Mon ami Nicolas Baverez est l’auteur d’une brillante tribune parue dans le journal Le Monde, que je vous invite fortement à lire en cliquant ici ! Il revient avec facilité sur les enjeux et les perceptions du « capitalisme mondialisé » pourtant si complexes. En voici un passage :
(…) »Les tensions qui s’exercent sur le capitalisme se situent au point de convergence de trois évolutions. D’abord le régime issu de la constitution de la première économie-monde, avec l’internationalisation des flux, le dépassement des pouvoirs publics nationaux, la révolution technologique. Il implique la fin du monopole de l’Occident sur la régulation des échanges et des paiements mondiaux, ainsi que la cohabitation du capitalisme avec des systèmes de valeurs et de normes hétérogènes. »
Concrétement savons-nous réellement quelles sont , en définitive, les bonnes et indispensables mesures ou réformes à mettre en oeuvre pour lisser cette perception du capitalisme mondialisé, en fonction de certaines tensions, aux niveaux du Monde, de l’Europe, et de la france ? il sera probablement difficile de parvenir à une situation stable et acceptable étant la complexité des enjeux.
Pourquoi c’est votre copain ?
c’est nul son papier.
nul de chez nul.
Y a pas de crise du capitalisme
faut pas confondre mouvements de marché et crise de systéme
la fixation des prix par le marché ça marche toujours
la preuve l’énergie.
le crédit idem.
Son histoire de patrons responsables de je ne sais quoi c’est du délire
les patrons sont la pour faire marcher les entreprises
qui appartiennent aux actionnaires.
Et ça marche mieux quand l’actionnaire n’est pas aussi celui qui fixe les régles, je veux dire l’Etat.
enfin bon, c’est nul son papier.
Pas très adepte de l’analyse de Nicolas Baverez, laissons un peu plus de liberté à ceux qui ont le courage d’entreprendre, de travailler ,d’investir etc.. et baissons un peu les charges sociales et l’imposition directe et indirecte , supprimons tout gaspillage, évitons d’encourager les délocalisations, les fuites de nos capitaux etc.. et là déjà on pourrait peut-être commencer à apercevoir un ciel moins nuageux.
Les analyses sont certainement utiles ? mais ne pas oublier que pour avancer nous avons AUSSI besoin de concret.
de crise en crise. L’humanité a toujours été incapable (ainsique toutes les institutions de sens) de progression harmonieuse car chaque fois qu’une crise et ses tragédies était dépassée l’humlanité changeait de pas mais comme un tournevis: du tribal au local de local au régional au national etc…et voilà maintennat qu’il faut arriver à une autre pas: mondial enfin non terrestre. Voilà la question du jour impuslée par l’accélération exponentielle des technologies.
Commejnt l’hétéréogénité anthropologique et culturelle et économique, car tout est impliquée en même temps, peut elle devenir homogénéité…sans casse.
Et, c’était bien l’hypothèse de Huxley, comment cela est-il possible (et durable) tant qu’il y aura des hommes (et trop)?
Il ya toujours une variable d’ajustement…
Beaucoup d’analyses , parfois contraires, n’y en aurait-il pas tout simplement un peu trop ? difficile de faire le tri ; qui a raison, qui a tort, cela ne risque-t’il pas , à terme, d’embrouiller les pistes des décideurs.
"capitalisme mondialisé" ? ? qu’est-ce que cela veut dire ?
Ne sommes-nous pas encore en train d’essayer de comprendre le pourquoi et le comment sans prendre , en paralléle, les mesures nécessaires qui pourraient atténuer ce phénomène. La France est friande de littérature philosophique économique mais quelle plus-value apporte-t’elle véritablement sur son propre terrain ?
Il va falloir s’habituer à gérer hors du champ du linéaire et du proportionnel.
Le monde n’est pas cet îlot de tranquillité où les évènement arrivent en douceur et sans heurs.
