Le Président de la République semble avoir pris position, sans ambigüité, sur l’urgente nécessité de sortir la France de ce carcan fou et kafkaïen des 35 heures. Pour nous éviter des querelles stériles et une bataille pitoyable dans les assemblées parlementaires, faisons simple. Je persiste, pour ma part, à proposer un texte, en un article unique, ainsi rédigé : « La Liberté du travail est rétablie en France. Toute disposition législative ou réglementaire qui viendrait à en contrarier le principe devient caduque ». Je ne suis pas juriste de droit du travail, mais il me semble qu’il nous faut, par dessus tout, éviter les complications administratives infernales qui découragent les PME. Les grandes entreprises se débrouilleront, elles ont des juristes à ne plus savoir qu’en faire. Mais la masse des petits employeurs reprendra immédiatement confiance. Je vais déposer une proposition de loi, en ce sens, depuis le temps que je me le promets.
Là vous êtes consternant et votre propos est révoltant pour de nombreux salariés qui portent le bleu et mettent le smains dans le camboui pour tout juste gagner leur vie pendant que d’autres vont de colloques en colloques quand ils ne déposent pas un projet de loi qui vise à créer les conditions pour qu’ils travaillent plus à l’avenir sans pour autant percevoir une rémunération en conséquence. Je pèse mes mots : ce que ce gouvernement commet là est très grave du point de vue d’une politique de civilisation. Je dis bien très grave et je sais d’où je parle : du terrain.
Vous ne connaissez rien au monde du travail et vous vous promettez de légiférer en la matière en vertu des certitudes héritées de votre idélogie libérale qui prône la dérégulation à tout va.
Et bien prenez vos responsabilités car je pense que l’aveuglement et le mépris dont vous et vos amis faites preuve seront lourds de conséquences sur la physionomie de notre société. Et je doute que vous fassiez illusion bien longtemps en dépit des artifices communicationnels déployés à longueur de semaines.
Vous cautionnez une politique économique qui fait la part belle aux performants et voue les moins performants à des sacrifices toujours plus importants contre la promesse bidon de lendemains meilleurs…
Pourriez-vous nous décrire dans les grandes lignes de quoi est faite l’existence d’un foyer de smicards avec deux enfants. Croyez-vous qu’une femme de ménage ait envie de passer de 35 à 40 h voire plus ? Oser mettre en avant l’argument de la liberté pour justifier l’arrêt de mort de la durée légale du travail est une provocation éhontée. Alors que la liberté offerte en matière d’heures travaillées est déjà très grande.
Il est curieux tout de même que ce soit toujours les forts qui demandent moins de règles et plus de liberté ! Comme un renard qui demanderait plus de liberté pour tous dans le poulailler ! Autrement dit la liberté pour le plus fort d’exploiter le plus faible sans restriction. Et M. Lambert se fait l’apôtre de ces pratiques en en dissimulant la perversité derrière un discours sirupeux qui se moque du monde.
D’aucuns nous expliquerons ici que la France n’a plus les moyens ( et les 14 milliards de cadeaux aux riches !!! ) dans le contexte de la mondialisation libérale ? Mais c’est précisément pour humaniser cette mondialisation débridée que nous désignons des élus. ce n’est pas pour en aggraver les travers destructeurs que ces mêmes responsables politiques ont contribué à mettre en place au cours des 20 dernières années !
Au lieu de cela les forts libéralisent à tours de bras en expliquant que c’est bon pour l’emploi et le PIB !!! Mais de l’emploi mal payé obligeant à travailler beaucoup n’est pas un progrès social quand dans le même temps l’essentiel des richesses créées est capté par le capital. Les gens de condition modeste sont en voie d’asservissement progressif et accéléré par les nantis qui entendent pousser leur avantage aussi loin que possible !!! Ces gens sont incités à en vouloir toujours plus et légitimés à abandonner leurs derniers scrupules. A chacun selon ses mérites conviennent-ils tous ensemble… Chacun pour soi. Ben voyons !!!!
Henri Gaino a démenti le propos un peu court du Président sur les 35 h !
Bien que libéral, j’estime qu’il faut des règles du jeu minimales en Droit du travail. Les USA en ont !
