Sans le savoir ou s’en souvenir, l’essentiel de la politique conduite par les pays de l’Union Européenne répond à la stratégie de Lisbonne. Une bonne occasion pour la redécouvrir grâce à cette brillante étude de la Fondation Robert Schuman qui revient sur le « nouvel objectif stratégique » fixé, il y a déjà 7 ans à Lisbonne, par le Conseil Européen : « Devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale ».
Savez-vous comment l’Union et les Etats membres procèdent pour mettre en oeuvre cet objectif?
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« Devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale » :tel est l’objectif en vertu duquel les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne ont adopté à Lisbonne en 2000 une Stratégie qui suscite nombre de débats parmi les spécialistes, mais demeure relativement peu connue du grand public et des décideurs économiques et politiques, alors même qu’elle couvre la plupart des politiques économiques et sociales conduites par les gouvernements européens.
La Stratégie de Lisbonne repose tout d’abord sur un diagnostic précis des défis économiques auxquels sont confrontés les Etats membres de l’Union européenne au regard des performances enregistrées par leurs principaux concurrents (notamment Etats-Unis et Japon) : décrochage en matière de richesse et de productivité, déficit en matière d’innovation. Dans ce contexte, elle préconise deux types de réformes structurelles : les premières passant classiquement par l’approfondissement de la libéralisation des marchés européens, les secondes appelant au soutien des facteurs de production générateurs de croissance endogène, et notamment la recherche et développement ou l’éducation.
La Stratégie de Lisbonne est mise en oeuvre à travers une « méthode ouverte de coordination » de l’action de l’Union européenne et de ses Etats membres qui laisse logiquement une place prééminente à ces derniers, compte tenu de la nature des enjeux économiques et sociaux concernés. Elle s’appuie sur la définition commune d’objectifs opérationnels à l’horizon 2010 qui sont codifiés par les « lignes directrices intégrées pour la croissance et l’emploi », sur des programmes d’action à la fois communautaires et nationaux (les « programmes nationaux de réforme »), enfin sur une évaluation régulière et précise des résultats obtenus qui vise à inciter l’Union européenne et ses Etats membres à se mobiliser.
La Stratégie de Lisbonne a donné lieu à des résultats à la fois encourageants et contrastés. Si ces résultats apparaissent globalement moyens au regard des deux principaux objectifs de croissance et de taux d’emploi fixés à Lisbonne, ils semblent plus positifs s’agissant des autres objectifs chiffrés fixés par le Conseil européen depuis l’an 2000. Surtout, l’évaluation de l’ensemble des Etats membres laisse apparaître que plusieurs d’entre eux enregistrent d’ores et déjà des performances très encourageantes au regard des objectifs de la Stratégie de Lisbonne, et que d’autres, dont la France, présentent des progrès non négligeables. Ces progrès demandent à être confirmés en 2008, à la faveur de la révision des « lignes directrices intégrées » et de la présentation de nouveaux « programmes nationaux de réformes ».
UNE IDEE CERTAINE DE LA FRANCE
« Suivant moi, il est nécessaire que l’Etat ait une tête, c’est-à-dire un Chef en qui la Nation puisse voir au dessus des fluctuations, l’Homme en charge de l’essentiel et le garant des destinées ».
écrivit le Général de GAULLE dans ses Mémoires de Guerre.
Aujourd’hui, le temps exige de la part de l’Etat des desseins fermes et continus, une politique active et une volonté d’action que son Chef actuel doit animer dans un élan de rénovation, un degré de rayonnement, de puissance et d’influence.
Le mouvement du Renouveau tant attendu est mis sur le bon chemin, il tient dans un Homme élu par le Peuple, « la FRANCE profonde ».
On retrouve en lui la fidélité aux traditions françaises, l’ouverture au progrès et à la modernité, le respect de l’Histoire faite et l’audace de l’Histoire à faire.
