Selon Ouest-France de ce jour, 7 millions de citadins rêvent de s’installer à la campagne ! Et 500 000 se lancent dans cette aventure chaque année. Plus qu’une mode… une tendance lourde et profonde. Soyez les bienvenus. Les conditions de vie y sont meilleures que dans les grandes métropoles. Pour y élever une famille, c’est tellement plus facile. Les logements y sont moins chers, plus vastes, les déplacements plus faciles. Quant à la qualité de l’air, de l’eau, des paysages, de l’environnement, n’en parlons pas, c’est mille fois mieux. Les activités par exemple culturelles y sont infiniment plus nombreuses qu’on ne le dit souvent. Puis la généralisation du haut débit vous permet de travailler à distance et de rester en contact permanent avec votre siège. Il est urgent de « desserrer » l’Ile de France où la qualité de vie régresse. Alors que 100.000 habitants de plus dans nos départements ruraux permettraient de trouver un équilibre économique aux investissements lourds que nous réalisons pour offrir un cadre de vie et un art de vivre exceptionnels. Merci de donner votre avis, par vos commentaires, sur cette évolution d’une meilleure répartition des activités et de la population sur le territoire.
Voir également « L’exode des citadins à la campagne ».
Article d’Ouest-France :
S’installer à la campagne c’est très tendance
Sept millions de citadins rêvent de s’installer à la campagne. Et 500 000 se lancent dans cette aventure chaque année. Plus qu’une mode…
Pimpante, moderne, la campagne retrouve des couleurs. C’est même très tendance. À contre-courant de l’exode rural. Chaque année depuis 1999, 100 000 citadins quittent la ville pour se mettre au vert et s’installer dans de petites communes rurales. Pressés, stressés par une vie trépidante, étranglés par les prix de l’immobilier, de jeunes couples font le pari d’une vie plus calme pour eux et leurs enfants. Toutes les régions sont concernées. Même celles qui ne peuvent guère capitaliser sur le soleil.
Dans l’Est de la France les maires s’étaient presque habitués à ces villages aux volets clos. Tristesse de voir ces grandes maisons lorraines inoccupées est à deux pas de la forêt. « 700 000 habitants dans la Meuse au début du siècle dernier, 190 000 aujourd’hui dans le département », rappelle Olivier Haudot, directeur de la communauté de communes de Spincourt. Ici, par petites touches, la vie a retrouvé du tonus. Vingt-cinq villages ont décidé d’unir leurs efforts il y a une quinzaine d’années. « Nous avons commencé par racheter des maisons en ruine et nous les avons restaurées. Cinq pour commencer. À l’époque, c’était plus facile de trouver des crédits. » Pari gagné. Des locataires sont arrivés et sont restés. Les élus ont accéléré le pas. Facilité la création de services et d’associations. Boosté les projets. « Des investisseurs privés ont pris le relais. » 4 600 habitants en 1999, près de 6 000 aujourd’hui. Et le travail ? Les habitants profitent de la santé florissante du Luxembourg et font la navette quotidienne. Merci l’Europe. Plus de tracas à la frontière. Des initiatives identiques fleurissent partout en France : sur le plateau de Millevaches dans le Massif Central ou dans le Centre- Bretagne.
Comme en ville
Alors, le calme et les petits oiseaux. Oui mais pas seulement. Les nouveaux campagnards sont exigeants. Ils veulent des services. Comme en ville. Avec un accueil périscolaire, des crèches, un peu de culture et même l’ADSL. « Certains élus ont compris que tous ces services étaient aussi importants que la construction d’une zone artisanale », analyse Jean-Yves Pineau, directeur du collectif Ville-campagne.
Non sans tensions. Le prix des terres agricoles a pris 60 % en dix ans. De jeunes agriculteurs se trouvent concurrencés par ces néo-ruraux. Plus positif, de nouveaux projets émergent. Souvent liés au développement durable : chauffage au bois fourni par des agriculteurs dans des lotissements ou des maisons de retraite, développement de filières de vente directe à la ferme. La campagne oublie les vieux clichés en noir et blanc pour s’inventer une modernité piquetée de vert. Sans complexes. Jusqu’à des opérations de marketing pour vendre les territoires ruraux. Ce sera le cas le 1er et le 2 juin.
