Le gouvernement vient de publier une documentation visant à informer les entreprises et les ménages du contenu de la loi. Les informations pratiques qui y figurent ne sont pas inutiles car les dispositifs ne sont pas tous simples !
Le gouvernement vient de publier une documentation visant à informer les entreprises et les ménages du contenu de la loi. Les informations pratiques qui y figurent ne sont pas inutiles car les dispositifs ne sont pas tous simples !
Le document est écrit de manière didactique et en effet je pense qu’il ne sera pas inutile…
C’est une excellente idée, mais cela prouve aussi que tout se complique et qu’il faudra probablement bientôt publier un document à chaque fois qu’il y aura des dispositifs nouveaux, ne serait-il pas préférable de simplifier certaines lois en les rendant compréhensibles par tous et surtout en s’assurant qu’elles peuvent être appliquées de manière cohérente ; la réforme de la lourdeur administrative n’est apparemment pas encore à l’ordre du jour.
Cette loi est une très très bonne initiative. On y retrouve un des thèmes qui me tiennent à coeur, le financement des PME. Pourquoi ?
Aujourd’hui, nous avons en France un grand tissus de TPE, PME/PMI et quelques grands groupes. Les petites sociétés savent être très réactives, agiles, les grosses ont une puissance à l’international, mais de grosses difficultés à s’adapter aux évolutions et ont d’avantage de difficultés pour innover (non pas dans le domaine technologique), mais innover dans les pratiques, dans les expérimentations, la prise de risque.
La création de grosses entreprises n’existe pas, ce sont des petites qui deviennent plus grosses. Il faut donc tirer tout le monde vers le haut. Conduire une politique d’entreprise sur le court terme, c’est survivre, c’est vendre le plus possible sans capacité à se projetter dans l’avenir. Pour grossir, les entreprises doivent être capables de conduire une politique d’investissement sur le long terme, pour acheter des machines, s’implanter, lancer le développement de nouveaux produits.
Pour assurer ce développement, il faut du financement; Favoriser l’investissement privé dans ce domaine évite d’utiliser des fonds publics. Cette incitation est excellente.
Si l’ISF devait être supprimé, il faudra trouver une autre "carotte" d’abattement, ce qui ne devrait pas poser de problème.
Si la majorité des cadres aujourd’hui exprime dans un récent sondage leurs inquiétudes pour le financement de leur retraite, ce financement des PME serait un moyen d’assurer un support financier d’une partie de la retraite tout en redynamisant notre économie. Il faudra également penser à ouvrir à tous ceux qui souhaitent participer au financement des PME, ISF ou non. Ce sera peut-être dans un second temps.
Cette loi est orientée sur l’individu. C’est tout à fait normal car nous avons un gros souci de chômage et beaucoup de français sohaitent un emploi "pérenne", aujourd’hui condition nécessaire (mais pas toujours suffisante) pour avoir un niveau de vie acceptable dans la société. Mais, pour créer des emplois, il faut créer les conditions économiques pour que ces emplois soient créés. La loi devra donc être complétée, dans les mois qui viennent, par des mesures en faveur des entreprises.
La France n’a pas un marché intérieur très important. Seul l’Europe, mais surtout les pays économiquement émergent ou en forte croissance peuvent nous apporter des clients pour nos entreprises.
Je pense donc qu’il faut dynamiser nos PME, en les aidant car elles ne sont pas capable de le faire toutes seules, à les financer, à les aider à exporter. Il s’agit là de coaching d’entreprises sujet qui me passionne pour avoir participer à la création de la Rage d’Exporter (http://www.export-fever.org/).
Il nous faut aussi aider à l’implantation à l’international des cadres triés sur le volet qui aideraient à l’implantation de l’entreprise à l’étranger.
Il faut vite que le gouvernement prenne la mesure de ces besoins pour que notre emploi se porte mieux, que notre balance du commerce extérieur soit positive. Le gouvernement ne peut pas atteindre cet objectif tout seul, mais il peut apporter un soutien aux entreprises. Une mesure qui n’est pas suivie, c’est une mesure qui n’est pas appliquée.
Il faut donc suivre les entreprises, adapter notre politique dans le domaine avec une très bonne connaissance de la réalité car dans ce domaine, les choses évoluent très rapidement et c’est notre capacité d’adaptation qui sera notre force.
Rien n’est inéluctable, pensons global et agissons au plus vite. Je compte sur Mme Lagarde pour mener les réformes nécessaires.
Adapter notre politique aux besoins économiques est indispensable. Prendre des dispositions en faveur des PME/PMI , du travail et du pouvoir d’achat est effectivement une excellente chose, espérons que la loi TEPA apportere une bouffée d’oxygène ; mais il est urgent de mettre tous ces dispositifs rapidement en place et peut-être même avec encore quelques aménagements afin de simplifier au maximum son application.
Pourquoi ne pas envisager aussi un emprunt d’Etat (style BALLADUR)à faible taux, mais défiscalisé, pour permettre le développement des PME/PMI , cela pourrait permettre plus de créations d’entreprises, donc des créations d’emplois et par conséquent relancer le pouvoir d’achat ? cela pourrait peut-être être une piste supplémentaire …..il est indispensable de tout faire pour diminuer le chômage et remettre le travail au coeur de cette reprise tant souhaitée.
Il est confirmé que notre croissance est décevante au 2ème trimestre ….. espérons que cette loi TEPA encouragera les investissements et favorisera la création de nombreux emplois, mais la machine est encore bien ensablée et il faudra probablement encore réfléchir aux causes inavouées qui paralysent notre économie , et ce sans perdre trop de temps car tant que certains tabous ne seront pas complétement levés , il est pratiquement certain que nous continuerons à nous affaiblir et ,par là même , il sera de plus en plus difficile d’aider les plus pauvres et peut-être même de sauvegarder nos régimes de retraites . Aujourd’hui la réussite qui procure des bénéfices, donc de l’argent nécessaire à notre essor économique et social est encore trop sanctionnée ; nous restons prisonniers d’une certaine idéologie martelée par une opposition irresponsable.
Les PME/PMI ont besoin d’un soutien financier pour leur développement, alors pourquoi ne pas faire en sorte d’encourager le retour des capitaux "expatriés" chez nos proches voisins en supprimant ou tout au moins en diminuant certaines sanctions (comme l’ont fait certains pays européens) afin qu’ils puissent être utilisés au bénéfice de notre pays. Toutes les pistes sont à explorer.
Ne pas oublier aussi que toutes les turbulences actuelles ne favorisent pas les investissements ni la prise de risques ; adapter notre politique à tous ces changements n’est pas facile, nous n’exportons pas assez, mais sommes-nous suffisamment compétitifs ?
les chiffres du 2ème trimestre n’annoncent pas un un avenir sans nuages ! pourquoi N.S. et son Gouvernement s’entêtent-ils à ne pas vouloir comprendre qu’il faut aller au-delà des réformes envisagées, (même si ces dernières sont les bienvenues) mais il manque toujours ce désir d’en finir véritablement avec le passé , il faut savoir tourner la page et permettre une véritable relance ; ne pas oublier qu’il y a déjà beaucoup de dégâts car une partie de nos richesses, de nos emplois et de nos "cerveaux" a déjà franchi les frontières … encourager les PMI/PME est une très bonne idée , mais là aussi il n’y a pas de temps à perdre, le monde bouge rapidement …… et la France ne décolle toujours pas ….. il y a toujours beaucoup de chômage, le pouvoir d’achat stagne etc….