Le débat sur le pouvoir d’achat l’a quelque peu transférée au second plan. Comment évolue la dette publique ? Rappelons l’apparente bonne nouvelle de l’année 2006 : la dette de l’Etat était stabilisée. Oui, mais de quelle façon ! La hausse a repris depuis, même si les chiffres définitifs ne seront connus qu’à la fin du 1er semestre 2008. Petite précision méthodologique : je n’aborde ici que la dette « explicite », celle comptablement connue. Il existe aussi une dette « implicite » constituée des engagements de l’Etat. Pour la valeur d’icelle, je vous renvoie à mon billet du 28 aout 2006. Il n’y a pas lieu d’être optimiste, même si ici ou là fleurissent des explications pour dire : « ce n’est pas si grave ». A voir !
Quelques chiffres : fin 2005, la dette publique s’élevait à 1145 milliards d’euros (dont 895 pour l’Etat) et fin 2006 à 1150 milliards (dont 892 pour l’Etat). Fallait il en conclure pour autant que la dérive était endiguée, d’autant que la dette passait de 67 à 64 % du PIB ? En fait, ce résultat a été obtenu largement par réduction de l’actif de l’Etat : affectation du produit de privatisations et diminution d’encaisse de trésorerie, pas par une meilleure gestion. Et en 2007, la hausse a repris : 1184 milliards à la fin du 1er trimestre, 1216 milliards à la fin du 2eme trimestre. Et ce, principalement en raison de l’endettement de l’Etat, qui atteint 951 milliards fin juin, soit quasiment + 7% en 6 mois. Rappelons que la croissance française devrait être aux alentour de 2% pour l’année. La dette se nourrit bien évidemment des déficits récurrents, notamment celui de l’Etat quasi incapable même de rembourser ses échéances de prêt. Ces dernières années, les emprunts nouveaux ont couvert la presque totalité du déficit et des échéances. Eh oui : on emprunte pour rembourser !
D’aucuns proposent une explication simple du déficit : il serait simplement du aux « riches » qui refusent de payer. Rappelons tout d’abord que la France qui a aujourd’hui un des taux de pressions fiscales les plus élevés du monde est capable de conjuguer un niveau de dépenses sociales élevées avec un taux de chômage parmi les plus importants de la Communauté Européenne et un niveau de pauvreté fort et croissant. Bref ! une très grande inefficacité ! Selon Pierre Cahuc (professeur d’économie notamment à l’Ecole Polytechnique), citant d’ailleurs Thomas Picketty, accroître de 10 points l’impôt sur le revenu des ménages gagnant plus de 8000 € par mois n’augmenterait les recettes de l’Etat que d’un montant de 0,02 % du PIB (rappelons que le déficit de l’Etat, c’est bon an mal an entre 2 et 4 % du PIB) ; augmenter plus pourrait conduire à un « effet Laffer » : les ménages concernés réduiraient leurs revenus, réduisant ainsi leur imposition. Si l’on augmente de 10 points le taux d’imposition des ménages gagnant plus de 3500 €, l’augmentation du budget de l’Etat ne serait que de 0,7 % du PIB ! Autrement dit, s’il doit y avoir augmentation de l’impôt, elle ne peut être que généralisée, au risque d’être socialement dramatique, en terme de pouvoir d’achat, d’investissement (et donc d’emploi – dans un contexte d’entreprises aujourd’hui plutôt insuffisamment bénéficiaires) : 1 point de PIB prélevé en impôt dans le contexte français aujourd’hui, c’est une réduction du PIB de ½ point. Cette argumentation relève donc du fantasme classique : « c’est la faute à … ». Avant de songer à s’approprier des richesses créées par d’autres, rappelons que les ressources mises à la disposition des administrations publiques sont importantes mais pas forcement utilisées de façon optimale, au mieux de l’intérêt général.
Autre argument, visant à minorer cette fois le poids de la dette : le bilan financier des administrations publiques serait positif, c’est à dire que la valeur de l’actif – ce que possède les administrations – serait largement supérieur à ce qu’elles doivent : la dette publique. Il n’est certes pas absurde de financer par emprunt un investissement public, faisant prendre en charge par les générations concernées le coût des services qu’il rend dans le temps. Ceci dit, aujourd’hui ce n’est pas le cas : les investissements de l’Etat sont inferieurs à 10 milliards par an, tandis que sa dette s’accroît de 40 milliards par an en moyenne. Ce qui veut dire que, compte tenue des tombées d’échéance, l’Etat emprunte chaque année une bonne centaine de milliards (cf. supra) soit 10 à 15 fois plus que ce qu’il investit. Par ailleurs, l’analyse financière d’une entreprise a un sens. Cette dernière a en effet une valeur , fonction de sa profitabilité attendue. Cette même analyse financière est totalement inapplicable à l’Etat : Combien vaut une école ? une gendarmerie ? Ces actifs sont incessibles … ou quand ils le deviennent, c’est avec des décotes extrêmement importantes puisqu’inadaptés à la demande du marché. Bref, mettre face à face des biens incessibles à la valeur très incertaine et une dette identifiée qu’il faut rembourser est un argument spécieux.
La réalité est plus simple, mais pas forcément plus rassurante. Dans une société de type corporatiste comme la société française, la dette publique finance du « vent » et c’est cela qui est dramatique. Elle est le seul moyen de concilier les intérêts de groupes de pression qui s’octroient systèmes de retraite généreux, organisation du travail malthusienne, parfois immobilisme et toujours absence de régulation, et d’en limiter certes péniblement les dégâts sociaux : chômage, pauvreté. Pour combien de temps encore ?
