Selon l’AFP, la ministre de l’Economie Christine Lagarde a confirmé lundi que les calibrages du budget 2007 avaient été faits « sur la base de 2,25% » de croissance, tout en se refusant à dire si la France pourrait « atteindre » ce chiffre. Voilà qui est sage ! Qui à ce moment de l’année peut être assuré de ses ressources jusqu’au 31 décembre ? Qu’il s’agisse des ménages ou plus encore des entreprises, chacun en reste à des hypothèses, en souhaitant qu’elles se réalisent et en faisant du mieux possible pour y parvenir. J’ai toujours été étonné de ce jeu de pronostics surréaliste qui anime sans cesse le débat politique, en France. Mais nous ne perdons rien pour attendre car dans quelques jours c’est le débat sur la croissance 2008 qui va s’engager !
Le plus honnête de la part du gouvernement serait de faire un budget avec l’hypothèse d’une croissance nulle. Et si la croissance est plus élevée, donner le surplus uniquement à la diminution de la dette.
Nous n’atteindrons jamais 2,25% car nous n’arrivons plus à seulement 1-1,5% de croissance.
La ministre des finances la seule chose qu’elle sait c’est qu’on n’atteindra pas les 2,5 % mais comme toutes les marionnettes de notre nouveau gouvernement elle tient la dragée haute à nos chers médias vendus
Il semble effectivement qu’une hypothèse de croissance basée sur 2.25% soit particulièrement optimiste et il semble aussi évident que la croissance sera plus faible qu’attendue… Ce n’est pas forcément une mauvaise chose car un tel résultat obligerait peut etre le gouvernement actuel d’accélerer le rythme des réformes… et d’entrer enfin dans une véritable rupture cette fois…
Y a t-il un pilote dans l’avion ?
Un Président qui reçoit les victimes d’affaires très mediatiques,
Un Premier Ministre fort silencieux.
Mme Lagarde attend certainement que le Président lui donne le bon chiffre.
que lui fournira Attali fin 2008.
@JPM : il y a un pilote mais dans le brouillard il navique en IFR c’est à dire " aux instruments " .Quand le ciel sera dégagé il volera en VFR soit en " vol à vue " .Dans les 2 cas il a besoin des controleurs au sol que sont les consommateurs,les investisseurs…etc C.LAGARDE n’est pas madame SOLEIL et B.ATTALI ne pourra fournir que de bons principes pour que le vol se fasse au mieux pour notre croissance…Excusez moi : je n’ai pu résister à ces réminiscences d’une vie antérieure…..
@ Jérôme
Si vous prévoyez un budget à 0%, vous êtes alors sur de les faire. Les prévisions budgétaires ont aussi un impact sur la réalisation de la croissance, notamment à travers les dépenses d’investissement. Il faut donc être raisonnablement optimiste dans ses prévisions budgétaire et ajuster en fonction des résultats ensuite. C’est précisément ce que fait le gouvernement.
La psychologie est une des composantes de l’économie et si vous dites à tout le monde que la croissance sera faible, alors les acteurs économiques investissent moins et la croissance ralentie effectivement.
En parallèle, l’attitude des socialistes fustigeant la croissance molle est du pur sabotage. En tentant de casser le moral des français sur la moindre nouvelle qui ne va pas dans le bon sens, ils tentent de faire échouer la France pour plomber le gouvernement et mieux récupérer le pouvoir par la suite.
A force de se détruire entres eux, les socialistes ne savent plus faire que cela. Il est plus que tant que ces forces négatives soient annihilées. La France, n’a vraiment pas besoin de cela en se moment.
@ jmj arras
Je suis bien d’accord avec vous !
Très bien tout ça, mais quand saurons-nous où nous allons véritablement , nous avons un sens très développé du constat mais savons-nous et souhaitons -nous apporter les remèdes adéquats ???
Lorsque l’on compare les "avances" prises par certains pays d’Europe on peut encore se poser beaucoup de questions, tout en reconnaissant qu’il y a déjà certaines bonnes réformettes à venir, mais certainement pas assez ambitieuses pour donner le coup de fouet nécessaire à cette fameuse relance…..
Beaucoup trop de temps perdu à essayer de démarrer, ne pas oublier que le temps c’est de l’argent… et c’est ce dont notre pays a besoin pour rebondir et pour pouvoir envisager sereinement l’avenir économique et social.
