La lecture de l’éditorial de Nicolas Barré hier dans le Figaro m’inspire de mini considérations. Comme lui, je reste dubitatif sur un pari de la croissance trop exclusivement fondé sur la demande. Je crois en premier aux réformes structurelles. Partout, sans exception, en Europe, elles ont permis le redémarrage de l’économie. En France, plus qu’ailleurs, elles s’imposent, et plus que jamais : modernisation totale de l’Etat, du marché du travail, de la recherche dont ce serait une magistrale erreur de croire qu’elle n’a besoin que de moyens supplémentaires. Osons dire que plus de moyens sans réforme préalable, c’est l’enfoncer davantage encore. Généralisation des nouvelles technologies dans l’action publique. Et enfin allègement de la réglementation ! C’est là que se cache le secret français de la croissance !
Un volontarisme historique doit s’affirmer en la matière. Celui dont le Président de la République est si riche devrait s’appliquer spectaculairement en ce domaine. Chaque administration devrait être sommée de proposer au Premier Ministre, sous un mois, une liste exhaustive des formalités et réglementations pouvant faire l’objet d’un moratoire d’un an, sans dommage pour l’intérêt général. Elles seraient jugées sur leur audace d’allègement normatif. Une décision de cette force marquerait un tournant copernicien et délivrerait un message d’encouragement fantastique pour tous les agents économiques qui croulent sous les imprimés, les circulaires, les formalités, alors qu’ils ne demandent qu’à partir à la conquête de nouveaux marchés, de nouveaux emplois et de nouvelles richesses. Cette décision ne coûte rien et elle est immédiatement créatrice de valeur. Il est bien là le levier secret de la nouvelle croissance française.
Tout ceci prouve que N.S. et son Gouvernement n’ont pas encore apprécié ,à leur juste valeur, les effets négatifs de certains freins, pas assez de liberté financière , trop de temps perdu en tracasseries administratives avant de pouvoir être réellement productifs de richesses et d’emplois, sommes-nous condamnés à être hadicapés encore pour longtemps ? on se pose toujours la même question : pourquoi nos voisins avancent et pas nous ? un peu décevant tout ça !
croissance où es-tu ?
Sommes-nous à ce point aveugles et sourds pour continuer à fonctionner comme par le passé ; nous savons par contre reconnaitre que les autres font mieux que nous ! il y a déjà eu des audits, des analyses etc … mais apparemement sans suite, encore de l’argent et du temps perdus. Quand allons-nous enfin sortir de ce systéme paralysant ? serions-nous moins intelligents , plus têtus et peut-être moins courageux que la moyenne européenne pour ne pas accepter de rectifier notre manière de faire.
Il est illusoire de penser que la reprise de la croissance serait la solution miracle à tous nos maux car sans réformes structurelles en profondeur, les effets d’une amélioration de la croissance ne resteront que superficiels. En la matière, il appartient donc à l’Etat de montrer l’exemple en ouvrant un chemin qui pourrait affirmer haut et fort qu’il ne suffit pas de dépenser toujours plus mais qu’il suffit souvent de dépenser mieux : un euro dépensé doit être un euro efficace et je partage totalement votre point de vue sur le fait qu’il serait tout à fait souhaitable de juger les administrations en fonction de leur audace d’allègement normatif car une telle mesure serait le signal fort d’un véritable volontarisme consistant à redonner une véritable dynamique à un système quelque peu essouflé… Bien évidemment, les organisations syndicales dont la capacité de nuisance est inversement proportionnelle à la représentativité ne manqueront certainement pas de crier à la "braderie" du service public mais il serait peut être bon de profiter de cette occasion pour réaffirmer, une bonne fois pour toutes, la primauté et l’autorité de l’état en la matière, car l’intérêt général ne saurait se contenter de la préservation de quelques intérêts corporatistes particuliers et à cette occasion, une réforme de la représentativité syndicale prendrait alors tout son sens…
Non Jerkan, NON et NON.
je suis toujours sidéré par la réitération , presque incantatoire, d’évidences comme Monsieur Lambert, entre autres, pour parler des hommes publics, le fait . Il a raison mais c’est un travail qui s’apparente à celui de Pénélope. Où est Ulysse? Toujours vautré chez Circé?
Jacques Marseille a parfaitement raison et aussi Baverez de tirer la sonnette d’alarme. j’ai dit ici moi même et répété mes doutes et énuméré leurs causes.
