A lire, la dépêche publiée par Reuters sur la dette publique française qui explique l’incroyable complexité de son calcul. Pour ma part, je me réjouis que nous gagnions en sincérité car l’incorporation de toute la dette réelle de l’Etat dans ses comptes permettra très vite une meilleure gestion de celle-ci. C’est un combat que nous menons au Sénat depuis plusieurs années et qui commence à porter ses fruits.
L’imagination des argentiers de l’état n’a finalement que peu de limites. Il faut rendre hommage à la créativité de ces gens-là.
Nous ne sommes plus à quelques milliards près !
Quand on fera les comptes 2007 avec une croissance de 1,5 à 1,8 %, on en rajoutera quelques dizaines de plus et après les municipales on reparlera peut-être de rigueur avec un nouveau Ministre des Finances et un nouveau Premier Ministre !
Nous gagnons peut-être en sincérité mais que fait-on sinon des effets de manche et du bla-bla sur la modernisation de la Maison France ?
Nous avons de l’espoir grâce au fameux 5 % d’Attali qui vient, lui aussi, de découvrir la gestion canadienne.
Et si on confiait les clés de l’Etat aux Canadiens (gestion publique), aux Danois (flexisécurité), aux Finlandais (éducation) et aux Allemands (commerce extérieur) ? Les entreprises font bien de l’outsourcing !
Oui, les déficits se creusent… La politique d’assistanat n’a pas été remis en question par N Sarkozy !
Le travail sera-t-il vraiment récompensé ? J’en doute !
Les mesurettes qui consistent pour un chômeur de ne pas refuser 3 fois de suite un emploi ne seront pas suffisantes pour renflouer les caisses !
La politique d’immigration est catastrophique et elle nous coûte cher (économiquement, culturellement et socialement) elle n’est pas non plus remise en question (la-aussi des mesurettes : l’adn à notre charge en plus !). L’immigration choisie est un leurre, une escroquerie puisque nous avons en Europe un réservoir de 20 millions de chômeurs !!! Alors continuer à laisser entrer le continent Africain pour l’entretenir est irresponsable, scandaleux !
Les Français assistent héberlués à la démolition de tous leurs acquis sociaux, à la précarité, pendant que nous donnons un statut d’assisté et rentier à des sans papier pris en charge par l’Etat, les assocs (rappelons que les assocs reçoivent des subventions publiques = impôts des français !)
A voir si les réformes de la fonction publique iront vraiment jusqu’au bout. En tant que fonctionnaire je me sens doublement pénalisée ! J’ai choisi de préparer de difficiles concours après mes études pour travailler dans la fonction publique hospitalière sachant que ma carrière serait linéaire, avec un salaire qui évoluerait pas mais avec un contrat de 37,5 années .
Première trahison de l’Etat par rapport à mon contrat : la remise en cause de nombre d’annuités.
Nous n’avons rien obtenu côté salaire en contre-partie !
Non seulement pour avancer dans la hiérarchie nous devons passer de nouveaux concours encore plus difficiles (Attaché) et qui se raréfient depuis 10 ans, mais le salaire de base n’a pas été réévalué en fonction du coût réel de la vie depuis les années 90 ! J’estime une perte de 15% de mon pouvoir d’achat depuis !
Il urgent de remettre de l’ordre dans les comptes publics et de couper les ponts de l’immigration. Il est temps que le Monde réalise que la France n’est pas un eldorado du tout gratuit (comme M Moore le prétend dans son film polémique sur nos systèmes de soins !!)
@Aurélie
Vous avez quand même gagné (grâce à notre système de santé dont vous faîtes partie !) un consédérable allongement de votre durée de vie (statistiquement !). C’est quand même là un point essentiel. Notre espérance de vie après la retraite s’est considérablement augmentée ce qui est un acquis fondamental.
Notre système de retraite étant un système par répartition et non par capitalisation, il implique nécessairement un ajustement permanent entre les retraités et les cotisants. Il ne peut y avoir de contrat initial par définition.
Remettre de l’ordre dans les déficits publiques, vu les montants en jeu, nécessite l’effort de tous. On ne peut augmenter durablement le pouvoir d’achat des fonctionnaires en ayant recours à la dette.