Je ne veux cependant pas finir sur une note pessimiste. La France dispose d’atouts de taille. Et bien des points difficiles trouveraient solution s’il existait un véritable dialogue social qui exige préalablement respect de l’autre et civisme ! Sur ce, je vous souhaite à tous, une excellente année 2008.
à face B
ce 8 janvier 2008 a quinze heures
la dette publique francaise est superieure
a 1’278’346 millions d’euros
soit SEPT CENT QUATRE VINGT DIX MILLIONS d’EUROS DE PLUS
que le 04 janvier dernier a midi
1’277’555 millions d’euros
soit TOUJOURS environ
-DEUX CENT MILLIONS d’EUROS
-de P L U S PAR JOUR.
la mèche de la BOMBE A RETARDEMENT de la DETTE PUBLIQUE brûle toujours
frednetick: Un moyen simple de faire taire les critiques à ce sujet serait de vendre lesdits actifs : que l’état le fasse donc, s’il l’ose, voir à combien exactement le marché valoriserait ses fameux actifs.
Cela aurait l’immense intérêt de réduire les intérêts de la dette : vous savez, ces intérêts qu’il faut payer avec de nouveaux emprunts…
A m.a , à Frednetick et à l’agent :
– m.a. : votre calcul ne peut que donner ce même chiffre de 200 millions par jour, puisque c’est celui qui est programmé par la projection. Encore une fois, le chiffre qui apparaît sur ce site n’est pas une valeur comptable, mais une estimation !
– Frednetick et l’agent : la réplique de l’agent pose une bonne question : quelle est la valeur exacte de l’actif détenu par l’Etat ? Ce n’est pas la valeur historique ! Pour avoir eu à opérer par le passé sur de telles cessions, je puis vous assurer que la décôte d’un actif immobilier peut être importante lorsqu’il n’y a pas de demande correspondante : elle correspond aux aménagements nécessaires pour l’adapter au marché !
a AB galiiani
je ne pense pas que le modèle soit aussi rigide au cours du 1er semestre 2007 le modèle prévoyait une augmentation de la dette de plus de 300 millions d’euros par jour…
l’aggravation du déficit du commerce extérieur ne xa pas améliorer les choses:
€ QUATRE MILLE SEPT CENT QUATRE VINGT DOUZE M I L L I A R D S en novembre 2007 !
Le déficit du commerce extérieur s’est très nettement aggravé en novembre 2007, se creusant à 4,792 milliards d’euros sous l’effet d’un ralentissement des exportations et de la flambée des cours du pétrole, un record depuis plusieurs mois, ont indiqué, mercredi 9 janvier, les douanes.
Le déficit commercial, en constante aggravation depuis quelques années, se situe en général autour de 3 milliards par mois. Il était de 3,626 milliards en octobre 2007. Le fort creusement du déficit enregistré en novembre est dû à une envolée des importations, à 38,096 milliards d’euros contre 37,357 milliards en octobre, dans le sillage de la flambée des cours du pétrole montés à plus de 100 dollars le baril.
Parallèlement, les exportations ont baissé, à 33,304 milliards d’euros contre 33,911 milliards en octobre. Le déficit cumulé des échanges extérieurs sur les onze premiers mois de l’année 2007 ressort à 35,487 milliards en données brutes, contre 25,710 milliards un an auparavant.
EXCÉDENT RECORD EN ALLEMAGNE
L’annonce d’une détérioration du déficit français coïncide avec la publication d’un excédent record de 19,3 milliards d’euros en Allemagne.
Cher A.B. Galiani,
Mes meilleurs vœux pour 2008, et mes félicitations pour vos efforts de vulgarisation.
La dette ? :
Cela fait près de trente ans que ça dure !
Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir.
Mais à la réflexion, trente ans, c’est presque une carrière complète.
Dans quelques temps on pourra affirmer que certains ont vécu toute leur carrière sur la dette.
Si l’état et plus généralement la sphère publique était capable de se réformer, ça se saurait depuis le temps !.
On prend bien des mesures de temps à autre (des mesurettes faute de mieux) pour donner le sentiment que l’on traite le sujet.
Mais les chiffres sont têtus, et la dette continue de grimper quoi que l’on fasse.
En fait, peut-on sérieusement attendre de ceux qui vivent dessus, de scier la branche sur laquelle ils sont assis.
Alors, vous posez la bonne question : « Pour combien de temps encore ? »
Cela fait trente ans que ça dure, et ça pourrait encore durer, à moins que par exaspération ceux qui financent ce système mettent un coup d’arrêt brutal à son financement.
A Gerfo,
Merci, cher Gerfo, de vos voeux et de vos encouragements.