Alors…vae victis!
Ce jour, on apprend que certains français pourront déduire les interets de leurs emprunts et pas d’autres. Une inégalité de plus, voulue au nom de l’égalité (on croit entendre le PS).
Et si le Conseil Constitutionnel trouve que les avantages fiscaux coutent trop chers, il n’a qu’a demander que le secteur public paie ses retraites.
Il n’y a qu’un seul vrai problème en France: 1 million de fonctionnaires de trop.
La croissance française est un petit être fragile. On peut lui donner un petit coup de pouce de bas en haut comme le fait N. Sarkozy avec son pack confiance (paquet fiscal), ou un grand coup de massue de haut vers le bas comme le fait Mr Tichet. Mr Trichet qui va bientot pouvoir s’inscrire à suivre le bourricot de la marche pour la décroissance.
Encore des injustices ! paquet fiscal (paquet de confiance, paquet de relance etc…) intérêts d’emprunts immobiliers : pourquoi ne pas donner les mêmes avantages à tous, c’est à dire 5 années pour tous par rapport à la date d’achat? achat en 2005 par ex. déduction possible jusqu’en 2010, c’est ce qui avait été annoncé , combien de jeunes propriétaires déçus ? bouclier fiscal 50% très bien ce qui revient à rendre parfois de l’argent aux plus gros fortunés et à continuer à faire payer les autres !
Comment pouvons-nous espérer la relance avec de tels dysfonctionnements, mais restons optimistes c’est malgré tout une avancée, il faut peut-être tout simplement attendre certains amendements.
Les services administratifs sont tellement verrouillés qu’une simple simplification administrative doit prendre en compte tous les textes de lois y afférents sous peine de nullité et d’effet contraire. Les formulaires si chers aux administrations sont souvent légalement obligatoires pour avoir le service correspondant ce qui aboutis dans certains cas à des situations ubuesques. Exemple l’obtention de services ou de demandes d’informations peuvent se faire grâce aux simplifications administratives par téléphone ou Internet et au surprise il est demandé dans certains cas de faire parvenir courrier et/ ou formulaire dûment remplis par courrier …..
Le décalage entre l’idée originale des reformes et sa mise en pratique dans les administrations est souvent beaucoup trop important.
Autre piste d’amélioration le cloisonnement entre administrations ou pseudo administrations, par exemple est ‘il normal que CAF , CPAM, URSSAF, ne se transmettent pas les informations automatiquement à croire que les différentes branches de la sécu ne se trouvent pas sur le même arbre.
J’ai l’impression que personne sur ce blog n’attend de fortes propositions de la Commision ATTALI en cours de constitution et dont la feuille de route signée par le Pouvoir Exécutif ( Président ou P.M. ? ) consiste précisément à énumérer les " freins à la croissance de notre pays " …..Il est vrai aussi que la République a nourri moult commissions du meme genre au cours des décennies précédentes,la plus marquée dans mon esprit étant la fameuse " commission de la hache " On connait les résultats….Ma conviction est qu’il s’agit d’abord d’une question de mentalités et tous les chercheurs savent "qu’ en France il est plus facile de faire une Révolution que de changer les mentalités"… Meme les Libéraux , dans notre pays , se tournent systématiquement vers l’Etat quand leurs affaires vont mal et que l’évolution de celles ci était prévisible et prévue…
Les "Sages" seraient -ils devenus les ennemis du changement, le Président s’engage, les sages contredisent ses promesses…. qui préside ? qui décide ? décidément le changement n’est pas encore pour demain car à cette allure, un pas en avant, deux pas en arrière…..
Le principal problème n’est pas de trouver telles ou telles mesures mais plutôt d’accepter le diagnostic et ces conséquences. Les remèdes ne sont alors pas trop difficiles à trouver (et à administrer).
Au vu des derniers sondage, cela ne parait pas hélas encore le cas. Tout les cadeaux fiscaux et autres dépenses sont approuvé massivement par les français.
La seule véritable décision nous permettant d’aller dans le sens du rétablissement, la baisse structurelle du nombre de fonctionnaires (même très modestes) est par contre majoritairement réprouvé. Et là, évidement, on trouve toujours de bonne raisons pour penser que les autres ne payent pas assez, etc …
En bref, ce n’est pas encore gagné !
