Il devient inévitable en France de nous désespérer et d’expliquer toutes nos difficultés par la concurrence des pays émergents à coût salariaux faibles. Certes, il ne s’agit pas de se masquer l’incroyable défi qui nous est lancé. Mais l’idée de réduire unilatéralement les importations depuis ces pays est non seulement impossible mais déraisonnable, compte tenu de la rapidité de la croissance des importations de ces pays. Un seul exemple la Chine. Ses exportations bondissent d’année en année. Attendu la migration continue des campagnes vers les villes les coûts salariaux vont y rester durablement très faibles. Ce pays n’est plus spécialisé dans des produits peu sophistiqués, mais il produit tous les biens. Dans ce contexte, l’approche défensive est impraticable et en plus néfaste. L’approche positive consiste à diversifier notre industrie au niveau de toutes les catégories de biens en boostant notre effort d’innovation et d’éducation et renforçant l’efficacité de notre recherche. Levons corrélativement bien vite tous les obstacles à la création d’emplois dans les secteurs protégés de la concurrence de ces émergents.
Toutes les propositions qui vont en sens inverse (accroissement de la protection de l’emploi, hausse du salaire minimum …) sont irresponsables. Pour s’ajuster à la concurrence, l’industrie est condamnée à réduire ses coûts et parfois à délocaliser. Devant cette conjonction, tout programme économique, qu’il vienne de la droite ou de la gauche, sera tenu de basculer progressivement la pression fiscale des facteurs mobiles (personnes très qualifiées, investissements) vers les facteurs immobiles (consommation avec la TVA par exemple). A cela doivent être impérativement et rapidement associés des gains de productivités importants dans les administrations publiques (dont la compétitivité protègera l’emploi en France), la réduction des dépenses publiques de transfert, afin de régénérer des marges de manoeuvre indispensables pour accroître les dépenses publiques nécessaires et inéluctables (de santé par exemple et de recherche).
C’est une démarche de ce type qui permet d’espérer que l’économie tricolore bénéficiera d’une hausse des dépenses privées liée aux anticipations à la baisse des dépenses publiques futures. Disons-le aux Français : en dépensant moins la sphère publique offre aux personnes privées la capacité à dépenser plus !
Enfin, mobilisons tout notre potentiel pour partir à la rencontre des pays émergents qui importent de plus en plus. C’est affaire de compétitivité de nos savoir-faire et de nos prix, mais aussi de notre capacité à rassembler nos PME pour mutualiser leur offre et pénétrer des marchés qui les attendent !
M. Lambert, vous seriez plus crédible pour parler ainsi si vous viviez avec 1000 € / mois en vivant dans l’incertitude des lendemains. Mais là vous semblez parler d’une autre planète où tout est simple : y’a ka et la populace suivra comme elle pourra ! Elle n’aura pas le choix pas vrai !
Les règles du jeu sont telles que même dans les pays où les richesses sont considérables, le spauvres n’en profitent pas. Alors pourquoi accepter de telles règles qui soumettent le monde à de très fortes convulsions ?
Quand bienmême tout n’est pas négatif, pourquoi ne pas admettre qu’il y a un énorme problème d’inégalités croissante et de répartition de la richesse qui ne fonctionne pas correctement, loin s’en faut !
Ah bon , nous avons encore une industrie en France ? La siderurgie est partie .. Je me souviens de la SMN , et des Haut Fourneaux de Caen , demontés pour la Chine … Les usines de voitures en chomage technique en haute normandie .. le textile disparu .. la chimie , sur le point d’etre évacuée .. les cidreries moribondes .. les préparateurs de vollailles bientot en faillite .. et je passe a propos de Moulinex
Quel est donc cette industrie qui reste encore en France … AIRBUS ? ..qui va avoir une chaine aussi en chine .. la DCN qui fait transfert ses technologies aux Pakistan .. ( Je songe a ses victimes de l’attentat , qui se souviens d’eux ? ) ..