"Si la sphère publique était capable de se réformer, cela se saurait …" dites vous ; il est étonnant que personne ne m’ait demandé d’approndir ma conclusion, puis que j’écris que la France dispose d’atouts. Au risque d’en étonner plus d’un, je mets dans ces atouts les fonctionnaires français. Car s’il est vrai qu’il existe des forces de blocage énormes dans le public, il y a aussi énormément de gens dynamiques et innovants, aimant leur travail et l’accomplissant avec ardeur. On ne peut mettre tout le monde dans le même panier, surtout quand ce panier renferme des réalités trés différentes. LOLF oblige sans doute et prise de conscience aussi. Le syndicalisme corporatiste ne représente que la frange la plus rétrograde de la FP, non pas la FP !
a AB Galliani
avez-vous un commentaire sur la différence entre Allemagne et France
Allemagne SURPLUS commercial 2007: VINGT MILLIARDS d’EUROS
France DEFICIT commercial 2007: QUARANTE MILLIARDS d’EUROS
les Allemands ont renoncé au Nucléaire..
achètent beaucoup de matières premières au prix fort
ont de la main d’oeuvre au moins aussi chère qu’en France
a m.a
Puisque vous me demandez mon avis, je pense que la différence essentielle vient de la priorité donnée aux entreprises en Allemagne, alors que la France préfère du pouvoir d’achat, ne pas travailler (ce malthusianisme que j’ai souvent dénoncé) et des retraites très tôt, avec un secteur public qui évolue mais trop lentement, – et le seul moyen de rendre compatibles ces choses qui ne le sont pas, c’est de s’endetter et de saigner à blanc les entreprises. Car le fond du problème est là : les entreprises françaises manquent de rentabilité
a AB Galliani
je vous remercie…
l’intérêt de ce blog étant la communication "ouverte"
je suis 100% d’accord avec vous
il me semble que "le pouvoir" retourne aux vieux démons
avec une fatalité toute française (certains disent une exception !)
cela ne permet pas d’entrevoir une réduction de l’augmentation de la DETTE
contrairement aux apparence NS est déjà E N L I S E dans les marécages du corporatisme
L’Allemagne a compris la leçon….Il est donc prouvé que l’on peut mieux faire , à quand le départ …
Comment peut-on redresser la barre dans un pays qui au lieu de prendre le train reste sur le quai ? il nous faut toujours plus de temps, comment font les autres.
Cher A.B. Galiani,
Qu’il y ait dans la FP des gens dynamiques et innovants, c’est bien possible et je veux bien vous l’accorder, mais le problème n’est pas là.
Qu’il y ait aussi une importante frange syndicalisée rétrograde dans la FP, est une évidence et même une certitude.
Pour autant, cela ne suffit pas à expliquer tout.
Le véritable problème est que la masse salariale globale de la sphère publique (salaires, pensions, charges sociales), coûte au contribuable et à l’assuré social, très exactement le double de ce qu’elle devrait. C’est là que se situe la réalité.
Notre sphère publique, consomme 55% de la richesse produite, alors que pour avoir un pays qui se porte bien dans le contexte actuel, il faudrait la ramener à 40% !
Cela veut dire qu’elle consomme 15 points de PIB en trop, qui sont constitués pour l’essentiel de salaires de pensions et de charges sociales, le reste étant le résultat de la gabegie dans l’utilisation des finances.
On en est là, parce que cette entité boulimique génère ses propres besoins, qui ne servent qu’a elle-même, et en rien a ceux qui les paient.
La sphère publique à ce stade se comporte comme une entité parasitaire incontrôlable qui vit sur le dos de la société en la vidant de sa substance.
Le niveau des prélèvements a dépassé depuis bien longtemps le seuil de l’acceptable autant pour les particuliers que pour les entreprises.
Il devient tout à fait normal et regrettable dans ces conditions, que les particuliers mettent leur argent hors de France, que les entreprises qui le peuvent s’expatrient et que celles qui ne le peuvent pas essaient de s’en sortir en trichant, c’est tout à fait légitime quand le niveau des prélèvements ne l’est plus.
On s’étonne ensuite, que le pays ne crée plus assez vite d’augmentation de richesse pour satisfaire la boulimie de l’entité qu’on ne contrôle plus.
Il n’y a pas à s’en étonner, c’est tout à fait normal.
a Gerfo
vous avez bien décrit les 15 points de P A R A S I T A G E de notre économie
tant que ce P A R A S I T A G E ne sera pas résorbé notre D E F I C I T
augmentera a son rythme présent de plusieurs centaines de MILLIONS d’euros
par J O U R et notre classe politique ne semble pas prendre les mesures
d’U R G E N CE pour désamorcer cette B O M B E a R E T A R DE M E N T
nous approchons chaque jour de la F A I L L I T E annoncée ouvertement
par notre premier ministre… alors que F A I S O N S N O U S ?
complement d’informations…Berlin équilibre ses comptes publics [ 16/01/08 ]
Grâce à deux ans de forte croissance, Berlin équilibre ses comptes publics [ 16/01/08 ]
Le PIB a progressé de 2,5 % en 2007, après une augmentation de 2,9 % en 2006, selon l’Office fédéral des statistiques. Seul le rebond de la consommation pourrait atténuer le ralentissement inévitable de l’économie allemande en 2008.
DE NOTRE CORRESPONDANTE À FRANCFORT.
L’Allemagne a confirmé, hier, le retour à l’équilibre de ses finances publiques l’an dernier. Une première depuis la réunification, si l’on fait exception de l’année 2000 où les caisses de l’Etat avaient été gonflées par la cession de la licence de téléphonie mobile UMTS. La première économie de la zone euro dégage même un léger excédent, de 70 millions d’euros, après un déficit de 37 milliards en 2006 (1,6 % du PIB). Pour 2008, voire au-delà, le gouvernement table sur une légère détérioration des finances publiques, du fait du ralentissement de la croissance et des réformes fiscales, qui entrent en vigueur cette année, comme la baisse de l’impôt sur les sociétés et des cotisations sociales. Compte tenu de cette évolution, la chancelière Angela Merkel a tenu à mettre les points sur les « i » : « Notre priorité numéro un est de présenter un budget à l’équilibre pour 2011, a-t-elle affirmé hier, avant de préciser qu’il n’est pas question « de réductions d’impôts » avant d’y parvenir.