Donnons à ce Chef toute la confiance dont il a besoin pour accomplir la mission qu’il s’est fixée au nom de la FRANCE toute entière.
Il est l’âme et le moteur du temps des combats, chacun sent en lui-même l’éternelle espérance prendre à nouveau son essor.
N’oublions jamais, né d’un combat le GAULLISME ne vit que par celui-ci. Il est notre référence naturelle.
Tels que nous fûmes, nous sommes, nous serons !
Pour l’association Patriotique Présence Fidélité Gaulliste
Olivier TREILLARD
Délégué Région Rhône-Alpes et membre du Directoire
100, rue Bossuet
69006 Lyon
gaullisterhonealpes@hotmail.fr
06.60.36.66.48
Vous voulez dire que la LOLF (2001) est issue de la stratégie de Lisbonne (2000) ou est-ce que les deux évènements ne sont pas liés mais complémentaires ?
Y a-t-il une évaluation du cheminement de ce processus dans les différents pays ? Il pourrait être intéressant de positionner notre propre politique par la politique suivie par les autres pays afin d’assurer au mieux notre réussite. (pour appliquer une méthode SWOT)
"plusieurs d’entre eux enregistrent d’ores et déjà des performances très encourageantes au regard des objectifs de la Stratégie de Lisbonne, et que d’autres, dont la France, présentent des progrès non négligeables"
Faut-il comprendre que la France est en retard ?
La trop grande séparation entre grandes écoles d’ingénieurs et l’université est une des causes du mal français dans ce domaine sans parler du faible budget recherche des dernières décennies.
Notre système pyramidal qui réserve les postes de haute direction à des bêtes à concours étouffe toute créativité.
A qui a profité les travaux de notre nouveau Nobel Albert Fert ? Le Japon semble t-il !
La force des USA est le brassage des élites et la puissance financière mise à disposition des start-up innovantes.
Combien de laboratoires auraient bien voulu quelques miettes des sommes perdues par la Caisse de Dépôt et Consignation dans l’affaire EADS !
Je suis assez d’accord avec JPM.
Pour poursuivre, je pense que le gouvernement risque gros s’il vend la dernière licence mobile. Il n’y a pas de place sur le marché français pour plus d’opérateurs. Il n’y a pas de rentabilité économique pour 4 réseaux ! Cela fait 20 000 sites d’antennes supplémentaires à rentabiliser. C’est nous qui allons devoir payer !
De plus, la licence telle que proposée est largement sous-évaluée car les conditions d’investissement pour un entrant sont beaucoup plus favorables. Ceci signifie que les modèles économiques des premiers opérateurs cherchent leur rentabilité à plus long terme.
Cela représente une inégalité de traitement et le gouvernement risquerait de distordre la concurrence en favorisant Free. Il faut à mon avis qu’elle soit soit plus chère pour assurer une égalité de traitement avec les gros risques sur l’emploi, soit non vendue, comme le préconise l’ARCEP, car trop risquée.
Si elle devait être vendue, cela va avoir un impact négatif sur l’emploi, car les restants devront licencier en masse sans marge suffisante pour innover.
A vouloir rentrer de l’argent à court terme, on risque d’avoir des effets négatifs sur le moyen terme.
Nanotechnologies
Un Français et un Allemand ont obtenu le Prix Nobel pour leurs recherches dans le domaine des nanotechnologies. C’est un évènement majeur. En effet jusqu’à présent, me semble-t-il, ce prix récompensait la recherche scientifique pure mais pas celle qui concerne sa fille, la technologie, qui a acquis son indépendance et se développe à grande vitesse. C’est elle qui impulse les profondes transformations du monde depuis une date considérée par Jean Guiton (Silence sur l’Essentiel Desclées de Brouwer) comme ouvrant un nouveau monde, celui de l’infiniment petit que célébrait à sa manière Hiroshima. Nous savons bien que l’homme ne cesse de travailler à sa perte. Cela doit être l’horloge de l’espèce.
