Le débat sur le pouvoir d’achat l’a quelque peu transférée au second plan. Comment évolue la dette publique ? Rappelons l’apparente bonne nouvelle de l’année 2006 : la dette de l’Etat était stabilisée. Oui, mais de quelle façon ! La hausse a repris depuis, même si les chiffres définitifs ne seront connus qu’à la fin du 1er semestre 2008. Petite précision méthodologique : je n’aborde ici que la dette « explicite », celle comptablement connue. Il existe aussi une dette « implicite » constituée des engagements de l’Etat. Pour la valeur d’icelle, je vous renvoie à mon billet du 28 aout 2006. Il n’y a pas lieu d’être optimiste, même si ici ou là fleurissent des explications pour dire : « ce n’est pas si grave ». A voir !
Quelques chiffres : fin 2005, la dette publique s’élevait à 1145 milliards d’euros (dont 895 pour l’Etat) et fin 2006 à 1150 milliards (dont 892 pour l’Etat). Fallait il en conclure pour autant que la dérive était endiguée, d’autant que la dette passait de 67 à 64 % du PIB ? En fait, ce résultat a été obtenu largement par réduction de l’actif de l’Etat : affectation du produit de privatisations et diminution d’encaisse de trésorerie, pas par une meilleure gestion. Et en 2007, la hausse a repris : 1184 milliards à la fin du 1er trimestre, 1216 milliards à la fin du 2eme trimestre. Et ce, principalement en raison de l’endettement de l’Etat, qui atteint 951 milliards fin juin, soit quasiment + 7% en 6 mois. Rappelons que la croissance française devrait être aux alentour de 2% pour l’année. La dette se nourrit bien évidemment des déficits récurrents, notamment celui de l’Etat quasi incapable même de rembourser ses échéances de prêt. Ces dernières années, les emprunts nouveaux ont couvert la presque totalité du déficit et des échéances. Eh oui : on emprunte pour rembourser !
D’aucuns proposent une explication simple du déficit : il serait simplement du aux « riches » qui refusent de payer. Rappelons tout d’abord que la France qui a aujourd’hui un des taux de pressions fiscales les plus élevés du monde est capable de conjuguer un niveau de dépenses sociales élevées avec un taux de chômage parmi les plus importants de la Communauté Européenne et un niveau de pauvreté fort et croissant. Bref ! une très grande inefficacité ! Selon Pierre Cahuc (professeur d’économie notamment à l’Ecole Polytechnique), citant d’ailleurs Thomas Picketty, accroître de 10 points l’impôt sur le revenu des ménages gagnant plus de 8000 € par mois n’augmenterait les recettes de l’Etat que d’un montant de 0,02 % du PIB (rappelons que le déficit de l’Etat, c’est bon an mal an entre 2 et 4 % du PIB) ; augmenter plus pourrait conduire à un « effet Laffer » : les ménages concernés réduiraient leurs revenus, réduisant ainsi leur imposition. Si l’on augmente de 10 points le taux d’imposition des ménages gagnant plus de 3500 €, l’augmentation du budget de l’Etat ne serait que de 0,7 % du PIB ! Autrement dit, s’il doit y avoir augmentation de l’impôt, elle ne peut être que généralisée, au risque d’être socialement dramatique, en terme de pouvoir d’achat, d’investissement (et donc d’emploi – dans un contexte d’entreprises aujourd’hui plutôt insuffisamment bénéficiaires) : 1 point de PIB prélevé en impôt dans le contexte français aujourd’hui, c’est une réduction du PIB de ½ point. Cette argumentation relève donc du fantasme classique : « c’est la faute à … ». Avant de songer à s’approprier des richesses créées par d’autres, rappelons que les ressources mises à la disposition des administrations publiques sont importantes mais pas forcement utilisées de façon optimale, au mieux de l’intérêt général.
Autre argument, visant à minorer cette fois le poids de la dette : le bilan financier des administrations publiques serait positif, c’est à dire que la valeur de l’actif – ce que possède les administrations – serait largement supérieur à ce qu’elles doivent : la dette publique. Il n’est certes pas absurde de financer par emprunt un investissement public, faisant prendre en charge par les générations concernées le coût des services qu’il rend dans le temps. Ceci dit, aujourd’hui ce n’est pas le cas : les investissements de l’Etat sont inferieurs à 10 milliards par an, tandis que sa dette s’accroît de 40 milliards par an en moyenne. Ce qui veut dire que, compte tenue des tombées d’échéance, l’Etat emprunte chaque année une bonne centaine de milliards (cf. supra) soit 10 à 15 fois plus que ce qu’il investit. Par ailleurs, l’analyse financière d’une entreprise a un sens. Cette dernière a en effet une valeur , fonction de sa profitabilité attendue. Cette même analyse financière est totalement inapplicable à l’Etat : Combien vaut une école ? une gendarmerie ? Ces actifs sont incessibles … ou quand ils le deviennent, c’est avec des décotes extrêmement importantes puisqu’inadaptés à la demande du marché. Bref, mettre face à face des biens incessibles à la valeur très incertaine et une dette identifiée qu’il faut rembourser est un argument spécieux.