L’an dernier, l’Allemagne a maintenu un rythme de croissance soutenu : le PIB a progressé de 2,5 % en 2007, après une augmentation de 2,9 % en 2006, selon des données publiées hier par l’Office fédéral des statistiques. Il y a un an, les économistes s’inquiétaient pourtant du risque que présentait la hausse de la TVA. D’autres vents contraires ont soufflé l’an dernier, comme la baisse du dollar face à l’euro notamment, qui ne devait pas faire l’affaire de cette industrie fortement exportatrice, la crise financière ou encore le resserrement monétaire. Mais l’économie allemande a bien résisté. Les entreprises ont augmenté leurs investissements de 7,7 %, les exportations ont bondi de 8,8 %, moins que les importations, en hausse de 5,5 %. Le nombre d’actifs a atteint son plus haut niveau depuis la réunification et leur productivité a encore progressé en 2007. « Pour une économie occidentale mature avec une population légèrement en déclin, les statistiques économiques sont rarement meilleures », commente Holger Schmieding, économiste chez Bank of America.
Ralentissement inévitable
La poursuite de l’essor économique reste encore le résultat d’un excédent commercial élevé, qui a contribué pour 1,4 point à la croissance. Malgré une baisse importante du nombre de chômeurs, la consommation est restée à son niveau plancher, ce qui a coûté à l’Allemagne 0,2 point de croissance. A cause de l’augmentation de la TVA début 2007, les Allemands avaient anticipé un certain nombre d’achats fin 2006. En outre, ils ont fortement réagi à la hausse des prix des matières premières et alimentaires, qui s’est traduite par une baisse des ventes de détail de 2,5 % en novembre.
Mais les économistes tablent sur un rebond de la consommation en 2008, ce qui pourrait atténuer le ralentissement inévitable de l’économie allemande. Déjà sur le quatrième trimestre, le PIB n’a progressé que de 0,25 %, contre 0,7 % de juin à septembre. L’institut munichois IFO a prévenu que les investissements des entreprises allaient être freinés par une augmentation des coûts du crédit. Si le ministre des Finances allemand, Peer Steinbrück, table encore sur une croissance légèrement inférieure à 2 %, la plupart des experts s’attendent plutôt à un chiffre compris entre 1,7 % à 1,8 %. Comme l’a indiqué hier Angela Merkel, le « contexte économique mondial » complique la situation, citant « les prix de l’énergie, la situation des banques, liée en particulier à la crise du crédit immobilier en Amérique, une pression incroyable sur les prix de l’alimentation… »
INGRID FRANÇOIS
Pendant combien de temps allons-nous encore faire l’autruche ? Même si certains paramètres ne sont pas favorables …. il est quand même déplorable de s’apercevoir que nous ne faisons pas partie des plus visionnaires…. quand allons-nous nous libérer de nos chaines et avancer ? Souhaitons-nous réellement relever la tête ?
Il est à crainde que beaucoup de citoyens qui ont fait confiance et qui, malgré tout, continuent à garder encore un peu d’espoir commencent à douter.
a José P. et a faceB
ce matin 18 janvier 2008
l’autruche francaise cache sa tete dans une montagne
de 1280 M I L L I A R D S d’E U R O S de D E T T E
(OUI: €MILLE DEUX CENT QUATRE VINGT MILLIARDS)
"notre" dette continue a augmenter de
-DEUX CENT MILLIONS d’EUROS par JOUR
et non pas 13 millions par jour comme le soutient faceB
voir: http://www.nirgal.com/wakeup/det...
a MM galliani et lambert
67 commentaires ces dernières semaines… (depuis le 30 décembre)
la dette a attire de tres loin le plus grand nombre de commentaires
il me semble que cela justifie un blog specialise destine
a AUGMENTER la perception de l’ U R G E N C E a
désamorcer cette B O M B E a retardement…
il donnerait quotidiennement progrès et retards
vers l’objectif de R E D U C T I O N de la dette
qu’en pensez vous ?
Il est clair qu’il va falloir se serrer la ceinture. C’est généralement assez bien accepté quand l’effort est bien réparti. Or les cadeaux fiscaux de l’été à ceux qui en ont le moins besoin et le train de vie du Président vont inciter une majorité de contribuables à refuser les restrictions. Vous avez soutenu ces réformes, particulièrement les dégrèvements sur les droits de succession et vous avez soutenu Nicolas Sarkosy plutôt que Bayrou ou un autre… Alors ne venez pas pleurer maintenant. Vos exceptionnelles qualités ne sont d’aucune utilité si elles ne sont pas portées par des valeurs de partage, de paix sociale…
A Thierry,
Je pense que votre remarque s’adresse à moi et non à notre hôte. Si vous avez suivi les billets que je rédige depuis 2 ans, vous comprendrez que dans une société de type corporatiste comme la France, la pauvreté vient d’abord de la confiscation de richesses par des groupes de pression qui ne contribuent pas à leur création ; à cet égard, j’ai toujours dénoncé les régimes spéciaux de retraites. Vous parlez de "valeur de partage" ; je vous rappelle que la France est parmi les pays aux plus forts niveaux de dépenses sociales. malheureusement, elles sont mal utilisées, malthusianisme oblige. Ayons d’abord le souci de l’efficacité.
