Le talentueux François de Closets nous offre une oeuvre que je vous invite à lire. L’ouvrage est intitulé : « Le divorce français » et en voici la présentation de l’éditeur :
Pourquoi avons-nous construit trop de bombes atomiques et pas assez de logements, trop de centrales nucléaires et pas assez d’universités ? Pourquoi nous sommes-nous laissé prendre au piège du second choc pétrolier ? Pourquoi ces 100 000 morts sur les routes que l’on aurait pu éviter, ces 1 100 milliards de dettes injustifiables légués à nos enfants ? Pourquoi les Français ne peuvent-ils pas choisir leur fin de vie ? Pourquoi cette impossibilité de moderniser notre société ? Si nous en sommes arrivés là, c’est parce que la démocratie française est paralysée par l’incompréhension, la méfiance régnant entre le peuple et les élites. Ce divorce entretient les querelles stériles, favorise les fausses solutions, s’oppose aux réformes nécessaires. Il trouve ses racines dans les erreurs d’analyse, le manque de transparence et de concertation, l’abus de l’idéologie de nos élites. Mais aussi dans l’absence d’engagement et la protestation systématique qui sont devenues l’apanage des Français. Pour comprendre le divorce français, François de Closets a mis au jour des dossiers sensibles, refait les enquêtes, parcouru à nouveau le chemin suivi par la France depuis cinquante ans. Et les histoires qu’il a reconstituées sont ahurissantes, passionnantes et inattendues. Un livre choc et salutaire : le divorce entre le peuple et les élites n’a que trop duré. Quand il est impossible de se séparer, il faut savoir se réconcilier.
pourquoi "élites" ? En quoi les dirigeants d’un pays seraient-ils son élite (ce qu’il y a de meilleur, de plus distingué – Larousse) ? et s’ils se sont coupés du peuple (vulgaire en latin) méritent-ils de faire partie de l’élite ?
Cette année là, au début du siècle dernier -ou la fin du précédent- le comice devait être délocalisé dans une petite commune du canton. Le maire réunit son conseil pour préparer les festivités et un des conseillers surenchérit à chaque point du plan d’action : "il y aura le préfet, il faut donc …" jusqu’au moment où son voisin l’interrompt "tu nous ennuies avec ton préfet : ce gars là il n’a même pas une vache à lui !"
j’aime beaucoup François de Closets, comme feu Revel ou Rioufol ou Imbert (que j’aurai préféré voir à l’Académie succéder à mon cher Revel et non Gallo) mais comme aussi Alain Peyrefitte dont j’ai souvent ici cité deux ouvrages essentiels: sa trilogie "De la France" et ce livre admirable qui est la réécriture d’une thèse présentée à plus de 70 ans et obtenue cum maxima laude " la société de confiance". Les ouvrages de Closets sont des témoignages qui valident la pensée de ces grands français.
J’ai dit aussi ici souvent les raisons de la situation française que j’ai moi même découvertes ou redécouvertes et le dur chemin qu’il m’a fallu parcourir pour cela.
Mais voilà, nous ne sommes qu’une toute poignée. La sclérose de l’Histoire (et la peur que cette Histoire a instillée) a atteint la trés grande majorité de français de tout bord. D’où cette idée (sans m’enfermer dans les mots) que je n’ai cessé de réitérer d’Etats Généraux (pendant ma période jésuite, à Chantilly, j’avais élaboré un projet de ce type et axé sur la jeunesse: il a été détruit par un Jésuite au grand dam de sa hiérarchie qui n’ a pu échapper à la loi du clan: un pour tous et tout pour un).
Lire ce que j’ai écrit début 2002: Manifeste pour la France sur perso.orange.fr/gabriel.f…
oui et les extraits publiés par "Le POINT " donnent envie d’aller plus loin dans la lecture de l’analyse de notre société par F.de CLOSETS. Toujours facile à lire
"Si nous en sommes arrivés là, c’est parce que la démocratie française est paralysée par l’incompréhension, la méfiance régnant entre le peuple et les élites."
Quand on sait que c’est Bouygues et TF1 qui a transmis un livre adressé à l’Elysée pour supprimer la publicité sur les chaînes publiques, manque à gagner qui sera financé presque intégralement par de nouvelles taxes sur Internet, la téléphonie mobile et les appareils High-tech, je pense qu’il y a des raisons de se méfier des politiques et en particulier de celui qui est censé représenter la France.
Monsieur le Ministre, je ne souhaite pas faire de la "lèche" sur votre blog mais honnêtement, j’ai toujours été très surpris que les plus compétents (dont vous-même) ne soient pas choisis pour mener une politique salutaire pour notre pays alors que les politiques soutenus par quelques lobbyistes accèdent très souvent aux postes clés.