Le monde est chaotique et complexe. Les deux sont liés. Ce sont les lois de notre univers et il parait assez difficile d’en changer.
Alors, ce que nous appelons crise est en fait la norme.
La pluspart des atomes dont nous sommes constitué ont été généré dans des explosions cataclismiques.
L’évolution de la vie c’est déroulé entre explosion d’espèces et extinction ce masse, la civilisation humaine a progressé entre guerres, civilisations brillantes et effondrements d’empires.
Les technologies des communications ont relié tous les hommes entre eux. Les diverses civilisations humaines, par économies interposés, sont en train de fusionner par unification du système d’information de la planète.
La forte augmentation de complexité de nos civilisation que cela génère est accompagné d’une forte accélération de la densité de temps.La rapidité de ce phénomène exclu toute évolution calme et linéaire.
La crise est le phénomène naturel de toute évolution.
Et non la fin du capitalisme comme le croit un certain nombre de marxisants attardés.
Vu par le petit bout de ma lorgnette …. mais sans connaissances particulières …
Un capitalisme irrationnel n’est pas acceptable et devrait être dénoncé , mais posséder des capitaux pour en faire profiter les autres, travail, impôts etc… fait inévitablement partie du paysage , il est difficile de s’orienter autrement pour arriver à faire fonctionner une économie ; de ce fait on pourrait penser qu’ un certain capitalisme modéré mondial "utile" peut cohabiter avec les différentes civilisations en conservant malgré tout certaines "valeurs" et contribuer à générer un certain "bien-être"?
Nicolas Baverez a raison, sauf que la crise n’est pas celle du capitalisme, mais celle de la finance, qui a crée des bulles financières à n’en plus finir pour se vampiriser elle-même.
Jusqu’à présent, elle a été suffisamment créative et imaginative pour renouveler les écrans de fumée qui masquent la réalité : La finance n’apporte rien à l’économie, elle se contente de vivre dessus.
Mais on arrive à la fin d’un cycle ou les écrans de fumée se dissipent, et la réalité apparaît crûment, d’où la crise financière aux US et l’affaire Kerviel qui en est une caricature.
Apres tout, pour faire un parallèle, quand des truands se flinguent entre eux, ça fait les affaires de la police en leur économisant du travail, tant que leur activité n’a pas de répercutions néfaste sur ceux qui n’ont rien demandé.
Mais voilà, en économie, ça a des répercutions directes sur ceux qui n’ont rien demandé.
Les dirigeants des grandes entreprises ont basculé du monde de la création de richesse dans celui de la création de valeur, ce qui a pour conséquence que les intérêts immédiats des actionnaires sont souvent à l’opposé des intérêts de l’entreprise à plus long terme.
Il faut faire une distinction entre le vrai capitalisme créateur de richesse et une autre forme, perverti par la finance, qui en est la caricature.
La notion de profit en tant que telle est extrêmement saine, c’est elle qui fait avancer le monde (contrairement à ce que pensent certains à gauche, qui bien souvent n’ont pas conscience de ce qui les nourrit).
La distinction à faire tient dans la manière de faire du profit entre création de richesse qui porte l’économie et création de valeur qui la tire vers le bas.
Ceux qui créent de la valeur, ne créent rien du tout, ils se contentent de vivre sous perfusion comme des parasites, sur le dos de ceux qui créent de la richesse.
Les dérèglements actuels sont la conséquence de l’action de ceux-là.
A.B. Galiani ne sera peut-être pas d’accord avec moi, mais en économie, et tout particulièrement dans la notre, il y a trois fléaux : Les banques et compagnies d’assurances, en tant que spéculateurs institutionnels, et les administrations ou plus généralement la sphère publique pour laquelle Nicolas Baverez a trouvé la bonne formule pour décrire la notre qui : « a fait le choix du grand marché européen et de la mondialisation tout en conservant structures et mentalités d’une économie administrée. ».