A m.a.
Merci de souligner l’interet que suscite ce billet, avec un nombre tout à fait exceptionnel de commentaires et ce, depuis 3 semaines. Voilà qui est fort bon pour mon ego. Je reconnais quand même que ce sont les bloggeurs qui font l’essentiel du travail rédactionnel.
a AB Galliani
oui mais que pensez-ous de ma suggestion ? il ne suffit pas d’en parler …
DESAMORCONS….
"la dette a attire de tres loin le plus grand nombre de commentaires
"il me semble que cela justifie un blog specialise destine
"a AUGMENTER la perception de l’ U R G E N C E a
"désamorcer cette B O M B E a retardement…
"il donnerait quotidiennement progrès et retards
"vers l’objectif de R E D U C T I O N de la dette
"qu’en pensez vous ?
A m.a.
Pourquoi pas, mais qui le tiendra (à jour, bien sûr) ?
@Thierry
La juste répartition des efforts est aussi très souvent un bon prétexte pour ne pas en faire. Tout le monde est convaincu et accepte les réformes à condition que ce soit le voisin qui les subissent.
Comme on ne pourra jamais être strictement égalitaire sur la répartition des efforts, on trouvera toujours un bon prétexte pour refuser la réforme qui s’applique à sa corporation.
Les français (pas tous) ont pris de très mauvaises habitudes en s’offrant leur confort à crédit sur le dos des générations suivantes et les corporations rechignent à lâcher du lest.
Depuis l’épisode des réformes des régimes spéciaux, on est entré dans le vis du sujet, dans le "dur". Et là, forcément, cela commence à tanguer. On ne s’attaque pas impunément aux privilèges.
Les régimes spéciaux comportent des injustices mais qui sont en valeur infiniment moindres que l’injustice qui a consisté à toujours mieux rémunérer le capital par rapport au travail. En continuant dans ce sens, N. S. ne favorise pas l’effort vrai. De plus seuls une partie des régimes spéciaux ont été réformés, créant ainsi de nouvelles injustices. A quand un régime spécial pour les pompiers qui ne déméritent pas dans les banlieues ?
@Thierry … Il y a manifestement un hiatus entre nombre d’économistes qui évoquent l’insuffisance de rentabilité des entreprises (il y a eu plusieurs billets d’AB Galiani sur ce sujet) et le credo populaire qui affirme le contraire. Peut être que certains ont tout interet à entretenir le bon peuple dans l’erreur, ça leur permet de faire vivre leur corporation
Toutes les entreprises ne sont évidemment pas à mettre dans le même panier. Celles qui travaillent en sous traitance sont parfois à la peine et leurs dirigeants aussi. Mais l’exigence d’une rentabilité à 15 ou 20 % des entreprises possédées (en tout ou partie)par les fonds de pension n’est pas un mirage. Peu leur importe alors les dégâts sociaux et environnementaux. Les rémunérations de leurs dirigeants ne sont pas en baisse. Quant aux statistiques sur l’évolution du nombre et la fortune des milliardaires, elles ne sont pas sorties des conversations du café du commerce ! Quand aux corporations, elles sont nombreuses et dispersées dans tous les compartiments de la société : le MEDEF en est une.
@ Thierry,
C’est bien ce que je dis … Arretez de prendre ces fantasmes qui constituent au mieux une infime minorité des comportements. Ca, c’est le discours des vrais prédateurs qui veulent justifier leurs actes, la défense acharnée de minorités qui vivent de rentes prélévés sur ceux qui travaillent et investissent , c’est le discours des Besancenots, Hollande, Thibault … Mais ce n’est pas la réalité
@Thierry
Vous affirmez que les fonds de pension exigent des rentabilités de 15-20%3. Avez vous des éiéments statisques provenant d’organismes neutre (type OCDE) qui le montre ? Savez-vous de quel rentabilité il s’agit (Taux de profit, rentabilité en bourse du capital investit etc …).
Dans le milieu des affaires, les fonds de pension on plutôt une bonne image et sont connus pour accompagner les entreprises sur le long terme.
De plus, il ne faut pas confondre le taux de profit qui peut effectivement faire pression sur les salaires et investissement et la rentabilité en bourse du capital investit.
Les fonds de pension agissent généralement en investissant au capital de sociétés prometteuses, leur permettant de croître plus rapidement. Ainsi, après quelques années, la valeur de l’entreprise aura fortement augmenté et le fond de pension pourra réaliser une bonne plus value en bourse. Ce mode d’intervention est positif pour tout le monde, y compris les salariés qui voient leur entreprise se développer.
Les mécanismes de l’économie sont complexes et avant de reprendre n’importe quelle âneries qui traîne dans les média, il vaut mieux se renseigner en détail.
Par contre, pour aller un peu dans votre sens, tous les économistes constatent que la valeur ajoutée des entreprises est un peu plus orientée vers la rémunération du capital que vers les salaires. Ce déséquilibre de quelques % mérite certainement d’être corrigé.
combien exigeaient les actionnaires de Danone, pour l’obligerà fermer les usines LU? 10% pour les biscuits, ce n’était pas aseez….
