Lorsque l’on connaît la richesse inépuisable du vocabulaire religieux, on ne peut qu’être curieux de parcourir cet ouvrage que vous trouverez sur le site librairiecatholique.com. Comme nous le précise Pascal-Raphaël Ambrogi : « C’est un langage qui, peu à peu, échappe à notre monde sécularisé. »
Voici la magnifique lettre adressée par Pascal-Raphaël Ambrogi pour présenter son ouvrage : cliquez-ici !
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La déchristianisation de la France a entraîné une déculturation des Français et de leur langue. On a perdu le sens des mots parce que l’on a perdu le sens de la vie telle que la concevaient les siècles passés. Il fallait l’immense savoir de Pascal-Raphaël Ambrogi pour dresser l’inventaire des mots, et leur donner un contenu exact, précis, accessible à tous. Ami de la langue française dans toute sa clarté il est serviteur et témoin d’une langue qui reste par son universalisme source de sagesse et par la richesse de ses nuances source de précision dans l’expression. C’est ainsi qu’il a déjà publié aux éditions Chiflet, les « Particularités et finesses de la langue française ». Homme de foi, il ne s’est pas uniquement tourné vers une archéologie de mots rares en matière religieuse, qui rencontrés au hasard d’une lecture demanderaient le secours d’un ouvrage savant et simple pour en éclairer la compréhension, Pascal-Raphaël Ambrogi se veut aussi serviteur et témoin du sens que le christianisme peut aujourd’hui encore donner à l’existence de qui le veut. Une des trouvailles maîtresses de son livre est donc d’avoir multiplié avec bonheur les citations intéressantes de la Bible, de la liturgie catholique, ou de grands auteurs spirituels. Selon les mots illustrés on peut facilement retrouver le texte d’une prière, l’acte de Charité par exemple, le passage d’Écriture concerné, ou encore la vision d’un Teilhard de Chardin sur le sujet. Bien plus qu’un simple « dictionnaire », c’est une véritable mine de textes qu’offre l’auteur. C’est l’une de ses grandes originalités et l’un de ses grands mérites, qui en fera un ouvrage pratique et utile pour tout un chacun, mais aussi pour les prédicateurs, catéchistes, laïcs en responsabilité ecclésiale, les étudiants en théologie ou en université. À vous donc lecteur de naviguer dans ce riche ouvrage et d’y entendre l’écho du divin.
Abbé Pierre-Édouard de Bruchard
je vais vous adresser un commentaire, bien que je n’ai pas lu ce livre et ne peut en Sicile le lire avant pas mal de temps mais je connais trop la chanson…J’espère que ce texte sera publié. En fait, sans avoir encore lu votre contribution du jour, j’avais commencé la journée en écrivant sur mon propre blog deux billets : l’un s’intitule convergence/divergence et l’autre quand le Verbe se fait Chair…Curieux…!
Les mots (je n’ai pas lu le livre dont vous parlez mais à vrai dire j’en ai tant lu dans ce genre apologétique, pro domo !)
Il n’y a pas eu plus grands créateurs de mots et, pouvoir désiré ou conquis aidant, de mots devenus consistance, chair que les clercs tout au long du cheminement de l’humanité. Celui des clercs et celui de ceux qui s’apparentaient à eux.
Des milliards de milliards de mots depuis que les langues existent. Mais pire que cela, ces mots qui veulent dire tout sur tout, sont souvent devenus chair, réalité politique, pouvoir total.
Car le faiseur de mots, appelé intellectuel, est et reste un homme donc habité par une hantise : être et l’être par le pouvoir et le pouvoir absolu, le pouvoir politique.
Alors le christianisme qui à mon sens n’a rien à voir avec Jésus, François d’Assise l’a prouvé, j’entends non le fondateur obligé d’un Xième ordre mais mais cette résurgence de Jésus, ce saltimbanque de l’amour humain, b’est qu’un vecteur de pouvoir dont il utilise sans vergogne tous les moyens pour y accéder et pire s’y maintenir et parmi eux tous les conditionnements par le verbe et l’image.. Green a si bien dit François que je n’irai pas plus loin.
Les mots sont devenus richesses, bâtiments, gratte ciels mais parfois aussi Ministres, Ambassadeurs et plus tard, laïcisés, dictateurs, fondateurs d’idéologies dévastatrices.
On dit les racines chrétiennes de l’Europe, de la France. Mais racines vraiment ou, au contraire, poisons à effets plus ou moins rapides ? Comment nier Lüther mais aussi comment nier la laïcisation cléricale où le mot a fait des ravages comme naguère quand il devait s’imposer comme pouvoir, au-delà des consciences, politique.