Je vous écris, car vous avez été, il me semble, ancien Ministre du Budget de la France.
J’ai appris dernièrement que Monsieur Sarkozy et Madame Lagarde tablait sur une croissance de 2,5% pour notre pays. Si on regarde les années précédentes, on constate que les gouvernements (peu importe leur idéologie politique) ont tous tablé sur une croissance située, pour les cinq dernières années, entre 1,7% et 2,5%, ce dernier chiffre étant en général le taux le plus utilisé.
Or, dans la réalité, les taux de croissance de la France ont été bien plus faibles, avec des taux de l’ordre de 1,2%, 1,3%…Le meilleur taux étant celui de 2004 qui dépassa la prévision de 1,7% en tombant à 2%. Cette non correspondance entre prévision et réalité, en général au détriment de notre France, crée donc d’importantes marges d’erreurs, de l’ordre, en général de 50% à 60% !
Ceci m’amène à me demander, si votre parti fait bien de partir d’une croissance de 2,5%…Très hypothétique à mon sens car la logique voudrait qu’elle soit plus dans les alentours de 1,2%, 1,3%…Au vu des périodes précédentes. Est ce donc si dur, quand on est Ministre du Budget, Premier Ministre, Président, Ministre de l’Economie, de prendre les données des années précédentes, pour réaliser une droite des moindre carrés (c’est faisable avec une calculatrice graphique)?
J’avais un petit espoir de voir nos dirigeants actuels arrêter de jouer les Necker, pour faire preuve d’un peu plus de pragmatisme. Est ce l’ignorance, la "fatalité", ou un autre vecteur, qui les fait aller droit dans le mur, aussi rapidement? Madame Lagarde n’a t elle donc jamais travaillé dans une entreprise (il me semblait pourtant qu’elle était avant aux USA dans un grand groupe !) pour ignorer les règles de base, pour calculer la croissance prévisible (et encore) d’une entreprise? Des règles qui, c’est certain, avec les résultats de croissance de notre France les années précédentes, ne peuvent guère donner, en l’année 2007 – 2008, un taux de croissance de 2,5%! Pourquoi pas 5% aussi, tant qu’on y est?
Ensuite, cela me parait très dangereux de ne pas anticiper un certain nombre de risques, provenant de l’extérieur, car non seulement nous sommes dans la mondialisation, mais aussi notre croissance est très interdépendante des facteurs extérieurs…Comme on a pu le voir, par ex, en 2001…Avec les attentats aux USA…Qui ont un peu détraqué l’ensemble de l’économie mondiale…En 2003 avec le réchauffement climatique (explosion de vente de ventilateurs, terrasses de café très remplies puis vides, tourisme en Bretagne plutôt qu’à la Côte d’Azur…Ou encore plus récemment avec la grippe aviaire…Qui a durement touché notre secteur avicole.
Et encore là, je reste sur des éléments très macroéconomique assez « sérieux », c’est dire très observés par des experts. Mais on peut aller vers des événements moins « observés », et plus « imprévisibles » comme par ex…La tempête en France…la Coupe du Monde ou même simplement de l’UEFA…Dont les retombées économiques sont importantes (mais pas toujours chiffrables : il est certain qu’il y aura plus de spectateurs, s’il fait beau, plutôt que s’il pleut des averses ! Si Zidane est présent ou que la ville choisie pour l’événement reste accessible : qui imaginerait aujourd’hui de se rendre en Corée du Nord, pour la Coupe du Monde ?)
Et pour tomber vraiment dans les événements très imprévisibles, le succès du film « camping » n’aurait il donc eu aucune influence sur la mode « camping » de beaucoup de citoyens (ce qui forcément joue un rôle important sur les hôtels, ou les auberges de jeunesse par ex) Le succès du Da Vinci Code, ou du film Marie Antoinette, ne sont ils pas vecteurs de recettes prévisibles, dans le secteur du tourisme?
Avec des marchés fluctuants, des inventions nouvelles en permanence (le portable, par ex, ne constitue t il pas une véritable révolution ? Et son utilisation n’a-t-elle pas totalement modifié notre économie, notre consommation, la place qu’on peut apporter à la communication, la mobilité des individus, et donc, à fortiori, notre croissance ? Idem pour le GPS ou le I pod….Ou encore, il n’y a pas si longtemps que çà, la carte à puce ! Ou le porte-monnaie moneo !), des consommateurs qui modifient leur comportement, des investisseurs qui observent le monde, comment un quelconque gouvernement pourrait il, même avec la meilleure volonté, prévoir une croissance ? Encore mieux, une croissance aussi haute! C’est totalement irresponsable !
