Les chiffres de la dette publique au 31 décembre 2007 sont désormais connus : avec plus de 1200 milliards d’euros, il n’y a pas de quoi pavoiser ! Est ce vraiment une surprise ? Il n’est que de relire mon billet du 30 décembre dans lequel j’expliquais les causes : malthusianisme et corporatisme. A ces maux structurels, s’en ajoute désormais un nouveau : depuis 2004, les finances locales se dégradent et corrélativement l’endettement des Collectivités locales augmente sur un rythme jamais rencontré auparavant. Il reste que l’accroissement de la dette et le déficit sont les facettes d’un même fait : la dépense publique est de moins en moins au service de l’intérêt général, aussi le recours à la dette n’est là que pour en éviter tant bien que mal les conséquences sociales douloureuses. De fait, on relève de plus en plus fortement aujourd’hui que la « mauvaise dépense publique chasse la bonne ». La France, qui a un niveau de prélèvement obligatoire et de dépenses publiques parmi les plus élevés du monde est ainsi incapable de lutter contre la pauvreté.
Le Premier Ministre de l’époque, Monsieur de Villepin, s’en était félicité à la fin de l’année 2006. La croissance de la dette publique semblait endiguée. Hélas ! Il ne s’agissait pas d’un mouvement de fond mais d’un simple habillage : L’Etat avait utilisé d’une part des excédents de trésorerie en fin d’année pour rembourser des emprunts au 31 décembre et d’autre part avait affecté le produit des privatisations au financement des déficits, à l’instar de ces vieilles duchesses qui vendent les bijoux de famille pour garder l’illusion de leur splendeur passée. Soyons francs ! On a quelque peu réitéré ces opérations cache-misère, notamment avec 3 milliards issus de vente de titres EDF. Au final, le déficit public – c’est à dire pêle-mêle Etat, Sécurité Sociale, Collectivités locales – représente 2,7 % du PIB, plutôt dans la moyenne des déficits annuels de ces dernières années (ce qui n’est pas à considérer pour autant comme une bonne nouvelle) et donc, par voie de conséquence, la croissance de la dette a repris en 2007, pour dépasser les 1200 milliards d’euros (1209 exactement), soit 60 milliards de plus en un an, pour atteindre 64 % du PIB.
L’Etat avec 41 milliards de déficit (930 milliards de dette, 1027 en incluant les « organismes divers ») est aussi dans la tendance de ces dernières années. Certes, ce déficit s’est accru en 2007 par rapport à 2006, mais sans rien d’exceptionnel (ce qui n’est pas plus rassurant pour autant). En revanche, la situation des Collectivités locales se dégrade fortement : elles étaient excédentaires jusqu’en 2003. A compter de 2004, elles deviennent déficitaires et ce, de plus en plus : -0,1 % du PIB en 2004 ; – 0,2 % en 2006 ; – 0,4 % en 2007 … Sans encore atteindre des niveaux alarmants en part de PIB (7,2 % ; on a connu davantage), la dette locale croit de 7 à 8 milliards chaque année. Du jamais vu, qui pourrait annoncer des lendemains qui vont déchanter, d’autant qu’en l’absence de réforme de fonds, les finances locales vont dans les 7 ans qui viennent prendre de plein fouet le financement des retraites des fonctionnaires territoriaux embauchés ces dernières décennies. Bref, comme l’habitude en est prise, ce sont les contribuables – ou la dette, mais pour combien de temps – qui vont régler le déficit des retraites publiques locales caractérisées par de faibles cotisations et de fortes prestations. Par ailleurs, la fonction publique territoriale est aujourd’hui le principal moteur de la croissance du nombre de fonctionnaires en France. Les transferts de compétences n’expliquent pas tout, d’autant qu’on ne retrouve pas du coté de l’Etat la diminution d’emplois publics a due concurrence. Au final, le nombre total de fonctionnaires s’accroît globalement de 1,4 % par an, celui des fonctionnaires territoriaux de 2,5 %.
Les raisons structurelles de la dette et du déficit sont toujours les mêmes. Elles s’appellent « corporatisme » et son corollaire le « malthusianisme » : monopoles publics, restrictions de toute nature à la concurrence, systèmes de retraites totalement déphasés avec les réalités démographiques et profondément inégalitaires, manque de flexibilité interne dans le secteur public qui conduit à pérenniser des structures inefficaces ou devenues inutiles, voire périmètre public défini en fonction de critères idéologiques, non en fonction de l’efficacité et de l’intérêt général … La dette est le moyen de différer le recours à une fiscalité, qui ne pourra être que généralisée, destructrice d’emplois et de niveau de vie, quand par ailleurs dans le même temps existent des contraintes fortes sur le temps de travail. Etrange paradoxe d’un pays où les dépenses publiques s’accroissent et où le temps de travail qui devrait contribuer à les financer se réduit. Au final, réduire le déficit, c’est s’attaquer à la dépense inefficace !