Monsieur le Ministre, la politique menée en France ne représente plus les citoyens mais uniquement quelques rares puissants milliardaires, amis de quelques élus.
Maintenant, je pense que je vais acheter l’œuvre de François de Closets mais j’ai bien peur de m’être forgé définitivement une opinion exécrable des politiques. J’ai peur de découvrir une horreur plus immense que celle qui m’empêche depuis le 6 mai 2007 de dormir sereinement.
Monsieur le Ministre, je vous en prie, reprenez les reines de la politique de notre pays, ne laissez pas les français souffrir plus qu’ils souffrent déjà parce que nos dirigeants ont pris l’habitude de motiver leurs actions pour satisfaire à des enjeux exclusivement personnels.
Monsieur le Ministre, la France se meurt de ne plus être correctement représenté. Pour la présidentielle 2007, cela a été flagrant. Nous n’avions le choix qu’entre un vendu et une cruche.
Monsieur le Ministre, pardonnez-moi de ma véhémence mais je pense que les partis politiques ne jouent plus le jeu de la démocratie depuis plusieurs années déjà et le pire est entrain d’arriver. Les politiques bientôt n’auront plus d’autres choix que d’accepter soit l’extrémisme, soit la désertion des obligations démocratiques. Les partis ne représentent qu’une minorité de citoyens. La majorité du peuple ne se fait plus d’illusion, elle a compris depuis belle lurette que l’on ne vote pas pour le meilleur, ni pour le moins mauvais, mais comme ils sont tous mauvais, elle préfère laisser tomber car il est hors de question de voter ou de légitimer les actions d’individus qui, par manque de succès dans le privé, se rabattent sur la politique pour en faire une entreprise.
La démocratie, ces derniers temps Monsieur le Ministre, est tombée bien basse…
Que Dieu nous vienne en aide… à défaut des politiques.
François de closets est un excellent visionnaire, il résume parfaitement la situation réelle actuelle de la France.
Pourquoi n’a t’il pas participé à la commission de réformes "Attali" ?
Curieusement les véritables "sages" sont rarement écoutés et pourtant !!!
Le véritable problème actuel est bien évidemment une certaine incompréhension , notre vieux continent a besoin de d’oxygène , il est urgent de rapatrier nos capitaux et nos emplois, d’inciter des investisseurs étrangers à venir s’implanter , d’éviter le plus possible les délocalisations, il est indispensable de redynamiser le travail .
Peut-on encore parler de liberté et de valeur du travail quand on s’aperçoit qu’il est plus "rentable" de rester chez soi ? ce genre de colmatage ne pourra pas durer éternellement et combien d’autres exemples de dysfonctionnements……
il a raison le raleur
La France est un pays qui pense en termes d’élites, de réseaux, de maffias.
Pas en terme de futur et de reconnaissance de la réussite ou de la valeur
T’as pas fait les Ponts tu ne sera jamais à la direction de l’équipement, t’as pas fait l’ENA ta chance d’avoir un pouvoir est divisée par 25
c’est un pays encrouté, la République est pire que l’ancien régime, Elle ne donne jamais leurs chances aux plus hardis
Closset était un ami à Sciences Po, je me souviens bien de lui.
Brillant.
Closset, ça fait 30 ans qu’il dénonce et propose : en vain
Closset c’est comme Bouton.
il reste
pour "Un citoyens désabusé" …
les politiques français maitrisent l’art des belles analyses
mais ils méprisent l’action correctrice… impliquée par ces analyses
(voir les fameuses recommandations de la Cour des Comptes)
cela a conduit a notre dette publique de plus de 1200 milliards…
Mr le ministre Alain Lambert, malgré quelques signes de bonnes volonté,
ne peut pas échapper a cet environnement "paralysant"… et ce blog…
tres prometteur a départ est, hélas,
très progressivement rentré dans le rang
Tant que les français croiront aux lendemains qui chantent par l’unique grâce de la politique, à la prospérité sans effort, qu’un autre monde est possible (sans le décrire évidement), que l’on peut indéfiniment accumuler les avantages acquis pendant que les 3/4 de l’humanité ont à peine de quoi vivre, que la mondialisation c’est pour les autres, que la réforme c’est bien tant que cela ne vous touche pas personnellement, que les hommes politiques sont tous pourris et qu’il y a des complots partout, bref tant que les français continueront de croire au Père Noël, peu de choses changeront.
Comme le disait JFK:
Ne pensez pas à ce que la Nation peut faire pour vous mais à ce que vous pouvez faire pour la Nation.
L’individualisme forcené ne mène a rien. On a eu les élites démagogiques que l’on a bien voulu.
Pourquoi ne s’inspire t’on pas plus du bon sens de M. de Closets ?