Même avec plusieurs devins, le temps qu’on établisse des paramètres pour voir l’incidence du dollar sur notre économie, qui dit que des investisseurs, passionnés par la France, ne décideront pas d’investir massivement dans notre pays ? Ou à l’inverse, que devant la déprime française, suite aux suppressions d’emplois effectuées par AIRBUS, les investisseurs, décident d’aller finalement placer leur argent en Allemagne.
La croissance n’est en rien stable. La croissance, c’est un peu comme la Bourse, ou le loto. On essaye de déterminer des tendances, on écoute (ou non) les rumeurs, on achète un peu d’une entreprise, et un peu de son concurrent, pour être gagnant sur les deux tableaux (tout en sachant qu’on peut perdre tout aussi sûrement sur les deux tableaux)
Il y a une étude scientifique qui parlait d’un scientifique qui avait essayé, après de multiples tests en tout genre, de gagner avec les maths, et les probas, au loto. Manque de pot, la personne chargée, à l’époque, de "pousser" les boules, n’était plus celle dont il avait pris les "mesures". Résultat? Il a perdu. Si lui, après des années de recherche, n’a pas su déterminer une croissance, comment pourrait on, logiquement le faire?
Je trouve qu’il est extrêmement dangereux, et également illusoire, de vouloir à tout prix anticiper une croissance de 2,5%. Dans une entreprise, jamais un entrepreneur ne fait de perspective de croissance : il établi des objectifs, qui généralement partent de la tendance observée sur les trois dernières années de vie de sa société (et s’il commence, il regarde la croissance de ses concurrents les plus proches, pour là aussi tenter de déterminer une tendance, mais nullement un taux de croissance)
Si l’objectif est atteint, c’est bien. Si l’objectif est dépassé, c’est encore mieux. Si l’objectif n’est pas atteint, il faut l’expliquer, et en tirer des conclusions, pour repartir de l’avant.
Pour la France, le même bon sens devrait être observé. Pour aller vers un objectif de croissance, il est nécessaire de s’en donner les moyens…Mais aussi de tenir compte des risques éventuels…Pour un Etat cela s’appelle « conflits », « guerre », « épidémie », « crise », « retraite des fonctionnaires », « délocalisations », « catastrophe pétrolière »…Pour une entreprise cela s’appelle faire des « provisions pour risques et charges »…Moyen bien utile pour s’alourdir sur le plan des charges, de manière virtuelle, pendant une période, et une fois la menace passée, de supprimer la provision. Chez un particulier, cela s’appelle le bas de laine…C’est-à-dire la somme d’argent qu’on va mettre sous un lit, dans un coffre, « au cas où »…on tombe malade, les enfants ont besoin de telle ou telle chose, je risque le chômage, etc. Et là une fois encore, quand les nuages sont passés, on peut se permettre de faire une petite « folie ».
J’ai toute confiance dans vos mérites de nos Ministre, sont ils des courtiers ? Je ne le pense pas. Et même en faisant appel à l’ensemble de nos « frenchies » partis à la City, je ne pense pas qu’on puisse déterminer une croissance, san
s risques très importants d’erreur.
Ex : pouvez vous anticiper l’impact économique, qu’aura pour la France, la nouvelle composition du Congrès américain ? C’est pourtant important…En tout cas du point de vue d’une certaine entreprise nommé Boeing, qui dépend assez fortement des commandes de l’armée, et qui…Du fait du changement politique, pourrait se voir perdre son avancée récente sur Airbus…Et en Europe, favoriser la non suppression de certains emplois chez Airbus, en raison du « virage » politique américain.
Ex : croyez vous donc que si l’Europe et les USA se mettaient d’accord, une bonne fois pour toute, pour arrêter la « course aux subventions » de certaines de leurs entreprises, cela n’aurait pas une incidence sur le budget de la Nation ? Et donc sur la capacité de l’Etat à investir dans des secteurs sans craindre des « représailles » américaines ? Peut être est il temps de redonner sa capacité de juger à l’OMC, qui malgré tout a quand même été créé pour cela !
