C’était le thème du débat d’hier soir organisé par le GERFIP et animé par le professeur Marie-Christine Esclassan.
La fiscalité locale, qui fait l’objet chaque année de nombreuses petites modifications de tel ou tel impôt, n’a jamais été l’objet d’un véritable plan d’ensemble. C’est aujourd’hui devenu un imbroglio très technique qui ne facilite pas la transparence pour le contribuable. Aux côtés de Philippe Valletoux, qui a rendu en décembre 2006 un rapport remarqué sur le sujet au nom du Conseil économique et social, et de Philippe Laurent, Vice-Président de l’association des maires de France, j’ai tenté d’ouvrir quelques pistes de réformes qui me semblent opportunes. J’ai beaucoup apprécié le regard pragmatique et aiguisé de Philippe Valletoux, qui nous a fait part des réflexions qu’il a menées et qui ont abouti à son rapport. Puis les brillants étudiants de la Sorbonne ont soulevé des questions pertinentes et ambitieuses qui sont toujours des pistes de réflexion intéressants pour le politique.
ouf!
me voila en sicile, a syracuse et comme par enchantement je suis de nouveau connectable au blog de cher alain lambert. Alors quel ostracisme frappait-il ce blog au Perou? je ne le sais pas: Faute de grives on mange de merles et les merles furent le Machu Picchu alors ils sont plus que comestibles on les deguste os par os!
bref je vais pouvoir continuer a activer mes neurones offrant aux visiteurs de AL un detour par l’AL sur mon propre blog.
gabriel fradet
et desole si ce propos n’a rien a voir avec le sujet
Une idée pour aider les jeunes et moins jeunes à acquérir une résidence principale :
Supprimer les droits d’enregistrement pour ce type d’achat et l’exonérer de taxe foncière pendant 10 ans. L’intérêt, c’est d’avoir à terme plus de propriétaires et moins de locataires, c’est aussi de favoriser la mobilité géographique.
Et pour financer cette mesure, compenser cette recette manquante par une augmentation des taxes sur les autres mutations de biens fonciers.
La fiscalité locale est archaîque et inégalitaire puisque les riches paient peu dans les communes riches et les pauvres paient beaucoup dans les communes pauvres : la taxe d’habitation est à revoir car trés inégalitaire en particulier pour les habitants des quartiers ZUS…et il faut redistribuer sur les communes qui concentrent le + de personnes à faibles revenus des suppléments prelevés sur les communes qui revendiquent des ghettos de riches ! et refusent de créer du logement social: il s’agit pas que chacun soit propriétaire (cf le contre-exemple des USA), il s’agit de fournir un logement correct à chacun !
La fiscalité locale n’est effectivement pas toujours juste, des quartiers sont parfois laissés à l’abandon au profit bien souvent du coeur des villes, de l’embellisement des mairies ou des quartiers visités . Mais de là à dire que les pauvres paient pour les riches il y a une nuance ! il ne faut pas tout mélanger .
à QUIZAS : oui , mais vous oubliez ce qui fait la richesse des communes et donc les différences de recettes : LA TAXE PROFESSIONNELLE payée par les entreprises et très critiquée par celles ci. Le problème est qu’à ce jour on ne voit pas comment remplacer cette manne très mal partagée .