Car on voit de plus en plus la dépense publique perdre en efficacité : la France préfère payer des retraites ou maintenir des structures publiques archaïques plutôt que d’investir dans ses universités ou dans ses entreprises – malheureusement à la profitabilité trop faible – ou encore dans sa protection sociale. Y-a-t-il pourtant photo entre les systèmes de retraite de la SNCF ou d’EDF et le Revenu de Solidarité Active de Martin Hirsch ?
A.B. Galiani.
Hervé, je ne m’identifie pas spécialement à droite, mais tout citoyen responsable est d’accord pour dire qu’il est indispensable d’avancer et pour ce qui me concerne je préfèrerais que cela puisse se faire dans un climat de réflexion plutôt que d’assister en permanence à un combat politicien de contradictions systématiques qui ne fait qu’aggraver la situation et continue à fragiliser notre économie, la solidarité pourrait aussi exister en politique pour le bien de son pays ; savoir parfois reconnaitre que l’on a tort (droite comme gauche) et que l’autre a raison est plus respectable et surtout plus positif que l’entêtement ; le problème réside également dans l’information que l’on véhicule et qui ne reflète pas toujours la réalité, chacun ayant besoin de sa clientèle, et sachez que même ceux qui semblent se détester et qui montent parfois les citoyens uns contre les autres savent parfois avoir un tout autre comportement "en coulisse". Même si cela parait utopique, l’idéal serait que chacun puisse avancer avec des idées "réfléchies" en respectant la diversité et non avec idéologie.
vous, vraiment, choisissez vos exemples: pourquoi suede, irlande espagne? remarquoins qu’espagne et irlande sont en phase de rattrapage!
j’ai pris la moyenne OCDE, la moyenne OCDE dans l’Europe, la moyenne EURO, toutes montrent que la politique économique suivie sous jospin a été plus efficace que celle de nos voisins en matière de chômage sur 97 2001.
je ne connais pas l’étude INSEE comparative 94/97 par rapport à 97/2001,
je regarderai de quoi il s’agit!
A Face B,
Pourquoi ai je choisi ces exemples ? Il y a une bonne raison. C’est que la moyenne européenne inclut des chiffres de pays qui comptaient un faible niveau de chomage, pour lesquels la réduction dudit chomage a donc été plus faible. La France a malheureusement toujours été dans les pays à fort taux de chomage. On peut parler de rattrapage … Ca vaut pour la France, qui n’a simplement rattrapé que son chomage conjoncturel.
À cet instant, la dette publique française est de € 1.298.748.984.000 (estimation basée sur les chiffres des dernières années et publiée en temps reel sur http://www.nirgal.com)
A m.a,
D’accord avec vous, le minerai d’uranium voit son prix augmenter et ce n’est pas fini. Mais quelle est la part du prix du minerai d’uranium dans le prix du kWh électrique nucléaire ?
Elle est faible car ce qui coute cher, c’est l’amortissement de la centrale (sa construction), les provisions, l’enrichissement du minerai.
Rien à voir avec la structure de prix du kWh électrique issu du pétrole ou du gaz, qui lui est très sensible au prix de l’énergie primaire. Et le pétrole est passé de 30 à 120$.
A ma connaissance, le contribuable n’a pas financé la construction des centrales, EDF a emprunté, si bien qu’elle a été très endettée dans les année 90. L’Etat a simplement garanti ses emprunts ce qui ne lui a rien coûté.
La Hague, ce n’est pas EDF, c’est AREVA qui facture à EDF le retraitement. Cela m’étonnerait qu’AREVA lui fasse des cadeaux.
A Julie : le consommateur client captif d’un monopole est aussi un contribuable … ma thèse est qu’EDF a toujours facturé son électricité plus chere que si elle avait été en situation de concurrence avec d’autres fournisseurs d’électricité nucléaire
@AB galiani
je viens de regarder :
sur les taux de chômage en 97-2001, excusez moi, mais prendre le cas de l’espagne, qui partait de 16,6% pour comparer la décroissance avec la france qui parait de11,4% ne me parait pas plus significatif que de comparer la France avec l’Allemagne à 9,4 % ou l’Italie à 11,2% , des pays où le chômage a moins baissé qu’en France à cette époque…
j’arrête là ces compraisons
j’ai cherché l’étude INSEE que vous évoquez sur les emplois créés en 94-97 par rapport à 97-2001, la seule que j’ai vue trouvé montre qu’on a créé quatre fois plus d’emplois par an (400 000) durant les années jospin que durant les années précédentes…
A Face B : J’ai désarchivé mon dossier de travail de 2006 (car tout billet est étayé par un dossier de travail). J’ai donc sous les yeux un article de mai 2005. Je cite « Entre 1997 et 2001, période de forte croissance de l’emploi, les augmentations annuelles d’emplois au niveau des entreprises sont, paraxodalement , du même ordre qu’entre 1994 et 1997 » … La croissance de l’emploi est venue principalement de la réduction des « pertes d’emploi » tirée par la croissance rédemarrée en 95 et surtout 96.