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle tout le monde, particuliers et entreprises, se tournent vers l’état quand quelque chose ne va pas : tout simplement parce qu’on n’est pas totalement sortis des structures et mentalités d’une économie administrée. Le niveau des prélèvements en étant la traduction la plus visible.
Capitalisme (qu’est-ce que cela veut dire !) n’est-il pas tout simplement indissociable d’une certaine économie ?
Par contre, une redistribution plus importante des bénéfices pourrait être une mesure encourageante et valorisante.
Une maitrise plus saine de la commercialisation financière éviterait également bien des désagréments, principalement l’endettement .
Mais ce qui affaiblit et paralyse le plus c’est bien évidemment le niveau des prélévements (sociaux et fiscaux) et ce que vous soyez entrepreneur, salarié ou retraité ; ne serait-il pas plus "normal" que chacun ait la liberté de posséder un peu plus et de le réinjecter dans l’économie (pouvoir d’achats) selon ses besoins. Un peu plus d’oxygène redonnerait probablement un petit coup de fouet à la relance tant attendue.
Je partage l’analyse de NB. En particulier le dernier paragraphe. Par delà la crise financière, la vraie crise est celle de l’évaporation des valeurs morales.
Dans nos banlieues, des voitures brulent, beaucoup de jeunes ont perdu leurs repères, mais en haut des grandes tours, dans les quartiers d’affaires, au sein des belles salles capitonnées, au cœur des conseils d’administration, combien pèsent ceux qui s’interrogent encore sur le Bien et le Mal ?
Bonjour Mr Lambert ;
Bonjour à Mr Baverez
dont j’ai déjà lu les écrits et qui me parait un honnête homme…
Merci à lui de citer Soljenitsyne ça m’a fait bcp de bien.
Je m’étonne tt de même de tant de théorisation sur notre modèle libéral : cette tendance économique , en laquelle je me reconnais volontiers, est traversée par des "perturbation météo" au même titre que nous avons eu la tempête de 99, la canicule de 2003, il se produit occasionnellement des tempêtes économiques aux effets dévastateurs et que certains déclarent pouvoir prédire… pourquoi pas il y a aussi de bons métérologues.
Le point qui me parait crucial, contrairement à une idée qui a pu faire "jurisprudence" dans notre pays, les vents ne s’arrêtent pas aux frontières … eh bien, pas davantage, les tempêtes économiques balayent toute la planête de part en part jusqu’à ce que d’autres facteurs thermodynamiquement au moins aussi puissants soient en mesure de progressivement s’y substituer…
Croire ou faire croire aux Français qu’ils pourraient être à l’abri de quoi que ce soit dans leur héxagone me parait aussi illusoire que de promettre aux Bengalis que le prochain Tsunami n’aura pas d’effet sur eux , eux qui vivent au milieu du delta du Gange…
La seulepiste de reflexion est comment pouvons nous en attenuer les effets et je vois là une reflexion majeure pour les 50 ans qui viennent…Autrefois, nos ancêtres avaient érigé la ligne Maginot puis d’autres vinrent et construisirent le Mur de l’Atlantique ; il y a moins d’un siècle s’édifia le Mur de Berlin, encore auj’hui, une "barrière de sécurité tente de séparer Israeliens & Palestiniens… Tous ces murs sont vains et grotesques ils n’ont arreté et n’arreteront quasiment personne … il nous faut réfléchir à des mécanismes durables ( dépots de cautions par ces organismes bancaires funambules à hauteur de leurs spéculations auprès des banques centrales de façon à couvrir tout ou partie de leurs risques…et au bout de 20 ans, un certain nombre auront pris une ou plusieurs fois le bouillon et donc le funambulisme perdra progressivement de ses adeptes compte tenu de son coût pour les actionnaires -en cautionnement d’abord puis en debours de caution -enfin…
Je ne prétends rien, je vous soumets cette petite méditation tardive et vous renouvelle mon soutien à votre regard incisif quant-à nos pseudo certitudes socio economiques franco-françaises…
Bon Courage
BONNOT