Totalement par hasard, je retrouve le lien relatif au témoignage que l’on m’avait demandé d’apporter lors des premières rencontres du 5ème pouvoir organisées par AgoraVox. Je ne savais pas qu’il était en ligne. Le podcast a été réalisé par Rodrigo Sepulveda. Bien évidemment mon point de vue est très contestable, mais il est une sorte de revendication de liberté de parole pour les titulaires de blogs politiques.
Concernant les relations avec la presse, lorsqu’il s’agissait d’un sujet très technique, j’ai toujours exigé de relire l’article avant la publication, permettant au journaliste de ne pas signer un article n’ayant pas de sens, et cela a toujours marché. Cependant, en politique, je pense que ce n’est pas possible, les journalistes le prennent comme une dépendance.
Sur le microcosme que représente la blogosphère, je suis tout à fait d’accord avec vous.
Bref, globalement, je suis d’accord sur tout. Sauf peut-être un point, que d’ailleurs vous suggérez comme "point de vue contestable" : je suis d’accord avec vous, le fait d’arrêter en août est très contestable …
Vous fermez boutique en août. Beaucoup le regretteront assurément.
J’imagine assez bien, que ce soit une activité un peu trop prenante.
Je retire de vos propos, que chez vos amis politiques, on vous aurait reproché une certaine liberté de ton qui à pu s’instaurer dans les commentaires.
C’est justement là, l’intérêt d’un blog à vocation politique, d’être en contact direct avec la pensée des « gens ordinaires », pas celle de la pensée unique, mais celle qui peut déranger, sans passer par le filtre de médias soumis ou inféodés à la pensée unique du microcosme.
J’en imagine quelques-uns uns, offusqués, se drapant dans la toge de la république, qui aiment la démocratie seulement quand elle les sert, mais pas à avoir à la subir, quand ils sont contestables.
Il me vient une question à ce sujet, à laquelle je ne demande pas de réponse.
Est-il possible que la tenu d’un tel blog, avec cette liberté de ton qui peut déranger, puisse faire passer son auteur pour un pestiféré, au point de se voir non sollicité pour des fonctions auxquelles il aurait pu prétendre ?
NDLR : Je réponds immédiatement au dernier paragraphe, pensant bien l’interprêter, je pense sincèrement qu’il n’y a strictement aucun rapport, je m’en suis d’ailleurs expliqué dans un billet précédent. AL.
Réforme des retraites : et si les élus montraient enfin l’exemple ?
Bonne retraite Monsieur Chirac !
De tous les régimes spéciaux, le régime de retraites des élus mérite la palme.
Il accorde tous les avantages :
– des pensions aux petits oignons : après seulement un mandat,les parlementaires peuvent toucher une retraite de 1 548 euros par mois, c’est-à-dire le montant de la retraite moyenne perçue par les retraités du privé après une carrière complète (40
annuités)*
– un rendement sans équivalent : l’élu cotise souvent double les premières
Années de son mandat mais, une fois à la retraite, il perçoit 6 fois sa mise alors que,dans le régime général des salariés du privé, le rapport est seulement de 1 ou de 1,5.
– un cumul illimité : en plus de sa retraite parlementaire, l’élu a la possibilité de percevoir les retraites liées à sa profession ou aux autres mandats qu’il a exercés : retraite de maire, retraite de conseiller général ou régional, retraite de fonctionnaire,etc…
Des pensions souvent également servies par des régimes spéciaux.
Summum des privilèges, les droits à la retraite du fonctionnaire élu au Parlement continuent à courir comme si son traitement lui était effectivement payé.
Arrivé à 60 ans,il touche ainsi une retraite à taux plein !
Dans ces conditions, pas étonnant que la pension du nouveau retraité,
Jacques Chirac, crève les plafonds :
Président de la République : 5 250 euros
Député : 5 000 euros
Magistrat à la Cour des comptes : 3 500 euros
Maire de Paris, conseiller général de Corrèze : 5 000 euros
Plus de 18 000 euros auxquels il faut ajouter 12 000 euros au titre des indemnités perçues en tant que membre de droit du Conseil Constitutionnel.
30 000 à 31 000 euros mensuels, c’est un peu plus que les 29 000 euros de
Valéry Giscard d’Estaing…
* D’après le ministère de l’Emploi et de la cohésion sociale, le montant
Moyen de la pension des retraités affiliés au régime général était, fin 2004, pour une carrière complète, de 1 871 euros pour les hommes et de 1 131 euros pour les femmes.
Sans votre blog ,Monsieur le Sénateur,nous aurions pu ressentir la raréfaction d’oxygène …Beaumarchais dans la préface du Figaro:"sans la liberté de blamer,il n’est point d’éloges flatteurs"…Merci de m’avoir permis de dire…(parfois avec quelques maladresses et fautes d’orthographe dont je pleure l’existence)…
à " TRANSPARENCE" au lieu de citer les avantages accordés aux élus en général vous devriez dire " les parlementaires " car il n’y a aucune mesure entre ce que perçoit un élu national et un maire de petite collectivité par exemple…..
Horreur, quelle n’est pas ma frustration!!! Il se trouve que l’ordinateur du bureau allemand dans lequel je fais mon stage est dépourvu d’enceintes… Je suis donc contraint de tenter de deviner la teneur de vos propos, monsieur Lambert, en lisant sur vos lèvres. Je ne réagirai donc pas dessus. Toutefois permettez moi de vous encourager à poursuivre ce travail fastidieux (mais tellement agréable pour le lecteur que je suis lorsqu’il est fait ac sérieux comme c’est le cas ici) qu’est la tenue quotidienne d’un blog.
Il me vient à moi aussi une question: Ressentez vous comme élu une plus grande liberté d’expression sur votre blog que par exemple lors de débats au Sénat durant lesquels votre statut vous confère si je ne me trompe pas l’inviolabilité et l’irresponsabilité propre à tout parlementaire (ciel que les cours de droit constitutionnel de première année sont loins!!!!)?
fr-e-d.blog.20minutes.fr/
Bonne lecture !