Un train spécial avec à son bord 300 porteurs de projets ruraux va rallier la capitale du Limousin et la foire à l’installation en milieu rural. Sur place, tous rencontreront des représentants de quatorze régions. Offres d’emplois, commerce, entreprises à reprendre. Selon la dernière étude faite par BVA et le CNASEA : 7 millions d’urbains rêvent de partir à la campagne et 2,7 millions d’entre eux disent qu’ils le feront dans les cinq prochaines années.
Patrice MOYON.
Très bien… Mais ces néo ruraux vont tout de même à la ville pour travailler, faire leurs courses… Ils avalent les kilomètres dans leur voiture là où, dans les grandes villes, ils peuvent utiliser leur pieds ou les transports en commun.
Ils gagnent en qualité de vie, mais pas sur que le bilan environnemental soit très positif.
Tizel
Notons que le fonctionnaire d’état aguerri que je suis tend à constater que, d’expérience, les projections de population publiées par l’INSEE se révèlent généralement fausses, bien qu’exploitables (les limites de leurs méthodes étant bien connues).
Le rôle dans lequel une collectivité locale de proximité telle une mairie est irremplaçable est certainement de savoir trouver comment laisser à une population entrante les moyens de s’insérer dans le tissu économique local : et notamment, de ne jamais oublier, dans toute son action publique, que toute arrivée de population créé une activité économique, qui nécessite, pour s’épanouir, de l’espace, des locaux, bien distribués sur l’ensemble du territoire, mais aussi, des réseaux de transport, des places à l’école et en crèche, ouvertes suffisamment tard pour permettre aux jeunes habitants travailleurs de … travailler, bâtir, créer. Trop souvent, les mairies succombent aux pressions des acteurs économiques installés au détriment des entrants, et donc, de la richesse globale de la collectivité humaine qu’est la cité.
Oui, le developpement économique est un sujet à part entière dans les communes soumises à une augmentation rapide de la population, du fait des grands pouvoirs, et donc, des grandes responsabilités des communes. Démentons dans les faits l’idéologie socialiste qui prétend que le developpement économique s’administre, fût-ce à niveau régional.
Vivre à la campagne fait partie d’une rêve, il y a certe des avantages mais aussi beaucoup d’inconvénients. IL NE FAUT PAS VIEILLIR à la campagne car si vous avez des problèmes de santé, il n’y a pas suffisamment de médecins, de spécialistes etc … le problème se pose aussi pour les études des enfants, jusqu’au bac, pas de problèmes, mais après ……
le travail n’est pas ,non plus, forcément à votre porte, l’usure de la voiture plus la somme dépensée chaque mois en carburant , les conditions de circulation l’hiver sur des routes secondaires etc ..
mais il est évident qu’il n’y a pas le stress des bouchons ! ..
Il faut dire aussi qu’il y a un pourcentage de chômage assez élévé dans certaines provinces.
Si vous voulez vous rendre à un spectacle … là encore ce n’est pas forcément à votre porte …
Par contre, il est évident, que le logement, la tranquilité, l’espace n’ont absolument rien à voir avec ce qui peut se passer par exemple en région parisienne, c’est l’idéal.
C’est un choix de vie, MAIS s’il y avait un retour massif des villes vers les campagnes il y aurait lieu d’inciter également la décentralisation du travail car pourquoi nos campagnes meurent, c’est bien à cause du manque de travail et de la fermeture des commerces de proximité, des bureaux de postes etc …
Même si les petits oiseaux chantent, tout n’est pas toujours aussi rose qu’on pourrait le supposer.
