Lire l’éditorial de Christophe Barbier, paru dans le journal l’Express de cette semaine. C’est ce que je pense en mieux dit, et c’est ce que je n’ose dire depuis longtemps. Merci de l’avoir fait, avec tant de talent.
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Qu’en avez-vous pensé ?
Rien à perdre
Christophe Barbier
Dans les chantiers du présent, la popularité ne sert à rien, outil clinquant et vain, chaîne d’or qui tient un boulet de plomb
Le 6 mai au soir, sans qu’il le sache, il est arrivé un grand malheur à Nicolas Sarkozy: soudain, le conquérant n’avait plus rien à gagner. En ce début d’année 2008, il lui advient, sans qu’il en prenne conscience, une grande chance: le président n’a plus rien à perdre. De tous les falbalas trompeurs de la victoire, il ne lui reste plus aucun oripeau. Les rubans de l’état de grâce sont fanés, les larges manches du magicien sont déchirées et son chapeau est vide. Dans la salle, les applaudissements sont rares, les huées percent et les grincheux dominent. Le chef de l’Etat va enfin pouvoir se mettre au travail.
L’époque, toute mesurée de sondages, toute jaugée de concours, ne met rien au-dessus de la popularité. Il fallait jadis être vertueux pour être aimé, il suffit aujourd’hui d’être adulé pour être paré de vertus. Dans les baromètres, palmarès et autres admiroscopes, un abbé Pierre décédé rivalise ainsi avec un Zidane retraité, au milieu d’une escouade de politiques obsédés de la cote. Dans la boîte aux échelles de valeurs, l’étalon gloire le dispute à l’aune célébrité. C’est pour les imposteurs une bien belle saison, et pour les hommes d’Etat sincères le temps d’une grande tentation: faire ce qui est bien vu et non ce qui est bien. Signe de décadence, la tyrannie de la popularité fonctionne à l’envers. Le puissant croit tenir en respect le peuple qui l’acclame, alors que c’est la foule flatteuse qui enserre son maître dans ses rets: s’il bouge, s’il agit, s’il réforme, elle l’étouffe de disgrâce. «La popularité, cette grande menteuse», dénonçait Victor Hugo.
Dans les chantiers du présent, la popularité ne sert donc à rien, outil clinquant et vain, chaîne d’or qui tient un boulet de plomb. Aujourd’hui malmené dans les sondages, affaibli comme la plupart de ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy a deux solutions: s’immobiliser et remonter dans les mesures de popularité comme un bouchon sur l’eau, pour filer vers quelque cataracte fatale; plonger vers les abysses en aggravant son cas, pour sortir de cette apnée, en 2012, dans la mer de la prospérité, où vogueront les réformes réussies. La plus urgente est celle de l’Etat: la révision générale des politiques publiques est un menuet où il faudrait une marche au pas cadencé. La deuxième, petite soeur de la précédente, doit libérer les entreprises de leur corset administratif: le pays est toujours constipé de paperasse. La troisième concerne les institutions: c’est méconnaître la France que juger superflue cette nouvelle révolution et, à chambouler les pratiques sans toucher aux textes, le président a semé la confusion. Il doit, au lendemain des municipales, réorganiser tous les pouvoirs, fusionner les communes pour consolider les agglomérations, supprimer le département pour conforter les régions, renforcer l’Assemblée et rabattre le Sénat, etc.
La dernière réforme que doit réussir Nicolas Sarkozy, et sans doute lui faut-il commencer par là, c’est la sienne: être enfin président, sobre et serein, homme de cap plus que de cape. Pour réussir cette métamorphose, il lui serait bon d’être impopulaire à lui-même; c’est-à-dire qu’il doit apprendre à s’aimer un peu moins.
LEXPRESS.fr du 07/02/2008
A la lecture de cet édito de C.Barbier, j’ai également pensé bravo !
A quel moment les politiques un peu sérieux et responsables tels que "au hasard" F.Fillon, A. Lambert vont ils reprendre la main ? Combien d’idioties , d’effets de manche, et de mensonges quotidiens au plus haut niveau va t’il falloir supporter avant que ce soit le cas ?