Egalement, je trouve que ce taux est une bombe à retardement. En effet, sur quoi repose tout rapport ? Sur la confiance. Et quand on prend la décision de « guider », de « manager », il est fondamental d’avoir avec soi cette confiance, pour entraîner tout le monde derrière soi.
Or, les Français, dès la première année, vont attendre un signe. (Ils "investissent" quand ils élisent quelqu’un) Problème : imaginez que vous n’atteigniez pas le taux de 2,5% pour toutes sortes de raisons : le dollar continue de baisser, la BCE refuse de travailler pour la croissance, la grippe aviaire touche une seconde fois la France. Bref, vous, le promoteur du zéro déficit, vous en arrivez à emprunter.
Et bien là, c’est fini. La confiance des électeurs, elle vous sera retirée…Et dès 2008, les mairies feront l’objet du mécontentement des Français.
Bon, je fais, je m’en rends parfaitement compte, un peu dans le catastrophisme, mais si on peut remonter la pente, celle-ci peut être très difficile à remonter justement, sans soutien populaire.
Par ailleurs, vous allez, si les choses se passaient ainsi, plomber le moral des entreprises, qui n’embaucheront que le strict nécessaire, et personne d’autre, ce qui bien évidemment pèsera lourd sur l’économie. Les citoyens consommeront modérément, et les investisseurs éviteront la France. Bref, vous renforcerez le cercle vicieux !
Par contre, si votre taux de croissance, si vous décidez de le conserver, disons comme référence, est au départ « raisonnable », et que donc l’objectif est assez facilement atteignable, vous envoyez un signe à toute la société. On l’a fait, c’est donc possible. Les chefs d’entreprise, à cette annonce, vont être moins « timides » sur les embauches, les investisseurs vont y voir un signe d’encouragement, et les consommateurs…Consommeront. En conséquence, on ranimera déjà notre croissance sur le plan interne. Bref, vous faites entrer la France dans un cercle vertueux.
A l’heure actuelle, on peut déjà faire quelques pronostics, mais cela reste des pronostics.
–L’entrée de nouveau pays, au sein de l’UE, est à la fois une chance (du point de vue de la langue, et des nouveaux marchés pour nos entreprises) mais aussi un risque (du point de vue social, et environnemental). Peut être serait il bon de voir, de ce point de vue, les faiblesses et les avantages des uns et des autres, et promouvoir, en Europe, une Europe plus sociale, plus démocratique, et inciter l’UE à mettre des gardes fous pour protéger son marché. La Chine, le Japon, les USA, le font bien : pourquoi pas l’Europe ?
–En France, va avoir lieu la Coupe du Monde de baseball. C’est un événement majeur, qui a des chances d’avoir un impact très positif…Si on l’orchestre bien…Et si on prend en compte certaines données : que faire s’il pleut ? Quel dispositif policier ? (Une compétition sportive çà peut dégénérer), quelle mesure pour se protéger du risque de terrorisme ? Ca parait tout bête, mais entre prévision et anticipation, la différence est énorme. Cette compétition a des chances d’apporter moral, donc confiance, aux Français…Et d’avoir bien sur de très importants impacts économiques, aussi bien au niveau touristique, que industriel : reste maintenant que cet impact dépendra très fortement des résultats sportifs…Inchiffrables, et non prévisibles ! Les performances sportives ne répondant pas forcément aux attentes des « pros » ou des…Sondages !
–L’Euro, dit on aussi, est fort. En réalité, l’euro est stable, mais d’autres monnaies jouent en fluctuant vers le bas. Si on suit l’exemple de l’Allemagne, on voit que l’argument portant sur la compétitivité du commerce extérieur, ne fonctionne pas. En fait, l’euro a un problème énorme, par rapport notamment au dollar : c’est le fait qu’il n’indexe aucun produit dans le monde. De ce point de vue là, si on arrivait à convaincre nos amis Anglais (et on le ferait bien, si on arrêtait de geindre sur l’euro), l’indexation actuelle des produits par la livre sterling pourrait être transférée sur l’euro…Et ce dernier serait donc ainsi, plus…Protégé, des stratégies américaines, chinoises, ou encore japonaises. Tant que l’euro demeurera une monnaie européenne, et non internationale, l’Europe ne s’en sortira pas très bien. Il y a donc un très fort risque que, notre « allié » anglais, de manière indirecte, nous touche très fortement, économiquement, tout en se préservant lui-même : est là ce qu’on peut attendre d’un membre de l’UE ? Ne faut il pas prendre en compte cette menace de non indexation des produits par l’euro, qui a certes un impact bien plus important, que l’action de la BCE ?