Combien de personnes diagnostiquent les causes et proposent des remèdes pour qu’enfin il y ait une franche reprise ???? Quels sont les résultats visibles ? n’y aurait-il pas un peu trop de bla, bla….? pourquoi ne pas être plus cohérents ? Quoi qu’il en soit il y a un véritable problème de communication entre les Administrations ; tout cela coûte cher et ne donne pas toujours des résultats bien concluants. La Commission ATTALI est censée apporter quelques propositions …??? attendons et voyons .
@ Henri
Ceux qui ont des revenus élevés ne les volent pas ! Et si on cherchait du coté de ceux qui perçoivent injustement : retraites des fonctionnaires, SNCF, EDF, bref, monopoles qui ont mis le pays sous coupe réglée. Car je lisais sur ce blog que la France est un pays qui fait beaucoup pour le social inefficace …
@ Naouac
c’est aussi, en partie , ce que j’ai voulu dire ; car je trouve injuste que par ex. quelqu’un qui a effectivement un salaire élevé (qu’il ne vole pas) et qui a de ce fait constitué un patrimoine imposable à l’I.S.F. soit davantage ou voire plus imposé en finale que de très grosses fortunes(quelques millions d’euros) qui par le jeu des 50 % reçoivent un chèque-cadeau.
Tout à fait d’accord sur votre remarque "social inefficace"
Duel Conseil Constitutionnel – Gouvernement : est-ce bien raisonnable de mettre le Président en porte-à-faux ? Tout cela en dit long sur les méandres de la politique ! ce n’est pas normal d’assister à ce genre de désavoeu ; Le Conseil constitutionnel serait-il à ce point rétrograde …. ou souhaite t’il tout simplement se donner de l’importance et ainsi justifier son existence ; c’est malgré tout la preuve que même la sagesse a ses limites et que les réformes ne se feront pas facilement .
par exemple le renouvellement de la carte d’identite pour les francais de parents nes aux colonies… rien de plus "humiliant" de se voir dire en presence de la file d’attente que votre nationalite francaise "peut vous etre retiree" par manque de pieces impossibles a obtenir dans des pays, ex colonies francaises, moins organises que leur ancienne metropole
j’ai deja signale le cout des services bancaires en france causés par la "surbancarisation" et par les "sursalaires" du secteur bancaire francais… voir mon precedent message…
Par m.a, le dimanche 12 août 2007 à 00:01
bien d’accord avec BS… non seulement les Banques francaises "méprisent les PME francaises" mais elles leur facturent leurs services de "tenue de compte" a des prix eleves… une PME avec solde crediteur paie de 50 a 100 euros par mois de frais de tenue de compte hors "interet" et hors "commissions sur operations"… ces tarifs bancaires eleves s’expliquent par les sur-effectifs de nos banques et par les salaires élevés payes aux salaries du secteur bancaire francais…
en californie une PME avec un solde moyen positif de 3000 dollars ne paie pas de frais de "tenue de compte"
Encore une fois Monsieur le Ministre, je suis triste que vous ne soyez pas notre ministre de l’économie. Votre expérience, votre volontarisme et votre connaissance de la nature humaine (surtout en cette période de crise boursière), aurait été d’un bénéfice immense pour la politique économique de notre pays.
Au lieu de placer des politiques "supposés" médiatiques aux postes gouvernementaux, notre nouveau président aurait mieux fait de prioriser les plus brillants… Mais bon, laissons ces considérations de côté, le bilan du quinquennat Sarkozy nous apportera en son heure, les conclusions qu’il faudra en tirer. Sans doute un peu tard bien sûr, surtout quand l’expérience montre que les politiques élus à la tête du pays n’en tirent que très rarement des leçons…
Je suis évidemment d’accord avec votre analyse bien que je n’ai jamais vraiment compris ce que signifiait "réforme structurelle économique en profondeur".
Sachez simplement Monsieur le Ministre (mais je ne vous l’apprends pas !) que votre passage à Bercy a profondément modifié la manière de travailler de ses agents en contribuant par exemple à privilégier et uniformiser systématiquement les technologies de l’information rendant par la même les communications entre services beaucoup plus fluides, facilitant de surcroît l’accès à l’information aux administrés, grâce notamment à la généralisation des sites Internet d’information. Entre la période de votre passage à Bercy et aujourd’hui, le nombre de sites ministériels issu de Bercy a littéralement explosé. Il y en a pour tous les goûts, je pense même, sans trop m’avancer, que l’Internaute à la recherche d’un renseignement d’ordre fiscal, ne peut plus manquer de trouver réponse à ses questions.