L’incompréhension est partout, smicard qui a du mal à joindre les deux bouts, chômeur qui se retrouve en fin de droits, classe moyenne qui est mise à contribution sans jamais recevoir et voire même taxée d’I.S.F. ? , comment peut-on dans ces conditions demander aux citoyens d’être optimistes alors que tout est quasi programmé pour provoquer un certain découragement.
Il serait souhaitable de permettre à chacun de pouvoir s’assumer librement sans être constamment en position de "survie" grâce à tel ou tel avantages, subventions, primes ou aides diverses qui ne créent que des différences et même des dysfonctionnements engendrant parfois beaucoup d’injustice.
Pourquoi continuer à nier des évidences maintes et maintes fois mises en exergue mais malheureusement jamais suivies de véritables réformes en profondeur , nous ne pourrons pas sortir de l’ornière en continuent à ne colmater que les fissures les plus apparentes.
N’ayant pas lu l’ouvrage en question, je me garderai bien de contredire l’excellent François de Closets… il me semble pourtant que l’adage «on a les politiques qu’on mérite» se vérifie toujours. On ne peut donc pas tout mettre sur le dos des élites qui ne font que flatter les électeurs dans le sens du poil. Il est certainement regrettable que les politiques ne fassent pas d’avantage de pédagogie mais il y a, dans notre pays un mélange de poujadisme, de catho-marxisme et surtout d’une formidable méconnaissance en matière économique qui fait que sont systématiquement éliminés les candidats qui seraient tentés de dire la vérité (voir Giscard en 1981 et Balladur en 1995). Pour moi, les vrais responsables sont à chercher dans le système éducatif, la presse et dans plus de 2 décennies de biberonnage Mitterrando-Chiraquien.
Pourquoi répéter toujours les mêmes choses ….. puisque apparemment il n’en est pas fait grand usage !!!
Beaucoup d’études, de conseils, de commissions etc.. s’accordent pour dénoncer dysfonctionnement, injustice et autres , qu’en est-il fait exactement ?
On fonce dans le mur. Mais en klaxonnant … Les analyses se multiplient et concordent entre elles ! Alors pourquoi la gauche continue-t-elle à être aussi conservatrice et imbécile ? pourquoi la génération du baby boum continue-t-elle à être la plus monstrueusement égoiste de toute l’Histoire ? pourquoi les syndicats s’acharnent à défendre l’interet de minorités au détriment de l’interet général ? pourquoi refusent ils tout dialogue social ? pourquoi maintient on le citoyen sous tutelle, cette tutelle qui est le fondement de l’anti libéralisme ?
"Le divorce français" est bel et bien là, présent. Mais maintenant ce qu’il faut vraiment faire, c’est de ne plus vivre dans le passé. Certes, il ne faut tout de même pas l’oublier. Mais le plus important est de savoir comment peut-on répondre à ces questions. Pour ce faire, il faut construire pour l’avenir, se projeter dans le futur.
Ce n’est pas avec des "on aurait dû", que l’on construit quelque chose de juste, de fiable et de durable.
La France est malade, beaucoup de diagnostics, beaucoup de remèdes existent et sont préconisés mais malheureusement on refuse encore et toujours toutes prescriptions pour parvenir à une guérison rapide et durable?
Toujours la même question : pourquoi refuser de voir la vérité en face !!! ???
Je rajouterais aussi que les véritables riches choississent parfois de quitter la France emportant avec eux les retombées fiscales, d’emplois etc…
le divorce Français, c’est aussi le classement des français par catégories.
La solidarité doit et peut exister sans pour autant avoir recours à des systèmes autoritaires néfastes pour notre économie .
Pourquoi ne pas taxer davantage les profits réels boursiers , les indemnités faramineuses de départ , le système des stock-options etc … par ex.
Est-il utile de rappeler que la France s’appauvrit de jour en jour …. à qui cela profite t’il ?
Juste un mot à Myriam puisque vous êtes muet Alain Lambert,
L’appauvrissement de la France ne profite à personne
Pourquoi la France ne décide-t-elle pas de s’enrichir ?
En taxant à l’excès, autrement dit en spoliant, la France mets à la porte un nombre fou de gens, mais pas surtout les riches, contrairement à ce que pense tout le monde, et qui ne sont pas nombreux, mais des gens à qui elle ne donne pas leur chance, des jeunes entreprenants, des retraités qui ne veulent pas payer la CSG et des loyers impossibles et partent avec des connaissances et la capacité de les transmettre
Myriam c’est pas taxer qu’il faut
c’est baisser la dépense d’Etat, la place de l’Etat, c’est sortir des traditions mafieuses et l’irresponsabilité des élus de tenir l’équilibre budgétaire pour inutile
Myriam, il faut que tout le monde gagne sur les actions d’entreprises en bourse ou non, car ce sont elles qui fabriquent les richesses.
Laisses les gens s’enrichir. Tous.
