La Communauté Urbaine et la Ville d’Alençon viennent de mettre en ligne le SIG, Système d’Information Géographique. Cet outil permet facilement à tous de visionner le territoire de la CUA vu du ciel !
Vous trouverez toutes les informations utiles sur le site de la CUA en cliquant ici !
Faites nous part de vos impressions après l’avoir testé !
Qu’est-ce que ça apporte de plus que Google Earth qui est gratuit ?
Il est écrit : « vous découvrirez des vues plus fines et plus précises que sur les sites Google Earth ou Géoportail ! » Faut croire que un territoire particulier sera plus détaillé que le monde entier . Et plus tard il y aura des services : « A terme, vous pourrez mesurer la surface de votre parcelle, savoir si votre terrain est constructible ou savoir à quelle école est rattachée votre enfant. L’enjeu du SIG est d’offrir toutes sortes d’informations à différents niveaux d’utilisateurs, que ce soit pour des besoins professionnels ou privés ». Je ne suis pas sur que Google Earth le permette.
Google Earth dispose d’une interface pour le rendre extensible : voilà qui permettrait aux contribuables d’économiser le coût de création, entretien et maintenance de l’infrastructure informatique tout en garantissant l’inter-opérabilité avec les systèmes des communes voisines, dans l’intérêt, bien entendu, de tous les usages que les citoyens souhaiteront en faire, y compris, notamment, étendre le système avec leurs propres informations ou programmes.
Dans mon métier on a un nom pour ça : le syndrôme NIH : "Not Invented Here".
L’accès grand public est facile à utiliser et en français : http://sig.communaute-urbaine-alencon.fr/kernel/index.php?service=MapCite
Je le trouve très bien et je pense que l’on peut l’enrichir en mettant notamment en ligne les PLU (Plan Locaux d’Urbanisme) des communes en format pdf soit au sein du SIG ou ,si impossibilité technique, sur le site de la CUA.
@ L’agent
Google utilise les image de Spot et de l’IGN pour couvrir la France. Dans ce cas, Google utilise des données produite en France et non l’inverse. D’autre part, Google ne fourni pas les couches vecteurs, les plus importantes et les seules vraiment utiles (et les plus couteuses).
Le réel problème ici n’est pas google mais le statut ambiguë mi-privé mi public de l’IGN pour fournir de la donnée numérique au collectivités territoriales indépendantes.
Il est temps de laisser au privée la production des données numériques géographiques où une nouvelle fois, des organismes au statut batard empêche l’émergence de sociétés privées françaises de dimension internationale dans un secteur en plein développement.
Et évidement comme toujours en France, on attend qu’il soit trop tard pour réformer. Les grosses sociétés du secteur seront étrangères et on pleurera une nouvelle fois sur notre commerce extérieur en berne.
BS: Vous m’ôtez les mots de la bouche : mais vous devriez en déduire le corolaire : toute initiative de type SIG local est condamnée à n’être qu’un reflet pâle et cher des services que construisent les géants (privés) du secteur.
Au jour d’aujourd’hui, avec mon téléphone mobile, je peux déjà disposer des cartes de Google Earth superposées aux données vectorielles dont je dispose : celles que j’ai pu fabriquer comme celles que je peux louer. C’est ainsi, fort heureusement, que travaillent déjà les compagnies de travaux sur réseaux publics un peu sérieuses. Alors, je ne vois vraiment pas l’intérêt pour une collectivité locale de réinventer la roue, et, au passage, gâcher de l’argent public qui manquera toujours ailleurs.
a l’agent et a BS… bien d’accord avec vous deux… cela fait penser aux précédents des très coûteux fiascos de certains conseils généraux dans le domaine des SIG… certains politiques ont le don de réinventer la roue aux frais du contribuable… et aussi de créer des emplois bidons et autre sinécures dont le financement par l’impôt et les taxes locales tue les emplois productifs !… a ces effectifs publics "bidons" croissants correspondent un chômage croissant…
Généralement, ce sont les Collectivités Locales qui achètent la donnée géographique. Il faudrait juste éviter que chaque entité achète ce qui est déjà produit préalablement et que tout ce petit monde se mette d’accord, en incluant les services du cadastre, pour produire une bonne fois pour toute et en une seule fois l’ensemble des données à vectoriser et d’assurer une mise à jour centralisée.
Tout les intervenants pourront alors bénéficier d’une base de donnée numérique complète et unique servant à tout le monde et payé qu’une seule fois.