La réalité est plus simple, mais pas forcément plus rassurante. Dans une société de type corporatiste comme la société française, la dette publique finance du « vent » et c’est cela qui est dramatique. Elle est le seul moyen de concilier les intérêts de groupes de pression qui s’octroient systèmes de retraite généreux, organisation du travail malthusienne, parfois immobilisme et toujours absence de régulation, et d’en limiter certes péniblement les dégâts sociaux : chômage, pauvreté. Pour combien de temps encore ?
Je ne veux cependant pas finir sur une note pessimiste. La France dispose d’atouts de taille. Et bien des points difficiles trouveraient solution s’il existait un véritable dialogue social qui exige préalablement respect de l’autre et civisme ! Sur ce, je vous souhaite à tous, une excellente année 2008.
Merci pour vos billets didactiques autour des questions économiques!
Les meilleurs voeux et une bonne année à vous ainsi qu’à votre hôte Mr le Sénateur Alain Lambert!
Olivia
Oui l’annee se termine bien sur cette note negative. la dure verite des chiffres que les paillettes ne peuvent masquer. Je ne puis que repeter mon total accord avec vos analyses et les remedes de cheval que vous proposez. Quant au civisme…Il y a je crois des greves prevues deja en Jnavier pour les fonctionnaires, non?
Attendons le discours de NS en esperant qu’il ne sera pas canonique mais canon!
Bonne annee pour vous et votre famille
Votre billet n’est pas très rassurant, mais malheureusement pas surprenant.
Effectivement c’est toujours de la faute à … l’autre !
Souhaitons que 2008 sera une année plus florissante, mais pour cela il faut peut-être dévérouiller certaines idées rétrogrades, calmer certaines dépenses et redonner l’envie d’entreprendre .
Meilleurs voeux pour vous-même et votre équipe.
Cher monsieur GALIANI : les cigales n’aiment pas les Cassandre mais il faut bien que quelqu’un nous fasse réfléchir aux réalités entrainées par la gestion calamiteuse des années passées….Comme d’habitude j’apprécie la clarté de vos billets et partage l’optimisme de votre conclusion : à vous aussi tous mes voeux de BONNE ANNEE 2008 !
@ ab galliani
selon http://www.nirgal.com/wakeup/det...
ce 2 janvier 2008 a 0h00
la dette publique francaise est superieure
a 1’277’084 millions d’euros
soit TROIS MILLIARDS DE PLUS
que le 18 decembre dernier
soit semble-t-il environ
-DEUX CENT MILLIONS d’EUROS
-de plus
-par jour…
ce qui est cohérent avec ce que
j’écrivais à Mr Lambert ce 18 decembre
@ alain lambert…le 18 decembre
au vu de cette vidéo
l’auditoire semblait bien clairsemé ?
merci d’avoir pris la défence des
petits agents économiques…
mais n’oubliez pas que…
ce 18 decembre 2007 à 03 heures 00:
ce matin
la dette dépasse 1.274 milliards d’euros
soit plus d’un milliard de plus
-que le douze decembre dernier
soit semble-t-il environ
-DEUX CENT MILLIONS d’EUROS
-de plus
-par jour…
A tous,
Merci de vos messages et bonne année à vous !
A m.a. : je connais le site que vous indiquez. Toutefois, je reste prudent quant à l’utilisation du chiffre qu’il donne : c’est une projection. Je pense qu’il n’a pas été remis à jour depuis quelques temps et qu’il surestime de qq dizaines de milliards (ceci dit, ca fait peu eu égard au total). Je concède que le chiffre que vous avancez correspondrait à une augmentation de la dette de l’Etat au 2eme semestre similaire à celle du 1er semestre …
Reprenons quelques titres du fameux rapport "Pébereau", qui est disponible sur Internet:
"LE CHOIX DE LA FACILITE DEPUIS 25 ANS EST LA PRINCIPALE EXPLICATION DU NIVEAU TRES PREOCCUPANT DE NOTRE DETTE PUBLIQUE"
Et aussi:
"EN PREMIERE ANALYSE, LES DEFICITS PUBLICS SONT LE RESULTAT DE LA LOURDEUR ET DES INCOHERENCES DE NOTRE APPAREIL ADMINISTRATIF"
Je me permets de recommander à l’audience, l’écoute de l’émission "L’esprit Public" du 23 décembre dernier, on la trouve facilement en tapant la commande suivante sur votre web-fureteur favori:
"L’ESPRIT PUBLIC 23.12.2007" radiofrance
On y apprend que ce socialiste italien à place 80% des fonctionnaires sous un régime de droit prive, que les hauts fonctionnaires ont une rémunération au mérite. Qu’ils doivent fournir des objectifs de qualité et de performance mesurables sur des critères lisibles.