Quelle est cette industrie française encore vivante .. je ne pense qu’aux tricots St James …
A ce propos, je propose que si certains enseignants se mettent en grève à la rentrée, il faut les faire monter dans l’avion présidentiel et organiser une visite de l’Inde et de la Chine. Ils sont enseignants, donc intelligent. Cela devrait les faire murir sur notre avenir.
L’Inde, c’est 800 000 ingénieurs formés par an et de très bon niveau. Les Etats-Unis se demandent s’ils ne vont pas arrêter le développement informatique.
Pour la Chine, ils ont plusieurs faiblesses et ils en sont conscient. J’ai bien une idée, mais il faudra attendre le rapport Védrine pour savoir comment procéder, mais la stratégie chinoise est redoutable.
Nous étions les premiers dans les OGM et nous avons pris du retard à cause de José Bové.
Concernant la réduction des déficits publics, il faut les faire travailler tous ces gens, jusqu’à 2h du matin, pour proposer des idées sur des blogs comme le vôtre 🙂
Et si on évitait aux régions d’emprunter pour payer des prestations soclales ?
A Prolo,
Entretenez votre bonne conscience. mais n’oubliez pas que sur 100 euros de salaire versé par une entreprise française,il y en a 60 qui partent en prélèvement, dont une grosse part pour payer des retraites et la sous productivité du public.
Et la pauvreté, elle commence avec l’incapacité de notre bonne vieille école "publique" à integrer tous les enfants et à leur donner un métier qui leur assurera un revenu décent.
Bref ! c’est l’Etat qui au service des groupes de pression qui porte d’abord la responsabilité de la pauvreté. Qu’on cesse de nous rebattre les oreilles avec "plus de redistribution" dans un pays où les prélèvements sont parmi les plus élevés du Monde, et où des gens comme Rosanvallon, Marseille et Hirsch mettent en cause son inefficacité
@ Annabelle Penthesilée
Justement notre auguste Président de la République dans sa sagesse infinie pour les actifs désoeuvrés vient de demander à Jacques Attali un rapport sur les freins de la croissance…
Vu le passif de ce personnage… je crains le pire. Monsieur Lambert si par hasard certaines idées sur le sujet vous venaient pendant vos vacances, par pitié ne vous retenez pas pour en faire état publiquement… On n’est jamais trop prudent!!!!
À ce propos, Alain Madelin avait retransmis dans sa lettre des libéraux du 1er décembre 2006 un éditorial intéressant sur Jacques Attali et qui fait réfléchir. Il portait le titre révélateur de "Jacques Attali, le profète qui s’est toujours trompé"…
Pourquoi donc faut-il dans ce pays essayer sans cesse d’enfoncer des portes ouvertes? évidemment pas les portes qui condamnent les cerveaux… mais justement c’est la question! Voyez la manif de demain!
Mais il ne faut pas croire que cela concerne seulement les fonctionnaires ou les syndicats ou les salariés communs.
Tout ce que vous écrivez est évident mais largement insuffisant
Non cela concerne aussi nombre de patrons de PME et même de PME qui réussissent bien…encore…en France et un peu en Europe!
Je garde un souvenir pénible des années 1983/1988 où je me suis battu, comme consultant en développement international, en choisissant pourtant soigneusement mes cibles, pour convaincre des patrons de PME à succés métropolitain de l’urgence de se développer dans le monde et pas uniquement à partir d’exportations mais dans la plupart des cas en s’installant à l’étranger. Il y a comme une phobie qui tient sans doute à notre dogme d el’universalité qui fait que l’on doit venir à nous au mlieu d’aller aux autres. Si je donnais les noms de récalcitrants et leurs lamentables raisons…
Et cela vaut aussi pour le vin. Et on voit le résultat…
Et je peux dire que le vin néo zélandais va lui aussi faire mal…
Il ya , j’en reviens toujours là, une psychothérapie collective à entreprendre d’urgence et d’autant plus que nous sommes très en retard.
