Cette interview croisée, parue dans la revue Vision n°5 de ce mois-ci (page 4 et 5), relative à la modernisation de l’Etat, revient sur la LOLF, après deux années de fonctionnement au sein de la délégation générale pour l’armement (DGA).
Alain Lambert nous livre ses impressions et les éventuelles améliorations qui pourraient être apportées pour que la LOLF puisse être encore plus adaptée et déployer tous ses effets au niveau de la performance et de la gestion financière des administrations. C’est dans ce sens qu’il revient sur les bienfaits de sa proposition d’une gestion pluriannuelle des finances publiques.
Laurent Giovachini, adjoint au délégué général pour l’armement au Ministère de la Défense, apporte un regard concret et précis sur les avantages et les mutations que la LOLF a apportés à la DGA depuis deux ans.
Une interview croisée, brillante et pédagogique : cliquez ici pour la découvrir.
Au passage, on peut féliciter la DGA pour la qualité de sa revue, qu’en pensez-vous ?
"une révolution silencieuse est en marche" à travers la LOLF en mettant la performance administrative au service de missions clairement identifiées ? galimatias que l’on nous sert depuis 5 ans et qui révolutionne surtout les moyens humains vu qu’ils sont ravalés à de simples avatars financiers : pour réduire les effectifs, on fout donc en l’air le statut de la fonction publique pour virer les fonctionnaires par des moyens détournés complexes ( ça s’appelle pudiquement ne plus garantir l’emploi des agents de l’Etat avec au moins 5 décrets en projet !! bonjour la simplification administrative), on va embaucher des intérims et on externalise tout ce qui pourrait être rentable sans se préoccuper d’un objectif premier national pourtant: l’intérêt général.
aprés on pourra enfin facilement identifier des missions avec les moignons (tout ce qui ne sera pas rentable pour le privé!) qui resteront !
Comme il a été dit et répété , nous souhaitons tous une simplification administrative, de vraies réformes, le changement de certains comportements etc… ; il faut bien sûr laisser un peu de temps au temps ; mais il y a quand même lieu de s’interroger sur certains résultats qui reflétent une grande impatience ? alors de pas s’étonner qu’une partie de l’électorat , ne s’y retrouve plus , d’où une certaine indifférence et déstabilisation due à une incompréhension .
Une super maquette !
Espérons que le chantier sur "l’attractivité du système fiscal français" par exemple, permettra une simplification significative , on aura déjà avancer d’un grand pas.
La modernisation de l’Etat ne peut se produire que par la simplification ; trop de complexité ne peut que ralentir le sytème ; c’est pourquoi il serait préférable de remettre un certain nombre de sujets à plat plutôt que de continuer, comme par le passé, à entretenir un terrain de difficultés en superposant , décrets, amendements etc… ne servant , parfois, qu’ à masquer des sureffectifs qui sont censés représenter une certaine masse de travail et l’importance démesurée qui en découle mais qui , en fait, non seulement n’apportent rien de plus au niveau des performances mais alourdissent encore un peu plus la gestion et le coût de notre Administration.
La France d’hier voulant conserver ses traditions et surtout ses petites "manies" de ne rien vouloir bouger est dépassée ; la conjoncture, l’Europe, la mondialisation l’obligent à changer, à réagir à faire preuve d’efficacité ; une modernisation en profondeur de l’Etat apparait donc comme vitale.
L’état doit se moderniser en supprimant les redondances pour pouvoir être un peu plus réactif , visionnaire et surtout moins "cigale". Certaines performances pouraient être améliorées, le stade des constatations et des études est dépassé, maintenant il faut passer rapidement au concret "visible" sur le terrain.