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La plus urgente est celle de l’Etat: la révision générale des politiques publiques est un menuet où il faudrait une marche au pas cadencé.
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Des années qu’on entend la même antienne…
Avec Ségolène, Imaginons Ensemble l’Avenir
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Arno
Je ne pense pas que l’on puisse affirmer de manière aussi péremptoire que " Dans les chantiers du présent la popularité ne sert à rien "…
La popularité peut être effectivement un " outil clinquant et vain, chaîne d’or qui tient un boulet de plomb "… mais la popularité peut également être un porte-voix efficace et donner des ailes aux idées, pour sensibiliser , motiver et mobiliser l’opinion publique.
Ainsi des femmes et des hommes " populaires ", dont certains par leur engagement politique,
comme Simone VEIL, Bernadette CHIRAC, Sœur EMANUELLE, Yann ARTHUS-BERTRAND, Brigitte BARDOT, COLUCHE, Lino VENTURA… se sont battus pour défendre des idées, pour de grandes causes.
Et ils ont su convaincre l’opinion et mettre en œuvre de magnifiques " chantiers du présent ".
Et pourtant certains d’entre eux ( comme COLUCHE ) ne devaient leur popularité qu’à ce que certains considèrent avec mépris comme de la gaudriole, du " populaire ".
Mais ces femmes et ces hommes ont en commun des qualités et des valeurs essentielles qui émanent naturellement de leur personnalité : la modestie, la sincérité, et l’humanisme.
Et tous ont bâti leur popularité sur ces bases.
Je suis donc bien de l’avis de Christophe BARBIER quand il conclut son éditorial en écrivant que Nicolas SARKOZY " doit apprendre à s’aimer un peu moins ".
Et sans doute devrait-il également montrer et surtout démontrer un peu plus d’empathie pour les autres, à commencer par ses amis politiques.
Ou de la limite de la démocratie directe, surtout en cas de difficulté.
L’homme étant un animal a organisation sociale hiérarchique, c’est au chef de prendre les décisions, même les difficiles. Et pour cela, il doit imposer globalement sa stratégie et non pas proposer un pachwork de mesure où les français pourainet choisir uniquement ce qui les intéresse. Il sera jugé au terme de son mandat.
Le médecin doit parfois forcer le patient capricieux et plaintif à avaler le médicament, fusse-t-il amer.
En pensant rétrospectivement au jury populaire et à la démocratie participative, on a froid dans le dos.
c’est exactement mon avis…et je ne cesse de l’ecrire ici et la. Basta.
Et que Carla ne joue pas les MARIE aNTOINETTE!
d’AILLEURS fILLON MONTRE LE CHEMIN et il faudrait se rappeler qu’il est Premier Ministre
Je pense utile d’ajouter à ma liste non exhaustive de personnalités le nom de Robert BADINTER.
En effet tout comme Simone VEIL pour le droit à l’avortement, il mena à bien avec l’abolition de la peine de mort, l’un des plus difficiles et grands " chantiers du présent ".
Il va peut-être falloir finir par l’énoncer radicalement : le rapport sur la libération de la croissance est une escroquerie intellectuelle.
Notre pays, la France, n’est ni plus ni moins avantagé que d’autres pour la compétition économique mondiale. Mais toute personne travaillant en France est en compétition déloyale avec les autres pays du monde : non pas à cause de ces pays, mais à cause de notre état, glouton, mais surtout, inefficace, dont l’inefficacité pèse si lourd sur la compétitivité de nos entreprises.
Les cinq obstacles à la croissance sont :
1) L’Etat régulateur : défenseur des professionnels en place contre les professionnels entrants, ennemi du progrès et de la modernisation, qui brime les forces vives du pays. L’Etat qui interdit à tout le monde toute initiative, toute entreprise. L’Etat, incessant éditeur et promoteur de normes ridicules, rédigées par les professionnels du secteur avec leur propre intérêt en vue.