Et cela confirmerait que l’État peut revenir sur les Lois quand il le souhaite ou quand ça l’arrange. Je pense autexte sur les heures supplémentaires, ou à l’hôpital ou il est incapable de payer le travail réel de ses salariés.
J’ai, pour ma part trouvé le Président très léger dans sa prestation.
Sa façon de nommer ses ministres par leurs prénoms (ainsi que pour sa future-ex) me semble un peu cavalière et trop familière à moins qu’il ne s’adressait à des potes du café du commerce proche du Palais
Le concept de civilisation est plus que fumeux.
Le pouvoir d’achat serait remplacé par de nouveaux paramètres qualitatifs propres à la France qui vont être définis par 2 Nobel dont l’un est reconnu pour être spécialiste des mécanismes de la pauvreté !!!!
(En effet, il vaut mieux vivre avec un SMIG français à Agadir qu’à Denain)
Le groupe de travail déjà Attali zappé au profit d’une nouvelle commission cette fois ci composée de Nobel prestigieux ? Viendrait-il de tirer sa dernière cartouche avant de nous annoncer du sang et des larmes en mai-juin 2008 ?
Le Président, même s’il est un excellent bateleur, a démontré les limites d’une politique de réformes de fond qu’il est incapable de mettre en œuvre.
Aucune perspective pour nos jeunes sinon que l’on va s’occuper de l’école primaire.
Dix grands chantiers pour l’université ? Quoi donc ???
Réorganisation du mille feuilles administratif ?
Missions de l’Etat et des Collectivités Territoriales ???
Innovation et recherche pour les TPE – PME ???
2008 vient de commencer avec un excellent numéro d’esbroufe
Le bonheur, les Français iront le lire et le partager dans Closer ou Point de Vue ?
On pourrait même profiter de la modification de la constitution pour mettre ce principe en préambule : la liberté du travail est un principe à valeur constitutionnelle, comme d’ailleurs le droit au logement décidé par le conseil constitutionnel il y a bien longtemps.
par ce biais, les prises d’otages de la RATP ou la SNCF deviendraient totalement impossibles.
C’est curieux, cette manie de rajouter des lois par dessus les lois et de qualifier cela de simplification administrative. Les gratte-papiers bac+12 ont finalement plein d’évenir devant eux.
le liberté du travail est rétablie….
le droit du travail est aboli?
votre patron peut tout vous demander
vous ne pouvez rien refuser…
bienvenue au XIX éme siécle….
Bonjour,
Je ne suis pas spécialiste non plus, pas même au point de savoir s’il s’agit d’une boutade.. Je le prends au sérieux et me demande si du même coup vous rendriez caduque l’existence d’un salaire minimum, les cotisations sociales, le droit à la formation… ?
Petite anecdote sur l’ornanisation du travail. La 1ere semaine de l’année, tout le monde dans mon équipe a souhaité être en congé le mercredi 2 janvier. Ce qui est ennuyeux car il allait falloir refuser un congé à quelqu’un pour assurer une permanence. Toutefois une jeune femme, qui ne travaille pas d’ordinaire le mercredi me fait savoir que ca l’arrange de travailler ce 2 janvier, et que ca l’arrange de disposer d’une journée supplémentaire de congé la semaine suivante. Bref, tout le monde et d’accord et tout le monde y trouve son compte !
Tout le monde ? Non ! Car la DRH, informée, me fait savoir que ce n’est pas possible. En effet, l’accord passé avec les syndicats (qui représentent moins de 5% des salariés de l’entreprise) n’autorise pour le personnel à temps partiel que des reports de journée dans la MEME semaine ! Bref :la salariée n’a pas pu arranger son temps de travail et une autre personne a du renoncer à prendre un congé !
La défunte URSS était parfois un modèle de souplesse à coté de nos fonctionnements.
Le concept de politique de civilisation est à mon sens tout à fait fondamental. On ne peut mener durablement une politique sans un système de pensée qui rend cohérent les différentes actions menés et permet de les articuler dans une perspective à long terme.
Il était plus que souhaitable d’éliminer le marxisme du système de pensée français mais le vide ainsi créé risquait de laisser nos concitoyens dans un flottement anxiogène. C’est probablement la principale raison de la déprime française, peuple qui ne peut se satisfaire uniquement de pragmatisme (contrairement aux anglo-saxons et aux chinois).