Pour étayer votre argumentaire, cher A.B. Galiani, la période Jospin a totalement bénéficié de l’embellie économique venue des US, que l’on a appelé la bulle Internet (qui a éclaté en 2000), et qu’il a très mal été mis à profit pour notre intérêt.
Pour ce qui est des pseudos emplois qu’ils revendiquaient avoir crée (le couple Jospin-Aubry), c’était pour l’essentiel, soit des postes bidon de stage dans la fonction publique pour les jeunes, soit des postes de fonctionnaires, pour faire apparaître les statistiques plus favorables.
Faire de la création d’emploi comme ça, c’est à la portée du premier péquin venu.
Il n’est pas nécessaire d’avoir fait polytechnique pour y arriver. Le premier quidam qui traverse la rue est capable d’en faire autant.
Le problème est qu’ensuite il fait trouver quelqu’un pour les payer.
Les payer? : No problem ! Y’a la dette pour ça !
Partant de ce principe, on a deux millions de chômeurs, créons deux millions de postes de fonctionnaires, et le tour est joué.
Ou est le problème ? Pourquoi n’y a t’on pas pensé avant ?
A Gerfo :
Et aujourd’hui, on nous annonce avec fierté une baisse significative du nombre de chômeurs !…
Comment ?
Je vous le donne en mille !… en développant les emplois précaires !
Mais pourquoi diantre n’y avait-on pas pensé aussi plus tôt n’est-ce pas ?
Et le nombre de nos concitoyens vivant en dessous du seuil de pauvreté ne cesse d’augmenter…
Et un nombre sans cesse croissant de nos concitoyens ayant un emploi ne peuvent pas trouver un logement…
Et la dette est toujours là et bien là…
Où est le problème, puisque ce qui importe c’est surtout que cette gauche française tellement naïve et irresponsable ne soit plus au pouvoir ?
@ LAURE V : Tout à fait d’accord avec vous ! je ne supporte absolument plus les débats politiciens….Un exemple contraire : chez F.O.G. hier au soir c’en était presque touchant d’entendre le brillant Emmanuel VALLS échanger avec la non moins brillante N.K.M. : à deux reprises il a cité " NATHALIE" sur un ton de complicité réconfortant dans ce monde de brutes …..Personnellement je mets ça au crédit de notre Président : il a décoincé les relations humaines dans pas mal de secteurs de notre société…..
A JJ Soularue
J’ai relevé dans l’exposé d’AB Galiani que "la mauvaise dépense chasse la bonne" ; j’avais déjà relevé par le passé qu’il soulignait que la France était un pays où la dépense publique était parmi les élevée du monde. C’est peut être alors que les fonds sont mal employés : excedent de fonctionnaires, retraites ??? Et que la gauche à une lourde responsabilité ???? Après tout, je cherche en quoi le passage de Lionel Jospin a été positif en termes de meilleure orientation des dépenses publiques : plus de fonctionnaires, une dette publique qui a augmenté de 5% l’an, les 35 heures subventionnées à crédit pour éviter un effondrement social, du blabla sur les retraites mais surtout pas de réformes …
@ AB G,
Si votre objectif est de convaincre une majorité de français de l’importance qu’il y a à réduire la dette, il faut trouver un consensus.
Ressortir les vieilles querelles, c’est parfaitement contre-productif.
Chacun a pu commettre des erreurs, peu importe, l’important c’est de regarder l’avenir et faire admettre dans l’opinion cette nécessité de réduire le train de vie de l’Etat.
A AB Galiani,
Je vous invite à étudier le cas de la Grande Bretagne. Dans ce pays, depuis longtemps, 2 producteurs d’électricité nucléaire se font concurrence. Résultat, le plus gros, British Energy est à vendre.
Le consommateur anglais a t il profité de tarif moins élevé qu’en France ? Je ne crois pas. Quant au contribuable anglais, l’Etat détenant encore 35% de British Energy, je ne pense pas non plus qu’il ait gagné beaucoup dans cette affaire.
A Naouak :
Ce qui me frappe dans notre pays c’est que, sans cesse, pour masquer certaines incongruités certains aveuglements, certaines injustices ou simplement les impuissances patentes de ceux qui nous gouvernent il est de bon ton ( pour noyer le poisson ? ) de revenir sans cesse sur le passé pour stigmatiser certaines erreurs, certaines maladresses, certains égarements… de " l’autre camp " qui fut au pouvoir avant.
Les socialistes ne se sont pas privés de le faire, en leur temps.
Quand la droite qui est au pouvoir depuis…. va-t-elle mettre un terme à ce discours stérile ?