Nous autres immigrés on voit beaucoup de jeunes gens qui auraient pu faire énormément pour la France et que la France a chassé
avec ses taxes, ses droits acquis, ses castes de diplômes, ses préjugés contre la réussite etc.
le citoyen tient toujours l’impôt pour excessif et souvent pour injuste…
qu’il taxent donc ailleurs que dans mon jardin pense le riche rentier, ou je fraude, le retraité, ou je pars, le cadre père ou mère de famille, ou je me révolte…et même la pauvre, qui préfère un système "au noir"….
que tous se demandent ce qu’ils peuvent faire ici, chez eux, en contribuant à la solidarité, aux services publics, plutôt que de se donner bonne conscience en tapant sur le système et allant voir ailleurs….
société de défiance: un cas
depuis que j’ai pris ma petite retraite, j’informe régulièrement toutes les caisses qui me versent une pension de tout changement intervenant dans ma vie et qui peut les concerner.
Mais voilà que, arrivé en Sicile, et alors que tout prouve mon existence (mon courrier, mon contrat de location, ma banque…, une des caisses me met en demeure, avec une brutalité inouie, de …justifier mon existence par une paperasse ad hoc a faire viser par une autorité italienne ad hoc, dans un pays dont je commence à peine à apprendre la langue.
Cette exigence se heurte du coup à celle de l’administration locale qui me demande de lui présenter, à son tour, des tas de paperasses que je dois collecter en France …
Evidemment la caisse concernée (car les autres caisses AGIRC et ARRCO ne me demandent rien) est une caisse publique et le montant de la pension considérable puisqu’il s’agit de …350 euros!
Iol s’agit pourtant d’un droit acquis par mes cotisations.
FaceB a raison : les dépenses improductives,retraites données à des personnes aptes à travailler et sureffectifs ds le public, se substituent aux dépenses productives …. Dans qq années, la quasi totalité de l’impôt servira à la non création de richesses.
Comparons nos dépenses publiques avec celle de la Suède et que chacun se demande ensuite ce qu’il peut faire pour son pays.
@FaceB
Le citoyen français pense que les impôts sont exessifs en voyant la gabegie généralisé de l’Etat, avec ses corporatismes et ses mafia.
L’administration française n’a quasiment faut aucun effort de productivité pendant que le privé subissait de plein fouet la concurrence européenne et mondiale, probablement à un niveau sans précédent dans l’histoire.
Ces citoyens qui ont du faire un effort considérable pour se maintenir à flot en ont particulièrement assez de voir LEUR argent, gagné de plus en plus difficilement, dépensé avec désinvolture par une corporation étatique replié sur elle même et arquebouté sur ses privilèges.
Ce n’est pas le principe de l’impôt qui est remis en cause c’est le différentiel de plus en plus important entre le monde protégé étatique et le monde exposé de l’entreprise privé.
Cela n’est plus acceptable, et n’est plus accepté !
@ J.P.
d’accord avec vous, et j’ajouterais aussi qu’en France, pays dit , libre, démocratique, respectant les droits de l’homme etc… on conserve ENCORE un certain impôt "virtuel" ; celui qui a été abandonné par de nombreux pays européens , beaucoup plus visionnaires et qui en ont parfois d’ailleurs tiré un certain profit ! qui continue à faire fuire des richesses (argent , cerveaux, emplois, fiscalité) et qui sert à quoi et à qui ?
Notre pays est bien évidemment trop sanctionné par une fiscalité trop lourde et qui pourrait même être interprétée comme une sanction paralysante d’ailleurs certainement une des principales causes de notre appauvrissement et d’un certain découragement.
Malheureusement beaucoup de décisions sont fondées sur une certaine idéologie rétrograde et dépassée et quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse la machine semble bien difficile à mettre en route.
Le livre de F. de Closets analyse très bien le système, où il souligne que certains Présidents "pas très courageux" se sont un peu endormis sur les acquits du passé, d’ailleurs parfois glorieux, mais n’ont pas su ou voulu anticiper l’avenir, ce que nous payons au prix fort aujourd’hui …..
La mafia.
Gabriel Fradet parle de la "brutalité inouie" des caisses de securite sociale,
BS parle des "Mafia et des corporatismes"
Quand on a conscience d’etre racketé soit:
1) on est réactif et on s’échappe (mobilité des capitaux, travail au noir)
2) on est passif et on arrête de travailler (effet Laffer)
Dans les deux cas le systeme s’écroule. Vous vous rappelez le mot de Jacques Marseille en Mars 2006 "Ca va péter !"
Le titre du dernier Enjeux les Echos : "2008, l’année du CHOC".
Ou comme dit "Klaxon" c’est l’année du "papy-BOUM" (ah ah)
Si nous, simples et petits citoyens, nous sommes capables de regarder cette réalité en face, il semble évident que nos "élites" en sont également capables ; mais est-ce bien toujours le cas ?
malgré un amorce perceptible de "courage" on se retrouve malgré tout encore et toujours en situation d’attente.