Ce cadre intellectuel et philosophique permettra, il faut l’espérer, de remobiliser nos concitoyens qui, si ils veulent plus de pouvoir d’achat, ne peuvent compter que sur leur effort. Il est d’ailleurs plus que temps aussi de sortir de ce paternalisme au l’on demande à l’Etat de faire notre bonheur à notre place.
Les 35 heures et plus généralement toute la logique quantitative qui était sous tendu n’ont pas apporté le bonheur attendu. Les bureaucrates à qui les Français avaient confié leur destin ne savent que quantifier. Le Président nous propose d’inscrire son action en incluant des critères qualitatifs sous tendu par une certaine idée de ce que doit être une civilisation moderne.
Cela peut paraître fumeux à certain. Peut-être ferait-ils
mieux de se creuser un peu plus les méninges et d’essayer de comprendre au lieu de râler comme d’habitude.
a Mr Lambert
pour enfoncer le clou…
nous serions prêts avec votre patronage…
et si possible vos moyens logistiques ?
a créer un site "Liberté du Travail"
qui donnerait en permanence
des exemples de réussite
ET DE CREATIONS D’EMPLOIS
dus a la flexibilité retrouvées
l’exemple de l’Allemagne est a ce titre interessant
Enfin vers la fin des 35 h., la liberté de travail est essentielle pour faire face à l’Europe et surtout à la mondialisation, il faut redevenir compétitifs et redonner au mot "travail" tout son sens …. la liberté de travail n’annule pas pour autant le droit du travail comme certains le prétendent et là les syndicats ont leur rôle à jouer, espérons qu’ils seront positifs.
La liberté du travail est une première étape, mais il serait bon que l’on favorise aussi sur la liberté d’entreprendre et de ne plus être victimes d’une fiscalité excessive parfois même qui pourrait être assimilée à une sanction ? tant pour l’employeur que pour le salarié ; il serait certainement préférable pour tous de prévoir une meilleure redistribution des bénéfices (apparemment en projet), ce qui ,par la même occasion, redonnerait un peu plus de pouvoir d’achat.
Soyons donc encore un peu patients, et espérons que 2008 sera l’année des bonnes nouvelles !
Tout le monde doit trouver sa place et évitons de se cacher derrière certains tabous qui nuisent ,en fait , à tous ; soyons donc encore un peu patients et espérons que 2008 sera l’année des bonnes nouvelles.
En France, nous bénéficions tous de la liberté de circuler. Personne n’en doute. Pour autant, nous sommes incités à respecter le code de la route et sanctionnés (parfois) en cas d’écart.
Ainsi l’existence de règles n’est pas du tout contradictoire avec le principe de liberté et dans le cas d’espèce, l’absence de règles serait au contraire préjudiciable à notre faculté de circuler librement.
Opposer l’existence d’une réglementation à la liberté du travail m’apparaît donc curieusement simpliste !
Nicolas SARKOZY nous a promis la rupture et de nouveaux repères. Pourquoi ne pas être plus rapide et plus clair sur ces mesures que nous attendons tous? Pourquoi faut-il un texte de loi pour abolir les 35h, et réparer une errreur qui coûte très cher encore aux Français et aux finances publiques. J’ai du mal à comprendre cette manière de mener une telle rupture de gouvernance.
@ GB
Proverbe chinois :
Quand les gros maigrissent, les maigres meurent.
le sarkosus circus continue : il ne veut plus abolir les 35 h ??? jusqu’aux municipales ou quelle autre manip a t’il en vue… suite du feuilleton qui tient en haleine la france entière : la gouvernance va de dérivatif en dérivatif au fil de contradictions incessantes sans vision à terme porteuse de sens et capable d’unir un peuple
Toujours des lois qui se superposent, il faut des règles bien établies, éviter de faire volteface , la rupture était annoncée …
il serait bon d’en voir les effets sur la simplification des lois.
Autre question : un Gouvernement d’ouverture est une bonne chose, mais à terme n’y aura t’il pas quelques contradictions .. Rapport attali par ex. face aux engagements de N.S. ?
Respectons les votes de chacun mais l’électorat de N.S. était semble t’il de tendance "droite ? à terme ne risque t’il pas d’y avoir quelques déçus ? et ce à gauche comme à droite.
