C’est le thème du petit déjeuner que je préside demain mercredi 20 juin au Club Sénat à 8h30. Vous êtes les bienvenus.
Présentation de Club Sénat
Club Sénat est un lieu d’échange entre les parlementaires, le monde de l’entreprise et de la recherche. Créé en 2000 par décision du Président du Sénat, Monsieur Christian Poncelet, il élabore la réflexion sur le rôle des technologies innovantes et leur apport à la performance de la France. Financièrement autonome grâce au soutien de ses membres et des ses partenaires institutionnels, Club Sénat est structuré autour de comités dont l’objectif est d’organiser la production d’idées, de faciliter leur diffusion auprès du grand public et des pouvoirs publics. Club Sénat souhaite ainsi être un lieu de parole tourné vers l’action où se rencontrent des entrepreneurs, des personnalités politiques, des hauts fonctionnaires, des représentants de la société civile, des universitaires et des chercheurs.
Dans un article publié avant son élection, le Président de la République écrivait : « La France aujourd’hui n’est pas en état de conduire une politique cohérente de développement numérique. Trop de structures et guichets se sont développés, personne n’incarne la volonté politique. Je confierai à un membre du gouvernement la mission de prospective, de pilotage et de coordination de la politique de l’internet et du numérique ». Club Sénat relance le débat : comment mobiliser le pays pour que la France soit un grand pays de la société numérique et tire le plein bénéfice de ses investissements informatiques et technologiques ? La question de la gouvernance de ces projets éminemment complexes est soulevée, tout comme celle de la diffusion des services web2.0 à nos concitoyens. Dans un monde plus transparent, plus interconnecté et aussi plus exigeant en termes d’efficacité, le gouvernement est confronté à des choix cruciaux, souvent loin des schémas de pensée traditionnels. Certains pays étrangers ont ouvert la voie de méthodes efficaces dont la France pourrait s’inspirer.
Intervenants :
Anne LANGE
Managing Director – Cisco
Diplômée de Sciences Po et de l’ENA, Anne Lange, 36 ans, a débuté sa carrière en 1994 dans les services du Premier Ministre, où elle était en charge de la tutelle de l’Etat sur le secteur public audiovisuel. En 1998, elle a rejoint le groupe Thomson Multimedia comme directrice de la planification stratégique Europe avant de prendre la tête du pôle e-business Europe début 2000. En 2003, elle est devenue Secrétaire générale du Forum des Droits sur l’internet, organisme créé par le Premier Ministre pour conseiller le Gouvernement sur la réglementation et l’évolution des usages de l’internet. Elle a rejoint le groupe Cisco en Mars 2004, en tant que directrice des partenariats stratégiques avec le secteur public, au sein du département de consulting interne de Cisco, l’Internet business strategic group (IBSG).
Patrick DAILHE
Associé d’AERIAL, conseil et assistance aux DSI Directeurs des Systèmes d’Information, Patrick Dailhé a été Directeur du programme COPERNIC « l’administration fiscale électronique », à BERCY, de 2003 à 2006. Patrick Dailhé a été Directeur des Systèmes d’Information de l’UNEDIC et Vice-Président du Club informatique des grandes entreprises françaises (CIGREF) de 1997 à 2003. Au cours de sa carrière de 35 ans qui s’est déroulée dans le secteur privé puis dans le secteur social, Patrick Dailhé a notamment géré plusieurs grands programmes de modernisation : SESAM-VITALE, LASER, ALADIN. Il a été désigné Directeur informatique de l’année 1999 par 01 Informatique, pour le secteur public.
Si vous ne pouvez vous joindre à nous, posez-nous vos questions.
Deux questions :
1/ Va t’on favoriser l’investissement dans le câblage en fibre optique dans toute la France afin de faire évoluer massivement vers le monde du numérique une grande partie des activités humaines ?
Les avantages que l’on pourrait y avoir :
– limitation des flux de voitures
– limitation de la polution
– développement des activités sur tout le territoire
– amélioration de la qualité de vie
– meilleur utilisation des compétences
2/ L’administration va t’elle même prendre les devants et non pas suivre comme c’est souvent le cas dans l’utilisation des nouvelles technologies (même si elle fait déjà beaucoup d’effort) ?
Exemple pour les sociétés :
Pouvoir stocker un simple document numérique en guise de facture (sans clé) dans sa comptabilité.
Archivages de tous les documents officiels en version numérique, etc…
Traitement par mail des dossiers administratifs.
🙂
bonjour,
Ne serait il pas temps de rénover le fonctionnement des cabinets ministériels en supprimant la contribution des polytechniciens ou énarques ? Ainsi, les grands corps ne pourraient plus participer aux cabinets ministériels réservés aux professions libérales ou aux fonctionnaires intermédiaires ……..
En parler c’est bien mais il faut aussi concrétiser et l’exemple de GALILEO ( concurrent potentiel du GPS américain….) pourrait donner lieu à vos futures réflexions concernant le lancement de grands projets innovants….
Pas de secrétaire d’état aux TICS dans Fillon II. Première promesse électorale non tenue dans le domaine des tics. va-t-on revivre l’horreur de la DADVSI où la droite française aurait pu avoir le titre de droite la plus bête du monde face aux enjeux du numérique ?
Au risque de sembler me répéter, il est difficile d’imaginer une révolution de l’action publique grâce à l’état tant que subsisteront deux barrières :
– La première est le devoir de discrétion, de réserve, et de loyauté du fonctionnaire, qui lui interdit de s’exprimer sur quelque sujet ayant à voir avec ses fonctions sans l’autorisation expresse, explicite et préalable de son supérieur hiérarchique.
– La seconde est non des moindres, est le conflit de compétences entre la CADA et la CNIL : d’un côté la CADA rend publics et dus tout un tas de documents, de l’autre, la CNIL interdit d’écrire et opérer les traitements nécessaires pour les réaliser.
Il faut segmenter et ne pas mélanger la politique industrielle de la France avec la réforme de la relation Etat – citoyen et la simplification administrative.
Je n’ai pas participé à ce débat, mais je pense que la personne de Cisco a du dire que l’Etat devait utiliser plus les technologies nouvelles.
Pour ma part, je pense que le sujet de développement technologique d’avenir était présent au milieu des convives, mais ce n’était pas l’informatique. Les lecteurs trouveront-ils à quoi je fais allusion ?
(Une intellectuelle est une femme qui est rassurée quand elle n’est pas comprise…)
A contrario du probleme de rendement, je prendrai celui de la dissipation
La France est un mille feuille administratif. Si les nouvelles technologies ont un sens, c’est de pouvoir sortir de l’opposition archaique centralisation / decentralisation. ce que la grande distribution a reussie a faire, le bien publique doit pouvoir se l’approprier la ou il le rend plus efficace.
en angleterre est sorti un rapport en 2007 sur le gouvernement local, il est tres important car si le non remplacement des fonctionnaires concerne le back office comme le disait jf coppe, le front office qui restera devra se positionner explicitement avec (dans?) la France d’en bas
– enquete michael lyons: http://www.lyonsinquiry.org.uk
– information sur michael lyons: en.wikipedia.org/wiki/Michael_Lyons
– local government finance: http://www.lga.gov.uk/OurWork.asp?lsection=59&ccat=97
– portail gouvernement anglais: http://www.direct.gov.uk
bien evidemment la definition d’indicateurs de performance et la determination de perimetre de competence / cercle de pouvoir restent des problemes primordiaux a regler avant de vouloir etre efficace
car beaucoup de decisions prises manquent encore franchement d’envergure