Depuis des années, Jean-Marc Sylvestre s’attache à expliquer, chaque matin sur France-Inter, la bourse, la croissance, le chômage, la fiscalité… pour monsieur Toutlemonde. Pour beaucoup, il passe pour être le porte-parole du libéralisme. Lui considère que ce n’est pas une maladie honteuse et qu’elle est même « heureusement contagieuse ». Partant de l’actualité, il la décrypte avec la conviction que chaque fois que le public comprend, que l’auditeur ou le téléspectateur ne se sent pas idiot ni pris pour un analphabète, le moteur économique a quelque chance de tourner mieux, et la société de s’en sentir rassérénée. Revenant sur les dossiers chauds de l’économie de ces derniers mois, comme « autant de petites leçons d’économie à la portée de tous », ordonnées et regroupées par thèmes, Jean-Marc Sylvestre s’attache ici à faire comprendre les mécanismes de fond qui gèrent notre vie quotidienne. Tout y passe ou presque, depuis Airbus jusqu’à l’agriculture, sans oublier les salaires des grands patrons, les comptes de la sécurité sociale, l’avenir des retraites… ni bien entendu la mondialisation.
En plus de toutes ses qualités, l’auteur en compte une moins connue : celle d’être Alençonnais d’origine.
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Le sidées défendus par M. Sylvestre sont respectables biens ûr. Ce qui est contestable c’est le quasi monopole dont il dispose dans ce créneau horaire pour déverser ce qui devient, faute de points de vue contradictoire, de la propagande éhontée. Un léger progrés a été réalisé avec le débat une fois par semaine avec Bernard Maris. Pourquoi ces deux économistes n’alterneraient-ils pas chaque jour leur passage à l’antenne ? En attendant mieux… C’est franchement exaspérant de constater que l’antenne semble appartenir à certains chroniqueurs inamovibles.
@ G.B. Je ne suis pas en accord avec vous. Ce qui nous manque le plus ce sont des pédagogues. L’économie est une science compliquée. Elle n’a jamais été enseignée sérieusement aux jeunes français. Il nous faut absolument des instituteurs de l’économie mondiale. Sinon nous resterons avec nos vielles croyances, nos vieux réflexes franchouillards et nous serons relégués en 2nde division, sans nous en rendre compte. J’en arrive à penser que la question de la liberté de l’économie n’est plus un sujet de choix politique. La seule question qui vaille maintenant est de savoir comment en économie de marché, la France peut tirer son épingle du jeu pour le bien de tous les Français. Avant de les monter les uns contre les autres, nous ferions bien de d’abord les éclairer sur les enjeux de leur avenir et sur l’art et la manière de gagner collectivement pour que chacun aie la juste part qui lui revient. A défaut, nous perdrons tous. Et il n’y aura rien à distribuer. Que des dettes et la désespérance.
Continuez J.M. Sylvestre.
@ G.B. : J.M Sylvestre a en outre un autre défaut , à mes yeux , c’est qu’il est trop matinal sur une chaine que j’écoute régulièrement jusqu’à 9 heures en général. Il y a longtemps que de mon coté je suggère la pluralité d’opinions sur cette radio très marquée , à mon avis , idéologiquement , anti américaine ,marxisante , etc…Personnellement j’aimerais n’entendre B.GUETTA qu’un matin sur deux car ses certitudes m’exaspèrent et lors de la campagne pour l’adoption du Traité Constitutionnel ses billets étaient exemplaires de la propagande d’Etat….Alors oui , je souhaite que cette chaine publique ne soit pas au service d’une idéologie quelle qu’elle soit mais que ses chroniqueurs soit le reflet de notre diversité.En attendant cet heureux jour il y a du pain sur la planche pour rattrapper le retard sur les collectivistes.Malgré leur faillite il me semble qu’on leur tend encore généreusement les micros…..
Jean-marc S. sur TF1, sur LCi, tous les jours à l’heure la plus écoutée sur france-inter, et maintenant un livre…
en voilà un qui exploite bien le filon d’autant que sses interventions sont absolument répétitives redondantes….
je sais ce que contient son livre sans en avoir lu une ligne…
jm syvestre quotidiennement sur TF1 et LCI, à la télé
tous les jours sur france inter avec mon café …
et maintenant en librairie..pitié!
