C’est un ami cher que je perds. Paul Charpentier est de ces hommes que j’ai côtoyés pendant de longues années et dont j’ai pu apprécier, très largement, les qualités de cœur, les convictions profondes, la fidélité et la générosité naturelle et désintéressée mise au service d’autrui.
Homme de cœur, il a œuvré sa vie durant pour le bien-être de ses concitoyens en se mettant à leur service : d’abord en tant que commerçant (il a été sellier dans le quartier de Montsort) ; puis Membre, Trésorier et Président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (il a beaucoup fait pour l’évolution des droits sociaux des artisans) ; et enfin, Maire-Adjoint en charge de la Sécurité de l’Etat-civil et de la Réglementation, de 1989 à 1995, lors du premier mandat qui m’a été confié par les Alençonnais.
Homme à la droiture chevillée au corps, c’était essentiel pour lui, il a toujours regardé devant, vers l’avenir, sans jamais prendre ses engagements à la légère. Bien au contraire ! C’était un véritable homme de passions, une figure locale qui connaissait bien les Alençonnais et s’investissait totalement à leurs côtés. Perspicace et doué d’un sens aigu de l’intérêt général, il percevait intuitivement les choses et savait faire preuve d’un bon sens remarquable, sans emphase ni arrogance déplacée, pour parvenir à ses fins, c’est à dire, pour servir.
C’est un grand homme qui disparaît et c’est aussi un grand ami personnel qui, par son départ, crée, aujourd’hui, un trop grand vide à côté de moi. Cependant, la voie qu’il a tracée indique le chemin à suivre. Audace, courage, qualités humaines et sens du devoir au service d’autrui.
Parce que je les sais dans la souffrance, mes pensées les plus sincères et les plus chaleureuses vont à son épouse, Paulette, et à ses deux fils, Richard et Eric, ainsi qu’à ses petits enfants et à ses arrières petites filles.
Alain Lambert.
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