Monsieur le Ministre, pour couronner le tout et bien que votre dernier passage en tant que Ministre du Budget, remonte à mi-2004, les ténors de l’administration centrale de Bercy se réfèrent encore et toujours à vos recommandations pour continuer dans leurs quêtes de performance technologique. C’est pour dire ! Par ailleurs et je fais sans doute l’erreur de vous l’écrire, votre blog et ses billets sont une hantise permanente pour les cabinets de Bercy : Cela peut se comprendre, vous écrivez tout haut ce que tout le monde pense tout bas… Vous devriez les félicitez, ils font sans doute partis des internautes les plus assidus de votre blog !
Par conséquent Monsieur le Ministre, la remise en question de votre blog m’avait particulièrement alarmé et chagriné. Votre blog et votre personnalité, extrêmement populaires et professionnels, apportent un regard particulièrement vigilant et puissant, sur les actions gouvernementales, émanant directement d’un personnage politique extraordinairement sincère et totalement libre dans ses idées et dans la formulation de ses billets (excepté pendant la période électorale peut-être, pardonnez-moi cette critique…). Votre blog devrait être considéré comme "monument de l’Internet national", il rassure le peuple et met nos gouvernants face à leurs responsabilités. Gare aux billets de Monsieur Lambert !
Monsieur le Ministre, pour en revenir à la thématique principale de votre billet, le secret de la croissance française résiderait principalement dans les allègements de la réglementation.
Hé bien, j’ose avancer l’idée que si les administrations françaises, à l’image du Ministère des Finances, banalisaient les formalités administratives en ligne via Internet, en proposant systématiquement des processus de constitution des dossiers via leurs sites Internet avec aide à l’appui (un peu comme ce que propose le site http://www.impot.gouv.fr) avec finalement et en dernier ressort, une présentation physique pour signature, nous ferions déjà un grand pas vers le principe d’allègement réglementaire.
Pour ce qu’il s’agit de la modernisation totale de l’Etat, Monsieur le Ministre, sachez que nos gouvernants, depuis quelques années déjà (vous en faisiez même peut-être parti), estimaient à tort, que modernisation de l’Etat rimait avec dégraissage des effectifs. Hé bien, sachez donc Monsieur le Ministre, que le nombre particulièrement important de fonctionnaire informaticien qui a pris sa retraite de l’administration sans être remplacé, atteint aujourd’hui une proportion particulièrement inquiétante. Vous me direz, les prestataires de services peuvent faire le boulot et en plus, l’Etat n’aura pas à payer leurs retraites. Mais je vous répondrai que le prestataire est là pour dépanner uniquement, il n’effectue pratiquement jamais d’assistance informatique, dans le sens administratif (et peut-être noble du terme), c’est à dire dépanner, aider et montrer à l’agent comment se dépanner lui-même quand le problème se reproduira. Le prestataire, Monsieur le Ministre, et on ne peut pas lui en vouloir, va justement essayer de toutes ses forces, de ne jamais montrer à l’agent comment devenir autonome en se dépannant lui-même, tout simplement parce que le boulot du prestataire et sa rémunération repose fondamentalement sur le nombre d’intervention qu’il aura effectué dans une journée. Plus l’agent aura besoin du prestataire et plus son poste aura une chance d’être valorisé (rémunération et conservation de son poste de manière permanente j’entends). C’est comme si vous vous coupiez un bras et que vous ne dépendiez plus que d’un prestataire de service payant pour effectuez toutes les tâches que vous ne pouvez plus effectuer avec un seul bras. C’est à dire, la plupart des tâches. Voilà où l’Administration en est si rien n’est fait pour remplacer des fonctionnaires informaticiens par des nouveaux fonctionnaires informaticiens et laissez tomber les seuls concours de culture générale imposés par l’administration pour entrer dans leurs corps administratifs car j’estime que la modernisation de l’Etat impose surtout des nouveaux concours de capacité professionnelles comme toute entreprise issue du privée qui se respecte.
Monsieur le Ministre, la modernisation de l’Etat, c’est à mon sens, refondre le principe des concours, créer et généraliser les concours professionnels en fonctions des métiers. Ce sont les compétences dont l’administration a le plus besoin aujourd’hui… et sans doute aussi demain.