2) L’Etat, piètre industriel : qui croit savoir mieux que quiconque quelle recherche financer, quel stupide et coûteux projet industriel mener (ITER ?), quelles infrastructuctures construire, et pire encore, comment organiser toute l’agriculture d’un pays en gardant la haute main sur la distribution de la PAC.
3) L’Etat, piètre manager : acteur d’un dialogue d’un autre âge, incapable de concevoir la mobilité, dernier acteur au monde sans doute à dissocier gestion des moyens de la gestion des personnes.
4) L’Etat, financier de la presse, de l’éducation et de la culture : vigilant censeur inconscient de ses meilleurs intellectuels.
5) L’Etat, exécrable financier, qui augmente chaque année la soumission de notre pays aux financiers sans lesquels il ne parviendrait plus à arrondir ses fins de mois. L’Euro aura été à ce titre, un désastre : occasion unique de redresser notre pays, l’Euro est devenu la nouvelle limite en l’endettement public, c’est à dire, l’horizon d’un nouvel ordre de magnitude au désastre.
15 à 60 milliards de dépenses inutiles après le début de son mandat, enfin, Nicolas Sarkozy est acculé : acculé à faire ce que personne n’aura osé faire avant lui : libérer la croissance.
La campagne de camelot que M. Sarkozy a menée pouvait s’expliquer par la lutte politique. Son problème est qu’il n’en peut pas sortir et doit rester en campagne pour exister.
La gestuelle de ses explications récurrentes frappées au coin de l’évidence, fatigue non seulement l’Opinion mais aussi nos partenaires qui s’inquiètent d’une dérive populiste et budgétaire sans butoir.
Il est une sorte de Berlusconi français, à la différence près qu’il vit au-dessus de ses moyens par la générosité, désintéressée bien sûr, de son réseau de copains, alors que le modèle italien dispose de sa propre fortune et ne doit rien a autrui.
Nicolas SARKOZY a été plébicisté et encouragé par une grande partie des français sur des promesses électorales qui pouvaient faire penser que de gouverner autrement pouvait relancer notre économie ; Certaines grandes réformes indispensables justifiées et appréciées ont vu le jour ; mais malheureusement des réformes de fond , administratives, fiscales , sociales etc.. se font encore attendre.
Il serait utile que notre Président revienne un peu plus avec nous et qu’il applique une politique claire et sans tabous ! avec de véritables réformes capables de faire avancer notre France encore et toujours en position d’attente… ,prendre modèle sur certains voisins européens moins enchainés et sutout plus visionnaires serait peut-être un début de solution à notre relance tant souhaitée.
Les sondages sont d’ailleurs révélateurs d’ une certaine insatisfaction.
Nicolas SARKOZY a été plébicisté et encouragé par une grande partie des français sur des promesses électorales qui pouvaient faire penser que de gouverner autrement pouvait relancer notre économie ; Certaines grandes réformes indispensables justifiées et appréciées ont vu le jour ; mais malheureusement des réformes de fond , administratives, fiscales , sociales etc.. se font encore attendre.
Il serait utile que notre Président revienne un peu plus avec nous et qu’il applique une politique claire et sans tabous ! avec de véritables réformes capables de faire avancer notre France encore et toujours en position d’attente… ,prendre modèle sur certains voisins européens moins enchainés et sutout plus visionnaires serait peut-être un début de solution à notre relance tant souhaitée.
Les sondages sont d’ailleurs révélateurs d’ une certaine insatisfaction.
Nicolas SARKOZY a été plébicisté et encouragé par une grande partie des français sur des promesses électorales qui pouvaient faire penser que de gouverner autrement pouvait relancer notre économie ; Certaines grandes réformes indispensables justifiées et appréciées ont vu le jour ; mais malheureusement des réformes de fond , administratives, fiscales , sociales etc.. se font encore attendre.
Il serait utile que notre Président revienne un peu plus avec nous et qu’il applique une politique claire et sans tabous ! avec de véritables réformes capables de faire avancer notre France encore et toujours en position d’attente… ,prendre modèle sur certains voisins européens moins enchainés et sutout plus visionnaires serait peut-être un début de solution à notre relance tant souhaitée.