Même si on ne peut qu’encourager N.S. à conserver sa volonté de rupture parfois il semblerait qu’il se prennent un peu les pieds dans les tapis, il avait une ferme volonté de changement, certes il y a certaines avancées, mais aussi beaucoup de complications, il faut parler mais aussi faire attention aux contre-sens; faire vite peut-être mais bien réfléchi pour ne pas créer d’incompréhension et rassurer car la relance passe aussi par là.
a Naouac…
bien d’accord avec vous
quand CINQ pour CENT font la loi
un peu de RESISTANCE et de SEDITION me semblent nécessaires
et surtout écouter le BON SENS de la BASE comme dans le cas décrit
toutes les REVOLTES ont commencé lorsque le "RAS le BOL"
de la BASE est devenu plus FORT que la CRAINTE des MAITRES…
pourquoi continuons nous a nous laisser diriger par des NANTIS INCOMPETENTS
ou par des financiers corrompus… voir la crise des SUBPRIMES ou l’on
pompe des MILLIARDS a nos dépens pour venir au secours de banques qu’il faudrait fermer
proverne à moi:
Quand les maigres meurent, les gros maigrissent.
Je vous propose un dessin à la Plantu: on y voit trois bulldozers énormes en marche vers un tout petit village gaullois et portant un drapeau russe, un drapeau chinois ou un drapeau indien. Pendant que dans le village, les gens se disputent autour d’un pot de miel sur lequel est marqué: 35h.
Les bulldozers représentent les puissances émergentes qui sont en train de nous dammer le pion sur les sources d’approvisionnement en pétrole et en matières premières sans s’embarrasser le moins du monde de la morale, de l’environnement ou des droits de l’homme.
Et nous, les Français, on s’affrontent pour savoir si les 35H sont un cquis social éternel ou s’il faut se remettre au travail!
Nouac, tout à fait d’accord avec vous, pouvons-nous encore parler de liberté lorsque 5% se permettent de décider pour 95 %.
On pourrait aussi rajouter ?car mon père en a été victime 20 ans de bons et loyaux services , aucune véritable défense de la part des syndicats vis à vis des victimes de réduction d’effectifs, par contre eux sont très protégés, ne touche pas à mon job ! et aussi quand il y a des grêves décidées là encore seulement par une partie du personnel, pourquoi empêche-t’on parfois l’accès au travail des non-grévistes; etc.. la liste pourrait être longue….
Je maintiens que les syndicats sont indispensables mais seulement lorsqu’ils sont positifs et constructifs et qu’eux-mêmes respectent la liberté et le droit au travail qu’ils réclament haut et fort.
Pourquoi cela fonctionne mieux dans certains pays…..
Face B : On pourrait aussi dire :lorsque l’on éliminent les gros, les maigres meurent. ????
Faire en sorte que tout le monde trouve sa place et ce sans démagogie, en récompensant les efforts, serait certainement la meilleure des solutions, mais l’idéologie reste malheureusement toujours omniprésente.
@FaceB
A l’évidence, vous n’êtes pas un grand sage chinois
Dans une période critique pour notre économie, évitons les querelles
partisannes gauche-droite qui ne feront jamais avancer …
Pourquoi faut-il que certains prennent un malin plaisir de critiquer sans même penser à l’avenir de leur propre pays, et par conséquent à leur propre avenir et à celui de leurs enfants.
Il y a des choses critiquables qu’il faut faire bouger , mais nous devons aussi prendre conscience , sans être pessimistes, que nous ne sommes plus entièrement maitres de notre destin, il y a l’Europe et aussi et sutout la mondialisation, cela entraine des changements ,et c’est là que doivent intervenir des réformes profondes si nous ne voulons pas nous retrouver dans une situation inquiétante.
Il est évident que nous ne sommes pas tenus d’être tous d’accord, mais la réalité est là et nous devons y faire face ensemble, d’ailleurs nous y gagnerions déjà en rapidité et ne pas oublier que l’appauvrissement est souvent le début d’une grande misère pour les plus faibles.
Pour différentes raisons, pour moi les 35 heures ne sont pas prêtes de disparaître. Mais je me trompe peut-être.