@ FaceB
Encore une belle désinformation.
Suite à la fusion des activités de Lu et de General Biscuit quand celle-ci a été racheté à Kraft (de mémoire), il se trouve que les chaînes de fabrication ne tournait qu’a 40% de leur capacité. C’est donc une logique de rationalisation industrielle après fusion d’activité qui a conduit Danone à regrouper l’ensemble de ses activité biscuit dans une seule usine tournant à pleine capacité au lieu de 2 tournant à 40%, les deux usines étant situés à 30km l’une de l’autre (Grigny et Athis-Mons).
L’ensemble des salariés a été soit reclassé dans le groupe ou à reçu un package de départ plutôt généreux.
Si on ne fait pas les rationalisation industrielle nécessaire, il ne faudra pas se plaindre du coût de la vie, de l’inflation et du pouvoir d’achat en baisse !
Une fois de plus, on est en pleine désinformation et les français comme vous préfère croire à un monde simplifié, avec les méchant actionnaires cause de tous les problèmes et les gentil français qui ne font que subire !
La réalité est complexe, une fois de plus. Nous voulons des produits toujours de meilleure qualité et toujours moins cher en tant que consommateur et nous refusons d’assumer quand il faut en subir les conséquences que ce soit en terme de rationalisation de la production, délocalisation et importation massive en provenance de Chine.
Alors il est bien commode de faire l’autruche et d’accuser de méchants actionnaires. En réalité, c’est NOTRE comportement en tant que consommateur qui lamine les marges des entreprises et les poussent à agir en conséquence.
Avec en toile de fond la seule issue globale possible: Réformer nos structure, arrêter la gabegie administrative, travailler mieux et plus, réévaluer nos avantages acquis et notre mode de vie sous peine de tiermondialisation à brève échéance.
Réduction de la dette, pouvoir d’achat etc… cela devient inquiétant, décevant et décourageant , quand une bonne fois pour toutes allons- nous être logiques et surtout sortir de nos idéologies.
Encore un rapport ! (ATTALI), il y a peut-être quelques bonnes idées à prendre mais l’essentiel n’a pas été formulé , par contre beaucoup de suggestions sont inadaptées voire insensées .
Désinformation?
ce que vous dites sur les usines ne dément pas mon propos: c’est parce que certains fonds trouvaient la rentabilitéde la branche biscuit (pourtant, selon mes souvenirs aux environs de 10%) insuffisante par rapport à l’eau et au yaourts que le plan de restructuration a été mis en place…
quant aux salariés tous reclassés ou généreusement dédommagés, c’est ce qu’on dit avant, pour l’opinion publique
je ne connais pas d’étude sur LU, mais celles sur les renault à vilvorde ou les moulinex montre qu’il y a pas mal de salariés qui restent au bord de la route…
quant à notre comportement de consommateur très différent de celui de cotiyen, je reconnais que ce n’est pas toujours facile…
MAIS rien ne nous incite à un comportement ccitoyen: nous avons des campagnes de pub sur tout, les violences familiales ou la cigarette, le loto, etc…mais jamais sur, par exemple "votre achat c’est votre emploi, ou achetez d’ici pour vivre au pays": et pour cause: ce type de campagne est interdite par l’Europe, comme il est interdit à un pays d’exiger que les produits soient labellisés "made in…"
tout est fait, conformément à l’idéologie libre-échangiste, pour dissuader le consommateur de faire le lien avec le citoyen…
pendant que nous discutons "doctement" des petits lus et autre restructurations la dette nationale francaise augmente entre CINQ et DIX MILLIONS d’euros a l’heurei
@ FaceB
Bonne conscience … Si on veut du pouvoir d’achat, il faut laisser les entreprises gagner de l’argent. Si vous voulez qu’elles conservent ad vitam eternam les activités non rentables – en supposant qu’elles n’en meurent pas – il faut accepter le pouvoir d’achat de l’Union Soviètique.
pendant que nous discutons "doctement" des petits lus et autre restructurations la dette nationale francaise augmente entre CINQ et DIX MILLIONS d’euros a l’heurei
@naouak…
je n’ai pas parlé d’activités non rentables, mais pas jugées assez rentables…
les salariés licenciés, votre bonne conscience à vous, elle dit quoi?
Je peux juste vous préciser qu’il faudrait vraiment penser au pouvoir d’achat des français, la gravité actuelle ne se mesure plus, nouveaux pauvres, pauvres, sdf, ermistes, que voyez vous autour de vous… moi je vois de la souffrance, la déchirure, les gens ne croient plus en rien, doute du gouvernement et moi je deviens comme eux je doute … Restons clair, la dette s’aggrave et personne n’arrivera à arrèter cet ensevellissement vers la pauvreté…. Encore moins de solidarité, encore plus d’isolement, personne ne pense a personne et tout le monde se plaint dans leur coin….. la polique reste silencieuse devant le peuple français, taxes, impots de tous genres, permettez moi de vous rappeller que nous sommes tous des etres humains…. alors le combat des stars, bien , le combat entre politiciens qui se mettent des points entre eux, svp arretez tout ca et revenez sur la terre?
qui a déjà fait ces propres courses chez les gens qui gagnent bien leur vie, qui a vécu avec 1000 euros et payer ces charges….
monsieur le président non!!!!! les stars, non!!!!!! les politiciens, non!!!! et croyez moi ou pas, ca peut arriver a tout le monde de devenir pauvre alors a réfléchir !!!!!