Face à une telle situation on ne peut effectivement que devenir comme le dit Breizh "réactif" ou "passif" ?
jacques marseille avait raison:
ça a pété en 2007, où?
aux etats unis à cause d’un systéme d’endettement des ménages et de l’état qui pousse "à la faute" consommateurs, emprunteurs, et même prêteurs….
Certains semblent oublier que BEAUCOUP de retraités actuels ont travaillé, cotisé et ce , pendant parfois plus de 45 ans à raison de 45 h./semaine et voire plus (principalement les ouvriers); donc essayons de ne pas mettre toute cette catégorie appelée "improductrice" dans le même panier ; et ne pas oublier non plus que la roue tourne toujours dans le même sens , donc la situation de "retraité" s’appliquera un jour à tous ; qu’on le veuille ou non !
A Remi,
Est ce que cela justifie que la génération du baby boom soit en train de vampiriser celles qui viennent : à 60 ans, on a plus de 20 ans d’espérance de vie, et cela augmente de 2 mois tous les ans. Et de plus, les 20 % de francais qui bénéficient des régimes spéciaux cotisent à peine ?
à Naouak
Une autre analyse peut aussi être faite :
Il est évident que le vieillissement coûte, mais il y a bien d’autres dépenses (sureffectifs, dépenses excessives, etc..) qui contribuent à laisser un endettement insupportable pour les générations à venir …. Il n’est pas très juste de reprocher à la génération du baby boom qui, pour la plupart, ont beaucoup travaillé, de bénéficier de leur retraite cotisée ….. ? alors que certains plus jeunes bénéficient, et c’est normal, d’un chômage équivalent.
Par contre il est évident que l’on peut s’interroger sur les 20% des régimes spéciaux ?
Tout est effectivement très compliqué car chacun pense que c’est toujours l’autre le responsable des problèmes ; la solution "miracle" n’existe pas mais pour ma part j’estime qu’il est injuste de "vampiriser" cette catégorie de personnes, pensons un peu à nos parents … et aussi parfois à analyser leur fin de vie ; par exemple rejoindre une Maison de retraite signifie bien souvent que ce qui a été "donné" est rapidement "repris".
Essayer de reconcilier les différentes catégories plutôt que de continuer à les marginaliser par tel ou tel classement, riches ou pauvres d’ailleurs, par le biais d’impôts, de régimes spéciaux etc.. pourrait peut-être éviter en partie ce divorce à la française.
je tiens à féliciter Monsieur François Closet pour sé défense du droit à l’euthansie active. Je trouve ignoble le sort qui est fait à cette dame, et cette persécution aprés sa mort par l’autopsie.
Monsieur Closet et cette dame ont raison de dire que c’est une affaire de dignité. Qu’est lêtre humamain sans la dignité. Il est la bête et l’être sans civilisation. Dans un état laïque il est totalement antidémocratique que cette question donne la priorité à l’extrême minorité que représente la religion en France. Surtout quand on sait que les chiffres des soi disant croyants sont donnés par l’église elle même. Cette hypocrésie que perpétuent les politiques est une honte totale pour la France. Sous des précepts dogmatiques l’église révèle sont vrai visage celui d’une inhumanité féroce, le dogme conduit toujours au fanatisme.
F. de closets et bien d’autres dénoncent cet acharnement à ne pas vouloir reconnaitre le bien-fondé de l’euthanasie et ils ont raison.
Il est toléré d’abréger les souffrances d’un animal et pas d’un humain !!! si la décision de mettre un terme à des souffrances insuportables et dégradantes est prise en toute lucidité par l’intéressé de quel droit usons-nous pour ne pas l’accepter, une mesure bien encadrée devrait pouvoir être offerte . Aider une personne à mourir est plus doux et plus respectable que de la laisser seule devant sa détresse physique et morale et la pousser au suicide .
Je comprends la réticence des médecins à s’occuper de l’assistance à l’euthanasie. C’est vrai que leur job, c’est de sauver des vies, pas de les abréger.
C’est pourquoi je préconise la création d’une nouvelle profession chargée de ce délicat travail. Une profession encadrée bien entendu, volontaire, dotée d’une déontologie et de tout ce qui est nécessaire pour la rendre honorable et respectable.
Je crois qu’il faut être pragmatique, le contexte médical a changé, la technique et la science permettent de prolonger la vie souvent à grand frais et dans la douleur morale sinon physique. Chacun tant qu’il est lucide doit pouvoir maîtriser sa fin.
Monsieur de Closet était l’invité de France 2 ce samedi dans l’émission "on n’est pas couché".