Les sondages sont d’ailleurs révélateurs d’ une certaine insatisfaction.
Nicolas SARKOZY a été plébicisté et encouragé par une grande partie des français sur des promesses électorales qui pouvaient faire penser que de gouverner autrement pouvait relancer notre économie ; Certaines grandes réformes indispensables justifiées et appréciées ont vu le jour ; mais malheureusement des réformes de fond , administratives, fiscales , sociales etc.. se font encore attendre.
Il serait utile que notre Président revienne un peu plus avec nous et qu’il applique une politique claire et sans tabous ! avec de véritables réformes capables de faire avancer notre France encore et toujours en position d’attente… ,prendre modèle sur certains voisins européens moins enchainés et sutout plus visionnaires serait peut-être un début de solution à notre relance tant souhaitée.
Les sondages sont d’ailleurs révélateurs d’ une certaine insatisfaction.
Nicolas SARKOZY a été plébicisté et encouragé par une grande partie des français sur des promesses électorales qui pouvaient faire penser que de gouverner autrement pouvait relancer notre économie ; Certaines grandes réformes indispensables justifiées et appréciées ont vu le jour ; mais malheureusement des réformes de fond , administratives, fiscales , sociales etc.. se font encore attendre.
Il serait utile que notre Président revienne un peu plus avec nous et qu’il applique une politique claire et sans tabous ! avec de véritables réformes capables de faire avancer notre France encore et toujours en position d’attente… ,prendre modèle sur certains voisins européens moins enchainés et sutout plus visionnaires serait peut-être un début de solution à notre relance tant souhaitée.
Les sondages sont d’ailleurs révélateurs d’ une certaine insatisfaction.
Nicolas SARKOZY a été plébicisté et encouragé par une grande partie des français sur des promesses électorales qui pouvaient faire penser que de gouverner autrement pouvait relancer notre économie ; Certaines grandes réformes indispensables justifiées et appréciées ont vu le jour ; mais malheureusement des réformes de fond , administratives, fiscales , sociales etc.. se font encore attendre.
Il serait utile que notre Président revienne un peu plus avec nous et qu’il applique une politique claire et sans tabous ! avec de véritables réformes capables de faire avancer notre France encore et toujours en position d’attente… ,prendre modèle sur certains voisins européens moins enchainés et sutout plus visionnaires serait peut-être un début de solution à notre relance tant souhaitée.
Les sondages sont d’ailleurs révélateurs d’ une certaine insatisfaction.
Nicolas SARKOZY a été plébicisté et encouragé par une grande partie des français sur des promesses électorales qui pouvaient faire penser que de gouverner autrement pouvait relancer notre économie ; Certaines grandes réformes indispensables justifiées et appréciées ont vu le jour ; mais malheureusement des réformes de fond , administratives, fiscales , sociales etc.. se font encore attendre.
Il serait utile que notre Président revienne un peu plus avec nous et qu’il applique une politique claire et sans tabous ! avec de véritables réformes capables de faire avancer notre France encore et toujours en position d’attente… ,prendre modèle sur certains voisins européens moins enchainés et sutout plus visionnaires serait peut-être un début de solution à notre relance tant souhaitée.
Les sondages sont d’ailleurs révélateurs d’ une certaine insatisfaction.
La stratégie de la politique de N.S. est trop confuse, il donne l’impression parfois de vouloir brouiller les cartes ce qui provoque beaucoup d’incompréhension , personne ne s’y retrouve franchement, dommage car il a compris et promis une véritable rupture avec le passé, réformer etc… serait-il tout simplement maladroit ? ou en voulant plaire à tout le monde en fait il ne satisfait personne, pour l’instant ! il serait souhaitable qu’il se ressaisisse et qu’il fasse un peu plus confiance aux bonnes personnes.
On l’a dit, NS se comporte top souvent comme un adolescent. Fier de sa montre, fier de ses amis riches et « people », fier de sa nouvelle femme, fier de son image. Faut-il s’en inquiéter ? Comme l’écrit CB, il a appris maintenant que tout cela ne lui sert en rien et que ce n’est pas sur cela qu’il est attendu.
