Hubert Haenel nous explique avec pédagogie les différences qui existent entre le traité de Lisbonne et le traité constitutionnel qui a été rejeté par la France par référendum. Il nous livre également ses réflexions sur les modifications par rapport aux traités en vigueur.
Comment envisagez-vous l’avenir de l’Union au regard de ce nouveau traité ?
Pour consulter le document issu de la réunion du 12 décembre, cliquez ici !
Il y a tromperie : ce traité n’est pas un mini-traité, mais un clone de la constitution européenne.
je suis effarée par le silence assourdissant sur ce sujet avec la complicité des médias et de quasiment tous nos représentants élus (députés, maires…) ou responsables politiques.
si l’union européenne en est réduite à se passer de l’assentiment populaire, c’est que l’europe est bien une machine à libéraliser et non pas une europe sociale.
Pourquoi pas un mot dans la presse sur ce qui s’est passé le 12 décembre au parlement européen avec une bronca de 135 députés réclamant un référendum ?
je pense qu’une telle europe ne sera jamais légitime aux yeux des peuples européens et que nos représentants élus qui ne respectent pas la souveraineté populaire ne sont définitivement pas dignes de la moindre confiance.
nous ne sommes plus en démocratie !
C’est sur dans un pays où chaque groupe social n’a qu’une envie, celle de s’approprier plus de privilèges et de piètiner les autres, parler de concurrence libre et non faussée – ce qui exige le respect de l’autre – était voué à l’échec.
Dans le monde de despostisme éclairé nos élites ont raison et se doivent d’éclairer le peuple (PPDA fait sa grand’messe tous les soirs) Le club de lumières qui gouverne l’Europe sait que c’est une excellente et infaillible institution même si elle est à mille lieues des préoccupations quotidiennes des citoyens ordinaires. Il suffit donc que ce despostisme (les pouvoirs législatif et exécutif y sont dans les mêmes mains) décide ce qui est bon pour que cela soit
J’ai été élevé dans une famille d’anticomunistes primaires qui riaient des scrutins à liste unique (pour éviter que le peuple ne se trompe) et de sa bureaucratie. En sommes nous si éloignés ?