M. Philippe Marini (UMP, Oise), rapporteur général, a rendu public, au nom de la commission des finances, présidée par M. Jean Arthuis (UC-UDF, Mayenne), le rapport relatif au projet de loi de règlement du budget de 2006, dans lequel il présente notamment un palmarès des services de l’Etat les mieux et les moins bien pilotés, en s’appuyant sur les informations fournies, pour la première fois cette année, dans le cadre de la LOLF.
Selon les critères retenus, de nature purement quantitative, reconnaissons-le, les dix programmes les mieux pilotés sont généralement des programmes de nature financière, peut-être les plus faciles à gérer, comme celui finançant les primes accordées par l’Etat dans le cadre des plans épargne logement (PEL). Cependant sont également particulièrement bien pilotés le programme relatif à la prise en charge des demandeurs d’asile, et celui concernant les prisons et la réinsertion sociale des détenus.
De manière préoccupante, à deux exceptions près (comme en particulier le programme finançant le développement et l’entretien du réseau routier national), les dix programmes les moins bien pilotés concernent seulement deux domaines, qui présentent une importance particulière pour le développement économique et le bien-être de nos concitoyens.
Le premier domaine est l’éducation et la recherche, avec les programmes finançant notamment le Centre national d’études spatiales (CNES), divers organismes de recherche (INRA, IFREMER, BRGM…), et les bourses aux étudiants.
Le second domaine est la politique sociale, avec le programme finançant l’allocation de parent isolé (API) et les trois principaux programmes relatifs à la politique de la ville.
Parmi les dix programmes aux crédits les plus importants, les programmes relatifs à la gestion de la dette de l’Etat et à la défense (fonctionnement et investissement) semblent mieux pilotés que la moyenne, alors que ceux relatifs à l’éducation (enseignement scolaire public du premier et du second degré, formations supérieures et recherche universitaire) semblent moins bien pilotés que la moyenne.
Vous pouvez consulter l’intégralité du rapport relatif au projet de loi de règlement du budget de 2006, en cliquant ici!
Palmarès de 10 services de l’Etat les mieux pilotés, très bien, mais est-ce seulement pour information ou pour rappeler à l’ordre ceux qui pourraient et devraient mieux faire ?
Idem qu’Avenir.
Sans pouvoir de coercition des différentes commissions, cour et autres instances les rapports produits ont un interêt limité.
Dommage que ce rapport sorte à cette période de l’année où les Français ont la tête ailleurs… En tout cas, féliciations pour cette initiative : il faut faire connaître ce classement le plus largement possible. Que tous les blogueurs qui passent le reprennent dans un post.
Cette "pression positive" de l’opinion, c’est le levier le plus efficace pour faire avancer les choses !
Je retiendrai seulement "croissance nettement inférieure à celles de nos principaux partenaires"??? dommage que l’on n’ait pas encore compris qu’il fallait aller plus loin dans nos réformes, même si, il faut le reconnaitre, nous avançons mais probablement pas assez vite.
L’analyse des résultats économiques confirment bien que nous n’avons pas encore endigué l’hémorragie de notre économie face à nos partenaires; nous sommes capables de faire la synthèse de nos faiblesses, nous savons ce qui paralyse notre système, il est donc difficile de comprendre pourquoi certaines réformes indispensables pour se mettre au niveau de nos partenaires ne sont que timidement abordées.
A Gérard B.
N’allez pas chercher trés loin … Il n’est que de voir comment la gauche réagit face au service minimum. Fidèle à elle même, elle préfère l’interet de sa clientèle à l’interet général et défend les monopoles qui mettent le pays en coupe réglée.
Finalement on s’aperçoit que le pays, malgré un gouvernement de droite , reste prisonnier de l’idéologie de la gauche, c’est regrettable ; il y aura toujours cet handicap car elle sera toujours prête à manipuler et à encourager des manifestations contre toute réforme.
Quand la gauche est au pouvoir elle ne s’encombre pas des idées de la droite, bien au contraire ; il serait peut-être temps de rendre la pareille si nous voulons véritablement la rupture annoncée et redresser notre pays en éliminant tous les principes archaïques dépassés contraires à l’intérêt de tous.