La réduction des abus de l’immigration clandestines ne peuvent, loin s’en faut, couvrir l’énormité des sommes (bien que certaines situations énervent passablement: savoir que l’état paye parfois 3000€ par mois à des hôtels pour loger des clandestins par exemple !).
Seule la réorganisation en profondeur du secteur publique, comme le propose notre Président, est à même de solutionner le problème des déficits publics. C’est en contrepartie de cette réorganisation que le pouvoir d’achat dans la fonction publique pourra augmenter.
Que dire ? Comment ne pas dénoncer l’irresponsabilité d’un gouvernement et d’un président qui ont vidé encore davantage les caisses de l’état alors qu’elles étaient déjà vides ?
64.2% en 2006, cela veut dire bien pire en 2007 compte-tenu de ce que coûte le paquet fiscal qu’il faudra financer tous les ans, je le rappelle.
Pour ma part, je suis consterné et exaspéré.
J’ai vu que certains projets étaient à l’étude :
– allocations familiales en fonction du revenu
– TVA sociale
– nouvelles franchises sur les médicaments
– suppressions au moins partielles des crédits d’impôts sur les emplois à domicile.
Je trouve inadmissible que ces mesures envisagées servent à financer entre autres le paquet fiscal.
Après avoir été plutôt neutre dans les débuts, je commence à faire partie des Français vraiment en colère.
Alain,
Quand vous parlez de la dette réelle de la France, souhaitez-vous aussi y inclure les engagement de retraites de l’état envers ses personnels ? Sur les modèle des provisions passées par les entreprises ?
Si oui le chiffre obtenu risques d’être trés significativement plus élevé.
Merci
A Charles,
Dans un billet publié le 28 aout 2006, j’évoquais la "dette implicite" représentée par les engagements de retraite : entre 2 et 5 années de PIB, fourchette large en raison des choix méthodologiques.
Cette information est pourtant essentielle.
Ainsi, on a courageusement transféré les charges de retraite d’EDF sur le contribuable et le salarié du privé, pour éviter à cette entreprise de provisionner une charge égale à 3 fois ses fonds propres, qui aurait à terme fait disjoncter le prix du kw/h. La SNCF connaitra la même évolution. Il faut savoir qu’aujourd’hui, comme l’ont fait les trains anglais avant la privatisation, cette société sacrifie les investissements sur le réseau secondaire.
bref…comme dit et repete…une situation de faillite; evidemment un etat ne peut etre mis en faillite et etre vendu par appartements comme le furent Moulinex, Boussac, Creusot loire, Manufrance etc… mais c’est le peuple qui va trinquer! Les parents mangent les raisins verts et les enfants ont les dents agaces.
comme l’humanite est idiote, la plus sotte des especes. Au fond l’intelligence fut une erreur de la nature
bonjour, M Lambert
quelques remarques :
– La relance keynésienne c’était la relance par la demande PUBLIQUE, qui devait être une demande d’INVESTISSEMENT et bien sûr d’investissement UTILE ! Pour des raisons diverses (qualifiées en leur temps de "modernisation") on a préféré à partir de 1981, consacrer l’argent public aux frais de fonctionnement et à la désinflation (bonne en soi, mais nocive dans la mesure où les banques n’ont pas assoupli intelligemment leurs conditions de crédit aux entreprises). Dans la pratique cela a marché surtout en temps de guerre, mais ce n’a pas été aussi ridicule qu’on le dit aujourd’hui. Prétendre relancer l’économie par une distribution de prestations sociales a toujours été SU stupide. La responsabilité de nos décideurs politiques depuis 25 ans, dans l’abaissement de la France est donc écrasante !
– Les réformes envisagées par NS jusqu’à présent sont positives, mais tout sera dans l’exécution. (Je regrette seulement sa prudence dans le domaine éducatif). Elles arrivent trop tard, mais c’est mieux que rien.
– On ne peut pas mettre "la sphère publique" dans un même sac.
L’éducation et la santé doivent être financées et concourrent à la croissance, l’enjeu est de trouver une meilleure organisation (plus efficace ET moins chère). Il est probable qu’il y faudrait une plus grande place à la liberté des acteurs, quitte à revenir sur certains abus du secteur "privé".