@ NAOUAK : il faut rappeler aussi que le Président de la République de l’époque a tenu des propos à mon avis incongrus eu égard à l’endettement du pays ; qui a parlé de la " cagnotte " ? comme impulsion vers la bonne gestion du pays il y avait mieux à dire , me semble t’il….
A Julie : peut on parler de concurrence quand il y a seulement 2 offreurs ? Ce qui est vrai c’est que les les frais de personnel d’EDF rapportés à la production vendue sont en France quasiment 2,5 fois supérieur à ceux de sa filiale en Grande Bretagne soumise à la concurrence. Si EDF avait été tellement sur de la pérennité de sa position dominante, il n’aurait pas été necessaire de refiler ses charges de retraite au contribuable. p>
A Yffic : … cagnotte qui n’a jamais existé ce qui n’a pas empeché un long débat sur sa répartition, duquel au demeurant la réduction de la dette a toujours été absente
julie… vous ne semblez pas tres bien informee sur les enjeux du niger-nord (region des touaregs) ou se trouvent les reserves d’uranium ou la france se trouve maintenant en concurrence avec la chine qui y a deja fait et fera encore monter les prix dans des proportions encore insoupçonnées… le parallèle avec le gaz et le pétrole: votre optimisme present sur les couts futurs de l’uranium est aussi "myope" que l’optimisme des partisants du petrole il y a quelques années…
je maintient que le contribuable a "subventionne" la construction des centrales nucléaires EDF etant alors dans le secteur PUBLIC tout comme AREVA et le CEA qui depuis des decennies se sont developpes grace aux fonds publics… cela n’est pas contestable et a constitue une enorme subvention pour la constitution du parc nucléaire francais et a pese sur notre dette publique qui aujourd’hui s’eleve a plus de 1.299.253.300.000 euros…
Une réponse au renchérissement du minerais uranium avait été prévue. Cela s’appele la surgénération et super phoenix. Une centrale qui génère plus de combustible qu’elle n’en consomme Cela a coûté quelque chose comme 5 milliard d’€. Mais, Mr Jospin, grand visionnaire, a liquidé toute cette filiaire pour faire plaisir au vert dont on s’aperçoit maintenant de l’ineptie profonde de leur choix, basé sur des croyances et non sur l’analyse des faits.
Mr Jospin, d’une rare arrogance, a pris à son compte la brève mais intense période de croissance de la fin des années 90. Au lieu de profiter de l’embellie pour résoudre les problèmes de la France dans de bonnes conditions et d’enfin réduire la dette, il s’est cru l’inventeur génial de la 3eme voie du socialisme et sauveur de l’humanité !
C’est vraiment de cette période que date le déclin de la France, Mitterrand ayant été plus "sage" dans la fuite en avant idéologique.
Il serait intéressant de faire un petit scénario fiction basé sur une majorité différente au legislative de 97 et si Juppé avait pu continuer son train de réformes !
Les français pensaient exprimer leur mauvaise humeur dans l’urne. Ils se sont en fait tirés une balle dans le pied.
@gerfo
votre comentaire sur les années jospin n’est pas argumente sur des etudes
ou des analyses…je sais que vous n’aimez pas l’entendre, mais, au plan économique, les années jospin furent les meilleures depuis 30 ans: croissance plus forte que nos partenaires, baisse relative du niveau de la dette, suppression de certains impôts, création de nouveaux droits ( CMU, 35h..), diminution forte du chômage, là aussi mieux que nos voisins comparables,etc….
d’ailleurs la campagne electorale de 1992 n’a pas été mise par la droite sur les aspects économiques mais l’accent porté sur l’insécurité….
m.a,
Depuis 1975, le budget de l’Etat est en déficit. Pourquoi l’Etat aurait-il subventionné EDF ? Il lui a suffi de demander à EDF de s’endetter tout seul et de garantir les emprunts. EDF était un EPIC puis est devenue une SA, ses comptes ont toujours été publiés, vous pouvez les consulter.
Vous verrez que dans les années 90, le taux d’endettement était extrêmement élevé alors qu’il n’y a pas eu d’augmentation de capital.
Pour ce qui est de la mise au point des prototypes de centrale par Framatome (AREVA), l’Etat a apporté son aide, c’est bien possible, cela lui a permis d’en vendre beaucoup et de devenir une des premières mondiales du secteur.
Est-ce que faire travailler plus longtemps fera diminuer véritablement notre dette ?