C’est suicidaire.
Commençons par au moins supprimer de nos discours et d enos dépenses somptueuses nos fameuses "exceptions" (culturelles comprises: combien nous coute et pour rien notre ministre des affaires culturelles) qui nous entretiennent dans nos illusions…perdues!
Oui,Monsieur le Ministre , ce discours en 2007 on peut le comprendre mais lorsque les responsables politiques ont décidé la mondialisation de l’économie (cf Mitterand/Balladur/Soissons) il eut été bon à cette époque de sensibiliser l’opinion publique et nos chefs d’entreprise ( je me souviens d’une rencontre avec un industriel toulousain du textile et au cours de laquelle il me disait sa confiance à conserver des marchés grace à notre avance technologique….Quelques années plus tard il a fermé ses usines et délocalisé en Tunisie…) qui manifestement n’ont pas été préparés à cette compétiion ( à l’époque on parlait encore de la préférence communautaire…) Je me souviens aussi de l’émotion provoquée par la fermeture en France d’une usine HOOVER transférée en Ecosse ou en Irlande. On aurait du entendre un peu plus nos hommes politiques faire la pédagogie de la concurrence et de la compétitivité. Au lieu de cela ils prenaient la tete des cortèges de protestation abondemment amplifiés par les medias Tv et autres radios…Quant à Moulinex vous en savez plus que nous tous réunis….Un autre facteur qui démolit aussi les espoirs est le taux de change entre monnaies dominantes. Comment expliquer les suppressions de postes chez AIRBUS doté d’une carnet de commandes exceptionnel ? A mon avis la vérité me parait très simple : les usines sont et seront en Asie , le tertiaire en Inde et dans la région et nous conserveront les emplois non délocalisables ( tourisme , musées , cimetières historiques , santé , restauration de proximité , etc) Nous avons encore une avance dans les industries d’armement ( combien de Rafale et de chars Leclerc vendus ? ) du Nucléaire et de l’Espace. Nous sommes encore leaders en agro alimentaire mais le Brésil et autres vont bientot nous talonner…. La réponse est bien sur chez nos chercheurs mais cela prend du temps et beaucoup d’argent pour retenir nos scientifiques. Il faudra bien faire des choix et avoir le courage de les assumer. Comme dirait J.ATTALI " donner à manger gratuitement aux pauvres CA NE SERT A RIEN " . Il faut trouver du travail pour tous les niveaux de qualification. On voit mal comment mais j’ai confiance en nos responsables actuels pour tracer le chemin ( la route est droite mais la pente raide….)
Oui,Monsieur le Ministre , ce discours en 2007 on peut le comprendre mais lorsque les responsables politiques ont décidé la mondialisation de l’économie (cf Mitterand/Balladur/Soissons) il eut été bon à cette époque de sensibiliser l’opinion publique et nos chefs d’entreprise ( je me souviens d’une rencontre avec un industriel toulousain du textile et au cours de laquelle il me disait sa confiance à conserver des marchés grace à notre avance technologique….Quelques années plus tard il a fermé ses usines et délocalisé en Tunisie…) qui manifestement n’ont pas été préparés à cette compétition ( à l’époque on parlait encore de la préférence communautaire…) Je me souviens aussi de l’émotion provoquée par la fermeture en France d’une usine HOOVER transférée en Ecosse ou en Irlande. On aurait du entendre un peu plus nos hommes politiques faire la pédagogie de la concurrence et de la compétitivité. Au lieu de cela ils prenaient la tete des cortèges de protestation abondemment amplifiés par les medias Tv et autres radios…Quant à Moulinex vous en savez plus que nous tous réunis….Un autre facteur qui démolit aussi les espoirs est le taux de change entre monnaies dominantes. Comment expliquer les suppressions de postes chez AIRBUS doté d’une carnet de commandes exceptionnel ? A mon avis la vérité me parait très simple : les usines sont et seront en Asie , le tertiaire en Inde et dans la région et nous conserveront les emplois non délocalisables ( tourisme , musées , cimetières historiques , santé , restauration de proximité , etc) Nous avons encore une avance dans les industries d’armement ( combien de Rafale et de chars Leclerc vendus ? ) du Nucléaire et de l’Espace. Nous sommes encore leaders en agro alimentaire mais le Brésil et autres vont bientot nous talonner…. La réponse est bien sur chez nos chercheurs mais cela prend du temps et beaucoup d’argent pour retenir nos scientifiques. Il faudra bien faire des choix et avoir le courage de les assumer. Comme dirait J.ATTALI " donner à manger gratuitement aux pauvres CA NE SERT A RIEN " . Il faut trouver du travail pour tous les niveaux de qualification. On voit mal comment mais j’ai confiance en nos responsables actuels pour tracer le chemin ( "la route est droite mais la pente raide."…)
A force de voir les entrepreneurs comme des vaches a laits et des ennemis du peuple … nous en sommes arrivés a un point de blocage ..