je sais JMS: l’état dépense trop, et pas assez de flexibilité…
le seul moment amusant de vos chroniques fut, je m’en souviens, quand jacques chirac disait, début 2002, que la France pouvait prendre des libertés avec les 3% de déficit qu’elle avait signé, et que lionel jospin disait l’inverse, appuyé sur son bilan de réduction de ce déficit… d’un coup la dépense publique a retrouvé un peu de charme à vos yeux…: mieux vaut une droite qui se plante qu’une gauche sage…
on a eu une petite redite de ce procédé , en mode mineur, avec les 15 Mds du paquet fiscal de nicolas sarkozy
bravo vive les Alenconnais ( je ne dispose que d´un clavier chileno-anglais car je suis arrive hier a Valparaiso …et le jour de la celebration de la decouverte des Ameriques par Ch Colomb!)
je n ai jamais compris pourquoi le MEDEF et la CGPME ne se sont jamais foules pour expliquer l´entreprise aux francais de base. et ce n´est pas faute de l ´avoir demande, meme a Dubrule ancien Senateur).
Comptez donc le nombre de gens assis a reclamer de l’argent dans un pays sans RMI , et comparez la la France , et son si genial systeme de financement de la mendicité …
Au Chili , on la societe est bien plus dynamique que l’inertie de nos insttutions ..
Chau Chau
l
je ne comprends pas le billet de Ornais…
Je vous invite a vous promner dans les rues de Santiago du Chili , de Valparaiso .. comme doit le faire Gabriel Fradet … Combien de fois vous est il arrivé de vous faire interperler par un quidam " T’as pas une clope ".. ou bien " Z’auriez pas un euro ou duex pour un pauv malheureux ".. sans oublier les mains tendues aux automates de paiement des parkings , .. combien y a t’il de ses femmes assises autour de la gare Montparnasse , avec un enfant dans les bras ..a reclamer encore des sous ..
A cote de cela , l’on fait venir des chiliens pour ramasser les pommes , ou bien faire des vendanges..
Il est ou le desir du travail ? Elle est la ou se trouve la vraie pauvreté , et la fierté .. Voila ce qui a disparu ici .. a force de trouver normal de recevoir un RMI avec une prime de Noel .. a force de croire que l’etat pourvoie a tout ..
Un peu hors sujet, mais parlons économie …
La petite leçon d’économie réside aussi dans la logique. comment peut-on parler de dynamisme , de retour à l’emploi, de la réduction de la dette, du redémarrage de notre économie dans une France axphyxiée par les charges et où l’on marginalise la réussite due au travail. Est-ce normal d’avoir le choix de faire ses calculs pour savoir si son intérêt est de travailler ou de recevoir des aides diverses dont le montant, en finale, est supérieur ! curieusement une petite partie de la population est très bien renseignée sur ce phénomène; c’est un peu décevant.
Tout à fait d’accord avec Ornais,
Que faisons-nous pour sortir de l’ornière ?
Des sanctions sont appliquées par le biais des impôts pour ceux qui travaillent, mais que fait-on pour ceux qui refusent de travailler, rien bien au contraire on continue à les encourager et même éventuellement à rajouter des avantages surtout pour ceux qui savent frapper aux bonnes portes ; un peu déçu que le Gouvernement actuel ne se penche pas davantage sur ce phénomène ; dans ces conditions comment peut-on souhaiter redynamiser un pays puisque, effectivement, lorsque l’on a besoin de main d’oeuvre on n’oblige pas en priorité à faire travailler les personnes résidant sur notre sol, on est obligé de faire appel à des "courageux" venant , comme par hasard de l’Europe ! y aurait-il "plusieurs" Europe, celle qui travaille et celle qui est assistée , il est certain que tout cela ne pourra pas durer éternellement . En fait ce ne sont pas les personnes bénéficiaires qui sont responsables de cet état de fait, mais tout simplement "le sytème", d’ailleurs il n’est pas rare d’entendre " nous profitons du système".
Ce qui est plus grave c’est que cela porte préjudice , malheureusement, à ceux qui veulent véritablement sortir la tête de l’eau. GARDONS les aides pour ceux qui les méritent.
L’Economie c’est la science du bon sens.
Nul besoin d’en être diplômé pour comprendre les évidences.
Cependant, une formation scolaire de base dans cette matière permettrait aux Français de mieux comprendre que l’on ne peut redistribuer que ce que l’on gagne.
Tout le reste est utopie.
Quant à la presse parisienne, elle seule bien pensante- pardon j’oubliais les "intellectuels", races particulières qui se congratulent et se soutiennent sur le compte de ceux qui ne le sont pas.