Je ne suis pas directement concerné par ces nouvelles réformes sur la durée des années de cotisations , 41 ans soit ? prenons le cas d’une personne qui fait des études longues (médecin etc …) jusqu’à quel âge doivent-ils exercer ? ou d’un ouvrier à la chaine (41 ans !) En revanche ne serait-il pas plus équitable de donner un peu plus d’espoir à notre jeunesse qui est largement touchée par le chômage,ou n’aurait-il pas été préférable de relever légèrement le temps de travail 36 h. par ex. et de ne pas toucher à cette durée, 40 ans me paraissant être raisonnable.
mon commentaire n’a rien de politique mais mon analyse est tout simplement différente.
a julie
l’etat a subventionne et subventionne encore EDF de maintes manieres entre autre en financant sa R&D et ses charges de personnel (retraites, etc…) cela se voit bien dans les comptes que vous citez … et dont nous n’avons pas la meme lecture…
en ce qui concerne les ventes internationales d’Areva et de Framatome elles sont aussi subventionnées par l’etat francais, donc par augmentation de notre dette publique…
les fameux contrats d’Areva: a la Finlande (deja un desastre commercial et financier), a la Chine (bientot un deuxieme desastre) et peut-etre a la Libye (on ne connait pas encore la teneur exacte)
vous n’avez-semble-t-il pas juge opportun de repondre au sujet de "nos difficultes au Niger" pourtant il s’agit d’un bombe a retardement couteuse et diplomatiquement explosive… les exaction des autorites du Niger, soutenues par la France, aux depens des Touaregs, sont tout
aussi criticables que celles de la Chine vis a vis des Tibetains: au Tibet aussi il y a de l’Uranium (coincidence ?)… pour revenir au "sujet de la Dette"… le support public a EDF et autres AREVA et l’Etat du NIGER augmentent notre dette publique qui est a cet instant de 1.299.374.800.000,-
A Alexis : Vous posez une question très pertinente. Juste une remarque préalable : ce n’est pas en favorisant les les départs à la retraite que l’on réduit le chomage des jeunes. En effet, plus il y a de retraités, plus cela coute, avec des répercussions sur le coût du travail et donc l’emploi. On se dirige quand même à un horizon pas si lointain vers une pression fiscale intenable. N’oubliez pas non plus l’augmentation de la durée de la vie qui fait qu’en partant plus tard on a toujours une durée de retraite importante. par ailleurs, je suis très favorable à l’introduction dans le calcul de la retraite d’un élèment actuariel. C’est à dire que la pension pourrait être fonction non seulement de la durée de cotisation, mais aussi de l’espèrance de vie à l’âge du départ.
a m.a,
Le régime de retraite d’EDF a été réformé. De 1946 à 2004, EDF payait les retraites de ses anciens salariés et ayants droit : Donc aucunes charges pour l’Etat.
Depuis 2004, (passage en Société Anonyme) c’est plus compliqué. EDF cotise pour les retraites au régime général, les retraites pour cette part là sont servies par ce régime et pour indemniser la CNAV des droits acquis avant 2004, EDF lui a payé une grosse soulte. Pour la retraite complémentaire, la branche a sa propre caisse autofinancée :Toujours pas de charges pour l’Etat.
Depuis 2001, le cours du minerai d’uranium a été multiplié par 15 ! … pas les tarifs d’EDF. Comme quoi le prix du kWh nucléaire est peu sensible au prix du minerai. Le Niger pèse pour 8% de la production mondiale (ces réserves mondiales seraient de 60 ans). Je pense qu’AREVA a les moyens de payer le minerai au juste prix, d’autant qu’il le répercute à ses clients.
@ Face B
Avec les 35 h, les travailleurs les plus fragiles se sont retrouvés plus pauvres : la rémunération reflète la productivité, certes, mais l’OCDE a montré notamment que de par la perte des heures supplémentaires, leurs salaires avaient dimimué. Et ce sont tous ces postes peu qualifiés qui se sont trouvés précarisés. Merci aussi de la part de tous ceux qui auraient préféré du revenu plutot que des loisirs. On a le progrés social que l’on peut. Evidemment, refuser de travailler en refusant de se serrer la ceinture, ca s’appelle vivre à crédit. Merci pour les générations à venir qui devront payer pour les générations du baby-boom, les générations les plus égoistes qui auront (bien) vécu.
En attendant, la France est toujours dans les mauvais élèves de l’emploi. Et contrairement à vos allégations, elle n’a pas rattrapé son retard au cours de la grande croissance.
A Julie : Le terme « grosse » pour la soulte versée par EDF est tres exagérée. par ailleurs, n’oublions pas les taxes insidieuses – car elles existent – pour financer les retraites d’EDF (EDF a fort bien su refiler d’énormes charges à venir à la collectivité, avant qu’elles ne la conduise à une situation intenable … ). Enfin, soyez sérieuse concernant le coût de l’uranium dans le prix. Le coût du combustible représente une toute petite part du cout de l’electricité, les variations ne concernent donc qu’une toute part des variations. Les Français ont largement payé la situation de monopole.