Monsieur Lambert, je vais vous demander quelque chose de très difficile : aller voir soit les Ministres, soit vos collègues, soit le Président, ou tout le monde d’ailleurs. Pourquoi? Pour leur dire d’arrêter le massacre.
Simple question de bon sens : en qui avez vous le plus confiance?
En l’entreprise qui a eu trois années calamiteuses, après avoir promis des taux de croissance fantasmagoriques?
Ou
En l’entreprise, qui modestement, prévoit des années difficiles, et qui au final surprend en dépassant ses objectifs?
Les Français ne sont pas du tout idiots. Ils savent très bien que la France a du mal à dépasser la barre des 1,5%…Alors 2,5%!
Monsieur Sarkozy, les sénateurs, les députés, veulent créer un choc de confiance?
Est ce que vous vous souvenez quand vous étiez à l’école Monsieur le Sénateur? Je suis sur que lorsque votre professeur, et cela quel qu’ai été vos résultats scolaires, arrivait en classe pour vous rendre un exposé, une rédaction, une dictée, ou autre, tout le monde dans la classe se retenait de respirer, jusqu’à la libération, c’est à dire l’arrivée de votre note.
Pendant ce bref – mais très long pour vous – instant où ledit professeur farfouillait dans son sac pour en tirer les copies pour les rendre, je suis également persuadée que vous faisiez le décompte de vos erreurs, de vos faiblesses, pour avoir une idée de la note que vous pouviez avoir. Peut être même, à tout hasard, preniez vous la peine de prier le bon dieu pour obtenir au moins la moyenne.
Même topo, lorsque les résultats arrivaient chez vous. Avant d’ouvrir la lettre où figurait vos résultats, classements, mentions, absentéismes, et autres, vous étiez sans doute aussi inquiets.
Et que se passait il quand le 8 redouté se transformait en 10 voire 12 sur 20? Quand au lieu des remontrances, vous aviez un "pas mal". Vous étiez soulagé. Ouf !
La vie professionnelle,
et familiale, n’est pas différente. Quand vous avez décidé de faire de la politique, peut être avez vous eu peur de ne pas savoir "convaincre", "persuader"? Peur d’être jugé?
Et quand vous avez – si c’est le cas – trouvé l’élue de votre coeur, peut être avez vous pensé ne pas être digne, au départ, d’elle? En avez vous eu peur?
L’économie, çà fonctionne de la même manière. En toute circonstance, l’homme, ou la femme, par définition, s’attend à ce qu’une catastrophe lui tombe sur la tête, particulièrement en France. Et quand cela n’arrive pas, et bien le ciel est plus bleu qu’avant.
Si les Français pensent que la croissance ne sera que de 1%, certes ils vont, pendant un moment, craindre que cette croissance ne puisse même pas être atteinte. Et puis, un jour, ils vont apprendre que la croissance prévue a été dépassé. Soulagement ! Et hop, on peut prendre quelques sous dans la caisse sous le matelas, on peut recruter, on peut investir. Le ciel bleu vous dis je.
A contrario, si vous pensiez très fort que quelque chose ne va pas arriver, mais que cela arrive, vous déclenchez l’effet inverse. La croissance ne sera pas de 2, 5 mais de 2,25%. Effet négatif normal. Repli stratégique: épargne. La croissance ne sera pas de 2,25 mais de 2%. Paf ! Nouvel etat dépressif. Je consomme moins, je n’investis plus, je mets mon argent dans le bas de laine.
L’économie, çà fonctionne comme une bataille ou un match. Si on vous annonce "on a gagné", logiquement, vous allez être entrainer dans "l’euphorie" de cette victoire. Et elle va augmenter à chaque fois que l’on vous sortira un "on a gagné". Au contraire, si au départ, on vous dit "c’est gagné" mais que dès le premier round on se fait battre à platre couture, il est évident que le moral il chute, et comme c’est par cycles, çà va crescendo.
"Après la pluie, le beau temps" dit on. Les Ministres, le Président, les élus, doivent comprendre que si tout le monde attend évidemment de voir le beau temps, il est inutile, voire démoralisant de l’annoncer, d’autant plus qu’on en ai pas maître.