L’important, c’est ce qu’il fait, l’image qu’il donne n’est qu’accessoire.
@ hervé
Souhaitons aussi que nous puissions être fiers de notre Président !
il est apparemment suffisamment intelligent pour avoir compris que la priorité n’est pas la "dorure" mais les résultats ; se brûler les ailes fait parfois redescendre sur terre .
Pour Christophe Barbier "le président de la République doit au lendemain des municipales réorganiser tous les pouvoirs, fusionner les communes pour consolider les agglomérations, supprimer le département pour conforter les régions, renforcer l’Assemblée et rabattre le Sénat "
Halte là, les communes sont libres de fusionner si elles l’entendent…qu’il relise les textes et qu’il ne fasse pas fit de nos intercommunalités. Les agglomérations ça suffit.
A Henri :
Il est à souhaiter pour la France que cette intelligence lui permette de bien apprendre et bien mettre en pratique, toutes les bonnes leçons qui feraient de lui un Président dont nous puissions être fiers… avant la fin de son quinquennat !
Les erreurs commises : 1) au plan personnel : du petit garçon médiatisé pour le congrès d’investiture au dernier spécial Paris-Match. Un Président de la République est élu pour gouverner la France et non pour jouer les pipoles » au cœur d’artishow ». Barbier a beau eu dire sur les antennes qu’exposer sa vie privée, c’est moderne ; il y a toujours une règle à appliquer dans la vie : celle de ne pas mélanger les genres. Attention à La Lanterne qui n’éclaire pas du tout pour le moment les sans-culottes. 2) au plan politique : – Fillon surnommé « Nobody » par la Cour du Palais. Quelle belle revanche aujourd’hui et Vive la Vème République ! – Le triumvirat qui s’exprime à tout va et la plupart du temps à la place des Ministres compétents – Le pouvoir d’achat : de j’irai chercher la croissance avec les dents à les caisses sont vides en passant par Fillon et Lagarde qui se sont faits tapés sur les doigts pour avoir parlé vrai. – Les actions coup de poing telles que les pêcheurs, les sidérurgistes, les taxis puis les cafetiers tabac : gestion long terme versus court terme et interrogations sur le rôle des ministres compétents. – Attali et déjà au moins 3 mesures écartées sans débat : à quoi ça sert les experts, les rapports, les commissions, les Grenelle ? – UMP c’est devenu quoi ? Un lieu de débats démocratique entre adhérents et sympathisants, un think tank pour alimenter les projets gouvernementaux ou un « Taisez vous les mickeys, c’est moi le Chef », version modernisée des godillots ? – Divergences sur les finances et la gestion » tout va très bien, les chiffres de la croissance seront respectés » de la France, avec les remarques de Bruxelles et celles de l’Eurogroupe. – Régimes spéciaux : plus personne n’en parle à croire que les salariés du privé vont encore financer ces nouveaux avantages acquis contre deux années de cotisations supplémentaires…… – Nouveau plan banlieue : ou est la rupture ? Les maires des villes ou les communautés de villes concernés, n’étaient ils pas les mieux placés pour améliorer le plan Borloo avec les Régions et un Etat finançant les investissements nécessaires pour l’améliorer la situation actuelle et contrôlant la bonne utilisation des fonds affectés à ces projets ? – La politique de société : concept bien fumeux pour les Français, des bulles d’un champagne pour réveillon du nouvel an ! Edgar Morin, cette année alors qu’il y a Tocqueville et Aron ou JF Revel. Freud l’année prochaine pour nous expliquer le doute et le pessimisme des Français ? – Les discours de Latran et Ryad : est-ce le rôle d’un Président d’un état républicain laïque de discourir sur les religions alors que la loi sur le voile a été votée il y a quelques mois, dans un grand consensus et sans déclencher de violence religieuse ? Bientôt un glissement vers l’acceptation de la Charia, comme vient de le proclamer un Evêque anglais ? Dans quelques semaines, ce sera la gueule de bois et puis ce sera le cinquantième anniversaire de la Vème République dont il faudrait vite revenir aux valeurs qui l’ont fondée si le Président ne veut pas fêter dans la rue, l’anniversaire de mai 68 avec un certain nombre de gauchistes prêts à en découdre soutenus par une fraction d’un PS inexistant politiquement. Un point positif : Le Traité Européen sur lequel le Président a parlé à la télévision hier soir mais dont le message a été malheureusement occulté par le vaudeville politico-familial de Neuilly !