@ A.B.Galiani,pas tout à fait d’accord avec vous, les statistiques concernant l’espérance de vie démontrent effectivement que l’on vit de plus en plus vieux, mais ne pas oublier quand même que des maladies, telles que le cancer ou cardiaques, font de plus en plus de dégâts, donc pour certains il n’y aura même pas une seule année de retraite !! , je continue à penser qu’il n’est pas sain de laisser des jeunes sans travail, quel avenir ? un mauvais départ dans la vie active est bien souvent source de problèmes futurs de toutes sortes et ça aussi cela peut coûter très chèr à la Société, et pendant ce temps on demande à des personnes "usées" par certains travaux pénibles de travailler 41 ans ? socialement, financièrement et humainement il n’est pas évident que de repousser l’âge de départ à la retraite soit la solution idéale .
A Alexis : je vous laisse la responsabilité du terme « usé ». Le monde du travail a changé depuis Zola. L’état sanitaire de la population a considérablement évolué. Qu’il y ait un « problème » d’emploi des jeunes, je veux bien le croire. Mais la solution que vous préconisez n’est surement pas la meilleure, pour la raison que j’évoquais dans mon « post »: croyez vous que les générations à venir vont accepter des niveaux de pression fiscale ahurissant, sans qu’il se passe rien ? D’ailleurs, la France est un des pays où on part le plus tôt en retraite. Si cette solution était efficace, il n’y aurait qu’à regarder autour de nous. Par ailleurs, que le cancer ou les maladies cardiaques fassent des dégâts, je ne le contesterai pas. En revanche, ne croyez pas que ce soit des « épidémies » qui frappent de plus en plus massivement les plus jeunes. Il y a de plus en plus de monde à atteindre l’âge de la retraite (90 % des classes d’age) et c’était loin d’être le cas il y a 50 ans. Il y avait en 75 plus de 3 actifs pour un retraité, il y a aujourd’hui 1,6 actifs pour un retraité. On se heurte toujours à la même difficulté : l’intenabilité de la charge. Et il y en a encore pour s’étonner que le pouvoir d’achat n’augmente pas plus …
@naouak…les salaires ont diminué en france sous jospin: …n’importe naouak, des références svp!
par contre vous avez raison: il est vrai que le chômage a énormémént augmenté sous la droite, de 2002 à 2006, après la diminution précédente:
la réalité est têtue…
@naouak
les générations du baby-boom auront bien vécu?
celles nées de 45 à 50?
qui ont conu durant leur enfance la France sans logements, encore largement en pénurie, oùil y avait encore la polio, etc…
celel qui ne trouve plus de travail à 50 ans…
celle qui commence à partir en retraite dans des conditions durcies par la réforme balladur de 1993?
ce discours opposant les générations netre elles m’a toujours paru plus polémique que rigoureux….
On a appris cette semaine la mort d’Edward Lorentz, père de la théorie du chaos et de se que l’on appelle les attracteurs étranges. Ceux-ci représentent en fait l’espace maximal possible d’évolution d’un système complexe. Cela veut dire concrètement que tout système complexe possède des "frontières" qu’il ne peut dépasser.
C’est visiblement ce que n’ont pas compris les français. Tout n’est pas possible. Il y a une limite aux prélèvement que peut imposer l’Etat. Si on augmente les taux, cela joue négativement sur l’assiète et au final on se retrouve avec moins de recette. On ne peut étenellement financer des dépenses courante avec de la dette car il faut bien un jour rembourser et ce poid finis par obérer les capacités de financement comme c’est le cas actuellement. On ne peut pas éternellement gagner plus que l’on produit comme l’on montré les différentes bulles.
Le monde occidental est en crise car il ne peut se résoudre à diminuer son train de vie extravagant par rapport au reste de la planète. Les américains continuent à se shooter aux gros 4×4 et les français aux loisirs et aux vacances; le tout en oubliant les 3/4 de l’humanité défavorissé qui se rappellent à notre bon souvenir.
Ce qu’a montré Lorentz est que nous avons des limites intrinsèques et qu’il est vain de s’imaginer y échapper par de quelconques rêveries déologiques comme de trop nombreux français le font.
@FaceB
Source OCDE
Taux de chômage comparés depuis 1988
France Moyenne OCDE Diférentiel
1988 10,2% 7,0% 3,2%
1989 9,7% 6,5% 3,2%
1990 9,0% 6,0% 3%
1991 8,9% 6,3% 2,6%
1992 9,9% 7% 2,9%
1993 10,9% 7,5% 3,4%
1994 12,2% 7,8% 4,4%
1995 11,6% 7,2% 4,4%
1996 11,7% 7,2% 4,5%
1997 12,2% 7,0% 5,2%
1998 11,8% 6,7% 5,1%
1999 11,2% 6,7% 4,5%
2000 10,1% 6,3% 3,8%
2001 8,7% 6,1% 2,6%
2002 8,9% 6,7% 2,2%
2003 9,4% 7,0% 2,4%
2004 10% 7,0% 3,0%
2005 10,1% 6,6% 3,5%
En comparé, Les chiffres montrent une réalité assez différente. Les premières années de Jospin sont très mauvaise et la remontée du chômage après 2000 plutôt en pente douce.