Quelques citations de Franco Bassinini:
-"Plus un Etat est délabré, plus il est facile de trouver un consensus pour une reforme radicale"
-" J’ai contribue a supprime plus de 6 millions de procédures administratives"
– " La commission de ‘la hache’ a abroge la plupart des réglementations antérieures a 1971"
Quelques citations de Jean-Louis Bourlange:
-"l’Etat est trop bien organise pour être remis en cause, mais trop mal organise pour assurer les services qu’on lui demande"
-" la défaillance de la haute administration c’est la concentration monopolistique des qu’on assimile la notion de service public a un monopole. La qualité du service rendu au citoyen n’est alors plus un critère de réussite et le problème est d’attirer des "moyens" par la dépense publique"
– " le réformateur de l’administration publique est comme le sultan entrant dans son harem: il se dit ‘je sais ce que je vais y faire, mais je ne sais pas par qui commencer’ " 🙂
Quelques citations d’Yves Michaud:
-"l"Etat n’a pas accompagne la décentralisation avec la suppression des postes dans les administrations centrales"
-"les fonctionnaires contractuels de la fonction publique territorial sont nettement plus ouvert, réactif et travailleurs que leur collègues titulaires"
-"Avec la LOLF, depuis 2 ans, on respecte les normes, mais on maquille les mêmes choses qu’auparavant"
On peut aussi lire le rapport "Conduire le changement – La Réforme de l’État en Italie (1996-2006) Succès, échecs, leçons apprises" sur le site personnel de M. Bassinini:
(Commande du fureteur: "franco bassanini" "home page" Astrid )
Je soutiens une idée pourtant simple: imprimer les fiches de paye avec CLAIREMENT la somme du salaire brut et des charges patronales. Nous verrons alors une armée de contribuables en colère se lever et réclamer un meilleur contrôle des dépenses de l’Etat.
Pourquoi la "droite" ne cherche pas ce genre de solution simple pour trouver un appui populaire? C’est simple : cette droite au pouvoir n’est pas libérale du tout. Il suffit d’écouter Eric Woerth pour comprendre que ce n’est pas de son cote que la reforme de l"Etat sera poussée "la reforme de l’Etat Canadien n’est pas valable", "quand on travaille pour l’Etat on ne doit pas perdre de pouvoir d’achat", etc …
Comment ne pas comprendre que ces fiches de payes sont faites pour nous noyer de chiffres et laisser Don Corleone (la haute administration) et ses capos (les syndicats) prélever cet argent de manière indolore ? Quand on a conscience du racket soit:
– on est réactif et on s’échappe (mobilité des capitaux, travail au noir)
– on est passif et on arrête de travailler (effet Laffer)
Mon point de vue: il faut que la solidarité nationale s’exerce envers les faibles, les handicapes par l’IMPOT. Et que pour tous les autres, des mécanismes assurantiels soient mis en place.
Une dernière phrase pour exprimer ma colère envers une France qui vi au crochet des autres. Une discussion avec un fonctionnaire territorial a Bordeaux:
Breizh: "Salut Brigitte,.. tu as pris tout test congés ?"
Brigitte: "Oui, mais il me reste encore tous mes congés de maladie à prendre"
AAAARRRGH.
@ ab galliani
quelle que soit la valeur absolue ce qui importe c’est la TENDANCE
tous nos politique "observent" sans vraiment s’émouvoir
notre dette publique augmenter de…
-200 MILLIONS D’EUROS
-par JOUR
soit TROIS EUROS d’augmentation
-par français
-par jour
tiens, je suis d’accord avec breizh sur quelquechose: imprimer sur la feuille de paye le "super-brut":
salaire et charges patronales et salariales…
par contre je le mets au défi de donner les réfréences de ses fonctionnaires qui "ont encore leurs congés maladie à prendre"…
c’est un vieux bobard anti-fonctionnaire propagé depuis des lustres…
je ne peux pas vous suivre, m. glaiani sur cette idée étonnante de ne pas prendre en compte les actifs pour connaître l’état de nos finances publiques: d’ailleurs, vous le reconnaissez implicitement en disant que la diminution de la dette l’année dernière est liée à des cessions d’actifs…
A FaceB Je maintiens mon analyse : la comparaison d’un actif et d’un passif n’a de sens que si : – l’actif est un investissement productif (dans le sens le plus large, ce qui inclut l’école ou la gendarmerie) et l’emprunt qui sert à le financer ; dans ce cas, on peut avancer que cet actif produit la richesse qui permet l’amortissement de la dette ; ce n’est pas le cas de la dette de l’Etat aujourd’hui ; – l’actif est cessible sur un marché ; dans une optique liquidative, on le vend et on rembourse. Or, la plupart des actifs publics sont incessibles … Certes, on peut vendre la Joconde sans décote. Mais cela reste un épiphénomène (et par ailleurs, vous imaginez le symbole). J’ai pu voir par le passé des collectivités territoriales vendre des batiments publics ; cela s’est toujours fait avec une très forte décote, correspondant à la « mise en adéquation » avec les besoins du marché. Il se trouve que les actifs qu’a cédé l’Etat l’an dernier pouvait l’être sans casse : réduction de liquidités ou de titres d’entreprises pour lesquels il existe un marché. mais ce n’est qu’une toute petite partie de l’actif public ! Et le fond de la question reste toujours : que finance la dette ?
Des congés ! Il y en a plein de visible sur Internet. Je ne parle pas de ceux "donnés" par les mairies.
Article 57 Modifié par Loi n°2007-209 du 19 février 2007 art. 6 (JORF 21 février 2007).
Le fonctionnaire en activité a droit :
1° A un congé annuel avec traitement dont la durée est fixée par décret en Conseil d’Etat.
2° A des congés de maladie dont la durée totale peut atteindre un an pendant une période de douze mois consécutifs.
