettre en grève" du
paiement de leur contribution au financement des retraites du secteur public ?
@ma
après la retraite des artisans , ou la désignation de 51% de privilègiés, vous changez à nouveau de sujet sans argumernter sur les précédents…soit
les beosins de financement des retraites de la fonction publique augmentent, rien deplus normal puisqu’il y a de moins en moins de fonctionnaires… cela s’appelle la compensation démographique: c’est la base de notre système: il y a de moins en moins d’agriculteurs car leurs enfants partent travailler comme salariés…leur régime est déséquilibré: il est compensé…idem pour les mineurs, ou les fonctionnaires…
@ francis
la ligne directrice de mes commentaires est la même:
c’est une minorité (les 49%) de francais laissés pour compte…
-des avantages sociaux et en particulier dans le domaine des retraites
c’est cette minorité qui paie INTEGRALEMENT
-les avantages acquis de 51% de nantis du système: fonction publique et quasi publique
en effet les "apparentes cotisations " de ces priviligiés sont payées par le trésor public "compensé" par les 49% qui n’en jouissent guère !
En ce jour de grève des privilégiés du système… les oubliés QUI NE PEUVENT PAS faire grève assistent avec une silencieuse amertume
a ce caprice d’enfants gâtés qui demandent "TOUJOURS PLUS"…. jusqu’a quand ???
Mon cher Francis,
Je souhaiterais savoir où vous êtes allé cherché qu’il y avait de moins en moins de fonctionnaires … Ce n’est pas l’avis du dernier rapport de l’Observatoire de la FP.
Les régimes de retraites des fonctions publiques se caractèrisent par :
– des cotisations "salariés" plus faibles que celles du privé ;
– un mode de calcul des pensions sur les derniers mois de l’activité, donc sur une période ou sauf accident, les salaires sont les plus élevés, contre les 25 meilleures années pour le régime général ;
– l’équilibre est donc assuré par des cotisations "employeurs" particulièrement élevées, qui sollicitent fortement le contribuable. De mémoire, la cotisation "employeur" pour les retraites est de 15 % pour le privé, 25 % pour les collectivités locales et 60 % pour l’Etat. Dans les années à venir, la fiscalité locale va connaître une augmentation forte, du simple fait de l’arrivée des départs en retraite.
En appliquant le régime général à la FP d’Etat, on économiserait une 20e de milliards chaque année (la moitié du déficit de l’Etat).
parler cependant de "nanti" me semble néanmoins excessif. Tout comme appliquer ce qualificatif à ceux qui ont des revenus elevés du fait de leur travail ou de leurs investissements. En revanchen rien ne justifie la permanence de régimes spéciaux qui ne sont pas financés par ceux qui en bénéficie.
@ ab galliani
je vous remercie d’avoir rappele que:
"en appliquant le régime général à la FP d’Etat,
"on économiserait une 20e de milliards chaque année (la moitié du déficit de l’Etat)."
ces 20 miiliards sont bien "nantis" par les apports "forcés" de ceux qui ne bénéficient PAS des "super-retraites" de la fonction publique… c’est le sens propre de "nantir" et ceux qui en bénéficient peuvent être qualifiés de "nantis" de manière tout a fait propre en langue française !
a force d’édulcorer notre vocabulaire on oublie "le sens propre" des mots et l’on se trompe !
@mb galiani
je serais heureux d’avoir le lien sur le site que vous indiquez pour l’observatoire de la fonction publique, je ne trouve pas d’évolution dans le temps des effectifs…
il faut être vigilant sur ce que l’on compare, pour les retraites il s’agit bien des fonctionnaires, les agents contarctuels de la fonction publique étant alignés sur le régime général, les militaires spécifiques…etc
la compensation démopgarphique joue à plein entres régimes en croissances diffrentes… moins il ya de fonctionnaires, plus le taux implicite de chargement de leurs payes par les fonctionnaires retraités est élevé…
20 Mds€ en alignant les régimes? là aussi ce chiffre dvrait être référencé, et attention, il y aurait des effets pervers de rattrapage sur les salaires de sfonctionnaires…
nous ommes d’accord pour éviter les termes de nantis, voire de privilèges, qui sont inutilement stigmatisants…chacun les voit chez les autres…
enfin il est dommage que tous les commentaires des posts sur la dette publique dérivent ici sur les régimes de retraite des fonctionnaires, qui n’en constituent qu’un aspect…cf en particulier mon long commentaire du 5 mai à votre post sur la dette publique en 2007…
la retraite des fonctionnaires est calculée (pour combien de temps encore ?) sur les six derniers mois de salaire HORS PRIMES soit dans mon cas sur 68 % de mon bulletin de paye mensuel. La retraite que je toucherai (51 % de mes derniers revenus) sera-t-elle très différente de celle qui serait calculée sur 25 années de mes revenus primes comprises ? arrêtez d’être à la limite de l’insulte vis à vis des fonctionnaires qui ne font qu’appliquer les décisions du gouvernement qui les emploie (y compris en matière de rémunération). A-t-on déjà vu un patron privé (ceux qui vous servent de modèle) dire du mal de ses employés ?