Les chiffres sont encore plus têtus que vous.
La suite
France Ocde Diférentiel
2006 9,2 6,1 3,1
2007 8,3 5,6 2,7
2008 (projection) 7,8 5,5 2,3
Les générations nées en 45 à 50 ont connu la reconstruction. Et alors ? Elles ont connu la croissance folle. Ce sont les mêmes qui au nom de l’intangibilité de la croissance du pouvoir d’achat ont précarisé l’emploi des jeunes, qui aujourd’hui en refusant le travail mais sans se priver sur la consommation crée la dette et en s’octroyant des retraites sans relation avec l’allongement de la vie vont plumer les générations à venir. Qui cherche à opposer les générations ?
A A. B. Galiani,
La taxe pour les retraites d’EDF, laissez moi rire !
Supposez que ministre du budget, il vous vienne à l’idée d’aligner les retraites des parlementaires sur le régime général.
Comment faire pour sensibiliser rapidement l’opinion à ce projet ?
Vous créez une nouvelle taxe sur l’eau du robinet la TRP (Taxe de retraites des Parlementaires). Mais vous ne voulez pas augmenter le prix de l’eau, alors vous vous arrangez pour que la taxe apparaisse bien en clair sur les factures en gardant un TTC inchangé. Et tous les clients avertis des compagnie d’eau vont râler.
C’est ce qui a été fait en 2005 pour l’électricité, la taxe s’appelle la CTA (Contribution Tarifaire sur les prestations d’Acheminement)… et en 2007 le régime spécial a bien été modifié.
Ainsi, avant, les cotisations de retraites d’EDF étaient financées par ses recettes HT, comme dans toutes les entreprises, depuis elles sont financées par les recettes TTC, sans augmentation particulière.
Un simple changement d’habillage …qui à vous lire a très bien fonctionné.
@naouak les générations nées entre 45 et 50, les babyboomers si vous préférez, ont effectivement commencé leur vie dans le rationnement (les tickets jusqu’en 47, je crois) , le manque de logements, de nourriture, les délais de plusieurs mois pour acheter une voiture, pas d’électroménager, peu de services collectifs, etc…
effectivement le niveau de vie a progressé: ils ont participé, via les "trente glorieuses" à la croissance de la richesse nationale, et ils en ont aussi profité…
la précarisation: à partir de la fin des années 80, ils connaissent: exclus à partir de 50 ans du marché de l’emploi, maltaités par des entreprises où l’expérience n’est plus un atout, une société atteinte de jeunisme…
pour les retraites, comme vous le savez, elles ont de fait commencé à diminuer à partir de 1993, avant l’arrivée des babyboomers à 50ans…
la consommation? les français d’aujourd’hui ont le plus fort taux d’épargne des pays européens:ils ont un solide "bas de laine" que les plus âgés, les babyboomers et avant, transmettent à leurs enfants…
je n’irais pas plus loin dans la comparaison des époques, la société des années 60 n’était certainement pas des plus faciles, hédonistes…
pour l’opposition des générations je vous laisse le choix du théme, et des termes: " les générations à venir qui devront payer pour les générations du baby-boom les plus égoistes qui auront (bien) vécu",
"vont plumer les générations à venir"…
ces propos disqualifient leur auteur, naouak
@A.B.Galiani, il est bien sûr normal que tout le monde puisse travailler jusqu’à l’âge de 60 ans avant de partir physiquement à la retraite (plus de préretraites ou autres …) ce que j’ai simplement voulu souligner c’est qu’il ne parait pas très équilibré de voir dans certaines familles , des parents approchant la soixantaine ,se lever tôt, aller au travail (parfois pénible , même si nous ne sommes plus à l’époque de Zola !)), et même subvenir aux besoins de leurs enfants demandeurs d’emplois … ? Il est tout aussi important ,et là je vous rejoins , sur le fait que l’on ne peut plus alourdir davantage la fiscalité en général , ce qui parait souhaitable , malgré tout, c’est d’aider et de former davantage les jeunes afin d’être en mesure de leur permettre une insertion plus rapide dans la vie active ; ne pas oublier qu’ils sont eux aussi des consommateurs et qu’ils peuvent contribuer à la relance.
Est-ce bien raisonnable de marquer les quinquas au fer rouge, ils seraient responsables de tout , à qui la faute ? il serait peut-être plus logique de faciliter la remise en route de la machine "travail" afin que tout le monde, jeunes comme moins jeunes puissent travailler sans distinction, ce qui permettrait également de faire redémarrer notre économie et de ce fait peut-être enfin pouvoir commencer à rembourser notre fameuse dette ; il n’y a que par le travail que nous pourrons relever la tête.