3° A des congés de longue maladie d’une durée maximale de trois ans
4° A un congé de longue durée, en cas d’affection cancéreuse, déficit immunitaire grave et acquis, de trois ans à plein traitement et de deux ans à demi-traitement.
5° Au congé pour maternité, ou pour adoption
6° Au congé de formation professionnelle
6° bis Au congé pour validation des acquis de l’expérience ;
6° ter Au congé pour bilan de compétences ;
7° Au congé pour formation syndicale avec traitement d’une durée maximum de douze jours ouvrables
8° Au congé d’une durée de six jours ouvrables par an accordé, sur sa demande, au fonctionnaire de moins de vingt-cinq ans, pour participer aux activités des organisations de jeunesse et d’éducation populaire
9° Aux congés prévus par l’article 41 de la loi du 19 mars 1928.
10° A un congé d’une personne partageant son domicile fasant l’objet de soins palliatifs.
11° A un congé pour siéger, comme représentant d’une association déclarée en application de la loi du 1er juillet 1901
Des autorisations spéciales d’absence qui n’entrent pas en compte dans le calcul des congés annuels sont accordées :
1° Aux représentants dûment mandatés des syndicats pour assister aux congrès
2° Aux membres des commissions administratives paritaires
3° Aux fonctionnaires, à l’occasion de certains événements familiaux.
Des aménagements d’horaires sont également accordés à sa demande à tout fonctionnaire, pour lui permettre d’accompagner un enfant à charge.
Absences pour enfant malade : des autorisations d’absence peuvent être accordées aux personnels pour soigner un enfant malade ou pour en assurer momentanément la garde, sur présentation d’un certificat médical.
Le congé de présence parentale est accordé au fonctionnaire lorsque la maladie d’un enfant à charge présente une particulière gravité rendant indispensables une présence soutenue de sa mère ou de son père et des soins contraignants. Ce congé est accordé de droit, sur demande écrite du fonctionnaire. Le nombre de jours de congé dont il peut bénéficier à ce titre ne peut excéder trois cent dix jours ouvrés
Selon leur confession, les agents peuvent obtenir des autorisations d’absence, dans la mesure où leur absence demeure compatible avec le fonctionnement normal du service (Théophanie, Commémoration du 24 avril, Aïd Al Adha ,Al Mawlid Annabaoui, Aïd Al Fitr, Roch Hachana, Yom Kippour, Fête du Vesak).
Congé pour la préparation aux concours de recrutement et examens professionnels : 8 jours par an
Congé pour les représentants d’une association de parents d’élèves (Circulaire FP/1913)
Congé de présence parentale.
Congé de paternité (onze jours)
Sans parler des "conges bonifies" quand on travaille a Tahiti…
J’ai cru un moment que les réformes seraient sérieuses et que, ce mauvais moment passé pour tous, nous aurions tous un avenir meilleur. Las! Les réformes – quoi qu’en dise le Président – ne se font pas. Un simple exemple: la réforme des régimes spéciaux. Les agents bénéficiant des régimes spéciaux – derrière l’affichage des " 40 ans pour tous" – ont vu par un jeu de passe-passe leurs acquis consolidés et même accrus! Au point qu’ils ont eu la pudeur de ne plus parler de grève! L’aggravation de la dette va se poursuivre. La conjoncture a bon dos. Sommes-nous si lâches que ça?
Ce que le Portugal et d’autres pays ont fait, pourquoi nous non?
Petite réflexion, suite au billet de Breizh…
Dommage effectivement de constater certaines dérives , mais seulement chez un petit nombre de fonctionnaires ou assimilés :
précisons l’endroit (région parisienne) un handicapé (suite accident du travail) se présente à un guichet de la S.S. pour obtenir un document nécessaire à une hospitalisation : réflexion "attendez je n’ai pas eu le temps de prendre mon café" pas très correct mais attendons …suite à une attente d’environ 20 mns ," déposez votre demande et repasser prendre votre papier " !?????
Ou d’autres encore que vous pouvez rencontrer dans des occasions informelles et qui se vantent en fait qu’un plein temps peut devenir mi-temps en précisant bien qu’il faut savoir compter …
Là, il y a des incompréhensions…. comment peut-on continuer sur de telles bases, sommes-nous devenus "paresseux" ?
On peut présenter les choses de la manière que l’on veut; on peut aussi tenter de ne pas laisser apparaître la vérité. Mais la réalité est incontournable : ON NE PEUT DURABLEMENT AVOIR DES DEPENSES QUI EXCèDENT LES RECETTES. Et, depuis longtemps, la France vit au dessus de ses moyens, et continue de le faire. Qui pourrait d’ailleurs croire que nombre de voyages du Président et de nos Ministre, avec la cohorte habituelle des invités sont indispensables ? Et qui pourrait penser, au surplus, que " c’est bon pour la planète " écologiquement s’entend ? Beaucoup de nos Dirigeants se réfèrent, aujourd’hui, au Général de Gaulle. Mais seulement pour leur image, pour faire bonne impression. N’oublient-ils pas qu’il était soucieux des deniers de la République, et payait sur ses fonds personnels de menues dépenses comme l’électricité de son appartement à l’Elysée. C’était il y a près de 50 ans, et l’on peut considérer aujourd’hui que c’est vraiment de la broutille. Mais c’était un état d’esprit qui semble aujourd’hui disparu. Et la sagesse commande de se souvenir que " les petits ruisseaux font les grandes rivières ". C’est vrai pour les recettes comme pour les dépenses.