Comment nier que ce tapis de cathédrales n‘était qu’un tapis de pouvoirs sur un marché, celui de la foi, si nécessaire et si mortifère. Comment nier la compétition entre évêques pour plus grand, plus haut, plus technologique …pour montrer sa puissance, dominer. D’où venait l’argent qui forcément obligeait les artistes (il y avait d’autres soumissions, d’autres lâchetés. Après tout, il faut bien vivre, n’est-ce pas ?).
Allons allons ! il faut cesser Péguy et ses chants tardifs et se demander comment tant de richesses, pourquoi tant de richesses, avec la promotion des donateurs et autres bénéficiaires de l’ordre verbal !
Ne pas voir Chartes sur la vaste plaine comme une incongruité écologique, c’est bien faire preuve des plus lamentables misères humaines : le manque d’esprit critique et l’ignorance ! Chartres doit être vue de loin, DOIT oui DOIT et tant pis pour la nature qui doit être soumise, encadrée voir détruite.
Dire ces racines chrétiennes c’est dénoncer notre humanité. Un plaidoyer pro domo de l’un des systèmes verbaux le plus dévastateur.
Un exemple qui devrait faire réfléchir : cet Evêque démissionnaire, ce qui en droit canon est impossible, qui, au Paraguay, se lance dans la campagne présidentielle comme homme de gauche radicale, dans le droit fil de Chavez…
N’avez-vous pas remarqué que la Révolution a compté parmi ses plus enragés discoureurs et acteurs tant de séminaristes et autres ecclésiastiques ? Que Staline aussi…en était , comme par hasard ? Que tous, ou presque, les prêtres qui ont quitté l’Eglise après Vatican II sont devenus des laïcs de gauche et d’extrême gauche, souvent communistes ? Que dire de la Mission de France ou de ces évangélisateurs de l’Amérique Latine par Paul VI qui ont tourné casaque pour devenir d’ardents révolutionnaires prés à tout donc au pire …en s’en mettant plein les poches ?
Hasard ? Non, continuité.
Car la logorrhée de gauche, dont on voit le résultat en France, est une logorrhée chrétienne mais laïcisée. Les mots sont à peu prés les mêmes et les actions aussi quand, par hasard ou à force de sape, le pouvoir est conquis. Y a-t-il une exception ? Qu’on me la dise ! Et ce n’est pas le propre du christianisme.
Allez voir les dégâts irréversibles en Amérique Latine. Irréversibles.
Et il faut encore que ces hommes de mots soient adorés et donc opposés, à leur avantage, aux hommes d’action, plus prosaïques car plus humains.
Cette terrible dichotomie, cette terrible rivalité entre ce qui devrait être complémentaire , cette division de l’humanité contre elle-même est bien la source même de sa condamnation, de son usurpation à des fins temporelles de la vie de Jésus. Ne l’avait-il pas, d’ailleurs, pressenti ?
Et il faut encore continuer à se prosterner devant les mots et leurs porteurs ?
Mais NON ! tout au contraire, bien sur si l’on a du courage et, finalement, un amour sincère pour ce qui aurait pu devenir Homme, Humanité.
Alors, un livre de plus ou un de moins…L’humanité avance de chaos verbal en chois verbal vers son extinction humanoïde.
Et le verbe s’est fait décomposition de la chair !
Mon blog dit le reste.
Ce livre est surement très intéressant, comprendre le sens des mots enrichit la pensée …d’autant que l’on pense avec des mots.
Mais la lettre qui l’accompagne, franchement je la trouve excessive. Certes personne ne niera que le christianisme a baigné la France jusqu’à son adolescence mais il ne faut pas oublier qu’ensuite elle a cherché à s’en affranchir.
« On devient français en étant imprégné par le christianisme … » n’est-ce pas contradictoire avec le droit du sol ? Est-ce que par là vous sous-entendez qu’un petit Saïd né à Trappes de culture musulmane ne serait pas un vrai français ?
Un livre sans doute fort utile car le lundi de Pentecôte sera de nouveau jour de congé.
Mais au fait c’est quand ? et pourquoi si tôt ?
Mais tous les anciens savaient que cinquante jours après Pâques c’était la Pentecôte ! Ah GéLamBr…. !
à Gabriel Fradet :
Après avoir lu votre déprimante logorrhée j’ai hésité quelques instants entre le gaz et la corde…
Mais finalement je me dis qu’il y a encore sans doute quelque espoir pour que " l’extinction humanoïde " ne soit pas programmée pour demain et donc qu’il nous soit accordé un peu de temps encore pour pouvoir vivre heureux dans notre doulce France.
Et ce, en fervent chrétien, en agnostique virulent, en musulman pratiquant, en démocrate de gauche ou de droite…
Et pourquoi pas tout simplement en amoureux des mots de notre belle langue ?
Portez-vous bien Monsieur, ne déprimez pas trop et regardez un peu comme le ciel est bleu aujourd’hui.