A Julie : Malheureusement, les retraites du public – y compris celles d’EDF – ne sont pas alignées sur le régime général … Et c’est toujours la collectivité qui paiera, qui que ce soit qui cache le bébé
@ FACE B : les cartes de rationnement existaient encore en 1948 et , plus grave , beaucoup de personnes souffraient de la pénurie d’alimentation de base. Pendant l’Occupation le slogan le plus admis était " ils nous prennent tout " ( " ils" étant les vert-de-gris mais on l’a vu ce n’était pas la seule cause , manque d’engrais pour les cultures par exemple….)
@yffic , merci de cette précision qui va dans le sens de mon propos: les "babyboomers" ont connu la pénurie dans leur enfance …
Opposer les générations n’est pas très responsable.
A ceux qui prétendent que les babyboomers sont des nantis etc…il peut être répondu qu’ils ont , pour la plupart, un passé de travail bien rempli et un vécu pas toujours très enviable .
Si les Sociétés les ont mis au placard, à qui la faute ? peut-être tout simplement à cause des encouragements divers et variés concoctés par les différents Gouvernements, le patronat, les syndicats etc… c’est un mélange de responsabilité de décideurs qu’il n’est pas logique d’imputer directement aux intéressés qui ne font que subir .
Quant à l’emploi des jeunes, il semble aussi qu’il pose un probème, a t’on su les former et être suffisamment visionnaires pour quantifier les "besoins" en main-d’oeuvre ?
Cet article du Point sur la culpabilité des baby boomers est ridicule.
A responsabiliser toute une génération on cache les vrais coupables.
Qui savait ? Qui était capable de prévoir ? Qui décidait ? Qui mettait les gens dans la rue pour réclamer ceci ou cela ? Qui remettait à plus tard les mesures courageuses ? Qui refusait le partage pour les plus nantis ?
@ Hervé,
Vos questions sont pertinentes et méritent des observations ; amis bloggueurs, à vos claviers. Je voudrais pour ma part rebondir sur le "partage" qui serait refusé par les plus nantis. Les prélevements obligatoires en France sont de l’ordre de 45 % du PIB et les dépenses publiques sont supérieures à la moitié du PIB, parmi les plus élevées du monde. Autrement dit encore, en part de Produit Interieur Net, c’est évidemment encore plus fort. Est ce qu’il n’y aurait pas plutôt une mauvaise orientation des dépenses ? peut on cumuler retraites généreuses, temps de travail réduit (un des plus faibles au monde), augmentation du pouvoir d’achat et pas de pauvreté …
On peut toujours parler des déficits, on n’avancera pas sur ce sujet tant que l’on ne parlera pas concrètement de ce que l’on escompte faire, et comment on compte structurer les budgets des collectivités ou de l’Etat.
Il me semble tout de même qu’une part importante du paquet fiscal a contribué au déficit de cette année.
Il faudrait que le proposent le MoDem et le Nouveau Centre, interdire par une loi tout budget en déficit, sauf pour des investissements pour des infra-structures, et la règle devrait être appliquée aux collectivités locales.
Et il faudrait ensuite un vrai débat politique pour savoir où l’on choisit de faire des dépenses, et où des restrictions budgétaires.
La politique pourrait alors enfin commencer. Le malheur, c’est que le seul à avoir raisonné en ces termes lors des présidentielles, c’était Bayrou.
Le MoDem n’a pas les moyens de peser sur les orientations budgétaires de la Majorité, et le Nouveau Centre s’époumone dans le vide.
Quant à la gauche, elle en est comme d’habitude à ses antiennes démagogiques habituelles.
Je suis bien sûr d’accord avec vous sur la nécessité de venir à bout des déficits. En revanche, je ne vois absolument pas en quoi votre appel à la concurrence permet de résoudre le problème. Un état 100% bureaucratique pourrait très bien avoir un budget équilibré (tenez, la Chine, par exemple…).
Là n’est pas la question. Sur le strict plan du budget, il faut plaider pour un budget en équilibre.
Ensuite, discutons de ce que nous gardons et de ce que nous sacrifions.
A l4heretique : ne fantasmons pas sur le paquet fiscal ; le déficit public est structurel ; il est la transcription financière d’un niveau de vie et de consommation supérieur à la production; il signifie par ailleurs le transfert sur les générations à venir d’une consommation que leurs parents n’auront pas produite. Ce sont elles qui verront menacer leur pouvoir d’achat
Même si cela parait utopique, et impensable , la solution serait , remettre en cause les 35 h.? R.T.T. et compagnie ? interdire des budgets déficitaires ? diminuer le train de vie de l’Etat ? avec de telles réformes il ne serait vraisemblablement pas utile de remettre en cause l’âge de la retraite à 60 ans et 40 ans de cotisations et l’on pourrait ainsi relancer du pouvoir d’achat.
@ L’HERETIQUE : " Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais…." il me semble que les collectivités territoriales ne peuvent emprunter que pour des projets d’investissement…..