Au sujet de l’euthanasie la réaction d’Eric Zemmour était commune à celle de tous les conservateurs avec des réactions du genre "votre corps de vous appartient pas", "le fait religieux doit être respecté", "tout ça c’est la faute des francs-maçons", etc… En face de lui, Eric Naulleau en finissait par m’être sympathique au vu de ses opinions libérales…
Cette discussion montre que l’offre politique est incomplète : d’un côté on a des conservateurs de droite anti-libéraux, de l’autre, une gauche empêtrée dans ses idéologies avec une extrême gauche que le pouvoir agite entre ses pattes.
A un moment en 2006 on a pu croire que Bayrou en se rapprochant des jeunes d’"Alternative Libérale" allait combler se vide pour créer une FDP à la française. Ca se termine en fiasco avec un Modem dragouillant le PS.
Dans sa tribune dans le Figaro du 14 mars 2008 Hervé Morin reprend le flambeau. Bon courage !
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Fin du texte de sa tribune :
Notre libéralisme réclame un équilibre entre les libertés économiques et les libertés politiques. Les premières doivent être tempérées par les secondes. Au nom de l’idéal de justice, le centrisme veut aussi promouvoir une solidarité associative en appui et complément de la solidarité administrative. La solidarité associative doit impliquer davantage les citoyens qui souhaitent s’engager. Elle doit les encourager, les aider et enfin les récompenser. Certes, dans un grand pays comme le nôtre, la solidarité administrative est une nécessité ; pour autant, on ne saurait assumer véritablement la cohésion sociale en la confiant tout entière à l’Etat. Il y a une mauvaise pente qui peut conduire à la déresponsabilisation générale. Nos fléaux sociaux seraient moins nombreux ou moins dramatiques aujourd’hui si nous nous sentions davantage concernés par l’état de notre société, si nous étions un peu plus sensibles au destin de ceux qui nous entourent ou, à l’inverse, si nous avions la certitude de pouvoir compter davantage sur eux. La solidarité associative contribue de deux manières à la cohésion sociale : une première fois, en soutenant les plus faibles d’entre nous ; une seconde fois, en nous invitant tous à manifester une plus grande préoccupation pour autrui.
Une société n’est libre et conquérante que si elle est forte, pour être forte elle doit être responsable et solidaire.
Hervé MORIN – Président du Nouveau Centre
bonjour à tous,
passionnant le livre de francois de closet,difficile de trouver des solutions aujourdhui car on a trop attendu :
trop attendu le choc pétrolier
trop attendu l’harmonisation des retraites
trop attendu pour réduire le déficit de l’état
y a t il une solution? je ne la vois pas; nos dirigeants sont trop des spécialistes des passes droits afin de maintenir leurs privilèges qu’on arrive à une voie sans issue………….
je vous adresse ce message de l’audelà
merci de retirer le "boucher" de 14 18 des invalides , cet élite est nivelle………….
Le divorce est prononcé, maintenant il faut en admettre les causes et redémarrer en acceptant de rectifier des idées dépassées en étant davantage visionnaires et réactifs et en laissant, notamment, un peu plus de liberté d’entreprendre, de décider etc…sans être en permanance confrontés à des contraintes administratives, financières, fiscales etc.. paralysantes ; nous n’avons plus le temps d’attendre, lâchons un peu le frein à mains.
De CLOSETS est répugnant.Je ne lirai pas son bouquin j’en ai assez entendu samedi chez RUQUIER.
Je n’aime pas beaucoup ZEMMOUR(quoique j’apprecie son humour)mais j’en suis arrivé à le trouver sympa dans son échange avec CLOSETS.
Je ne souhaite intervenir que sur l’euthanasie car,infirmière hositalière,je me trouve souvent en première ligne.ll est trop facile de laisser faire le sale boulot "aux blousers blanches"dont ce n’est pas le travail et qui en outre ont fait le serment de préserver la vie.Pour ce qui est du cas de Mme SEBIRE,je ne comprends pas son refus de mise en coma qui lui était proposée.autrement que par le désir de faire oeuvre de militante.Depuis de nombreuses années et,sans attendre une loi inutile,de très nombreux médecins pratiquent une euthanasie de fait en prescrivant pour leurs patients en fin de vie et au delà de toutes thérapeutique,des antalgiques majeurs à hautes doses répétées qui abrègent leurs jours.C’est un fait qui est méconnu.Je ne pense pas qu’il faille aller au delà.Il faut que tous sachent que la mort n’est JAMAIS digne,que c’est une illusion dont ceux qui ne l’ont jamais vue en face se bercent.
Malgré les apparences,une loi sur l’euthanasie serait un retour à la barbarie.
Dans le contexte actuel,je me sens obligée de préciser que je suis athée,que je suis surprise de constater que la plupart de ceux qui sont favorables à l’euthanasie se réclament d’une religion ou d’une certaine spiritualité,alors que le precepte" Tu ne tueras point" y est présent dans une forme ou une autre.La vie aurait-elle plus d’importance pour les athées que pour les croyants?