A quand une liberté de la presse qui ne transforme pas tout en catastrophe et qui fait d’abord et avant tout l’apologie du devoir et du travail.Du côté d’Alençon, certains métiers sont dépourvus de main-d’oeuvre !!! Rétablir le goût à l’effort est un des fondements de l’Economie.
A Cricri,
Votre observation est trop radicale pour être juste. Le modèle social français génére de la pauvreté. D’une part, il conjiugue coût du travail élevé avec malthusianisme et donc exclut les travailleurs les plus fragiles, les moins qualifiés. D’autre part, une part importante des prélèvements ne contribue pas à la collectivité car utilisée sous forme de retraites généreuses ou finançant la sous productivité du public. Ces prélévements inutiles concourrent donc à la paupérisation.
Avant de taper sur les individus, regardons les choix collectifs et posons nous la question de leur efficacité. C’est d’ailleurs le sens du RSA de Martin Hirch.
@ AB Galiani
Je ne suis pas un bon économiste … je fonctionne avec ma logique ? est-elle logique ?
Il est vrai que peut-être mes observations peuvent être perçues comme un peu trop radicales , dommage que cela peut être interprété de cette façon car en fait ce que j’ai voulu dire c’est qu’en FRANCE il y a un potentiel humain non utilisé . J’avais cru comprendre que l’on souhaitait réduire la pauvreté, donc pour ma part je continue à penser que le TRAVAIL fait partie des remèdes, tant pour notre économie que pour l’épanouisement et le respect des hommes.
Par contre il est indispensable et c’est un devoir de continuer à aider et à protéger les plus faibles .
Il est évident que rien n’est simple, mais lorsque l’on nous dit que notre économie n’est pas florissante , que le taux de chômage est trop élevé, etc … , cela suscite certaines réactions . Voir la réalité en face peut contribuer à faire avancer dans le bon sens …. ce qui est ,à priori , la priorité de notre actuel Gouvernement qui a hérité, il faut bien le reconnaitre, d’une situation un peu difficile à gérer.
juste mon expérience personnel : ingénieur de formation mécanicien je n’ai jamais eu 1 heures d’économie ou de finance, ma femme médecin non plus.
mon parcours professionnel m’a conduit à être formé à la gestion et aux finances de l’entreprise dans un groupe anglo-saxon, ayant beaucoup voyagé j’ai pas mal lu et j’ai été confronté à d’autre approches industrielles et financières de l’entreprise et de son environnement. j’ai d’ailleurs évolué faire une fonction de direction financière, fonction dont mon père, Pdg d’une filiale d’un groupe du CAC 40, n’a jamais vraiment admis l’intérêt (il était ingénieur AM), c’était il est vrai il y a 30 ans.
je constate tous les jours que de nombreuses personnes (pour ne pas dire 99.9 %) n’ont aucune idée de ce qui se cache derrière l’économie et les finances, c’est au mieux du contrôle de gestion et aux pires des mouvements d’argent pour enrichir les riches !
nous sommes nuls ou presque en langues mais dans ces domaines (économie – finances) c’est vraiment le désert ce qui se paye cash à l’arrivée. Il y a de moins en moins de jeunes qui font des études pour être comptables puis expert-comptables alors que la profession en demande et les entreprises, pendant ce temps l’EN forme des chômeurs.
La France va finir en DISNEY LAND du monde avec nos cites touristiques historiques et la tour Eiffel !!!!
A Cricri,
Vous voyez que vous savez être plus nuancé (lol). Dont acte … Je partage d’ailleurs une idée avec vous (et sans soute avec Martin hirch) : receons aux origines de la protection sociale (assurance contre la maladie, l’accident, la vieillesse et garantie familiale) alors – et les syndicats du public en font régulièrement la démonstration – qu’elle est devenue un moyen de tirer des revenus de la collectivité.
A mon sens , le RMI n’est pas a revoir , mais il est le resultat d’un echec .
Un salarié a une assurance chomage , il touche une partie de son salaire en attendant d’en retrouver un autre .. et s’il n’en trouve pas on lui donne un RMI .. certains abusent du systeme , mais ce n’est peut etre pas une majorité ..
Non le souci comme Cricri l’indique ..c’est qu’il n’y a pas de travail ..
Et s’il n’y en pas plus , c’est a force d’avoir exporté les emplois non qualifiés , puis d’empecher la creation de nouveaux par des charges exorbitantes ..
Comme Mic le signale , je me desole de l’abscence d’une reelle information sur les sujets economiques .. On nous impose a l’ecole des educations artistiques .. flute pour tous .. ou gribouillage sur le mode impressioniste .. comme si nous allions former des artistes .. mais on oublie de nous dire comment marche une economie ..
