C’est bien connu il existe deux systèmes juridiques principaux dans le monde, l’anglo-américain et le latin. Irréconciliables dit-on. A voir. Je rentre d’un séminaire de 48 heures organisé à Londres par Bernard Reynis, Président du Conseil Supérieur du Notariat, visant à mieux connaître le droit en vigueur en Angleterre et au Pays de Galles et rechercher les voies et moyens d’une meilleure compréhension et d’une coopération avec notre propre droit. Cette mission a été passionnante. Elle nous a conduits à entendre une conférence universitaire remarquable sur la Common Law, le rôle des scriveners de la City de Londres. Celui de la délégation française pour l’Union Européenne. Le point de vue d’un député à la Chambre des Communes. Une découverte de la Royal Court of Justice. Puis la réforme envisagée de la Cour Suprême, actuellement à la Chambre des Lords. Une rencontre à l’Ambassade avec le monde du droit dans cette belle capitale. La visite de cabinets de Solicitors. Un échange avec le nouveau ministère de la Justice. Puis la Law Society et l’Association des juristes franco-britanniques. Il faudrait une nuit pour en faire le récit. Je rentre instruit d’un nombre infini d’informations claires et précises aussi riches que le fruit de recherches incertaines et épisodiques menées depuis des années. Le droit est une discipline qui révèle beaucoup de la culture des peuples. De leur différence. Et de la manière de tisser de la confiance entr’eux.