Je vous recommande la lecture du papier d’Eric Le Boucher dans le Monde qui relate les débats des rencontres économiques d’Aix-en-Provence qu’organise, comme chaque année, le Cercle des Economistes. N’hésitez pas à réagir à ce papier qui ne prend pas parti mais qui fait un récit intéressant des points de vue de nos amis économistes les plus chevronnés. Vos commentaires seront les bienvenus !
Quel capitalisme va l’emporter ? L’actionnariat classique (CAC40), le capitalisme familial (Mittal, Mulliez), ou bien les hedges funds qui tels les nuages de sauterelles se déplacent à travers le monde vers les champs les plus verts ?
Derrière toutes ces liquidités beaucoup de crédit, derrière ces crédits le billet vert dont la valeur n’existe que par la confiance qu’on lui accorde, un droit de tirage sur la richesse mondiale. Les fondations de la finance reposent sur du sable en équilibre instable.
La marche vers la complexité procède en plusieurs grandes étapes. Le 19 ème et 20 ème siècle étaient le siècle du système politique où la démocratie a finalement triomphé, le 20ème siècle celui de l’économie avec le triomphe de l’économie de marché.
Le 21 ème siècle sera probablement celui de la gouvernance mondiale poussé par la pression écologiste et sous tendu par l’émergence du réseau mondial.
Les discussions idéologiques sur le choix d’un système économique appartiennent maintenant au passé (ce qui n’empêche pas les micro-réglages). Les anti-captalistes n’ont d’ailleurs rien d’autre à proposer que leur "anti", ce qui ne va pas mobiliser les masses.
Par analogie, plus personne (ou presque) ne réclame la monarchie absolue, ce débat ayant été tranché.
Il y a ainsi plusieurs "fin" de l’histoire, en fonction des grandes émergences qui parsème notre Histoire de la complexité, du Big Bang à nos jours.
La mondialisation accélère la tendance naturellement baissière du taux de profit de l’entrepreneur par la concurrence accrue qu’elle génère.
Dans un contexte où les productions de matières premières et produits de base semblent condamnés à atteindre prochainement leurs plafonds et alors que les rendements des mécanismes de transformation s’approchent progressivement de l’optimum, les ressources raisonnablement taxables s’amenuiseront, la croissance de la consommation ne parvenant plus à compenser la réduction des marges, et, par là même, la base taxable par les puissances publiques.
Dès lors, on peut prédire de très grandes difficultés pour les puissances publiques incapables de suivre la tendance très à la baisse de leurs ressources, et donc, la très probable disparition de nombre d’entre elles, incapables de s’adapter.
Avec, peut-être, des conséquences assez considérables sur la paix et donc, la prospérité globale.
Enfin, les probables considérables dettes laissées par les puissances publiques mortes de faim entraineront probablement les grandes monnaies occidentales dans leur chute.
les économistes (je n’y classerai pas Baverez) sont les nouveaux prêtres…Penser aux millions de mots écrits ou verbaux, prophérties etc…pour justifier Dieu et la divinité de Jésus avec le résultat constant et consternant que l’on sait et seulement Darwin…
Oubolierait-on notre propre histoire économique…bien réelle, elle?
corollaire de ce que je viens d’écrire: NS témoigne, par ce comité (Théodule?) de son habileté politique.
L’affaire d’Etat: le compte de cuisinière!
A gabriel Fradet,
Les économistes ne savent pas absoudre (encore qu’à la réflexion …)
à AB Galiani
cher Monsieur,
Toute règle souffre des exceptions (un % invariant). Et il y a économiste et économiste.
Ceux dont je parle seraient plutôt à classer dans la catégorie religieuse: théologiens!
Et, effectivement, si ma mémoire est bonne…
Qui d’ailleurs disait:
"puisque ces choses là nous échappent, feignons de les organiser". Voltaire, non?
Cela fait partie de nos faiblesses humaines qui immanquablement nous préparent les souffrances à venir que nous craignons tout en les désirant.
Le compte de cuisinière, c’est la vérité immémoriale, toute simple et donc non porteuse de problèmes!
Mais je vais de découvertes en découvertes…à 67 ans et notamment ici , en Nouvelle Zélande où je trouve une réponse au rapport Homme/Nature et ce qu’il implique en terme d’humanité. Je suis engagé dans la rédaction d’un livre – puzzle sur ce pays qui est en cours de publication sur le web, for free, of course! Il sera achevé dans deux mois environ.