Les services régaliens (fisc, police, justice …) posent problème, car ils n’obéissent plus à la nation, mais à leur propre logique interne. Le gouvernement devrait sérieusement s’en occuper . Pour mémoire l’Ancien Régime est mort de cela : un état pauvre avec des serviteurs riches ; un souverain qui choisissait les évêques dont le pouvoir venait de Dieu, mais qui ne choisissait pas les magistrats et les "officiers" dont le pouvoir venait pourtant de lui !
Les services d’aménagement territorial (transport, énergie …) ont été privatisés ou décentralisés, à grands coups de trompe. Je pense que c’est une stupidité couteuse, mais on ne peut rien contre la mode ! De toute façon grâce aux 30 glorieuses, la France est plutôt bien équipée, donc les dégats n’apparaitront pas avant 20 ans.
Il serait aujourd’hui opportun de serrer la vis aux collectivités (communes, régions, départements) qui ont proportionnellement TROP d’argent et l’utilisent plutôt MAL et sans aucun contrôle (Je sais c’est très impopulaire ce que je dis, bien sûr je ne vise pas les petite communes mais les grosses structures)
– Certains acteurs privés, sont en fait des acteurs d’ancien régime et ne prennent aucun risques : activités à numérus clausus, à tarifs administrés, à marché fiscalement solvabilisé. On y constate toujours la présence de RENTES, non naturelles mais octroyées par le législateur. C’est ce que M Allais appelait des "revenus non gagnés". Il y en a de toutes natures, on peut espérer que NS s’y attaque 40 ans après la commission Rueff-Armand.
@ JULIUS A mon avis vos intéressantes appréciations mériteraient développement et je note , pour la première fois sur ce blog , une référence à notre unique Prix Nobel " Economie " M.ALLAIS….
Citation :
"La réduction des abus de l’immigration clandestines ne peuvent, loin s’en faut, couvrir l’énormité des sommes (bien que certaines situations énervent passablement: savoir que l’état paye parfois 3000€ par mois à des hôtels pour loger des clandestins par exemple !)."
A mettre en balance avec les 15 milliards d’allegement fiscaux pour des personnes qui n’en n’ont pas vraiment besoin. Loin de là. Et puis ca fait vivre l’hotellerie francaise. On ne peut pas reprocher à un gouvernement francais d’aider son hotellerie.
Lisez ca vous saurez mieux de quoi vous parlez en terme de dette publique: econoclaste.org.free.fr/d…
Au deuxième trimestre de 2007, l’ensemble de la dette publique (Etat, organismes d’administration centrale, collectivités locales et Sécurité sociale) a augmenté de 32,3 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent, a annoncé, vendredi 28 septembre, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Elle atteint le niveau record de 66,6 % du PIB à 1 216,4 milliards d’euros. Le niveau de la dette publique est bien supérieur au taux du pacte de stabilité européen, fixé à 60 % par l’Union européenne.
Dans le détail, la dette de l’Etat a progressé au deuxième trimestre de 27,7 milliards d’euros, "une augmentation liée en grande partie à l’accroissement de la trésorerie de l’Etat, notamment pour faire face au remboursement de titres négociables au mois de juillet", a indiqué l’Insee.
Mr Sarkosy ne fait pas mieux que ses predecesseurs mailgre ses effets d’annonce !…
Au deuxième trimestre de 2007, l’ensemble de la dette publique (Etat, organismes d’administration centrale, collectivités locales et Sécurité sociale) a augmenté de 32,3 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent, a annoncé, vendredi 28 septembre, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Elle atteint le niveau record de 66,6 % du PIB à 1 216,4 milliards d’euros. Le niveau de la dette publique est bien supérieur au taux du pacte de stabilité européen, fixé à 60 % par l’Union européenne.
Dans le détail, la dette de l’Etat a progressé au deuxième trimestre de 27,7 milliards d’euros, "une augmentation liée en grande partie à l’accroissement de la trésorerie de l’Etat, notamment pour faire face au remboursement de titres négociables au mois de juillet", a indiqué l’Insee.