Ainsi le travail du dimanche … Les grandes surfaces veulent le faire et cela va tuer les petits commerces .. Quant au petits , seul les propriétaires nons salariés peuvent travailler .. surtout pas d’epouse , d’enfant , de famille ou d’amis .. .. ils sont seuls , dans une demarche d’esclaves condamné à eliminer leur vie sociale .. a bosser 7/7 ..à se tuer a la tache , sans meme avoir la securité sociale … Alors que les foctionnaires , syndiqué bien sur , s’en vont faire leurs achats dans les centrales et grandes entreprises sur lesquelles il crachent les autres jours
Aux etats unis , on vous sert a la pompe a essence , one nettoie votre pare brise .. a la sortie du super marché on vous porte vos achats .. et ici .. c’est fait le toi meme .. mais paye tes impots , pour subvenir aux besoin de ceux qui ne se battent plus , ou pas .. Les ONG sont plus efficace dans leurs depenses outre mer que le gouvernement d’ici
Donne a manger a un homme tu l’aidera un jour
Apprends lui a pecher , il l’aidera pour toujours ..
Marre des subventions pour des prunes .. il est temps de payer des impots utiles !!!Ou alors de demenager .. le vin de Nouvelle Zélande est bon semble t’il ..
Les pays émergents sont à craindre pour notre économie car nous nous sommes tellement enfoncés dans un tourbillon de subventions, d’aides etc .. et tout ça, bien entendu, renfloué par une imposition insuportable, cela ne pourra pas continuer ainsi très longtemps et lorsqu’enfin nous referons surface, le réveil risque d’être bien douloureux et notre pays bien appauvri.
il serait temps de redonner un sens au mot "TRAVAIL"
Nos dirigeants devraient quand même se poser beaucoup de questions quant à l’avenir de notre pays car les réformes à venir ne représentent pas suffisamment la rupture promise et ils semblent parfois oublier que les "autres" avancent à pas de géants, y compris les pays émergents, et que nous nous en sommes toujours au même point avec nos déficits, notre fiscalité inadaptée et nos colmatages.
A Ornais:
Etes-vous sûr de ce que vous avancez au sujet des Etats-Unis? Ma femme étant américaine et, de ce fait, visitant souvent ce pays pour "aller voir la famille et les amis", je n’ai pas l’impression d’avoir vu le pays que vous décrivez.
@ORNAIS et ANTONY : ce que décrit ORNAIS je l’ai vécu au TEXAS près du Rio Grande et donc peuplé de Mexicains à l’affut de la moindre tache comme celle consistant à porter votre sac à défaut de caddie. C’était il y a près de 50 ans et , après 4 campagnes , je n’y suis pas retourné.Par contre je suis allé en Floride ce printemps et ce dont je puis témoigner est tout à fait différent , la main d’oeuvre y est plus rare et les stations service très méfiantes puisqu’avant de pouvoir plonger votre bec verseur dans le réservoir il faut d’abord aller à la caisse et y laisser votre carte de crédit,par exemple.Vous vous servez,seul, et ensuite vous allez régulariser votre plein de carburant….Dans d’autres ETATS de la cote est que j’ai visités il y a 4 ans c’est la meme chose en ce qui concerne les services.Vous n’auriez pas forcé un peu sur la téquila,cher Normand, et vous etre trompé de pays ? Cordialement
La réponse de Prolo est un peu dure pour vous mais elle n’est pas dénuée de fondements.