Modernisation du marché du travail : Galouzeau de Villepin avait justement initié le lancement de contrat de travail précaire, c’est à dire des contrats de travail qui permettaient à l’employeur, en fonction de ses humeurs le plus souvent ou de la situation de l’entreprise et du marché sectoriel quelques fois, de pouvoir licencier le salarié gênant, le salarié de trop, celui qui contribuait sans doute à la fatalité de la perte de bénéfice et de compétitivité de l’entreprise. Bien entendu, quand Galouzeau a initié le contrat de travail jeune salarié, adressé principalement aux jeunes travailleurs potentiels issus de l’école, déjà que la France ne peut pas se vanter de leur proposer un marché du travail florissant et plein d’avenir, le Galouzeau souhaitait leur faire cadeau d’un contrat de travail ultra précaire qui ne permettait même pas de gagner leur autonomie afin de quitter un fois pour toute le giron familial. Voilà la mentalité de nos politiques de droite : "On est dans la merde, il s’agit de faire payer les gosses, qu’ils en bavent, qu’ils paient les conneries des aînés, ça leur fera les pieds !"
Le premier contrat a pratiquement avorté car trop problématique juridiquement quand au second, celui qui devait s’imposer à nos gosses, je vous assure que mon petit frère étudiant et moi sommes descendus, main dans la main, dans les rues de Paris.
Dans ces conditions, la modernisation du marché du travail, Monsieur le Ministre, faudrait que vous
m’expliquiez votre idée en la matière, parce que moi personnellement, je ne vois pas.
Peut-être que notre président a une idée révolutionnaire en la matière ?
De toute façon Monsieur le Ministre, c’est toujours de la faute du travailleur, il a beau se crever le cul toute la journée, faut forcément que la faute lui retombe dessus et quand on voit ce qui se passe sur les marché financiers, des crises financières qui reposent fondamentalement sur des critères purement subjectif de type confiance ou peur, faudrait alors que vous m’expliquiez dans quelle mesure les réformes devraient s’appliquer aux travailleurs avec des esprits plutôt cartésiens qui savent que le matin, quand ils se lèvent, c’est pour aller "cravacher" pour subvenir à leurs besoins et très souvent à celle de leur famille, alors qu’à côté de ça, ceux qui boursicotent toute la journée, n’ont absolument pas de souci à se faire quant à une éventuelle réforme alors que ce sont souvent eux qui plongent des économies dans la "merde" (excuser-moi pour l’expression mais je suis scandalisé).
Monsieur le Ministre, si vous aviez le secret de la croissance française, je ne demande qu’à vous croire. Mais encore faut-il que notre nouvel élu par le peuple français… puisse encore s’en préoccuper.
@ "petite fille afghane" ???
Ce qui me dérange le plus ce serait plutôt l’assistanat "injustifié",
car il n’est pas rare effectivement de rencontrer des personnes qui calculent le nombres d’heures de travail à ne pas dépasser ou bien encore qui ne souhaitent pas accepter un travail afin de ne pas devenir imposables pour pouvoir conserver tous les avantages annexes, ça ce n’est pas normal … on ne pourra pas se redresser tant que certaines mentalités ne seront pas remises en cause . Là existe peut-être une petite partie du levier …. mais il faut mettre en place de vrais contrats de travail qui permettent à tous de pouvoir faire des projets etc .. la précarité étant une des raisons du ralentissement de notre économie.
Quant aux revenus boursiers, je n’y connais rien, mais apparemment on peut gagner, mais aussi on peut perdre? peut-on raisonnablement en vivre ?
Donner à chacun la possibilité de s’épanouir et de vivre de son travail serait la meilleure des solutions, mais ….. c’est un peu irréaliste …
Avons-nous encore les moyens de nous offrir le luxe de ne pas entreprendre les réformes nécessaires? même si certaines sont en cours , nous aurions pu être plus ambitieux car qu’avons-nous réellement fait pour récupérer les capitaux expatriés et donner l’envie à d’autres de venir s’installer ??
Nous avons besoin de tous ces fonds ; Ne pas oublier que cela pourrait créer des emplois , donc redonner du pouvoir d’achat et par conséquent relancer l’économie ; ce n’est en en continuant à nous affaiblir que nous allons réunir les ingrédients indispensables pour cette relance, nous en avons eu la preuve au 2ème trimestre.