@ ab galliani
depuis l’arrivée de NS qu’a-t-on fait de "CONCRET"
pour enrayer l’augmentation de la dette publique ?
à M.Galiani..je suis d’accord sur votre dernier point, crucial: la question est de savoir que finance la dette, et il n’est pas correct sur le plan économique que la dette finance durablement l’excès de dépenses, de consommation…même si c’est conjoncturellemnt acceptable, pour l’état comme pour un ménage…
par contre, il mes emble que la plupart des actifs de l’état, en général des biens immobiliers, des terrains, et des entreprises, sont cessibles, la valeur pour lesquels ils sont pris au bilan devant bien entendu être liée à leur valeur réelle…mais avec la flambée de l’immobilier, je suis assez persuadé que le patrimoine de l’état comprend des plues values latentes…
vous le savez, l’état, comme les entreprises peut "alléger son bilan" en vendant des biens qu’il reloue à long terme à son acheteur. ce n’est pas automatiquement intéressant économiquement, mais ça "fait de bons chiffres", c’est pour ça que, personnellemnt, je ne m’hypnotise pas sur tel chiffre, mais pense qu’il faut regarder la réalité dessous…
et il est vrai que notre endettement public est important….
mais, comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire ici, je pense qu’il faut le mettre en relation avec l’ endettement privé des ménages, qui est faible… comme si les français préféraient l’épargne individuelle et la dette collective… une situation pas véritablement saine, mais peut-être moins critique que le surendettement (privé, mais aussi public) des étas-unis…
@breizh
dans les congés que vous citez certains sont payés, d’autres non rémunérés, beaucoup communs au public et au privé…
vous me paraissez avoir quelques à priori sur la fonction publique…
alors les coordonnées du service " où il me reste des congés-maladie à prendre"??
A m.a.
Il me semble qd même de l’arrivée de NS marque une rupture avec le malthisianisme, avec les politiques court termistes (qui consistait à saigner à blanc les entreprises pour distribuer un pouvoir d’achat qui n’était plus créé… Ce sont des préalables nécessaires à la réduction de la dette et de la pauvreté …
Cher FaceB,
Je connais la musique, j’ai été contractuel dans le public, ma femme est fonctionnaire territorial en mairie. Pour les congés, c’est hyper-simple: on téléphone le lundi matin aux copines et on "régularise" deux jours apres en allant voir optionnellement le medecin de la DRH. Ca se passe comme ca ici (mairie de 3000 fonctionnaires).
Vous croyez que quelqu’un controle les congés de préparation de concours ? Vous avez une idée du type de management dans la fonction publique ?
Quant a mon a-priori. Que pensez-vous de la citation précédente d’Yves Michaud qui passe long pour etre un ultra-libéral:
-"les fonctionnaires contractuels de la fonction publique territorial sont nettement plus ouvert, réactif et travailleurs que leur collègues titulaires"
Le problème est bien évidemment financier, mais aussi moral, ne pas oublier aussi que certains comportements nuisent à la confiance et peuvent parfois créer un certain malaise.
Il ne s’agit en aucun cas d’avoir des à priori contre la fonction publique car il y a des personnes remarquables, mais plutôt de sanctionner les quelques "brebis galeuses" qui ne remplissent pas corrrectement leurs fonctions et qui prennent un malin plaisir de nous faire remarquer que le pouvoir leur appartient.
POUR COMPLETER il faut aussi souligner que ceux qui se plaignent le plus de leurs conditions de travail et surtout de leur surcharge ! c’est encore et toujours les mêmes…… , même si on ne met, évidemment, pas tout le monde dans le même panier , il est regrettable de constater certains comportements irresponsables vis à vis des usagers. Curieusement il semblerait que certaines administrations soient plus enclin vers de telles attitudes, alors que d’autres, au contraire, méritent des compliments , qui sont les véritables responsables ? ne serait-ce pas parfois les hiérarchies?
La confiance nécessaire à la relance passe aussi peut-être un peu par un assainissement de notre "Administration" ? à force de vouloir compliquer pour faire exister un plus grand nombre de fonctionnaires on peut aussi craindre , en parallèle, de décourager un certain nombre d’initiatives.
Certains penseront qu’utiliser le vocabulaire de la Calabre pour parler de notre Haute Administration c’est outrancier. Et bien regardez donc avec quelle violence Don Corleone prend son argent quand on essaie de lui résister, avec l’exemple d’Edouard Fillias seul candidat Liberal (et malheureux) a la dernière élection présidentielle:
blog.edouard-fillias.fr/2…
@breizh
l’exemple que vous citez aujourd’hui, de fraude aux arrêts maladie n’a rien à voir avec la phrase de votre billet d’hier:
Brigitte: "Oui, mais il me reste encore tous mes congés de maladie à prendre"…
cette faude est classique privé comme publique, plus ou moins bien réprimée suivant le type de management…
j’ai aussi vu de patrons demander à leurs employés de venir traviller duarant leurs arrêt maladie, payés par la CNAM, ce qui est aussi une forme de fraude aux systéme de sécu….
