La vie publique conduit à nous faire exercer des responsabilités exécutives différentes, selon les circonstances électorales. Elu Président du Conseil Général de l’Orne, j’ai transmis mes pouvoirs de Président de la Communauté urbaine d’Alençon, vendredi soir. Comme cette cérémonie se situait dans le prolongement du basculement politique de la ville d’Alençon, j’ai connu des moments plus heureux. Cela étant, il faut savoir tourner les pages. Sans état d’âme, sans rancoeur, sans rancune. Avec l’esprit républicain, c’est à dire : s’en remettre au choix des électeurs. Avec l’idée sereine du mouvement inexorable du balancier électoral qui ramène, à un moment ou à un autre, la charge de la responsabilité à ceux qui ont davantage votre préférence.
Ce blog qui me sert de carnet de route, est l’occasion pour moi de laisser trace, – et ainsi de prendre rendez-vous avec l’avenir, – des sentiments qui m’ont habité en ces instants.
Voici l’allocution très courte prononcée avant de transmettre mes pouvoirs.
Celle à laquelle elle renvoie.
Et le bilan du triple mandat que j’ai eu l’honneur de recevoir des habitants auxquels je redis toute mon affection comme à mes collègues qui m’ont tant aidé dans l’accomplissement de cette magnifique aventure.
Je souhaite bonne chance à mes successeurs, pour le bien de la ville, de l’agglomération et de ses citoyens.
Merci M. Lambert pour toutes ces années passées ensemble au service des alençonnais et tous les habitants de la communauté urbaine. Je puis attester que vous êtes toujours resté très simple, proche des agents, respectueux de leur travail. Comme je suis déjà un ancien, pas forcément de vos idées, je peux affirmer que jamais nous n’avions connu un tel boulversement avec une remise à neuf de tous nos lieux de travail, des équipements technologiques de dernière mode. Nous étions fiers d’être toujours à la pointe du combat. Vos successeurs peuvent faire de même. Ils feraient cependant bien de ne pas trop cracher dans la soupe, car il leur sera très difficile de vous succéder.
Le respect de son pays et ce, que l’on soit de gauche ou de droite, est une valeur essentielle. La contestation maladive et systématique n’est ni constructive , ni citoyenne, ni adulte , elle ne fera qu’enliser davantage notre pays en décourageant une partie de la population qui perdra définitivement confiance dans l’avenir , cela ne devrait pas être le but recherché ?