Moderniser et alléger la réglementation est très certainement aussi une excellente idée et peut-être même qu’il serait utile de commencer par là ; mais quand ??
Parfois cela donne le sentiment que nos grands hommes politiques ne semblent pas avoir réalisé ou compris que la mondialisation est active et que tous ceux qui ne vont pas prendre des décisions "agressives" au bon sens du terme, risquent de ne pas tenir la route, c’est un peu inquiétant et surtout décevant.
La fin des vacances est proche et j’espère que la rupture qui n’est pour le moment que de la politique spectacle, aura enfin lieu pour mettre la France sur les rails d’une saine gestion.
Il y a peut-être aussi des non-dits ?
C’est tout simplement une question ?
Est-ce que dans certains cas des réformes vitales ne sont pas entreprises par crainte de "froisser" ou de "heurter" l’opposition et les syndicats, car il est surprenant qu’il y ait pas eu cette véritable rupture avec le passé comme l’avait promis N.S. , bien sûr certaines réformes sont mises en place, mais tout reste encore bien compliqué et peu rassurant pour l’avenir.
Il y a certainement des non-dits, poser aussi la question en se demandant si ,inversement, on aurait pris les mêmes "précautions" ??
probablement pas.
Je reste attaché à une idée toute simple : abroger des textes ne présentant pas une utilité évidente sans rien mettre à la place … Ou bien encore ne "pondre" un nouveau texte qu’après en avoir abrogé, AU PREALABLE, au moins trois anciens …
On pourrait, mais ce serait beaucoup plus long, achever le travail de codification générale qui est loin d’être terminé! On se rendrait compte, alors, de la monstruosité de ce qui a été fait dans les 4 decennies précédentes …
Dans de son programme Sarko avait prévu de ne pas remplacer un poste de fonctionnaires sur deux. Certainement pour ménager les susceptibilités.
Aujourd’hui on n’en est même pas là, les mesures qui sont prises sont encore plus timorées.
Avec ce qui est fait, on peut imaginer au mieux une réduction de 100000 postes sur le quinquennat.
Alors que le besoin pour remettre le pays en état, imposerait de supprimer 1 million de postes tout de suite, cela montre combien on est loin de la réalité.
Vous en appelez cher Alain Lambert à la prise de responsabilité et à l’audace des administrations pour alléger paperasse et contraintes.
Même si certains peuvent entrer dans cette logique là, il ne faut pas perdre de vue un élément incontournable qui est que, du fait que le système fonctionne très mal, il y en a qui en vivent très bien.
Ce n’est pas à eux qu’il faut demander de se saborder, en sciant la branche sur laquelle ils sont assis.
Ils n’ont ni l’envie, ni l’intention de le faire, et ils ont beau jeu de se cacher derrière le fait que nos législateurs prolifiques, pondent et empilent (sans faire le ménage) depuis des décennies lois et règlements complexes inutiles et souvent inapplicables parce que contradictoires.
Quand on démontre à un groupe d’individu qu’il peut être plus efficace en travaillant différemment, il comprend à demi-mot que c’est pour réduire les effectifs, et il faut s’attendre à ce que certains y mettent de la mauvaise volonté.
Pour le moment la France continue de s’enfoncer. Jusqu’à quand ?
Certains diront qu’il faut toucher le fond avant de pouvoir rebondir.
Dans un autre langage, d’autres diront qu’il faut tout foutre en l’air, pour tout reconstruire.
On n’a pas encore touché le fond.
Ces constats sont limpides, malheureusement, nous connaissons les solutions depuis belle lurette, seul le courage politique de les appliquer manque. Il faudrait, Monsieur le Ministre, que vous fassiez, dans la mesure de vos moyens, du ‘lobbying" plus que très actif auprès de vos collègues afin d’enclencher la première vitesse.
Marre de tous ces comités Théodule payés avec l’argent du contribuable, qui nous pondent les mêmes ( bons ) rapports, mais que personne ne cherche à mettre en oeuvre. Il en va de la crédibilité du monde politique, maintenant. Cela urge vraiment.
Si c’est pour ne rien faire alors, dites le, et continuons cette lente descente vers le fond. Attention, cependant, il y aura peu de chance de remonter, alors.
Heureusement, après Pébereau, nous avons Attali. Et qui après ?