@breizh encore….le billet de fillias est amusant: il se plaint que l’état fasse son travail sans grande aménité…c’est pareil pour les amendes routières…
mais il n’apporte pas grand chose au débat sur le système d’assurance maladie….
@ ab galliani
selon http://www.nirgal.com/wakeup/det...
ce 4 janvier 2008 a midi
la dette publique francaise est superieure
a 1’277’555 millions d’euros
soit QUATRE CENT MILLIONS d’EUROS DE PLUS
que le 02 decembre dernier
soit TOUJOURS environ
-DEUX CENT MILLIONS d’EUROS
-de + PAR JOUR…
vous évoquez "une rupture avec le malthusianisme, avec les politiques court termistes (qui consistait à saigner à blanc les entreprises pour distribuer un pouvoir d’achat qui n’était plus créé… Ce sont des préalables nécessaires à la réduction de la dette et de la pauvreté …
-par jour…"
C’EST BIEN TIMIDE PAR RAPPORT A LA BOMBE A RETARDEMENT DE LA DETTE…
comment vas-t-on financer le programme de construction de Mme BOUTIN…
si ce n’est en AUGMENTANT ENCORE LA DETTE ????
COMMENT VAS T_ON PAYER LES HEURES SUPPLEMENTAIRES DES FONCTIONNAIRES
si ce n’est en AUGMENTANT ENCORE PLUS LA DETTE ????
enfin pour Monsieur LAMBERT….
avons nous des exemples:
-de REDUCTION DU TRAIN DE VIE DU SENAT ???
-de SUPPRESSION DES AVANTAGES DES FONCTIONNAIRES DU SENAT ???
Il faut faire attention dans la diminution du train de vie de l’Etat. Il ne faut supprimer que les dépenses inutiles et au contraire renforcer les dépenses utiles.
Il fut supprimer les services administratifs qui ne servent à rien, supprimer les redondances etc …
Mais diminuer le train de vie de nos dirigeants juste pour dire qu’il font des efforts aussi peut amener à des situations plus que facheuses.
Au moment où nos citoyens demandent de participer plus amplement au débat publique, cela ne me parait pas une bonne idée de diminuer le budget des assemblées, d’autant plus que les économies ne sont proportionnellement qu’insignifiantes.
Diminuer le budget des déplacements de l’Elysée alors qu’à chaque voyage présidentiel on ramène des contrats ne parait pas non plus une bonne idée.
Il faut éviter la démagogoie dans ce domaine où le remède sera pire que le mal.
400/32=12.5 millions par jour
ce qui es beaucoup
mais tres nettement moins que le chiffre de m.a.
qui devrait moins lire de blogs catastropistes
et se payer une calculette…
@ BS
parlons des contrats "signés" par les politiques…
vous eêtes vous trouvé en situation de les exeécuter ?
ceux que j’ai connus étaient SIGNES A PERTE
financés par le CONTRIBUABLE français…
allez voir les prétendus contrats signés par NS avec la Libye !
pour les assemblées je parle des avantages accordés aux salariés
souvent des "planqués" "pistonnés" aux dépens des autres contribuables
relisez au fronton: LIBERT EGALITE FRATERNITE…
a faceB
j’ai fait erreur c’est le 2 janvier
et non le 2 décembre
ce 4 janvier 2008 a midi
la dette publique francaise est superieure
a 1’277’555 millions d’euros
soit QUATRE CENT MILLIONS d’EUROS DE PLUS
que le 02 janvier dernier (et non deux décembre)
soit TOUJOURS environ
-DEUX CENT MILLIONS d’EUROS
-de + PAR JOUR.
et non pas 12.5 millions par jour
ce blog n’est PAS un blog catastrophe comme vous l’affirmez
mais un blog V E R I T E que vous devriez regarder en face !.
a face B
si l’on prend les chiffres OFFICIELS du 1er semestre 2007
chiffres cités plus haut par AB Galliani lui même
la dette a augmente de 66 milliards d’euros en 6 mois (1216-1150)
soit 11 MILLIARDS d’EUROS par MOIS de janvier 2007 a juin 2007
soit 370 MILLIONS d’EUROS d’augmentation par JOUR au 1er semestre 2007
cela représente 50% de PLUS que les 200 MILLIONS d’EUROS calcules en ce moment
"face B" je vous invite a prendre votre calculette pour vérifier ces chiffres "CATASTROPHIQUES"
Où est la rupture annoncée ?
Remettre les chômeurs au travail, combattre les fraudeurs des systèmes sociaux !
François Fillon l’a dit : l’Etat est en faillite ! Mais l’Etat reste généreux avec le monde entier !
En France, l’Etat continue à subvenir au train de vie à toujours plus d’assistés : de la mère de famille au rmiste qui enchaîne les quinquennats, en passant par les patrons (65 milliards d’€ d’aides publiques par an) !
L’Etat laisse entrer des milliers d’étrangers légaux et illégaux alors que nous n’avons plus de travail (5 millions d’inscrits au chômage) et 0 de logements sociaux pour les Français qui le méritent !
Les clandestins nous insultent, se rebellent pour rester en France et exigent qu’on les prenne en charge avec leur famille ! Qui va enfin dénoncer cette mentalité scandaleuse ?
L’Etat dépense des milliards d’euros à soigner les malades du monde entier, et à financer la FrançAgrique.