Et aussi que je suis ,bien sur, hostile à la peine de mort.
Mais que je suis favorable à l’IVG qui est d’une part un pis aller et d’autre part un aveu d’echec de la maitrise de la fécondité.De plus,le foetus et l’embryon ne sont RIEN sans leur "captive"
Quelle époqueè!!!!!!
Rose-Marie,
Ok pour le commentaire sur les "contraintes administratives, fiscales etc.. paralysantes"
Mais alors on dit quoi à notre ami Rémi et aux nouveaux retraités du papy-boom qui dans les commentaires plus haut veulent "bénéficier de leur retraite cotisée" (Par Rémi, le dimanche 16 mars) ?
On va leur dire que les caisses sont vides ? et que leurs cotisations ils peuvent s’asseoir dessus car elles ont servi à alimenter le "système", que le fond de réserve des retraites a été siphonné pour payer les 35 heures à partir de 2001 ?
Ooops…
à Breizh06
Bien compliqué tout ça, Rémi a raison de se défendre, les caisses sont peut-être vides hélas, mais pour alimenter comme vous le dites des réserves détruites en partie par les 35 h. .? qui est responsable ?
pas celui qui a cotisé, mais celui qui a induement puisé dans les réserves ! sans se soucier des lendemains ; ce système est inquiétant , mais laisser un peu plus de liberté d’entreprendre en redonnant un peu d’oxygène ferait (espérons-le) repartir la machine et pourquoi pas réalimenterait les caisses ? beaucoup d’économies pourraient ausi être faites dans bien des domaines et il est bien sûr dommage de faire payer des mesures irréfléchies par les générations à venir ce qui explique l’étranglement du système et malheureusement est source de divisions et d’incompréhension.
L’euthanasie existe déjà de fait et depuis longtemps.Les médecins hospitaliers,même ceux n’exerçant pas en unité de soins palliatifs,n’ont pas attendu de loi pour prescrire pour leurs patients en fin de vie des antalgiques majeurs à haute dose répétées qui rapprochent l’issue.C’est une vérité qui n’est pas assez connue.Surement parcequ’elle n’est pas assez dite
Quoique la plupart en pense,la mort n’est jamais digne.Elle est toujours abjecte.Combien,parmi tous ceux qui réclament le prétendu droit à la mort,l’ont vue en face et combien de fois?Je sais de quoi je parle car je suis infirmière dans un service d’hospitalisation.
Je suis toujours assez surprise de constater,soit dans l’exercice de mon métier,soit dans mes lectures,soit dans mes conversations etc que les plus farouches partisans de l’euthanasie sont ceux qui se réclament d’une religion ou d’une certaine spiritualité(??!!)comme si l’epérance d’un ailleurs amoindrissait le prix de la vie ici bàs.Je ne parle même pas du précepte"tu ne tueras point" foulé aux pieds.
Pour ce qui est du douloureux cas de Mme Sebire,je ne m’explique pas son refus de mise en coma qui lui était proposée autrement que par le souci de faire acte de militante en faisant pleurer dans les chaumières.La compassion ne reglera jamais le problème
Contrairement aux apparences,légiferer davatange sur l’euthanasie serait revenir vers la barbarie
et vers une conception rétrograde de notre société(Ce qui à mon sens est le cas de toutes les prises de positions de Closets)
Dans le contexte passionnel actuel,je me sens obligée de préciser que je suis athée.opposée à la peine de mort et favorable à l’IVG car le foetus,aussi bien que l’embryon ne sont "pas finis" et ne sont rien sans leurs captives, autrement dit,le ventre maternel ou son substitut.Disant ceci,je ne parle pas bien entendu des prématurés nés viables!
Pardon à ceux que je peux avoir choqués
Comment se réveiller avec une belle gueule de bois ! Et pourtant, le "toujours plus" de de Closet ne date pas d’hier !
Les occasions de rectifier le tir à temps n’ont pas manqué.
Mais voila, les français ont choisi la fuite en avant dans les dépenses publiques inconsidérés en claironnant que l’on avait le meilleur système au monde.
Le pire est que cette arrogance se transforme maintenant en fiel.
La solution est pourtant simple maintenant: Ravaler sa fierté, prendre conscience de sa stupidité passée, arréter de râler, se serrer la ceinture et bosser.
Alors, quand on aura commencé à rembourser une bonne partie de la dette, de meilleurs cieux se présenteront.
IL faut peut-être tout simplement éviter toute cette hypocrisie , supprimer certains tabous et arrêter de marginaliser la richesse en France ceci ne fait que l’appauvrir. Curieusement ceux qui continuent à cultiver ce terreau de division ne sont pas franchement concernés par la pauvreté !!! bien au contraire.