A Françis et raleur :
Je vois que Raleur a parfois du mal à comprendre la contradiction. Sa remarque peut se défendre. Mais, à ce moment, passons tous sur le régime général, toute ambiguité sera levée et les choses seront plus claires. Par ailleurs, il faut se garder de considerer que toute remise en cause de certaines pratiques est une condamnation ferme de l’ensemble. Si je le pensai, je ne serai pas pour certaines de mes activités "collaborateur bénévole du service public". Je ne sais si le "patron privé " est mon modèle, en revanche, nous gagnerons tous à améliorer notre culture de la performance.
Concernant votre remarque, Francis, c’est un document "pdf" que j’ai eu il y a quelques mois. Si je fais une fixation sur les retraites, c’est qu’elles vont représenter un coût colossal pour la collectivité, à terme de l’ordre du tiers du revenu disponible. Outre les conséquences sur le niveau de vie, elles se substituent à d’autres dépenses : dépenses publiques "productives", dépenses de santé … On le voit d’ailleurs déjà. Mon appréhension, c’est la montée de la pauvreté (par ponction sur les revenus, et par découragement du travail et de l’investissement), avec un risque fort de contestation radicale de la protection sociale.
Vous utilisez de bien grandes contorsions, cher A.B. Galiani, pour expliquer quelque chose qui devrait être vu plus simplement.
Un fonctionnaire ne « cotise » pas à sa retraite, puisque c’est les contribuables qui lui paient.
Les cotisations qu’il a l’impression de payer ne correspondent à rien puisque c’est avec de l’argent que lui ont versé les contribuables.
La réalité est beaucoup plus simple à appréhender.
Pour assurer des fonctions qui sont au service de tous, l’état, donc les contribuables, se dotent d’un certain nombre de fonctionnaires pour exécuter ces missions.
Ceci conduisant au fait, par le statut, qu’un fonctionnaire est à la charge des contribuables, tout au long de son existence, du jour où il entre dans la fonction publique, jusqu’à sa mort, soit pendant 65 ou 70 ans. Contribuables qui lui assurent son salaire, ses charges, et sa retraite, ce qui n’a rien de péjoratif en soi, des fonctionnaires il en faut (enfin quelques uns).
Le seul problème, c’est qu’ils coûtent collectivement deux fois trop cher au contribuables.
Comme je n’irais pas jusqu’à dire qu’ils sont trop payés, enfin tout au moins pour la plus grande masse, c’est donc parce qu’ils sont deux fois trop nombreux.
A partir de là, chacun peu débattre sur la répartition des effectifs, mais aussi et surtout sur la justification des missions qui sont assurées.
Mais ça ne change en rien, le fait qu’ils soient trop nombreux, et donc leur coût qui plombe notre économie.
Pour ce qui est de leur retraite, François de Closet avait fait ressortir qu’ils restaient en retraite grossièrement deux fois plus longtemps que ceux qui leur assurent cette retraite, ce qui n’est pas sans poser quelques questions aux contribuables qui la leur paient.
A ce stade, on peut toujours leur appliquer bien sûr le régime général pour corriger une anomalie, mais ce n’est pas suffisant pour « sortir le pays de l’ornière », comme propose plus haut Alain Lambert.
Pour répondre à sa question, je pense qu’il y a des intérêts catégoriels qui n’ont pas grand chose à faire, que les ministères soient occupés ou pas par des binômes.
@ A.B.G. ? ce qui me choque dans l’appréciation des dépenses, c’est de voir que nous mettons souvent en avant les dépenses pour les retraités , même si ces dépenses sont bien évidemment importantes, à qui la faute, qui a gouverné, qui a géré, qui n’a pas su anticipé etc… ce n’est quand même pas cette population, rappelons quand même que, même ,si elle a un coût, il faut reconnaitre aussi que ces "vieux là " ( je parle pour le privé, le public je ne connais pas assez pour en parler)n’ont pas tous bénéficié de points gratuits ou périodes assimilées etc …qu’ils ont cotisé et qu’ils ne roulent pas tous sur l’or alors qu’ils ont ,eux aussi, participé à l’évolution que l’on connait aujourd’hui ; il serait plus juste de dire aussi que les dépenses sociales ont, elles par contre, progressé de manière très importante et sans pour cela fabriquer moins de pauvreté ; l’urgence serait aussi peut-être de faire davantage d’économies en réduisant certaines dépenses publiques inutiles et parfois futiles.