Je rénove mes batiments et plante de la foret:"La Coopérative Forestière du Grand Ouest" se charge des plantations,de l’entretien:tout cela coute cher.Avec le printemps, le broyage des herbes hautes est hallucinant avec un terrain pentu.Je ne demande rien à personne.Je prends cela comme un devoir quotidien.Les enfants ont très vite compris que la vie ascétique:très peu pour eux.Ils ne viennent jamais.Par contre les loyers parisiens sont élevés pour des enfants qui veulent chacun un logement et ne veulent pas etre dérangés.Ils ont appris à etre libres et à construire un monde personnel.J’évite les invitations et les papotages et garde le sourire toujours.
vivre à la campagne ?
si c’est pour vivre en décalage complet avec notre civilisation (sic) de consommation ça s’appelle simplicité volontaire sans besoins particuliers et ça peut tenir la route
si c’est pour continuer à consommer comme en ville là c’est plus difficile et ça coûte: faut se déplacer de + en + souvent et loin puisque tous les services (poste, éducation, santé, commerces de base…) déserte de + en + la campagne,
dans les 2 cas mieux vaut et surtout vaudra mieux dans le futur être en bonne santé
fils d’agriculteur ornais, j’habite à 25 kjm de mon lieu de travail.
J’ai certe un cadre de vie plus agréable qu’un appartement en ville, mais 50 km/jour SANS TRANSPORT EN COMMUN c’est à dire sans les aides qui vont aux transports en commun j’ai l’impression de passer ma vie en voiture (sans compter les trajets supplementaires pour emmener des anfants à l’école de musique, plus chère pour les extérieurs à la CUA, de payer en gabele (pardon je voulais écrire impots sur le gazoil) beaucoup plus que ce que j’aurais payé en impots locaux si j’avais trouvé un logement sur Alençon, d’être considéré comme un mauvais citoyen qui pollue en utilisant sa voiture, de ne pas être desservi par Bouygues telecom à qui je rends chaque mois près de 1/3 de mon forfait alors que je dois appeler les mobiles au tarif exhorbitant fixe -> mobile (il paraît que les 3 opérateurs de mobiles sont venus faire des essais sur ma commune et avec une communication établie sur deux un jour de bonne communication considèrent que c’est parfait).
Je devrai bientot mettre à mes frais (un maire voisin m’a dit que je n’aurais pas droit aux subventions l’agence de l’eau qui me prend des redevances depuis plusieurs décennies) mon assainissement individuel aux normes et payer en plus des impots et redevances pour un service soit disant public d’assainissement dont je ne sais pas ce qu’il m’apportera puisque je nezsuis pas raccordable à la station d’épuration.
Je connais la vie à la campagne et ses avantages mais je rève souvent d’aller habiter en ville
J’habite à 10 km d’une grande ville de l’Est de la France, au pied d’une montagne. Cadre des plus sympa, un jardin etc … Mais je n’ai pas choisi ! J’ai été chassé par le prix de l’immobilier et par la fiscalité locale. En effet, pour payer la pléthore de fonctionnaires,locaux c’est presqu’un mois et demi de salaire (TH et TF) qu’il m’aurait fallu cracher, sans qu’en face il y ait beaucoup de services collectifs !
un de mes grands amis, du Prytanée, charles de B centralien ayant mal tourné puisqu’il est devenu prêtre, saumurois angeviné, ne cessait de me dire, mi figue mi raisin: "il faut raser Paris, quand commence-t-on?"
Ce que vous écrivez est très pertinent. Cela ressortait de toute sles analyses sociologiques qui prenaient en compte toutes les nouvelles techno de com et de transport. Et la France est un si beau pays qui le serait encore plus sans toute la superstructure parisienne et son gâchis.
à " raleur" : à ma connaissance les habitants dotés d’une station d’assainissement aux normes d’épuration n’ont pas à payer de redevances autres que celles auxquelles TOUS les habitants sont assujettis : Agence de l’eau en particulier. Par contre les communes ont l’obligation de vérifier ( ou de faire via un prestataire ) périodiquement le bon fonctionnement de votre installation ce qui fait souvent grincer les dents car la facture est toujours perçue comme excessive….Ceux qui sont branchés au réseau collectif paient bien entendu des redevances forfaitaires et variables en fonction de la consommation d’eau ( communes ou syndicats) Ce sont des contraintes que les français acceptent mal , la loi sur l’eau étant elle meme issue d’une directive européenne….
à " Béatrice " imaginez un autre scénario chère BEATRICE : avoir un enfant qui construit sa maison à proximité de la votre parce que son travail s’y prète et vous obtenez le bonheur presque parfait car vos petits enfants partagent abondemment votre vie ( ne pas trop compter sur eux quand meme pour les corvées….) . Il est vrai cependant que la ville n’est pas loin…..