Au Fraco-Belge,
Je vous trouve bien sévère sur la « politique de civilisation » qui me semble être un sujet important.
J’ai compris des discussions qui ont suivi cet épisode que mai 68 a entraîné une rupture :
Ø Avant les instituteurs avaient la légitimité pour enseigner la différence entre le bien et le mal
Ø Après, cette différence est devenue floue, relative si bien que l’éducation nationale s’est progressivement désinvestie de cette thématique difficile.
D’où le discours du Président appelant aujourd’hui les religions à la rescousse.
Pour ma part, j’aimerais mieux voir l’école laïque se réapproprier ce sujet, mais je crains qu’elle en ait nullement envie.
Nicolas Sarkozy se doit de ne pas être abattu par les mauvais sondages. Je suis convaincu que c’est une mauvaise phase à passer et qu’il continuera à reformer sans relache cette année et ce jusqu’en 2012. La France ne peut pas se passer des réformes et Nicolas Sarkozy le sait.
du Français en Belgique à Hervé :
Cela prouve que la République a échoué en laissant la main au corporatisme syndical d’un Aschieri qui souhaite plus conserver ses permanents que participer à une réforme de fond nécessaire qui réduirait l’illétrisme.
Ce n’est pas les curés, les pasteurs ou les rabbins qui vont reprendre la main puisqu’il y en a de moins en moins et ce sont les mollahs salafistes qui se chargeront d’éduquer les jeunes paumés comme en Grande Bretagne.
Le succès de l’école laïque passe par un retour à une discipline de fer (comme aux USA), à un enseignement dispensé par des enseignants aguerris, formés aux civilisations et traditions outre-europe et à majorité masculine puisque malheureusement le mâle est encore respecté.
Une politique de civilisation : le peuple s’en fout. C’est bon pour les délires du porte-plume présidentiel.
Merkel, Juncker s’en tapent. Ils attendent du Président qu’il soit sérieux et fiable au lieu d’enfumer les finances de la France.
Si les corporatismes sont si présents en France, c’est qu’ils sont puissants et bien organisés. Il ne faut pas s’attendre à ce que le problème soit réglé en quelques mois. Le dernier pré-carré, attaqué de front par NS, se bat bec et ongle.
Il est facile de critiquer mais c’est une autre chose que de diriger les opérations. Les français veulent des réformes mais dépriment immédiatement à la première difficulté tel que la grève à la SNCF. Revenir sur 30 ans de laxisme va nécessiter énormément d’énergie.
Pour réduire les déficits publiques, ont pourrait annoncer le licenciement de 500 000 fonctionnaires. La réaction devrait être intéressante.
@ JP Moratin,
Ce n’est pas en désignant des coupables que l’on fait avancer les choses. Surtout si l’on pense que la corporation montrée du doigt est essentielle à la résolution du problème.
Moi, j’ai la nostalgie de la petite phrase de morale inscrite le matin par l’instituteur et qu’il nous fallait recopier proprement à l’encre violette sur nos cahiers d’écolier.
Sans revenir à cette gentille caricature, je pense que les instituteurs comme les professeurs de collèges pourraient intervenir à nouveau sans complexes sur le champ de la morale. Ne serait-ce qu’en s’appuyant sur le code pénal qui définit précisément ce qu’il ne faut pas faire.
Et si ça commençait par ça une politique de civilisation ?