L’Etat est incapable de réformer l’Education nationale qui produit de plus en plus de béotiens prétentieux à qui tout est dû !
Nous coulons, pendant que le sarkoshow balance chaque semaine un écran de fumée !!
Il est encore temps : Courage fuyons hors de France !
A Aurélie,
D’accord avec vous sur ce diagnostic! D’autant que régulièrement, nous apprenons que quelque chose se dégrade mais en même temps qu’on prend des mesures décisives pour y remédier. Sans qu’on soit certain du résultat. La liste serait longue….La réforme de l’Etat, ça fait au moins trente cinq ans qu’on l’annonce, qu’il y a des secrétaires d’Etat ou des ministres en charge de cette question, mais les réformes entreprises sont tellement mineures que la partie à réformer ne cesse de s’accroître avec l’accélération des évolutions.Que faire? Se dire que les politiques n’ont pas la vraie volonté de changement, qu’ils se limitent à faire du nursing électoral et que le chaos est une forme de changement non maîtrisé mais très actif. Nous voici donc spectateurs de ce chaos en marche.
A moins que, comme au Canada ou au Portugal, il y ait l’expresion d’une volonté d’agir qui se traduise dans les actes de manière déterminée. Et on peut alors en voir les résultats tangibles . Preuve que c’est possible.
@breizh et ma
si l’on prend les chiffres OFFICIELS de l’année 2006
chiffres cités plus haut par AB Galliani lui même
la dette a augmente de 5 milliards d’euros en 12 mois (1145/1150)
donc d’à peu prés 400 millions par mois, 13 millions d’euros par jour…
A FaceB,
La dette de l’Etat a été contenue en 2006 par 2 opérations qui ne peuvent être renouvelées indéfiniment : des cessions d’actifs, le produit de privatisations, pour prés de 17 milliards (l’Etat a cédé son actif "liquide" hors exploitation) et une réduction de sa trésorerie positive (en clair : de l’argent inemployé) pour 25 milliards. Ce manque de trésorerie lui a fait défaut ay cours des mois qui ont suivi et l’Etat a du emprunter. Bref ! L’apparente maitrise de la dette publique en 2006 est largement artificielle et n’a pas traduit une correction des causes de la dette. Les déficits ont toujours été présents
A ceux qui pensent que rien ne va assez vite, je tiens à rappeler qu’il a fallu 30 ans pour en arriver là, et que sortir du malthusianisme (retraite à 60 ans, ‘travailler moins pour travailler tous "(sic)") et du corporatisme (« faire payer les autres ») est un préalable.
à M. Galiani
je suis d’accord avec vous, 2006 est une année "artificielle", je voulais juste montrer à breizh et m.a. qu’il faut prendre tous les chiffres avec précaution…
@ face B
notre message et celui d’ AB Galliani est qu’il y a une effrayante ACCELERATION de
la dette depuis début 2007 et que cette ACCELERATION a été AGGRAVEE par les
artifices utilisés pour MINIMISER ARTIFICIELLEMENT le bilan 2006
les 13 millions d’euros que vous citez sont le résultat d’une manipulation comptable
qu’il faut DENONCER et non pas propager comme vous le faites CYNIQUEMENT
je me demande si vous avez intérêt a propager ce MENSONGE OFFICIEL ?
la VERITE en 2007 est une augmentation JOURNALIERE de la dette entre
200 et 400 MILLIONS d’Euros… alors face B cessez d’endormir les français
même notre premier ministre l’a avoué récemment: l’ ETAT FRANCAIS EST EN FAILLITE !
a BS… au sujet des risques financiers des "contrats présidentiels"….
les FORTES réserves que nous émettons sur la rentabilité des "contrats présidentiels"
sont semble t’il partagées par les financiers du groupe Bouygue propriété de Matin B.
… "ami" bien connu de notre président… selon ces même financiers…
"Martin Bouygues n’entend pas payer Areva à n’importe quel prix : une enquête de ses services estime que les comptes d’Areva pourraient, à terme, être DUREMENT affectés par l’augmentation des PENALITES de retard de l’EPR finlandais et, dans une moindre mesure, par le SURCOUT des deux centrales vendues récemment à la Chine."… PENALITE et SURCOUT tous deux couvert a terme par l’état Français c’est a dire "vous et moi" et générateurs d’augmentation de la dette publique de la France
Quelques réformes par çi par là mais qui malheureusement n’aboutissent pas franchement sur un redressement de la situation financière de notre pays .
On sait faire remarquer que la dette est un véritable problème, qu’a-t’on fait pour la réduire véritablement ? a-t’on réduit certaines dépenses ? a-t’on redonner la liberté (administrative, fiscale, charges sociales etc..) d’avoir envie d’avancer ? encourage t’on franchement la valeur du travail ? il serait bon de s’interroger parfois si on ne fait pas un peu fausse route, la priorité semble donnée à supprimer les profits sans tenir compte qu’ils pourraient être un remède à l’appauvrissement, comment pouvons-nous prétendre pouvoir faire du social, rembourser nos dettes etc… si nous avons les poches vides ?
Espérons que la nouvelle année apportera des éclairages nouveaux ….
Tout à fait d’accord.
Il y aurait même plus à en dire.