@ FaceB
Vous confondez causes et conséquences. Si vous aviez un peu de notion de gestion, vous seriez qu’un outil industriel qui ne tourne qu’à 40% de capacité est un gouffre financier du fait de l’importance des coûts fixes dans l’industrie.
D’autre part, les fonds de pensions qui ne détiennent que quelque % du capital d’une société côté au CAC 40 n’ont aucun moyen direct d’imposer une quelconque décision. Ils investissent juste leurs fonds dans les sociétés les mieux gérées.
Ce n’est donc pas les fonds de pensions qui décident mais la situation industrielle de la société qui parfois doit prendre des mesures de restructuration. Les investisseurs en tirent alors les conséquences et investissent éventuellement si ils entrevoient une amélioration de la rentabilité.
Autre point: Le libre échange n’est pas une idéologie mais une activité humaine naturelle qui est antérieure même à la civilisation. On retrouve des traces d’échange du temps de la préhistoire. Il y a même encore dans les îles près de bornéo des peuplades vivant à l’age de pierre échangeant des pierres taillés contre du gibier.
Ce sont des idéologues comme vous qui ne pouvez voir le monde qu’en faction idéologique comme les peuples religieux ne peuvent définir l’homme qu’en fonction de sa religion.
Vous réduisez ainsi la complexité du monde à un tout petit champ de vision.
De plus, en utilisant comme référence une idéologie inepte, fortement teinté de marxisme, vos jugements le deviennent aussi.
@ souriretriste
Les millions de chinois, d’indiens et autres habitants de la planète que nous avions asservis depuis 300 ans se fichent éperdument de nos problèmes de riches sur le déclin.
La difficulté de boucler ses fins de mois quand on a les 35h, la santé quasi gratuite, l’éducation gratuite, les différentes allocations logement et autres cela fait bien sourire quand on se bat pour trouver de quoi se nourrir pour le lendemain.
Nous nous sommes allègrement plongé dans l’assistanat et la civilisation des loisirs quand les 3/4 de l’humanité manquaient du minimum de base pour vivre décemment.
Seul notre arrogance nous a conduit là où nous sommes et nous avons élus les politiques démagogiques que nous avions envie d’entendre. Nous sommes collectivement responsable de la situation dans laquelle nous sommes. Maintenant, il faut se battre d’arrache pied pour sortir du déclin.
Du sang et des larmes avait dit Churchill. C’est ce qui nous attend pour sortir de la situation où notre aveuglement nous a placé. S’apitoyer sur un sort amplement mérité ne sert à rien.
La pauvreté augmente, le nombre de demandeurs d’emplois est élevé, les employeurs ne trouvent pas de main-d’oeuvre etc …tout ça est lié et tant que l’on ne souhaite pas franchement mettre un peu d’ordre nous ne parviendrons pas à relancer sérieusement notre économie, facteur permettant de revoir à la baisse notre dette .
Comment peut-on encore suggérer de renforcer l’immigration ,la France n’est pas un El dorado , commençons déjà par satisfaire ceux qui vivent sur notre sol et pourquoi ne pas plutôt envisager des mesures moins strictes pour les " vrais travailleurs" sans-papiers. Il serait temps d’encourager réellement le travail.
Tourner en rond avec de belles phrases, des analyses sophistiquées !
ne fera pas avancer le "smilblic" de la fameuse dette.
Combien y a t’il de conseillers … comme il est évident et normal que chacun ait sa propre appréciation …. qui a raison … qui décide et en fonction de qui et de quoi ?
Nous sommes confrontés à la réalité du monde actuel et parfois voir stigmatiser telle ou telle catégorie de Français n’est peut-être pas très opportun . C’est un problème collectif et continuer à considérer qu’il existe DEUX catégories de Français ne fera qu’emplifier les différences , ne contribuera pas à bouster notre économie , continuera à provoquer des délocalisations, à aggraver la pauvreté etc …
Tout ceci a déjà été dit maintes et maintes fois ; apparemment il existe une certaine philosophie idéologique dite "moderne" qui, en fait, fait plaisir à entendre mais qui malheureusement n’apporte pas toujours les résultats souhaités.
idéologue, inepte…je m’abstiendrai de rester au niveau de ces qualificatifs limites injures
j’en reterai aux arguments…
ce sont bien les actionnaires qui décident, et avec la dilution que vous connaissez, quelques % suffisent à un fonds de pension pour peser…
l’histoire de la sous utilisation de l’outil industriel, il faudra me montrer qu’il n’y avait pas d’autres solutions dans un marché globalement en expansion, pour une boîte qui a les moyens marketing et vente de danone…
vous ne répondez pas sur le fond: que pensez vous de cette idéologie qui tend à couper tout lien entre le citoyen, le salarié et son comportement d’acaht, de consommation?
l’échange a toujours été présent dites vous, l’autarcie aussi…
il ne s’agit pas, loinde là, de couper les échanges, mais de dire à chacun qu’il est responsable lorsqu’il cherche les prix bradés, des conséquences à l’étranger et ici de ses actes….
Changer les comportements , les mentalités et la gestion de notre politique sociale pourrait peut-être aussi contribuer à diminuer notre dette !