La politique de civilisation devrait être la priorité des établissements scolaires ; on pourrait envisager de redonner un peu plus de pouvoir au corps enseignants à ce niveau …. ; il est également essentiel de conserver la laïcité dans notre pays, les religions ne doivent pas être le fondement de notre civilisation par contre elles doivent être respectées.
La valeur du travail devrait aussi avoir un grand rôle à jouer car la civilisation passe aussi par là ! et actuellement on peut se rendre compte qu’il y a un certain nombre de dysfonctionnements ! ex. "tout compte fait" il est préférable parfois de ne pas aller travailler !
SANS revoir ces paramètres, dont la liste n’est pas exhaustive, qui engendrent une certaine normalité et respect , il sera difficile de parler de véritable politique de civilisation .
Monsieur le ministre, je suis très honoré d’être ainsi accueilli sur votre blog et vous en remercie…
Amitiés,
CB
Que de vérités dans cet exposé !
Pour ma part, je reste frappé par l’écart croissant entre les analyses et préconisations des économistes, de quasiment tout bord et la plupart des discours politiques.
Il faudra donc faire un choix : soit conserver la paix sociale et plaire à tous, au prix d’une dette publique accrue, dans l’attente de lendemains qui vont déchanter (pauvreté en hausse, chomage fort, remise en cause de la protection sociale) ; soit accepter l’impopularité qui est le prix de l’efficacité et laisser hurler les ultra conservateurs qui font école aujourd’hui d’un antilibéralisme histérique pour mieux défendre l’immobilisme destructeur de la cohésion sociale.
Petite fable :
LE SCORPION ET LA GRENOUILLE
Un scorpion hésitait au bord d’une rivière
Car il était curieux de la rive au-delà.
Une grenouille verte qui passait par là
Fut aussitôt l’objet d’une ardente prière.
Passe-moi, je te prie, sur la rive opposée
Et je n’userai pas de mon bel aiguillon:
Je veux pouvoir scruter de nouveaux horizons
La profondeur de l’eau m’empêche de passer.
Le batracien pensa : suis-je bête d’avoir peur
Me piquant sur mon dos, il serait condamné.
"Je veux bien, lui dit-elle aussitôt, t’emmener;
J’espère cependant ne pas faire d’erreur."
Et les voilà partis sur l’onde frémissante.
Au beau milieu du cours, tout à coup le scorpion
Injecte son venin à la bête accueillante
Qui commence à couler dans un lent tourbillon.
"Pourquoi as-tu fait ça, dit la grenouille en pleurs,
Nous mourrons tous les deux: es-tu fou à lier ?
L’insecte malfaisant ne put que répliquer :
"Piquer est ma nature, le reste n’est qu’un leurre."
Chacun de nous, ici, ne fait qu’exécuter
Ce pourquoi il est fait, qu’il soit bon ou méchant
Rien ne pourra changer la nature des gens
En pensant le contraire tu pourrais te tromper.
En bref,
Evitons de couler à cause les nombreux scorpions de l’ultra-conservatisme français ! (on peut l’appeler comme cela maintenant !)
Bien vu BS, à vouloir faire croire qu’on peut rester immobile dans un monde qui bouge, à vouloir faire croire qu’on peut dépenser des richesses sans les produire, a vouloir faire croire que l’Etat qui met les citoyens sous tutelle est compatible avec la démocratie, la gauche française "scorpion" crée la pauvreté et le chomage chez les grenouilles.
A BS et Naouak :
Et quand les militants de gauche auront à leur tour bêtement récité la même fable, avec la même hargne au ventre que vous, mais en s’amusant à inverser simplement les interprètes des rôles de la grenouille et du scorpion, vous serez bien avancés, les uns comme les autres.
Et notre pays y aura certainement gagné en intelligence, en forces de propositions, en unité nationale, en paix sociale, en initiatives, en respect de la différence, en tolérance, en créativité, en dynamisme… pour le bien de tous.
Bravo, ce n’est qu’un combat… continuez le début ( humour…) !
Nous sommes encore loin de la véritable rupture annoncée.
En fait une certaine confusion s’est installée. Les vraies valeurs ne sont pas toujours encouragées, principalement celle du travail.