Il est indispensable de se remettre au "travail" , d’arrêter de se lamenter, mais en contrepartie il serait normal d’y être encouragés ou tout au moins de ne pas être découragés.
@ BS
Bon résumé.
La gueule de bois est bien là et pourtant les occasions de rectifier le tir à temps n’ont pas manqué.
Mais alors pourquoi ?
Parce que depuis près trente ans, beaucoup (de touts bords dans nos « élites ») se sont gavés sans scrupules sur la dette, puisque c’est d’autres qui paieront.
Pour assainir la situation, il serait peut être temps de demander des comptes à ceux-là même qui se sont gavés dans cette période, en bâtissant leur fond de commerce sur la dette.
@ Alain Lambert
Pour ce qui est du livre de François de Closets, ne l’ayant pas lu, je ne me prononcerais pas sur son contenu que je ne connais pas.
Dans un précédent livre, il avait eu l’immense mérite, de faire apparaître à travers de statistiques, que les fonctionnaires consomment les deux tiers des budgets des retraites parce qu’ils restent en retraite deux fois plus longtemps que ceux qui la leur paient.
Sur ce sujet, on peut lui en être reconnaissant.
Par contre ce qui prête à commentaire ici, c’est le texte (marketing) de son éditeur, exagéré peut-être pour tenter d’améliorer les ventes.
Mais mettre les bombes atomiques et les logements, ou les centrales nucléaires et les universités en balance, est complètement inepte.
Pour ce qui est des logements, la gauche a préféré s’acheter un électorat de fonctionnaires avec l’argent des contribuables, plutôt que de construire des logements : C’est un choix.
Pour ce qui est des universités, la moitié de ceux qui vont user le fond de leur pantalon sur les bancs des universités à grand frais pour les contribuables, n’ont strictement rien à y faire.
Ils sont là pour passer le temps, parce qu’ils ne savent pas quoi faire de leur existence.
Alors pourquoi entretien t-on ça ? Parce que l’essentiel des profs qui sont de gauche ont intérêt à entretenir leur fond de commerce, pour conserver les postes.
Quant à se poser la question des 100 000 morts sur les routes que l’on aurait pu éviter, est presque risible. La réponse est simple : il suffit de retirer de la route tous ceux qui ne savent pas conduire, mais voilà, on vendrait beaucoup moins de voitures : Il faut faire des choix.
On ne peut malheureusement qu’adhérer à la réflexion de Gerfo sur les universités ! il serait utile de se pencher sérieusement sur ce problème qui n’est d’ailleurs pas seulement d’ordre financier ; encourageons et aidons les "vrais" étudiants et ayons le courage d’exclure ceux qui n’ont strictement rien à y faire .
@ Tango,
Si je comprends bien votre point de vue, vous préférez l’hypocrisie actuelle qui fait que beaucoup peuvent déjà «bénéficier» de pratiques relevant de l’euthanasie à une situation dans laquelle ces pratiques seraient encadrées.
Pour les personnes n’ayant pas de relations médicales ou «tombant» sur des praticiens rigoristes, ne pensez-vous pas que ce système est injuste ?
Je pense que l’uthanasie n’était pas le sujet du billet et que le débat part dans une direction trop personnelle. Revenons sur le sujet !
Oui, reprenons, l’euthanasie c’est trop triste
Emilie, désolé mais parler de l’euthanasie c’est tout simplement reprendre un chapitre du livre de de closets, donc ce n’est pas hors sujet !
Arrêtons tout cette hypocrisie, tout le monde sait que dans les faits elle peut être envisagée quand les souffrances deviennent insupportables et tant mieux , lorsque la famille demande d’arrêter tout acharnement thérapeutique , bien souvent quelques jours après on vous prévient que la mort est proche ! et bien évidemment on ne vous dit pas ce qui a été fait ou pas fait de peur de représailles, l’essentiel est que certains médecins, bien qu’ils sachent qu’ils sont là d’abord pour soigner, n’en restent pas moins humains et ne supportent pas l »insupportable .
Je reviens sur un autre triste sujet dénoncé par François de Closets : les 100 000 morts sur les routes de France.
Quand les journalistes et les historiens évoquent les 14 ans de présidence de François Mitterrand, ils citent le plus souvent les fameux Grands Travaux … Mais jamais ils ne parlent des 140 000 morts sur les routes … (10 000 par an)
Alors qu’en s’inspirant des politiques menées à la même époque par nos voisins ce sinistre bilan aurait pu être réduit de moitié. Je sais, ses prédécesseurs n’avaient pas fait mieux.
Bravo à Monsieur de Closets d’avoir soulevé ce scandale du quotidien, bravo aussi au « grand Jacques » d’avoir réagi, un peu tard tout de même…