@BS
je préfère être sage chez moi que sage chinois…
pour cet aphorisme de bon sens : "quand tout va mal, tous ont du mal…"
par ailleurs la vraie question me semble plutôt être:
quand les gros grosissent, les maigres en profitent ils, ou maigrissent ils?
une partie des débats économiques actuels tourne autour de cette question
@ FaceB
La bonne question est plutôt: quand les gros grossissent, jusqu’à quel point les maigres en profite.
C’est une erreur trop largement rependu que de penser que les riches font leur fortunes sur le dos des pauvres. Les riches créent de la richesse qui est ensuite plus ou moins bien réparti (et là on peut discuter de la répartition et de la redistribution). C’est bien ce que cet adage chinois souligne !
En attendant, les chinois eux, font exploser leur record de commerce extérieur !
La vraie réponse est peut-être celle-ci : quand les gros grossissent tant mieux ,si cela permet aux maigres grossir aussi.
Si l’on veut donner du travail il faut bien que certains prennent plus de risques , assument davantage de responsabilité que d’autres ,cela doit être encouragé ; il faut parfois savoir admettre quelques différences? peu importe que votre voisin soit plus riche que vous , si vous-même pouvez vivre de façon descente, chacun a ses propres critères pour le choix de sa vie, certains préférent entreprendre , d’autres plutôt être de bons employés , d’autres bénéficier d’un certain système d’assistanat … c’est la diversité humaine.
Par contre, il parait évident que tout devrait être fait pour QUE CEUX QUI TRAVAILLENT soient capables de pouvoir s’assumer , voir des reportages sur des salariés obligés de coucher dans leur voiture ou sous les ponts par ex. n’est pas admissible ? là il y a un véritable problème .
On pourrait longuement philosopher sur ce sujet.
@BS
quand le gâteau grossit, tous en profitent:
quand l’entreprise marche bien , elle paye salaires et profits…
durant les "trente glorieuses" la croissance permettait de donner du "grain à moudre" pour tous…
quand le gateau stagne, ou l’économie en difficulté, les risque apparent, le rapport de forces s’impose: le propriétaire licencie pour conserver ses profits, met son argent en suisse, fait bosser plus pour payer moins…
@FaceB
D’où l’adage précité !
Maintenant on peut se poser la question du pourquoi de nos difficultés économiques. Peut être pourrait-on regarder du coté du choc de soviétisation de notre économie de mai 1981 dont nous nous sommes finalement pas encore remis.
Les mots "argent" et "profits" restent encore, en France, les tabous favoris , et pourtant on ne pourra pas avancer sans argent, l’appauvrissement ne pourra que s’accentuer, d’ailleurs nous en avons la preuve au vu de certains résultats ! (même s’il y a eu quelques réformes positives) dommage de créer de telles situations ayant bien évidemment que des retombées négatives (emplois, Salaires, fuites des gros capitaux etc..) Quand enfin prendrons-nous véritablement conscience de ce probème et laisserons de côté l’idéologie et la démagogie ?
C’est quand même un peu fort de café !
Le gouvernement Jospin a mis en place les 35 heures, non pas dans une logique d’avancée sociale, mais dans une logique de "donnant-donnant".
En contrepartie de la baisse de la durée hebdomadaire du travail, les grandes entreprises (pas les petites) ont pu mettre en oeuvre à la fois un gel salarial et bien souvent une annualisation du temps de travail.
On peut légitimement considérer que les salariés ont "payé" au sens propre du terme les 35 heures.
Aujourd’hui on parle de remettre en cause les 35 heures mais on fait l’impasse totale sur le prix déjà acquitté. Ce n’est ni juste ni sérieux.
@ BS
quand le gateeau grossit , tous en profitent
d’où l’adage: qand les maiges grossisent, les gros encore plus
chacun voit la causalité qu’il veut….
quant au "choc de soviétisation de 1981", je cherche encore…
mais, si vous voulez nous dire que les "trente glorieuses, avec une répartition plus favorable aux salariés, c’est mieux que la dérégulation sauvage mondiale qui a suivi les années reaganthatcher, je signe…
@FaceB
Vous avez la mémoire courte ! c’est à partir de cette
date que l’Etat a commencé à dépenser plus que ces moyens et a utiliser la dette pour ses dépenses de fonctionnement.