C’est vrai que les artistes vivent de l’air du temps ..pas de nouilles eco +
@ MIC : Il y a 30 ans ( et plus dans mon cas ) nous n’étions pas tous idiots ( pardon , je ne veux pas offenser votre père..) et en préparant mon diplome de 3 ème cycle à l’IAE de Paris j’étais (moi leur ancien dans la promo…) en compagnie de jeunes pharmaciens , ingénieurs , etc ( une anecdote : un de mes condisciples nous disait que dans son groupe – un grand de l’industrie – la plus grande sollicitation intellectuelle à laquelle il avait été soumis depuis son embauche ,en matière de gestion , avait été une simple règle de 3 !!! ) qui ou voulant créer leur propre officine ou s’installer avec compétence dans leur carrière avaient bien pris conscience de leurs lacunes en management . ( controle de gestion , compta analytique , gestion financière , calculs de probabilité , marketing ….etc ) . Je pense d’ailleurs que ces lacunes dans l’Administration, étatique ou territoriale , ( délégué dans un syndicat de communes on m’a poliment ri au nez quans j’ai évoqué la recherche de prix de revient par la compta analytique …) expliquent partiellement l’échec de la RCB , ancètre de la LOLF , chère à notre hote….
je ne comprends pas ce que veut dire cette phrase : "la protection sociale est devenue un moyen de tirer des revenus de la collectivité"…
l’assurance et la solidarité constituent bien un revenu versé par la collectivité, elles sont, me semble til faites pour cela….
@AB Galiani.
Décidément, j’ai l’impression que nous n’arriverons pas à vraiment échanger: vous revenez en permanence sur les régimes spéciaux et les différences public/privé, qui semblent vous paraître l’élément principal en matière de politique des revenus.
Personnellement je pense que c’est un point à traiter, mais il me paraît moins important que :
-les enjeux et les modalités de la solidarité intergénérationnelle nécessaire dans un système de retraite par répartition.
– la moindre progression des revenus des classes moyennes, par rapport aux bas revenus, bénéficiaires des transferts de solidarité, et par rapport aux hauts revenus, qui font jouer la concurrence internationale fiscale et sociale.
– la répartition des revenus primaires entre capital et travail qui traduit à la fois l’état des rapports de force sociaux nationaux et internationaux et un choix de société
-la diminution de la dette publique à laquelle chacun devrait être amené à participer en fonction des services dont il a profité et de ses facultés contributives, en sortant du principe « la dette publique, c’est les autres ».
A la lecture de ces nombreux "cris d’alarme" il est nécessaire que le Gouvernement se posent quelques questions car , pour l’instant, l’impression est que nous continuons à diviser les Français. Il y a un phénomène de ras-de-bol pour ceux qui travaillent, des critiques assez limites contre les retraités, les délocalisations, le pouvoir d’achat, le problème du chômage et de retour à l’emploi, de l’assistanat, etc..
Pouvons-nous véritablement garantir un véritable avenir économique avec tous ces clignotants ?
Ne pas oublier que nous avons besoin de toutes les bonnes volontés POUR CONSTRUIRE notre futur , alors par pitié, arrêtons de taper sur ceux qui veulent réussir, soit en leur infligeant des contraintes sans limites, en les taxant à outrance ou en les désignant comme des suspects ou privilégiés, on devrait quand même se poser la question sur les départs de plus en plus nombreux vers d’autres cieux !
Il y a eu de bonnes mesures de prises, mais malheureusement elles ne sont pas suffisantes et restent encore bien compliquées.
Le Gouvernenment de N.S. semble avoir compris que les réformes devaient être rapidement entreprises pour permettre à notre économiqe d’avancer.
Notre raisonnement économique doit être compatible notre environnement économique et géographique du 21ème siècle , nous ne pouvons plus nous permettre de raisonner franco-français, nous sommes aussi européens et la mondialisation ne nous fera pas de cadeaux. Certains de nos voisins semblent y parvenir , donc pourquoi pas nous ! il y a semble- t’il un léger retard dans cette course poursuite …. il serait utile d’en analyser objectivement les raisons et de réagir rapidement en nous débarassant, en priorité, de tous les carcans paralysants .
Il existe de vrais livres de vulgarisation économique, bien meilleurs que ces pages qui sont à l’analyse économique ce que la Star Academy est à l’opéra viennois.
Quant au fait de faire honneur à Alençon, notre belle ville a heureusement de meilleurs ambassadeurs que Jean-Marc Sylvestre.