à Monsieur LAMBERT : puisque vous nous invitez à une réflexion générale je serais tenté de dire , après observation de l’évolution de notre société depuis des décennies , que ce sont les techiques qui font bouger les lignes plus que les décisions politiques qui arrivent toujours en réaction et non en anticipation des progrès possibles.Actuellement des zones importantes du territoire ne sont pas couvertes par la téléphonie mobile,ni par la TNT ni par l’ADSL. Hier c’était le cable qui imposait les concentrations d’habitat ou bien les réseaux de distribution du gaz. Notre monde de technologies tous azimuts va encore bouleverser nos modes de vie et je suis persuadé qu’il y aura une revanche à prendre par le monde rural aujourdh’ui trop souvent délaissé. Comme le remarque l’un des blogueurs aujourd’hui on va à la ville pour travailler. Je reviens d’un grand pays ou l’Université n’a pas été construite EN VILLE mais l’université est installée en pleine campagne ( truffée d’alligators….) et c’est une ville qui s’est développée autour d’elle…..Et les étudiants que j’ai rencontrés sont HEUREUX !!!!.
"Le bonheur est dans le pré, cours-y vite,cours-y vite..Le bonheur est dans le pré,cours-y vite il va filer !(Paul Fort) … Je préfère parler d’un éternel présent ou d’un "présent vivant ":les artisans viennent travailler avec bonheur,leur inventivité est sans faute de gout,ils sont fiers d’un travail bien fait.Dans l’Orne ils sont exceptionnels.Il faut savoir les attendre…aider "la France" à etre encore plus belle .
@ Yffic …Vous etes plein de bienveillance,merci!Il y a des hivers où j’aimerais bien qu’ils soient là,ces enfants et petits enfants…Evidemment je ne verrai pas la foret que j’ai plantée et je me dis qu’avec les sycomores,ils feront des violons et des violoncelles ,avec les noyers ils mangeront des noix et les partageront…Chaque printemps apporte ses merveilles… et affermit cette culture que je leur ai donnée par "imprégnation".
à yffic31 j’aimerais vous croire quand vous dites qu’on ne paiera que les redevances que payent tous les français mais l’expérience montre que les impots et redevances ne font qu’augmenter alors qu’on est de moins en moins bien servi et que les aristocrates (en grec le gouvrenement par les meilleurs) qui nous gouvernent ont des arguments de publicitaires pour nous vendre d’invendable.
En un mot je suis sur qu’on me fera payer A LA FOIS la station d’épuration collective à la quelle je ne peux pas être raccordé, et ma station personnelle que j’ai payée.
J’ai un ami qui s’est installé rue St Dominique, un petit hôtel particulier sympathique, mais peu de terrain, et surtout, dès que quelqu’un sort pour acheter le pain, il y a une foule de journalistes qui se mettent à crier qu’une voiture sort et se mettent à filmer. Peu de tranquillité, difficile de recevoir des amis.
Il envisage de déménager dans quelques jours pour la campagne, il a trouvé un terrain dans Paris de 2 hectares. Bel emplacement, sans vis-à-vis, il a prévu de faire tirer 21 coups de canon dès son arrivée, une vieille tradition.
@ Annabelle /Vous etes comme votre prénom,pleine de grace,d’imprévus et de fidèle gentillesse…
BEATRICE c’est pas mal non plus…..
@béatrice,
merci à vous béatrice, cela me touche beaucoup. Sachez que j’ai une grande admiration pour vous. Votre courage face à la vie, votre amour profond pour votre pays et votre vision toujours positive qui vous apporte cette grande force qui est en vous.
Merci M LAMERT de développer l’ADSL dans notre région, mais vivre à la campagne sans avoir la possibilité de se connecter alors que vous êtes dans la zone dite de Communauté de Communes, que vous payez vos impôts pour financer ces nouvelles technologies sans y avoir droit, ne vous laisse comme solution que de déménager et d’oublier cette région. Dommage…, mais les outils que nous avons le plus besoin pour travailler ne sont plus, pelles, pioches et charrues, mais téléphonie mobile et ADSL.