Ainsi on a nationalisé l’industrie française avec comme conséquences des résultats financiers désastreux (Crédit Lyonnais, Air France, Renault etc ..) dont les déboires ont été payé par le contribuable.
Ainsi on a embauché des fonctionnaires à qui mieux mieux pour grossir les rangs de ceux qui votaient dans le bon sens sans se préoccuper que les fonctionnaires sont là financièrement parlant pour 40 ans plus leur retraite.
Ce choc à provoqué le doublement très rapide du nombre de chômeur (on est passé de 1 à 2 millions) que l’on a préférer indemniser sans s’occuper de leur retour à l’emploi.
Pendant le même temps, la part de l’état dans l’économie à explosé en même temps que les prélèvements obligatoires.
C’est ce type de politique d’étatisation de l’économie qui a mené l’Union Soviétique à sa perte. C’est cette même politique qui a amené la France sur la voie du déclin.
Si la Grande Bretagne, loin derrière la France pendant les 30 glorieuses est maintenant devant nous, c’est bien grâce au tournant "libéral" des années Thatcher (que j’appellerais plutôt tournant pragmatique) suivit d’une politique réaliste de Tony Blair. Lénine, en son temps, devant le désastre de sa politique de soviétisation avait bien lancé la NEP.
Si vous vous intéressiez un temps soit peu aux théories de la complexité, vous seriez aussi que les liens de causalités principaux dans un tel système sont masqués par le foisonnement des mécanismes secondaires mais qu’ils existent en nombre très restreints et sont généralement simples. Ils existent réellement de manière propre et autonome et ne sont pas certainement pas ce que l’on veut qu’ils soient.
Il existe aussi dans ce type de système complexe ce que l’on appelle un champs des possibles (un attracteur en terme mathématique). Cela a pour conséquence que nos sociétés ont une "plage" de fonctionnement limité bien que non accessible à la prévision et que toutes tentatives en dehors de cette espace est voué à l’échec, indépendamment des idéologies et de la morale. On ne fait pas n’importe quoi en économie !
La liberté du travail rétablie en france, je me gausse!!
Henri Gaino n’aurait il pas démenti le propos un peu court du président sur les 35h?
Bien que libéral, il estime cependant qu’il faut des régles du minimales en droit du travail. Les USA en ont!!!!!
Pour Lambert une pelle, une pioche et à la mine!
Tiens chez les Chinois par exemple, tu verras c’est cool la liberté du travail sans droit du travail.
Et puis c’est bien connu le travail rend libre … surtout celui des autres
@ Ludd,
Ben, que fait la gauche, avec le social pétinisme ? Apres tout, l’idéologie syndicalo socialiste consiste largement à pressurrer ceux qui travaillent et investissent pour financer des corporations prédatrices qui ne crééent pas de richesses
@ Naouak,
Oui je suis d’accord avec vous, le syndicalisme est l’autre moitié du presse-citron, mais quelle différence pour le citron d’être préssuré par une corporation prédatrice qu’elle crée ou non de la richesse, son jus de tout façon ne lui revient pas.
Le syndicalisme participe au capitalisme. Comme le patronat il ne profite que de la perpetuation du rapport social dominant, le salariat.
Ca fait belle lurette que le mot d’ordre "Abolition du salariat" de la charte d’Amiens est passé aux poubelles de l’Histoire pour les bureaucraties syndicales et autres representants patentés du "monde du travail" qui ne font que discuter de la grosseur, du metal, de la couleur des maillons des chaines du travailleur .
Le "travail" a toujours fait gloser (et vivre) les idéologues de tous poils (des liberaux à la Lambert jusqu’au stackanoviste stalinien en passant par le nazi et sa devise "Le travail rend libre" ou le pol-potien et sa réeducation des intellectuels) … en conséquence de quoi l’Histoire nous sussure de nous méfier des adeptes du Tripalium fût-il "libéré"
Nous ne pourrons imaginer le bonheur que lorsque nous aurons pendu le dernier des patrons avec les tripes du dernier des syndicalistes!
En attendant ce matin du grand soir, il nous reste la conscience d’appartenir à un monde qui s’écroule que tous les zélateurs et sycophantes flagorneurs nous intiment de peindre de leur idéologie favorite.
S’il nous arrive de babiller sur le sujet c’est que les donneurs de leçons de transpiration productive nous gonflent ad nauseam.