Mais alors, que fait donc la droite depuis 6 ans qu’elle est au pouvoir ? Pourquoi donc les comptes publics ne cessent-ils de se dégrader depuis que la droite est au pouvoir ? Machiavélisme, incompétence ou perversité ?
La droite est au pouvoir, c’est très bien et il y a des progrès, mais elle est beaucoup trop timide et de nombreux électeurs restent septiques et s’attendaient à des réformes plus audacieuses et modernes permettant enfin de redémarrer sur des bases comptabibles avec l’Europe et la mondialisation, quand allons-nous enfin comprendre qu’il faut inciter les "riches" à revenir afin de relancer l’investissement , récupérer des impôts, des emplois etc… au lieu de continuer à les laisser partir, d’ailleurs hier soir le reportage sur la 6 était très intéressant et révélateur de la situation actuelle.
Enfin comment pouvons-nous prétendre vouloir réduire la DETTE et la PAUVRETE s’il y a de moins en moins de contribuables ? tout cela relève du bon sens.
henri : Rappel utile : ces quinze dernières années, les déficits publics se sont toujours aggravés sous des majorités de droite et améliorés sous des majorités de gauche.
Après, libre à vous d’en tirer vos propres conclusions.
N.S. devrait, s’il veut prolonger son état de grâce, lors de sa conférence de presse, annoncer des réformes ambitieuses susceptibles de rassurer sur le devenir de la France tant au point de vue économique, fiscal et social car en fait tout est lié, si des dévérouillages importants voient le jour, l’économie repartira et aura une incidence bénéfique sur le pouvoir d’achat ?
De plus le "malus S.S" était-il franchement nécessaire ? la sensibilisation des médecins sur des prescriptions inutiles ou des arrêts injustifiés auraient peut-être pu suffir .
Arrêtons les mesurettes mal comprises en privilégiant des réformes profondes permettant d’entrevoir enfin des retombées positives sur le quotidien de chacun.
@l’Agent
Je voudrai rappeler à l’agent que les politiques économiques sont comme les pétroliers : quand ils se plantent c’est parce que bien plus tôt on n’a pas pris les bonnes décisions. En l’occurence, si Jospin avait utilisé la forte croissance 1996 – 2000 pour engager de vraies réformes, le ralentissement économique qui a suivi ne se serait pas conjugué avec des retraites de plus en plus onéreuses, davantage de fonctionnaires et les 35 heures (10 % de la dette publique quand même). La Gauche française incarne bien l’égoisme monstrueux des générations du baby boom.
@l’Agent
avant de faire porter la responsabilité de la dette sur "la gauche"
avez vous consulté les "pentes" (aggravation)
de la dette publique française entre
1974 et 1981 (giscard)
1981 et 1995 (miterrand)
1995 et 2007 (chirac)
il me semble que les responsabilités sont bien partagées ?
Incompréhension et un peu d’impatience.
Il est incontestable que la gauche est responsable d’une grande partie de nos problèmes , mais que fait la droite lorsqu’elle a le pouvoir ?
Beaucoup de déçus gauche et droite confondus ont souhaité un véritable changement, il y a eu quelques bonnes réformes et il y en a probablement d’autres à venir, mais tout est tellement compliqué que les retombées sont quasi invisibles sur le terrain. Remettre les 35 h. à plat par ex. , revoir la fiscalité dans son ensemble, la TIPP, l’octroi contestable de certains avantages (privilégier les plus démunis) etc …, en fait redonner à tous l’envie d’avancer en leur permettant de véritablement gagner plus afin de relancer effectivement le pouvoir d’achat.
Statistiquement le chômage serait en baisse, très bien, mais a t’on chiffré le montant des primes à l’emploi, des exonérations éventuelles de charges, des subventions diverses et variées , tout a un coût et apparemment ne suffit pas à enrayer la précarité.
Nous savons tous que les miracles sont rares, que la tâche n’est pas facile et que l’héritage de N.S. n’est pas franchement un cadeau ! Espérons malgré tout que nos décideurs actuels ne nous abreuvent pas de discours convenus mais nous apporteront des solutions convaincantes .
Pour les curieux.
Depuis mon post du 3 janvier, le blog d’Edouard Fillias accueille des commentaires pas piqués des vers sur la fameuse Sécu (commencer à partir du post #47)
blog.edouard-fillias.fr/2…
Au risque d’être chagrin, je me demande juste pourquoi l’on se contente de comparer le passif FINANCIER des administrations publiques avec l’actif matériel?
Si je ne m’abuse la dette financière des AP est d’1.300 milliards d’euros mais son seul actif financier est de 800, sans avoir besoin d’aller jusqu’aux actifs matériels, lesquels pourraient toutefois être gage de produits fiannciers type US lease (si l’on était un peu moins regardant avec l’inaliénabilité du DP), non?
Suite à la conférence de presse de N.S., il ne me semble pas qu’il y ait eu d’annonces spectaculaires faites pour réduire cette fameuse dette, à part peut-être la remise en cause des 35 H. , peut-être n’ai-je pas tout entendu ou compris ?
A Frednetick
Ce qui me chagrine vraiment, c’est qu’à l’exception des collectivités Locales – et encore il y aurait à dire – la dette n’est pas générée par la constitution de l’actif mais correspond à des financements de dépenses de fonctionnement, c’est à dire une fois achevé l’exercice, à des « non valeurs »