Jean Ladrière dans un livre que l’on ne trouve plus que dans les grandes bibliothèques, notamment universitaires : Les Enjeux de la Rationalité montrait clairement ce dédoublement de la recherche (liée aux marchés) et ses conséquences : il développait le thème d’une conférence faite à l’UNESCO au début des années 70.
A plusieurs reprises j’ai moi-même développé la prospective des nanotechnologies (à ma mesure car je pense à un écrivain américain qui a ecrit deux livres sur ce sujet, j’ai oublue sion nom et cela cela été aussi décrit par AToeffler ).
Que le Prix Nobel consacre cette révolution de notre quotidien engagée depuis des décennies (et avec le succès que l’on sait dans la biologie et la cybernétique) voilà qui devrait émouvoir tous les Diafoirus qui se penchent sur cette pauvre France, bien malade et qui va de « en retard d’une guerre » à un autre « en retard d’une guerre », cumulant ces retards et s’engageant ainsi résolument dans la voie d’un sous-développement qui devient irréversible.
Or, et Attali, s’interroge à juste titre, sur son blog, sur le système éducatif américain, il est évident qu’on ne peut évaluer et dire l’importance des réformes à entreprendre qu’en se projetant dans un avenir connu. Une des questions posées est bien les besoins en main d ‘œuvre future, d’immigration, les matières premières futures donc les industries futures, les structures futures etc. Et il s’agit de plus en plus d’un futur immediat voire d’un futur amalgame au present
J’ai moi-même pensé que le déclin de l’Université francaise répondait à une politique commune consciente ou pas. Un ancienne Ministre du Travail de Clinton a écrit là-dessus un livre fort remarquable sur l’économie mondialisée et les manipulateurs de concepts.
Nombre de débats qui encombrent l’éther aujourd’hui, en France, n’ont strictement aucun intérêt. Et je ne peux pas penser un instant qu’un homme comme Sarkozy, qui est jeune, entouré de compétences ne le sache pas.
C’est aussi pourquoi je déplore que la campagne ait fait l’impasse sur cette question qui complète celle de la mondialisation et n’ait pas fait surgir notre retard qui est beaucoup plus grave que celui, déjà important de la dette. Le découplement de la France de l’évolution des technologies , sauf dans quelques secteurs est de nature à la handicaper définitivement.
J’adhère de plus en plus (en fait c’est aussi une évolution, à mesure que l’experience sollicitait ma réflexion) aux théories de Darwin en ce qui concerne non seulement l’évolution des espèces mais aussi des sociétés. Et la société française est marquée par une tendance régressive lourde, constante depuis le 18ème siècle qui résulte de son imprégnation religieuse « génétique ». L’échec du plan calcul en France est à la fin du XXème siècle ce que fut l’equivalent du ratage de la révolution industrielle dans la 2ème moitié du 18ème siècle et pour les mêmes raisons. Et la révolution française n’ a fait que l’aggraver, d’autant qu’elle n’a pas libéré la France mais au contraire ;en créant de nouvelles dynasties fondées en grande part ( et Napoléon n’y a pas été étranger qui était avant tout un militaire) sur des rentes de situation elle a aggravé le fardeau (il est intéressant de lire l’analyse faite par René Sédillot).
Le devoir de vérité est souvent de nature sacrificielle…
Puisque l’EUROPE semble vouloir repartir du bon pied , cette fois encore de Lisbonne , je vous suggère le n° de novembre de l’Expansion dans lequel Gilles Saint-Paul , chercheur , donne son avis sur les résultats obtenus depuis les engagements grandiloquents de Lisbonne 2000….
En matière de recherche appliquée et malgré les besoins moindres de l’agriculture en subventions de soutien il semblerait que l’Europe a du mal à finaliser le financement du programme GALILEO dont tout le monde se plaisait cependant à vanter les potentialités. Les industriels privés ont jeté l’éponge, l’agence spatiale européenne n’a pas les moyens suffisants, alors EUROPE ou es tu ?