Cordialement
Odile
Parler de la croissance 2008 et pourquoi pas déjà anticiper sur 2009 ?
mais se pencher sérieusement sur 2007 serait aussi faire preuve de bon sens surtout lorsque les chiffres annoncés ne sont pas bons …. l’avenir économique de la France ne se lit pas dans une boule de cristal, restons concrets. Anticiper est indispensable mais règler les handicaps déjà existants est aussi une priorité, cela engage le futur.
La France ressemble parfois à un mastodonte essoufflé que l’on fait avancer grâce à quelques potions magiques.
Mais restons malgré tout positifs et essayons d’imaginer un futur plus serein.
D’accord avec Odile, ne s’agit il pas d’un gigantesque exercice de psychologie de masse à objectif autoréalisateur surtout si on a aucune prise ( ou qu’on ne veut pas en avoir, c’est plus pratique ) sur les évènements ? Si cet objectif n’est pas atteint, quelles en sont les conséquences comme elle le dit si bien ?
Si tout ceci ne relève que de la divination incantatoire ou méthode Coué, alors il ne faut rien attendre de bon. Seule une impulsion forte fera changer les choses, prier ne sert à rien.
@ODILE : Quel exposé magistral ! M.LAMBERT ou bien quelqu’un de plus compétent que moi vous répondra peut etre mais bien que votre lettre s’adresse à notre hote je ne résiste pas à vous livrer "à chaud" quelques réflexions : 1/ si vous lisez bien les billets de M.LAMBERT vous constaterez que cela fait longtemps qu’il est très critique à l’égard des prévisions des taux de croissance pour la présentation des budgets.En fait vous avez les memes positions à ce sujet. 2/en tant qu’expert économique un ministre du budget sait parfaitement quels sont les effets psychologiques influençant investisseurs et consommateurs 3/ comme il ne peut agir directement sur notre comportement c’est à l’homme politique de créer les conditions de la confiance 4/ Votre analyse étant plutot orientée " cata " je pensais que vous auriez pris comme exemples le rejet de Marseille pour le déroulement de l’America cup ( ville sale par les grèves des éboueurs quand la commision de choix est passée…) ou bien le rejet de Paris pour l’organisation des J.O. ( européens mal disposés à l’égard de la France…) A mon avis ce sont bien les conditions politiques qui ont été à la source de ces échecs.On pourrait trouver bien d’autres exemples pour les memes causes . 5/ afficher un taux de croissance bas c’est donc admettre un plus fort déficit face aux dépenses réputées incompressibles dans l’état actuel de notre administration. ( qui doit etre réformée en profondeur ce qui suppose une vision claire des missions et des moyens.) 6/ chaque fois que j’ai été confronté (ou témoin) à un problème de moyens j’ai remarqué qu’une meilleure organisation de ceux ci était souvent la solution.La LOLF doit y contribuer . Personnellement j’ai cherché à gérer une petite commune avec des critères de bonne gouvernance d’entreprise : certains l’ont constaté et approuvé mais les mentalités du plus grand nombre sont plutot contre.Le grand problème de la République ce sont les élections….
Hourra !
Le chiffre magique est tombé : ce sera 2,5 % !
Ce n’est ni le Premier Ministre, ni Mme la ministre des Finances, ni le Ministre ou le Secrétaire d’Etat du Budget, ni le Porte-parole du Gouvernement mais Monsieur Martinon !
Il n’y a ni rupture, ni transparence dans la gestion France car on continue à endormir les Français ou à leur cacher la vérité
Qui accompagnera le Président à l’enterrement du budget 2007 ?
Un prix Nobel d’économie ?
@yffic31
Le problème avec M Attali, c’est que la procédure de décollage est longue à lire …, mais il a tout planifié jusqu’à 2050 dans son dernier livre, L’Avenir du travail.
oui,merci,ANNABELLE,une check-list c’est toujours assez long,surtout quand le vol prévu est de longue durée comme l’imagine l’intarrissable écrivain-banquier JACQUES ATTALI et non B. comme je l’ai écrit mais comme dit l’autre chacun aura rectifié…..
Souhaite t’on franchement avancer …. Pourquoi avoir choisi M. ATTALI? c’est un choix mal compris et mal perçu, planifier jusqu’en 2050 ce n’est pas très sérieux alors qu’il y a urgence à se pencher activement et sérieusement sur le présent ? et là ce serait déjà engager l’avenir.? peut-être n’avons rien compris, le démarrage n’est peut-être prévu que pour 2050!!!