Certains carcans administratifs, fiscaux etc… ont été quelque peu modifiés, mais jamais entièrement revus ; croire ou vouloir faire croire que l’on peut donner et dépenser sans encourager à produire de la richesse , c’est irresponsable et impossible , jusqu’à quand allons-nous devoir rester prisonniers de cet immobilisme ?
La popularité de N.S. est en baisse dans les sondages…? et même s’il ne faut pas forcément y accorder un crédit total , c’est malgré tout le reflet d’un certain mécontentement.
A Jean Louis Soularue
J’observe simplement le nombre d’entreprises qui sont mortes du comportement de leurs syndicats. Et cette autre près de Bordeau : Ford annonce la fin d’un type de matériel ; tout de suite grève etc , au détriment du bon sens qui aurait voulu qu’on discute … En fait, la gauche reve d’appliquer aux entreprises l’immobilisme du oublic. Le probleme c’est que le public peut faire prendre en charge son immobilisme par le pays, pas le privé. Alors les entreprises sont balayées
@Jean Louis
Pour moi, l’ultra-conservatisme transcende les parti politique et se trouve aussi bien à droite qu’a gauche.
Plus généralement, je ne me situe plus dans une logique droite-gauche qui a pour moi perdu tout son sens.
Cette césure obsolète fait aussi parti de l’ultra-conservatisme.
@ jean-Philippe
Je pense que les français sous estime totalement la difficulté de réformer un pays fossilisé dans le paternalisme (maternalisme ?) social depuis 30 ans. Les mauvaises habitudes sont prises, les structures administratives sont là depuis longtemps et ne se rendre même plus compte qu’il sont sur le même bateau et qu’il couleront avec si il n’accepte pas le changement (d’où la fable !)
A BS et Naouak :
Entièrement d’accord pour considérer que la logique gauche-droite est désuète.
Je répondais à Naouak qui parlait d’une " gauche française scorpion ".
Il existe également une " droite française scorpion ".
Et des grenouilles de droite comme de gauche ( les éternels lampistes ).
Je ne partage pas avec l’auteur de cette chronique l’urgence de supprimer les communes même si le système actuel ne me satisfait pas car il est source d’augmentation d’impots (le SIVOM avait comme ressource la contribution des communes, la communauté prélève directement l’impot sans que les communes ne baissent les leurs) et celle de supprimer les départements (je n’ai aucune confiance en une région lointaine dont les élus au scrutin de liste sont totalement inconnus sauf des partis qui les ont accepté sur leurs listes). Par contre je préfèrerais que le president de la République fasse des réformes nécessaires au lieu d’amuser la galerie avec une baisse d’impots plus que compensée par des prélèvement nombreux (la gauche en annonce 7 nouveau soit un par mois) est-il urgent de supproimer la publicité à la TV publique en taxant les téléphioones portables ? Est-il urgent de dedmander à ceux qui vont suovent chez le médecin (et à eux seuls) d’être solidaire avec les déments séniles ?
@ Raleur : " déments séniles " ? il me semble plus correct de supprimer " sénile "….Demandez donc aux spécialistes des hopitaux psychiatriques s’il n’y a que des vieillards à etre malades ….Le meilleur exemple qui me vienne à l’esprit est Adolf HITLER parfait dément mais encore jeune pour exercer ses méfaits….A mon avis la franchise pour financer cette catégorie de malades n’est qu’un prétexte pour amener l’ensemble des consommateurs de soins à modérer leurs visites chez les médecins et pharmaciens. On pourra en mesurer les effets dans quelque temps….
@ JL Soularue
Je partage votre opinion. Il y a des hommes de progrès à droite et a gauche (il n’y a qu’à voir comment la LOLF a été votée), il y a des conservateurs et des ultra conservateurs à droite et à gauche.
Roger Fauroux parle du "parti de la réforeme" qui regroupe les hommes de progrès d’où qu’ils viennent.
démence sénile : nom ancien du gatisme qui s’appelle désormais maladie d’Alzaheimer