Que de contradictions dans les comportements, il y a la vraie pauvreté qu’il faut enrayer et cela devrait être une priorité, mais allons nous continuer à encourager une certaine mentalité d’assistés ex. un couple âges 25 et 26 ans, en parfaite santé, niveau BEP, ordinateur et portable dernière version, 2 voitures , qui refuse toutes propositions de travail .. et on continue à payer RMI, Allocation logement, CMU etc … est-ce normal ? où se situe la valeur du travail ?Que peuvent penser les vrais pauvres et certains ouvriers qui ont, eux, véritablement du mal à finir les fins de mois….
La France ne serait-elle pas malade de sa politique sociale qui nous coûte cher et qui est parfois inadaptée .
Les petits ruisseaux formant les grandes rivières on peut quand même s’interroger sur l’avenir économique de notre Pays … parler de réduire la dette quand on laisse ce genre de situation perdurer parait quelque peu utopique.
bien d’accord avec BS et José P.
et les réponses naïves ou "des-informées" de faceB résument tout le dilemme français
et illustrent le manque d’éducation de 80% des français sur les questions économiques …
qui semblent ignorer que…avant de créer du "pouvoir d’achat" il faut créer de la "richesse"…
et hélas le service de notre dette a raison de 50 milliards d’intérêts par an
détruit de la richesse car la France emprunte non PAS pour investir
mais pour "servir" (rembourser) la dette…
ce service de la dette constitue une rente pour nos concurrents qui se servent
du produit de cette rente pour investir et augmenter leur avantage concurrentiel contre nous !
c’est un très grave cercle vicieux qui nous conduit inexorablement a la faillite dixit Mr Fillon…
@ FaceB
Pour peser directement sur les décisions d’une entreprise, il faut être au conseil d’administration. Ce n’est généralement pas le cas des fonds de pensions.
Quant à la sous utilisation de l’outil industriel, tout le marketing du monde ne permet pas de faire doubler la consommation de biscuit par les français ou les européens. Les marchés en Europe ne sont pas en expansion mais plutôt en stagnation du fait principalement de notre démographie. Avant de restructurer, relancer les ventes est évidement la première chose auquel pense les chefs d’entreprise. C’est même le moins coûteux. Mais cela n’est pas toujours possible. Vous imaginez peut-être que des chefs d’entreprises de ce niveau ne sont pas capable de faire ce raisonnement ?
Sur le fond je vous répond qu’il n’y a pas d’idéologie. Personne n’a pensé ou imaginé ce système. Il est le résultat naturel du comportement humain en interaction avec les millions de ses semblables. En sciences de la complexité, cela s’appelle une émergence.
Quand le premier homme a planté un graine dans la terre dans l’espoir de la faire pousser et ainsi se nourrir plus facilement, il n’avait en aucun cas imaginé que ce geste allait fonder la civilisation.
Quand aux civilisations autarciques, elles ont toutes finies par péricliter.
j’imagine très bien les chefs d’entreprise de ce niveau , poussés par leurs membres du conseil d’administration, préférer licencier et faire payer les chômeurs par la collectivité que développer leur offre en baissant prix et rentabilité…
vous n’avez pas répondu à ma question: estil souhaitable, sain , d’empêcher les consommateurs de faire le lien dans leurs achats avec les productions, les emplois locaux…
@ma
quand on ne sait plus quoi répondre on traite son interlocteur de na¨f, sous informé, idéologue…etc..
personnellement je ne réponds qu’aux arguments, raisonnements, et faits..
je laisse la polémique personnelle aux autres…
Face B
Chacun a le droit d’interpréter la situation comme il la ressent , mais malheureusement les faits sont là , il est incontestable qu’il y a parfois des dérives, mais ne pensez-vous pas que la priorité de la majorité des patrons sérieux est plutôt de maintenir leur société en bonne santé afin de protéger ses emplois ?
A FaceB : Votre explication du chomage est rassurante pour certains. Le chomage serait du aux garnds méchants patrons qui licencient. Bouh, les pas beaux … La réalité est bien autre et je le redis ; les entreprises sont saignées à blanc. Elles n’investissent pas assez faute d’être assez rentables. Que voulez vous : 35 heures + depart moyen en retraite vers 58 ans + régimes spéciaux pour presque 25 % de la population (c’est à dire régimes payés par les autres) + surreffectif global du public, ça a un cout (n’oublions pas qu’un salarié du privé perçoit tout juste la moitié de ce que lui paie son employeur) ; On comprends que les Thibault et Mailly avancent la même explication que vous ; pour cause, c’est leur fonds de commerce, ils en vivent. Mais cette idéologie (une des nombreuses thèses communes à la gauche et à l’extrême droite) est malheureusement fausse. Inspirant la gauche en 81, la politique qu’elle a fait mettre en oeuvre a conduit à l’explosion du chomage : c’est la période où il a cru le plus fortement
@ faceB
je perçois vos positions comme "naïves" (ce qui n’est pas insultant)
car elle traduisent un dramatique manque de "réalisme"
vous émettez nombre de souhaits "apparemment généreux"
sans proposer de solutions concrètes pour leur "donner vie"…
ainsi vous êtes "généreux" avec l’argent des contribuables
vous ne vous souciez pas de la nécessité de "créer de la valeur"
AVANT de distribuer "les fruits de cette création de valeur"…
votre "générosité" a peu de frais doit être combattue car vous créez
de façon DEMAGOGIQUE des ILLUSIONS dangeureuses
dans certains esprits moins critiques et VULNERABLES