Il y a trop de décalage entre le pouvoir d’achat de beaucoup de nos élus et celui de la masse des Français. Le dernier chiffre connu : salaire mensuel net médian 2005 = 1528 € (50% en dessous et 50% en dessus). Ne sont pris en compte dans ce calcul que les salariés à temps complet du privé et semi public. Ne sont pas pris en compte les temps partiels (caissières etc.). En fait, hors secteur public, un chiffre au dessus de la réalité et volontairement partiel et tardif (un peu comme si la météo nous annonçait chaque jour le temps du jour correspondant 2005).
Penser que nous arriverons à survivre grâce à nos secteurs de pointe est une vue de l’esprit bien temporelle.
C’est d’une part insulter l’intelligence des Indous, Chinois ou autres pays à très forte population et en voie de développement technique en croyant qu’ils mettront beaucoup de temps à atteindre nos niveaux de connaissances. Ils exportent déjà des ingénieurs, médecins, informaticiens….. qui après quelques années retournent chez eux.
D’autre part les industries qui se délocalisent emportent avec elles leur savoir faire et quelquefois délocalisent aussi leur siège social et en même temps la manne financière qui abreuvait certaines communes. A long terme, ces entreprises délocalisées emploieront des ingénieurs et techniciens locaux moins onéreux mais tout aussi efficaces qui développeront des techniques nouvelles pour assurer la suprématie commerciale mondiale de leurs pays.
Aujourd’hui, 70% du capital de nos plus belles entreprises (celles qui dirigent le marché des offres et de la demande) est détenu par des fonds étrangers.
Je ne suis pas pessimiste par nature, mais là je broie du noir. Pas pour moi puisque je suis depuis peu à la retraite (1100€moi avec les complémentaires. 20 ans salarié et 20 ans indépendant, ceci pour vous tranquilliser car je ne coûte pas cher en regard des cotisations versées).
Après l’effondrement du communisme, complètement dévié de sa pensée originale, je pense que nous allons dans les 50 années à venir vers l’effondrement du capitalisme tel que nous le côtoyons aujourd’hui. Le combat se passera ailleurs, et il sera très dur.
Un dernier rempart aurait peut être été une Europe restreinte, unie, forte et rayonnante par de vraies valeurs (fantasme), mais sa dilution donc ses divisions (l’adhésion de la Turquie étant le dernier maillon de cette dilution avec l’espoir de sa main d’œuvre encore moins chère) ont momentanément brisé cet espoir.
La "mondialisation", un mot que je n’aime pas car il nous réduit tous au plus petit dénominateur commun nous rendant insignifiants par défaut, va précipiter sa perte. Les révolutions ne sont pas un privilège Français. L’envie de puissance et de pouvoir non plus. La roue tourne de plus en pus vite.
Il est peut être temps de penser à une nouvelle conception de la vie, moins personnelle, plus équilibrée, moins avide de l’inutile, ou chacun aura sa place sans craindre des lendemains de misère ou une guerre d’intérêts dévastatrice.
Arrêtons d’importer des fruits, des légumes, du beurre et du lait alors que nous pouvons assurer notre consommation pour un prix raisonnable. Repeuplons nos campagnes, revalorisons réellement nos métiers manuels et nos services, choisissons de travailler pour vivre dignement et non pas pour faire vivre une minorité dans une insolente opulence.
Mais ceci n’est qu’un rêve.
Sincères salutations.